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Dégradation des routes de desserte agricole et production agricole dans la chefferie des Bafuliiru en territoire d'Uvira


par Yohana Patience MIRUHO Mutayubara
Institut Supérieur de Développement Rural d'Uvira - Licence en Relations Internationales 0000
  

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Conclusion

Montrer les effets de la dégradation des routes de desserte agricole sur la production agricole dans la Chefferie des Bafuliiru a été la préoccupation de cette étude.

Les résultats de nos enquêtes suggèrent que les agriculteurs éprouvent beaucoup des difficultés de transport. Faute de conditionnement et la mauvaise conservation, les récoltes pourrissent dans des greniers ; ceci décourage le paysan à tel point qu'il ne souhaite plus beaucoup produire.

L'état de délabrements des routes tient à l'absence des cantonniers pour entretenir les routes, l'insécurité, le confit de pouvoir, l'incompétence et le manque de volonté des autorités.

La production agricole étant assez suffisante dans cette Chefferie, la mise en place de plusieurs stratégies est une nécessité. Il faudrait l'engagement des cantonniers appelés à entretenir régulièrement les routes de desserte agricole tout en créant les conditions nécessaires pouvant leur permettre un bon climat de travail.

Sur le plan sécuritaire, il serait nécessaire de :

? soutenir les actions communautaires et populaires pour faire échouer les groupes armés et dénoncer leurs complices ;

? former les groupes d'acteurs de transformation sociale ;

? rechercher la vraie information afin de prévenir la population contre les manipulations visant la déstabilisation de la chefferie ;

? encourager et faire l'extension des clubs des réflexions des jeunes sur la paix dans tous les groupements et localités qui composent la chefferie ;

? former les leaders locaux qui doivent maintenir en éveil la population sur son destin et ses responsabilités dans la participation à la lutte contre l'insécurité.

Pour mettre fin aux conflits de pouvoir coutumier, il serait envisageable de réorganiser les comités de différentes élites et la politique traditionnelle des Bafuliiru, créer un bureau de consultation des gardiens de la coutume, instaurer un système d'éducation à la culture fuliiru et à la paix, adopter les coutumes aux lois du pays.

La mise en route de ces pistes de solutions exige une véritable volonté politique tant au niveau national, provincial que local.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams