1.2.1. Objectif global
Amélioration de l'alimentation de la population de la
ville de Kolwezi en particulier et celle de la province du Lwalaba en
générale, tout en augmentant la production agricole afin de
mettre fin à la dépendance de la Zambie, Zimbabwe et de l'Afrique
du sud en ce qui concerne les importations de diverses denrées
alimentaires
1.2.2. Objectif spécifique
Générer les revenus de l'entreprise ; Emblaver
jusqu'à 1500 hectares de maïs, 50 ha de bananier, 20 ha de culture
maraichère, 50 ha de haricot ; Élevage de la volaille, porcs, du
gros et de petit bétail à l'échelle industrielle,
Implanter une exploitation piscicole moderne
10
Organigramme
Direct}on générale
t
Direction technique
V
Département de production
t t
Diect:or. a·riristrativeet
V
Département de planification
Département de dérelo ement
t
Commerciali ation
t
Agriculture, pêche et élevage
t
Finance
ADM & RH
APPBo\I5IohIcEdi T
Sécurité
11
Chap. 2 : Déroulement du stage
2.1 Porcherie :
Est le logement des porcs élevés en stabulation
contrôlée. Après la prise de contact, nous sommes
allés à la porcherie où nous avions découvert son
fonctionnement entant qu'unité à part entière, il est
constitué de quatre bâtiments hébergeant plusieurs
catégories d'animaux à savoir les femelles en gestation, les
femelles suitées, les porcelets avant sevrage, et les mâles
reproducteurs (troupeau de reproduction). La matrice est composée de 120
truies et 14 verrats, le bâtiment hébergeant ce troupeau est
entièrement couvert pour mettre les parturientes et les porcelets
à l'abri des intempéries. Il dispose en son intérieur une
mangeoire, deux abreuvoirs sucettes et un box de porcelets protégeant
ces derniers contre l'écrasement et le cannibalisme de leur mère
; ce box joue en plus de l'écrasement le rôle de
chauffage par échange thermique entre porcelets et via l'ampoule
infrarouge installée à cet effet.
Figure 1 salle de maternité truie avec
porcelets
Figure 2. Nid de porcelets
La figure 1 montre une truie avec ses porcelets après
la mise-bas.
C'est dans ce bâtiment doit se passer les
premières opérations zootechniques des porcelets et ils y restent
avec leur mère pendant un mois recevant uniquement le lait maternel
comme aliment de base.
A côté de la truie se trouve un petit nid jouant
le rôle de protection des porcelets contre l'écrasement par la
truie ; le cannibalisme et aussi le froid car en se mettant ensemble il y a un
échange thermique. Au-delàs de l'échange thermique, les
ampoules appropriées doivent être installées pour lutter
contre le froid car les porcelets sont fragiles pendant leurs premières
semaines.
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A l'extérieur du bâtiment nous trouvons une
canalisation qui amène les eaux de nettoyage vers la fosse à
fumier.
Figure 3. Tranchée d'évacuation de
purin
Figure 4. Abreuvoir en suçoir
Le premier moyen de lutte contre les maladies dans un cheptel
reste l'hygiène. Pour se faire cette construction permet
d'évacuer les eaux issues du balayage vers la fumière qui est une
fosse faite pour recevoir le purin
L'abreuvoir sucette est un dispositif de distribution
automatique d'eau, il suffit que l'animal s'y approche et pose son groin dessus
pour faire couler l'eau.
Pour les animaux de petite taille, ce dispositif est
ajusté ou est remplacé par celui en maçonnerie.
A l'entrée du bâtiment il y a un petit bain de
désinfection des pieds le pédiluve ; il contient une solution
virocide pour lutter contre certaines contaminations que contiendrait les pieds
en provenance des lieux contaminés.
Figure 5. Pédiluve
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A part la maternité, le local avait d'autres box
réservés aux truies pleines attendant leur mise-bas, dans ces box
nous trouvons deux abreuvoirs et une mangeoire, l'effectif dans ce box de cinq
mètre carré est de trois truies gestantes. Le cheptel compte
aujourd'hui plus 1000 têtes de porcs. Ces sujets sont nourris avec trois
types d'aliment dont deux fabriqués sur place le premier âge
importé en Zambie.
Ce sont respectivement le starter ou le démarrage, le
grower ou aliment de croissance deuxième âge et le finisher ou
aliment de finissage
La formule consiste à mélanger deux kilogrammes
de pig booster avec deux cents kilo de grower plus le son de maïs. Et il
faut 60Kg de son de mais pour 50Kg de grower.
Figure 6.mélange et distribution des aliments aux
nourrains.
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