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Revenu des cordonniers de la ville de Goma et satisfaction des besoins primaires de leurs menages


par Selemani kighoma
Université libre des pays des grands lacs - Graduat 2017
  

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CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail portant sur le « revenu de la cordonnerie dans la ville de Goma et satisfaction des besoins primaire de leurs ménages »

Ce travail a voulu répondre à la question de savoir s'il existe une relation entre le revenu et la satisfaction des besoins primaire de cordonnier de la ville de Goma.

Dans son étude, Musavuli estime que le métier de cordonnier serait exercé par des personnes avec des lourdes responsabilités dans leurs ménages avec un revenu moyen mensuel de 61,8 dollars et qui serait directement affecté aux besoins primaire de leurs ménages.

La vérification de cette hypothèse nous a poussé d'abord à la documentation, technique qui nous a permis de confectionner la revue de la littérature en suite nous avons mené une enquête auprès des cordonniers en distribuant des questionnaires d'enquêtes dont 80 protocoles ont été récupérer d'accompagner d'une interview guidée étant donné que tous les répondants n'ont pas les mêmes aptitudes de compléter un questionnaire.

Apres analyse des données nous avons abouti aux résultats que le grand lot des dépenses mensuelle domestique revient au payement du loyer et avec un revenu moyen de 48,7 dollars car les revenus monétaires ne font pas exception. Comme nous l'avons montré plus haut, l'absence ou l'insuffisance de revenu pendant une courte période (en l'occurrence un mois) n'est pas pour autant synonyme de pauvreté. Des ménages considérés comme indigents d'après leurs revenus ont des dépenses supérieures au seuil de pauvreté. Le recours aux dépenses pour estimer le seuil de pauvreté permet d'éviter l'erreur d'inclure au nombre des pauvres des personnes dont les revenus sont irréguliers ou simplement dissimulés. Et ceux qui pensent que c'est d'abord l'alimentation qui prend le plus gros paquet du revenu mensuel ont une représentativité de 36,3% de plus la population satisfait la plupart de ses besoins élémentaires grâce à ses revenus, ce qui autorise à les utiliser comme des indicateurs de bien-être traduisant la capacité de consommation des ménages. C'est précisément le revenu qui permet au ménage de maintenir sa consommation à un niveau donné, d'acquérir des biens et services en fonction de ses besoins et de ses possibilités matérielles, d'épargner, de payer ses impôts, cotisations et autres. Le niveau des revenus ne détermine pas uniquement les dépenses, mais aussi leur structure, car il oriente les choix des différentes catégories de la société en matière de consommation.

Notre analyse nous renseigne que les personnes qui pensent que le revenu de la cordonnerie sont inférieurs aux dépenses de leur ménage ont une grande représentativité de 73,8%. Ceci expliquant le fait que les dépenses allouées pour combler les besoins primaires.

Face à cette faiblesse de revenu, ces ménages mèneraient d'autres activités pour subvenir à leurs besoins. Eu égard de ce qui précède, les informations fournies nous permettent de confirmer l'hypothèse émise au début de notre travail qui stipule que les cordonniers de la ville de Goma constitueraient un ensemble de paniers de consommation sur lesquels ils pourraient manifester une échelle de préférence et affecteraient la plupart de leur revenu pour la satisfaction de leurs besoins prioritaires comme les soins médicaux, la scolarisation et les biens alimentaires.

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