En France, la notion de politique de la ville est née
au début des années 80 alors que les inégalités
entre les territoires apparaissaient au grand jour.
>La commune de Villepinte a souhaité mettre en
oeuvre une politique de la ville afin d'éviter "tout processus de
ghettoïsation" selon les dire du maire: "Si le renforcement de la
sécurité reste aujourd'hui une priorité de l'équipe
municipale, avec la création du Conseil Local de Sécurité
et de Prévention de la Délinquance (CLSPD), d'autres actions en
faveur du développement économique, de l'emploi, de l'insertion
et de la formation ou encore de l'éducation, de la citoyenneté et
de la rénovation urbaine sont également menées."
L'accès à la culture est également mis en
place avec des structures adaptées qui répondent aux besoins de
chacun.
La bibliothèque municipale, une salle de concerts, une
dizaine d'associations éducatives, des associations sportives, une
maison des jeunes, etc. Autant de structures et d'organismes qui favorisent
l'accès au sport, aux loisirs, à la découverte.
Toutefois, cette politique de la ville est quelque peu
ciblée pour une population de type populaire, mais plutôt
"vieille" (40-60ans), on peut le constater avec les projets, les spectacles, et
les artistes qui viennent dans la ville (Michel Sardou, Concerts de jazz entre
autres). Le maire parle de la politique de la ville pour prévenir de la
délinquance.
>A Tremblay-en-France, par contre, la politique de la ville
a pour but premier de "renforcer l'offre de formation en faveur des personnes
en ayant le plus besoin, et la maîtrise de l'alphabétisation ainsi
que la lutte contre l'illettrisme". D'autres sujets tels que restaurer le lien
social avec les fêtes de quartier, les partenariats avec les associations
et les habitants.
En ce qui concerne la culture, il s'agit avant tout d'apporter
la culture au plus près des habitants.
Les activités sont très diverses et s'adaptent
aux publics à la fois jeune et vieux. La pratique culturelle est
accessible pour tous, notamment grâce à une politique de tarifs
adaptés au service rendu et aux ressources des familles (a contrario, le
quotient familial ne se pratique pas à Villepinte). Les structures sont
également nombreuses -environ le nombre qu'à Villepinte- le
cinéma, les centres culturels, les associations, un
théâtre, etc. Mais les projets et les spectacles sont pour tous
les goûts de façon quasi-équitable (spectacle de danse
hip-hop, Dany Brillant par exemple).
/ La politique
Un point qui oppose radicalement Villepinte et
Tremblay-en-France: les courants politiques des maires et de ce fait, des
instances municipales.
A
Tremblay-en-France, le député-maire Monsieur François
Asensi, dirige la ville depuis juin 1995 et a été
réélu en mars 2001 avec 59,11% des voix. Il appartient au groupe
politique du P.C.F (Parti Communiste Français). La ville a un
passé politique de gauche traditionnellement communiste avec l'ancien
maire George Prudhomme qui a lui aussi remporté deux mandats successifs
ou encore Gilbert Berger qui fut un maire résistant sous l'occupation.
(on peut noter que François Asensi était
auparavant conseiller municipal à Villepinte.)
M. Asensi est dessinateur industriel de profession intiale, et
il a derrière lui une longue carrière politique:
Mandats électifs actuels:
Député de Sevran/Tremblay/Villepinte
Maire de Tremblay-en-France (93) depuis Avril 1991
Mandats électifs passés :
Conseiller municipal d'Aubervilliers,
délégué à la jeunesse de 1971 à 1977
Député suppléant de Robert Ballanger de
mars 1978 à janvier 1981.
Proclamé élu député d'Aulnay sous
Bois, Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay, Villepinte
en janvier 1981.
Conseiller municipal d'Aulnay sous Bois de 1983 à 1989.
Conseiller municipal de Villepinte de 1989 à 1991.
Réélu député 1986, 1988, 1993,
1997 et 2002.
Autres fonctions :
Président du SEAPFA Syndicat d'Equipement et
d'Aménagement des Pays-de-France et de l'Aulnoye des villes
d'Aulnay-sous-Bois, le Blanc-Mesnil, Drancy, Sevran, Tremblay, Villepinte.
Président du Centre Hospitalier Intercommunal
Robert-BALLANGER.
Membre de la Commission des Finances à
l'Assemblée Nationale.
Président du groupe d'amitié France / Nicaragua.
Rapporteur pour avis sur le budget de l'aviation civile sous
la précédente législature (1997-2002)
Auteur d'un rapport pour une réforme des statuts des
fédérations sportives (avril 2000).
Autres mandats :
Secrétaire national des Jeunesses Communistes de 1972
à 1974
Premier Secrétaire de la Fédération du
PCF du 93 de 1979 à 1985.
Membre du Comité Central du PCF de 1982 à 1985,
dont il a été déchargé de ses fonctions en 1985 au
25ème Congrès, lors du débat sur la rénovation du
PCF.
Responsable national du PCF de 2000 à 2002.
A
Villepinte, Martine Valleton, a été élue Maire UMP de
Villepinte en mars 2001 avec 46, 88 % des voix. Elle est également
conseillère régionale d'Ile-de-France.
Elle appartient à la trentaine de femmes qui dirigent
une grande ville de France.
Dès 1983, Martine Valleton siège
comme conseillère municipale à Villepinte, et elle est
nommée rapporteur du budget jusqu'en 1989, date à laquelle elle
devient Maire Adjointe chargée des Affaires Economiques.
Son parcours:
Elle est conseillère municipale d'opposition entre
1995-2001, avant de remporter les dernières élections municipales
en mars 2001.
Dès 1983, Martine Valleton siège comme
Conseiller municipal à Villepinte, et elle est nommée rapporteur
du budget jusqu'en 1989, date à laquelle elle devient Maire Adjoint
chargé des Affaires Economiques.
Elle est conseiller municipal d'opposition entre 1995-2001,
avant de remporter les dernières élections municipales en mars
2001.
En 1985, elle créé le Club Informatique UVMI -
Villepinte dans le but de sensibiliser les jeunes à la
micro-informatique et d'aider à la Formation professionnelle des
demandeurs d'emploi. Aujourd'hui, ce club participe à
l'accessibilité aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la
Communication auprès des personnes en difficulté.
Diplômée d'une Maîtrise de Droit à Paris-II et de
l'Institut d'Etudes Politique de Paris, Martine Valleton a
réalisé l'ensemble de sa carrière à la Direction
des Affaires juridiques du Ministère de l'Economie et des Finances.
Avant d'être choisie par les Villepintois, elle
exerçait comme Chef de bureau du Contentieux civil au Ministère
des Finances à Bercy.
NB: Bref rappel sur les grandes lignes politiques actuels du
PCF et de l'UMP.
Le PCF
Le Parti communiste français (PCF) est un parti
politique français de gauche, fondé en 1920 au Congrès de
Tours, lors de la scission de la SFIO. L'organe officiel du Parti a longtemps
été le journal L'Humanité qui lui est désormais
structurellement indépendant. Son siège est situé place du
Colonel-Fabien à Paris, dans un bâtiment de béton du
célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer.
Suite aux résultats catastrophiques du PCF
enregistrés lors des élections présidentielle (3,37 %) et
dans une moindre mesure législatives en 2002 (4,82 %), un début
de redressement s'est fait sentir, notamment lors des élections
régionales en 2004, et lors des élections partielles
organisées depuis, ainsi qu'aux européennes.
Les « tendances » liées à l'actuelle
majorité
· Les partisans de la ligne politique de Marie-George
Buffet ou « Buffistes » : ils dirigent le parti et défendent
le principe d'une autonomie par rapport au Parti socialiste, tout en en faisant
un allié potentiel, au même titre que les autres forces de gauche
(LCR, Verts, alternatifs), que les altermondialistes (ATTAC...) ainsi que
toutes les composantes du mouvement social.
· Les partisans de la ligne politique de Robert Hue ou
« Huistes » : ils défendent le principe d'une alliance
privilégiée avec le Parti socialiste dans le cadre de la «
Gauche plurielle ». Le rôle du PCF serait d'influer sur
l'orientation de la « Gauche plurielle », pour une meilleure
représentation du monde du travail.
· Les « refondateurs » («
rénovateurs ») proches de Patrick Braouezec et Roger Martelli,
alliés critiques de la direction Buffet, souhaitent un
dépassement de la forme-parti, et une réflexion sur de nouvelles
logiques d'organisation fondées sur le mouvement social.
Ces trois premiers groupes forment la majorité du
Parti.
L'Union pour un Mouvement Populaire (UMP) est un groupe de
partis politiques français, nommé à sa création
Union pour la Majorité Présidentielle, en vue de soutenir la
candidature du président Jacques Chirac à sa propre succession en
2002. Il est membre du Parti populaire
européen, ainsi que de l'Union démocratique internationale, forum
des partis conservateurs à l'échelle mondiale.
Regroupant le RPR et Démocratie libérale, l'UMP
a été rejoint par deux tiers des membres de l'UDF.
La doctrine de l'UMP déclare qu'il faut laisser libre
cours au « destin individuel de la personne » qui dépasse le
« déterminisme social ». L'UMP « rejette "les
systèmes qui étouffent la liberté économique en
cherchant à tout encadrer », ce qui peut être compris comme
un attaque directe envers les politiques de gauche. Le travail, le
mérite et l'innovation doivent être encouragés, afin de
mener la France vers la reprise de la croissance et la baisse du chômage.
L'UMP affirme sa fierté pour la nation
française, tout en définissant son horizon dans la construction
européenne, synonyme de « paix » mais aussi d'«
élargissement des perspectives». L'Europe ne doit pas se
réduire à la seule coopération économique : Elle
doit « permettre à ses membres d'avoir plus de poids » dans le
contexte de la mondialisation, tout en faisant en sorte que « chaque pays
conserve son identité ».