CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail portant sur le
« revenu de la cordonnerie dans la ville de Goma et satisfaction des
besoins primaire de leurs ménages »
Ce travail a voulu répondre à la question de
savoir s'il existe une relation entre le revenu et la satisfaction des besoins
primaire de cordonnier de la ville de Goma.
Dans son étude, Musavuli estime que le métier de
cordonnier serait exercé par des personnes avec des lourdes
responsabilités dans leurs ménages avec un revenu moyen mensuel
de 61,8 dollars et qui serait directement affecté aux besoins primaire
de leurs ménages.
La vérification de cette hypothèse nous a
poussé d'abord à la documentation, technique qui nous a permis de
confectionner la revue de la littérature en suite nous avons mené
une enquête auprès des cordonniers en distribuant des
questionnaires d'enquêtes dont 80 protocoles ont été
récupérer d'accompagner d'une interview guidée
étant donné que tous les répondants n'ont pas les
mêmes aptitudes de compléter un questionnaire.
Apres analyse des données nous avons abouti aux
résultats que le grand lot des dépenses mensuelle domestique
revient au payement du loyer et avec un revenu moyen de 48,7 dollars car les
revenus monétaires ne font pas exception. Comme nous l'avons
montré plus haut, l'absence ou l'insuffisance de revenu pendant une
courte période (en l'occurrence un mois) n'est pas pour autant synonyme
de pauvreté. Des ménages considérés comme indigents
d'après leurs revenus ont des dépenses supérieures au
seuil de pauvreté. Le recours aux dépenses pour estimer le seuil
de pauvreté permet d'éviter l'erreur d'inclure au nombre des
pauvres des personnes dont les revenus sont irréguliers ou simplement
dissimulés. Et ceux qui pensent que c'est d'abord l'alimentation qui
prend le plus gros paquet du revenu mensuel ont une
représentativité de 36,3% de plus la population satisfait la
plupart de ses besoins élémentaires grâce à ses
revenus, ce qui autorise à les utiliser comme des indicateurs de
bien-être traduisant la capacité de consommation des
ménages. C'est précisément le revenu qui permet au
ménage de maintenir sa consommation à un niveau donné,
d'acquérir des biens et services en fonction de ses besoins et de ses
possibilités matérielles, d'épargner, de payer ses
impôts, cotisations et autres. Le niveau des revenus ne détermine
pas uniquement les dépenses, mais aussi leur structure, car il oriente
les choix des différentes catégories de la société
en matière de consommation.
Notre analyse nous renseigne que les
personnes qui pensent que le revenu de la cordonnerie sont inférieurs
aux dépenses de leur ménage ont une grande
représentativité de 73,8%. Ceci expliquant le fait que les
dépenses allouées pour combler les besoins primaires.
Face à cette faiblesse de revenu, ces ménages
mèneraient d'autres activités pour subvenir à leurs
besoins. Eu égard de ce qui précède, les informations
fournies nous permettent de confirmer l'hypothèse émise au
début de notre travail qui stipule que les cordonniers de la ville de
Goma constitueraient un ensemble de paniers de consommation sur lesquels ils
pourraient manifester une échelle de préférence et
affecteraient la plupart de leur revenu pour la satisfaction de leurs besoins
prioritaires comme les soins médicaux, la scolarisation et les biens
alimentaires.
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