L'évolution du journal:
Le Villepinte Magazine existe depuis le début des
années 80.
Le format:
Le format du Villepinte Magazine est tel que celui d'un
magazine avec du papier glacé, des sujets organisés avec rigueur
selon une charte graphique: l'éditorial en bleu, le vert sapin pour la
rubrique "Dans notre ville" et "Environnement", le vert pâle pour la
rubrique consacrée à l'économie, le rouge foncé
pour la culture et les loisirs, le vert clair pour les sports, et enfin le bleu
foncé pour la rubrique "Expression Libre". Des titres, un sommaire, un
éditorial du maire (tout comme dans le Tremblay Magazine), tous ces
ingrédients font quasiment de ce journal municipal un magazine de
société. Le format A4 et le papier glacé donnent un aspect
esthétiquement réussi, ainsi qu'une grande facilité dans
la manipulation du journal. Toutefois, le volume du magazine de Villepinte est
nettement mois important que celui de Tremblay-en-France (20 pages à
Villepinte contre 38 pages à Tremblay).
La mise en page:
D'un point de vue global, la mise en page est
structurée, et plus ordonnée que dans le Tremblay Magazine. Il
n'y a pas de fantaisie, que ce soit dans la typographie, la
présentation, etc. Les sujets présentés dans le Villepinte
Magazine sont sobres (cf. voir les pages du Villepinte Magazine et celles du
Tremblay Magazine). Il y a un ordre défini dans les sujets :
Actualité dans la ville, un Dossier sur un thème précis,
la rubrique Economie, la rubrique "Grand Angle" qui reprend les
événements en images, et à la fin les rubriques Culture et
Loisirs, Sports, Vie associative, Politique, et enfin la partie Infos utiles
avec les petites annonces, l'état-civil, etc. Nous pouvons
également observer un certain équilibre, un aspect presque
géométrique dans la mise en page des sujets. Chaque sujet est
clairement séparé par des traits, ou un changement de couleur et
de caractère d'écriture.
Les couleurs et les illustrations photographiques:
En ce qui concerne les couleurs, la charte graphique
régit en quelque sorte la présence de celles-ci. Dans le Tremblay
Magazine la charte graphique existe également, mais elle semble moins
appliquée, ou du moins, moins rigoureusement et officiellement
appliquée. Dans le Villepinte Magazine les couleurs ont plusieurs
fonctions: elles servent avant tout à dissocier les rubriques les unes
des autres, elles servent ainsi à aider les lecteurs pour repérer
ces dites rubriques. Enfin, la présence de ces couleurs valorise
l'aspect ordonné donné au magazine.
L'aspect ordonné est-il ici un avantage ou un
inconvénient? Au contraire, ne vaut-il pas mieux avoir une mise en page
originale et colorée comme dans le Tremblay Magazine?
Dans le cadre d'un journal municipal, il n'y a pas de mise en
page officielle. Les deux journaux étudiés ont quelques points
communs (des rubriques, des photographies), mais nous l'avons vu dans la mise
en page (via les couleurs, la disposition) est totalement différente.