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Revenu des cordonniers de la ville de Goma et satisfaction des besoins primaires de leurs menages


par Selemani kighoma
Université libre des pays des grands lacs - Graduat 2017
  

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Conclusion partielle

Au cours du temps le taux de satisfaction semble être constant ou fluctuant autour d'une moyenne constant ; bien que le revenu moyen ait considérablement augmenté, or depuis la guerre le nombre des personnes s'estimant très satisfaites n'augmente pas(Esterlin et veehoven)

La population satisfait la plupart de ses besoins élémentaires grâce à ses revenus, ce qui autorise à les utiliser comme des indicateurs de bien-être traduisant la capacité de consommation des ménages. C'est précisément le revenu qui permet au ménage de maintenir sa consommation à un niveau donné, d'acquérir des biens et services en fonction de ses besoins et de ses possibilités matérielles, d'épargner, de payer ses impôts, cotisations et autres. Le niveau des revenus ne détermine pas uniquement les dépenses, mais aussi leur structure, car il oriente les choix des différentes catégories de la société en matière de consommation.

Les revenus monétaires ne font pas exception. Comme nous l'avons montré plus haut, l'absence ou l'insuffisance de revenu pendant une courte période (en l'occurrence un mois) n'est pas pour autant synonyme de pauvreté. Des ménages considérés comme indigents d'après leurs revenus ont des dépenses supérieures au seuil de pauvreté. Le recours aux dépenses pour estimer le seuil de pauvreté permet d'éviter l'erreur d'inclure au nombre des pauvres des personnes dont les revenus sont irréguliers ou simplement dissimulés. Cependant, si l'on se limite à l'analyse de la consommation, des familles à hauts revenus seront assimilées aux ménages pauvres dans la mesure où, pour une raison ou une autre, elles restreignent leurs dépenses pendant un certain temps.

CHAPITRE II. CORDONNERIE DANS LA VILLE DE GOMA

Dans ce chapitre nous allons beaucoup parler de la généralité sur la cordonnerie dans la ville de Goma son historique ainsi que les outils utilisé dans ce métier

II.1. Aperçu général sur la cordonnerie

Nous allons tout d'abord donner l'historique, la définition de la cordonnerie, les attributions du cordonnier avant de finir par la cordonnerie comme métier :

II.1.1. Historique de la cordonnerie

Au XVIIIe siècle

A cette époque, les hommes n'osent plus porter de souliers fins à boucle, de peur d'être catalogués d'aristocrates. Les gens du peuple portent en général des sabots.

Si la chaussure campagnarde reste et restera encore longtemps le sabot, la chaussure portée par le peuple des villes est, pour les hommes une chaussure de gros cuir noir dont la forme s'inspire des chaussures élégantes. Les femmes élégantes, sous Louis XVI, voient leur marche devenir parfois impossibles, ayant besoin de se caler avec une haute canne. « Sans cet effort pour reporter le corps en arrière, la poupée serait tombée sur le nez » dit l'irrévérencieux comte de VAUBLAN dans ses mémoires32(*).

En 1786, les souliers étaient luxueux à l'excès, brodés de diamants : c'était un écrin.

Le Directoire avec les Incroyables et les Merveilleuses apporta un instant l'excentrique mode des souliers à cothurnes dont les lacets enroulés symétriquement sur la jambe découverte de la femme, rappelaient les chaussons du Moyen Age. L'homme préférait l'élégante botte Anglaise. En effet, la botte devenait de plus en plus la chaussure générale, civile ou militaire, chaussure de tout homme ayant un rang dans la société33(*).

Au XIXe siècle

Durant l'empire, la botte triomphe, la botte de NAPOLÉON foule le monde, son talon écrase les résistances, frappe les sols conquis, s'incruste dans la neige glacée de la campagne de Russie. Tout le monde est botté, éperonne du matin au soir, du soir au matin. Puis l'Empereur est exilé, la Paix revient mais la botte reste. Elle s'assouplit, elle diminue en proportion, mais elle persiste. Sous le second Empire, c'est la bottine qui triomphe, de cuir ou de tissus, ornés quelquefois de broderies ou de galons. Le talon refait alors son apparition avec un aspect différent de celui de l'Ancien Régime. Celui-ci a alors la forme d'une demi-bobine se plaçant à l'extrémité postérieure de la semelle. Par ailleurs, une pièce métallique soutenant le pied est introduite sous la voûte plantaire (lieu d'implantation de l'ancien talon). La tige de la bottine, quant à elle, se hisse jusqu'à la naissance du mollet. Être cordonnier, à cette époque, c'était non seulement réparer les chaussures, mais aussi fabriquer des souliers neufs. C'était dans une échoppe souvent étroite que cet artisan exerçait son métier. Là y foisonnaient des outils parfois curieux comme : une grosse pierre lisse servant à battre le cuir, un « pied de fer », une petite enclume à pied en bois serrée entre les genoux et une grande pince à monter, un pied à coulisse gradué en points, un marteau34(*)...

Cordonnier d'aujourd'hui

La profession s'est considérablement transformée depuis une trentaine d'années. Aujourd'hui on ne trouve quasiment plus de cordonnier exclusif : ceux-ci se sont diversifiés pour devenir« opérateurs en cordonnerie et multiservices » ; et la fabrication de chaussures ne relève plus du cordonnier mais du bottier ou de la fabrication industrielle. A l'échelle nationale, la France recensait 3 825 cordonneries traditionnelles en 2005.Ces dernières années, les activités qui relèvent de la réparation sont toujours en recul. Entre 2003 et 2005, les 339 cordonneries parisiennes ont vu leur nombre baisser de 3 % par an et de 6,5 % pour les boutiques de réparation minute. Le métier de l'opérateur en cordonnerie et multiservices consiste à ajouter à son activité principale centrée sur la chaussure, des activités annexes dites de multiservices, telle que la vente d'accessoires (lacets, cirages, chausse-pied, formes, chaussons, chaussures...), la reproduction de clés, l'affûtage, la gravure (plaques minéralogiques, plaques professionnelles, cartes, gravures, tampons...), la photocopie35(*)...

* 32D. RODRIGUE, Les métiers,[s.ed],2011,pp.7-8. Disponible sur http://www.camip.info/Au-XVIIIe-siecle.htm

* 33 Idem. P.8.

* 34D. RODRIGUE, op.cit.pp.11-12

* 35Idem. P.9

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote