Identification des essences fruitières retrouvées dans les parcelles du quartier Kasuku cas du bloc 3Zpar Mathieu LENGA SAKAUNGU Université de Kindu - Licence 2019 |
CHAPITRE II : MILIEU, MATERIEL ET METHODES2.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE Notre étude a eu lieu dans le bloc-3Z, quartier Kasuku, commune Kasuku, ville de Kindu, province du Maniema, en République Démocratique du Congo (RDC). 2.1.1. Aperçu historique Le mot Kindu est une appellation de l'ancien centre extra-coutumier cité, ancien chef-lieu du territoire qui porte le même nom du district et de la sous-région du Maniema qui a été élevée au rang d'une province du Maniema par l'ordonnance loi N°88/176 du 15 novembre 1988, au départ, la nouvelle entité ainsi instituée, était divisée en deux communes, Alunguli et Mikelenge. La première abordant la rive droite et le seconde s'étendant sur la rive gauche du fleuve Congo dans sa patrie « Lualaba ». La troisième commune, celle de Kasuku sera créée à l'année suivante par l'ordonnance loi N°89/126 du 22 Mai 1999 fixant le nombre, la délimitation et la nomination de commune urbaine de la ville de Kindu ainsi que ceux de leurs quartiers. 2.1.2. Situation géographique Le bloc 3Z est située à 497m d'altitude, entre 25°55' de longitude Est, et 2°57' de latitude sud. La température moyenne annuelle est de 28°c et les précipitations s'élèvent à 1650mm ; sa superficie totale est de ... km2. Le bloc 3Z est limité : v Au Nord : par le boulevard Joseph Kabila ; v Au Sud : par l'avenu du 3Z ; v A l'Est :par l'avenu de l'évêché ; v A l'Ouest : par le boulevard Joseph Kabila 2.1.3. Facteurs écologiques 2.1.4. Climat Le bloc 3Z jouit d'un climat tropical chaud et humide déversant du type équatorial au Nord, au Sud du type brouillard du soudanais est caractérisé par deux grandes saisons : Ø La saison pluvieuse qui débute de la mi-août au mois de Décembre ; constitue la saison A tandis que la saison de pluie suivra du mois de Janvier au début mai constitue la saison B. Ø La saison sèche qui s'étale de mi-mai à la mi-août accompagnée de brouillard durant la matinée et des pluies fines, cette saison a une courte durée dans le milieu. 2 .1.5. Végétation Sa Végétation est très variée mais l'on y trouve surtout des arbres fruitiers et d'autres plantes dans la ville; les avenus ruraux sont en partie couvertes pas une brousse ou se pratique l'agriculture.Son sol est argilo-sablonneux et sablo-argileux. 2.1.6.Le sol et Relief Cette ville présente un relief qui caractérise l'extrême de la cuvette centrale congolaise mais peu accidenté, avec un sol du type argilo-sablonneux quelque fois dans certains endroits, le sol est strictement sablonneux et se fait voir tel est le de la route Kibombo, Lokando, il est à noter que le sol de notre site expérimental est du type argilo-sablonneux. 2.1.7. Aspect démographique Le bloc 3Z prend troisième position du point de vue démographie. La statistique de la population dans les différents avenus du bloc 3Z. Tableau 1 Statistique de la population du bloc 3Z.
(Rapport annuel du chef de ce bloc) 2.1.8. Culture Les principaux groupes ethniques de la ville sont : les Balega (30%), les Bazimba (20%), les Bakusu (15 %), les Basongola (10%), les Babangubangu (10%) et autres (15%). La population est majoritairement catholique, mais on y trouve également d'autres religions telles que la religion musulmane, la religion protestante et les autres. La langue la plus parlée dans la ville est le swahili suivi du lingala. La plupart de la population du Maniema vit de l'agriculture et la pêche artisanale sur le fleuve Congo. Souvent le commerce est fait par les non-originaires (le Nhandais Du Nork Kivu, Le Bamushi De Bukavu, les Indiens, Libanais et les autres. 2.1.9. Économie La ville possède une gare ferroviaire et est reliée à Lubumbashi par le train & la Palme d'or &. Kindu possède un port fluvial reliant Kindu à Ubundu et de là il y a un train pour aller à Kisangani. La majorité de la population vit du petit commerce. Dans le quartier Kasuku, presque 20% de sa population sont des salariés (fonctionnaires de l'état, agents de développements et autres). Au moins 60% de cette population exercent les petits commerces (Kadhafi, restaurant, hôtellerie, pharmacie, les revendeurs et autres). Les 20% sont constitués de paysans, pécheurs, et des chômeurs. 2.2. MATERIEL 2.2.1. Matériel biologique Nous avons fait recours aux pieds d'arbres fruitiers retrouvés dans les parcelles de notre milieu d'étude. 2.2.2. Matériel non biologique Pour que cette étude soit réalisable, nous avons fait recours aux matériels techniques suivants : ü Un questionnaire d'enquête ; ü Un carnet d'enquête ; ü Les stylos, crayons, gommes, marqueurs, lattes ; ü Une rame de papiers duplicateurs format A4 ; ü Un sac pour emballage et ü L'outilinformatique. 2.3. METHODOLOGIE ET TECHNIQUE DE LA RECHERCHE 2.3.1. Méthode Définie selon Madeleine GRAWITZ, la méthode est un ensemble d'opération intellectuelle par lesquelles une discipline cherche à atteindre des vérités qu'elle poursuit, qu'elle démontre ou qu'elle vérifie.3(*) En rapport avec nos objectifs, nous avons fait recours aux méthodes analytiques et participatives, lesquelles sont appuyés par les techniques documentaires, un questionnaire d'enquête, technique directe ainsi que d'interview. a. Méthodeanalytique Cette méthode nous facilité à des analyses de données statistiques, afin de tirer une conclusion objective ; en faisant recourt aux calculs statistiques. b. Méthode participative C'est une méthode qui fait impliquer les enquêtés pendant la récolte de données sur terrain, à donner leurs points de vu par rapport aux observations faites. 2.3.1.1. Sources des données Pour atteindre notre cible, nous avons recouru aux enquêtes. La collecte des données s'est faite par l'interview, le questionnaire et la technique documentaire. Nous avons rencontré les résidents de quartier Kasuku qui nous ont facilité la tâche en rapport aux questions posées. En fin, les différents documents en rapport avec les arbres fruitiers ont été consultés. 2.3.2. Technique de Recherche Les techniques sont des instruments du travail au service de la méthode considérés comme des stratégies qui permettent au chercheur d'acquérir les informations relatives à son sujet d'étude.4(*) Bien entendu, nous évoluons aussi à ce stade avec trois techniques à noter : ü Technique d'observation directe : cette technique nous a permis d'observer les différentes essences fruitiers et leurs comportement écologique dans le milieu. ü Technique documentaire : la technique d'exploitation de documents consiste à collecter les données dans les ouvrages et différents documents écrits en rapport avec notre thème de recherche. ü Technique d'interview par questionnement écrit : elle nous a aidé à recueillir les informations complémentaires en soumettant à certains habitants de quartiers Kasuku un interrogatoire. 2.3.3. Choix des parcelles et des enquêtés Nous avons choisi uniquement les parcelles se trouvant dans le quartier Kasuku et ayant des arbres fruitiers ; en ce qui concerne les enquêtés, on se basait à toute personne résident dans la parcelle ciblée, qui a l'âgé de 18 ans au-delà. C'est ainsi que nous avions limité notre taille de l'échantillon à 109 identités. 2.3.4. Traitement des données Les données qualitatives ont fait l'objet d'une étude descriptive alors que les quantitatives ont été analysées suivant une statistique descriptive avec des calculs de position (moyenne). La saisie ainsi que le traitement de notre texte ont été effectués par le logiciel Word. 2.3.5. Quelquesformulesutilisées v Fr (%) = v ? v I= Vmax× Vmin Nc - 1 v N.C= 1+3,3.log v Bs= Bi+i-1 v Bi= Pv-i+0,5 2 v ?= n D'où : § Fr = Fréquence relative § Fo = Fréquence observée § N = Taille de l'échantillon ou effectif total. § ? = Moyenne arithmétique § La somme de i allant de 1 à n § La valeur central ou indice de base § Bs= La borne supérieure § Bi= La borne inferieure § Nc= Le nombre de classe 2.3.6. Les difficultés rencontrées Pour atteindre l'objectif de notre investigation, les contraintes ci-après nous ont rendu la tâche difficile : Ø La méprise des enquêtés lors de l'interrogation ; Ø Demande financière de la part des enquêtés ; Ø Manque d'un herbarium pour l'identification des espèces ; Ø Difficultés financiers; etc. * 3Madeleine GRAWITZ, R. PINTO, Méthodes de recherche en sciences sociales, Paris, 4ème Ed., 1971, P. 25. * 4A. BIROU, Les méthodes de recherche en sciences sociales, Mont chrétiens, Paris, 1985, P. 283. |
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