III.1.2.5. L'usage de la technique de semis dans les
sions
100%
50%
0%
ceux qui sème dans les çions
ceux qui sème sur les bions
pas de reponse
Source : Enquête de terrain 2019
Figure 33 : Réponse des agriculteurs sur
les méthode de semis à Bagam
La figure 33 nous montre les pourcentages des paysans sur la
pratique de semis à Bagam. Il ressort de notre enquête de terrain
que 13% des paysans sèment actuellement sur les sions que sur les bions
alors que 84% des paysans ont toujours semer sur les bions parce que
dépassé par la
50
sècheresse agricole. En effet, semer dans les sions
pour certains paysan constituerait un moyen de lutte contre la
sècheresse agricole dans la mesure où des fortes pluies
s'accompagnaient d'une bonne quantité d'eau dans les sions. Ce qui
permet à ce que la plante ne soit pas en manque d'eau même pendant
les séquences de 7 à 10 jours de pluie car l'eau tariée
dans les sions ne cesserait de faciliter la croissance normale de la plante. On
note par consequent qu'au mois de Mai où les quantités de pluie
sont suffisantes pour la plantes, les agriculteurs transforment ces sions en
bions.
III.1.3.6. L'usage de l'insecticide après les pluies
précoces
Cette stratégie est plus utilisée dans le
domaine du maraicher en cas de pluie précoce. La Figure 34 nous
renseigne sur le pourcentage des agriculteurs sur l'utilisation de
l'insecticide après les pluies précoces de Février.
10%
90%
ceux qui applique l'insectide
ceux qui n'applique pas l'insectide
Source : Enquête de terrain
2019
Figure 34: Réponse des agriculteurs sur
l'utilisation de l'insecticide
Il ressort de cette figure 34 que 90% contre 10% des
agriculteurs pratiquant dans le maraicher applique de l'insecticide au
lendemain des pluies précoces notamment au mois de février ce qui
permet d'éviter les échecs lors de la récolte tel que la
pourriture des tomates. Nous prenons l'exemple du DDADER de Bamboutos en 2018
dans lequel le village Bagam à enrégistré le
flétrissement et les attaques des chenilles sur la tomate.
III.1.3.7. La plantation des avocatiers
gréffés comme pratique paysanne
Pour pallier au problème de déforestion à
Bagam, la majorité des paysans optent pour la plantation des avocats
gréffés. Bagam doué d'une superficie de 291km2 avec
beaucoup de terre non esploité par les paysans, plusieurs d'entre eux se
tourne vers ce domaine pour les fins climatiques et commerciales.
40%
60%
50%
30%
20%
10%
0%
pourcentage de paysans qui
plante l'avocat gréffés
pourcentage de paysans qui ne plante pas l'avocat
gréffés
pas de réponse
51
Source : Enquête de terrain
2019.
Figure 35: Réponse des paysans sur la
plantation des avocats gréffés à Bagam
Il réssort à la figure 35 que 52% contre 44% des
paysans optent pour la plantation des avocats gréffés non
seulement pour faire face à la variabilité climatique mais aussi
pour le commerce en ce sens que Bagam fait face aujourd'hui à l'abbatage
des arbres qui conduit à la deforestation par conséquent la
présence de la chaleur dans cette localité. Donc la chaleur qui
sévit dans Bagam dépuis ces année est aussi liée
à la déforestation raison pour laquelle 52% des paysans plantent
au quotidien les avocats gréffés.
Source : Cliché Peteptiatsop Udice, 10 mars
2019 à 8h Photos 2: Plantation des avocats gréffés
à Ngoyock
La photo 2 nous renseigne sur la stratégie de
plantation des avocats gréffés dans le village Ngoyock. Il
ressort que cette plantation est étendue sur un hectare et demi. En
effet ladite plantation est considéré comme source de commerce
mais également un moyen de lutte contre le rechauffement climatique par
les paysans.
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