REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES MEDICALES DE
KOLWEZI
ETUDE CLINIQUE DE LA FIEVRE TYPHOIDE CHEZ LES
ENFANTS DE 5 A 15 ANS
(Cas de l'HGR Mwangeji)
Par : cynthia ket
Travail de fin étude présenté et
defendu en vue de l'obtention du grade de licence en soins infirmiers
généraux
Option : SIG
Directeur : ASS ALEXIS KALOMBO
ANNEE ACADEMIQUE 2022-2023
EPIGRAPHE
«La guerre est comme la fièvre typhoïde ; il
faut la fuir, mais si on l'attrape, il faut lutter.»
JEAN-PIERRE Gueno
IN
MEMORIUM
A toi mon regretté père MALALA TSHIKUTA Trudon
malgré ton affection incomparable, le monde été jaloux de
toi mon père tu as semé ce que tu ne devais pas récolter
alors que tu m'encourager que j'aille plus loin que possible dans mes
études mais de qui le sort m'a séparer
prématurément avant même ma premier couronnement
universitaire et en fin tu as disparu de ce monde ingrat d'amour
DEDICACE
A vous ma très chers et respectueuse maman MWAD
KATSHEZ pour vos efforts et sacrifices consentis tout au long de nos
études en vue de faire de nous femme capable et utile à la
société
À tous les infirmiers et autres personnels de
santé ayant en charge les personnes souffrants de la fièvre
typhoïde.
A tous les infirmiers et médecinPour votre amour du
prochain, ainsi que vos efforts consentis, puissiez trouver en ce travail une
source de réconfort.
Ket Cynthia
REMERCIEMENTS
Nous voici au terme de notre travail de fin étude, le
présent travail est l'effort de plusieurs personnalités.
Nos profondes gratitudes s'adressent à l'Eternel Dieu
Tout Puissant, notre Seigneur et sauveur Jésus Christ qui nous a
béni, conduit et protéger dans son amour infini, sans pareil et
inconditionnel tout au long de nos études.
Nous voudrions remercier ceux qui nous ont soutenu pour ce
présent travail qui n'est nullement le fruit du hasard ni de notre
effort personnel, mais les résultats du concours de plusieurs
personnes.
Il nous serait ingrat de passer sous silence et de ne pas
reconnaître la contribution de tout le corps professoral de
l'ISTM/KOLWEZI.
Nos remerciements s'adressent spécialement à Mr
Alexis KALOMBO respectivement Directeur et Encadreur de ce travail, qui a
accepté de diriger ce travail malgré ses multiples occupations.
Qu'il trouve ici notre sincère gratitude pour ses conseils, son
engagement qu'il n'a cessé de nous témoigner, afin d'arriver au
bout de ce travail.
Nos remerciements s'adressent également à ma
très chère MAMAN MWAD KATSHEZ Thérèse pour son
amour qu'ils ont manifesté à notre égard pour que
nous puisons achever nos étude universitaire leur conseils nous ont
été très nécessaire dans notre parcours
universitaire.
À mes frères et soeurs : KASULO Merveille,
KAMBOY Derrick,NGANDWE Flory, KET Ketsia et BANZE Prince merci pour votre
soutien et encouragement qu'on puisse aller vers l'avant.
Nous tenons à remercier également les amis et
connaissances, spécialement KAHINDA NGOLO Jeanne, Ilunga Mukaza Laurinda
et KANAM MWAD Nadège, nous sommes reconnaissant de vos
encouragements et soutient.
Que tous ceux qui luttent pour l'avancement de la science
trouvent ici le témoignage de notre reconnaissance.
Enfin que toute personne qui, de près ou de loin, a
contribué à la réalisation de ce travail, se
réjouit de notre réussite.
KET Cynthia
SIGLES ET ABREVIATIONS
Mg : milligramme
G : gramme
/ : Par
J : jours
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
F.T : fièvre typhoïde
% : pourcentage
IM : intramusculaire
IV : intraveneuse
ISTM : institut supérieur des techniques
médicales
INTRODUCTION
1. ETAT DE LA QUESTION
L'état de la question consiste à examiner les
résultats des recherches antérieures existants dans ce domaine et
qui permet aux chercheurs de situer son apport par rapport à ces
travaux. Ceci l'aidera de recueillir des informations générales
utiles pour sa recherche.
Certe nous ne sommes pas le premier à pouvoir aborder
Cesujet, bien d'autres chercheurs ont déjà traité ce sujet
sous diverses angles.
La probité, l'honnêteté scientifique exige
à ce que nous puissions inventorier tous les travaux de nos
prédécesseurs qui ont eu à mener leurs recherches dans le
même domaine que nous, afin d'éviter de faire un travail de
routine, de contredire ou d'aboutir sur le même résultat.
Qu'un phénomène aussi important nécessite
chez les chercheurs qu'un intérêt mineur laisse perplexe. Parmi
les rares chercheurs qui ont mené des études presque semblable
à la nôtre, nous pouvons citer:
ü Jean-Luc Lambert,la fièvre
typhoïde et son traitement aboritif,il est aboutit dans cette optique que
la fièvre typhoïde est une maladie infectieuse, transmissible et
contentieuse nécessitant une déclaration obligatoire afin de
prendre les mesures nécessaires dans les meilleurs délais
permettant d'éviter la survenue d'éventuels cas, son traitement
inclut la prise d'antibiotique et l'administration des fluides.1(*)
ü B. Gake, Epidémie de la
fièvre typhoïde à gassa, il est aboutit par la conclusion
selon la quelle, la lutte et la prévention d'une épidémie
de la fièvre typhoïde passe par la maîtrise de la
définition de cas suspect, de la sensibilisation et de
l'éducation de la population sur l'hygiène alimentaire et
fécale, l'implication de tous les partenaires de la
santé.2(*)
ü KATHYA KAHEMULWA Lilyana,étude
épidémiologique sur la fièvre typhoïde de: à
propos de 57 cas observés à l'hôpital général
de Virunga,elle a conclu à ce sens que la population d'étude
s'est élevé à 896 patients traités en
médecine interne parmi lesquels 57 cas soit 6,36% avait un taux
d'anticorps significatif au sérodiagnostic de widal.3(*)
ü KAMBALE KANDEKE JUSTIN,''etude
épidémiologique, clinique et thérapeutique de la
fièvre typhoïde dans la ville de Goma'' il est aboutit par la
conclusion selon laquelle, que la fièvre typhoïde est une
pathologie fréquente avec 17, 52%, elle touche plus le sexe
féminin que celui masculin, souvent les patients viennent avec motif de
consultation fièvre associée à d'autres symptômes
comme les céphalées à 32, 31%, diarrhée à
20%, la fièvre typhoïde est souvent associée au
paludisme.4(*)
ü MBULA W.ODIO, Les aspects
épidémiologiques de la fièvre typhoïde à
Kinshasa conclu de cette manière que l'étude sur la fièvre
typhoïde complète celles antérieurement menées au
Zaïre. Elle fait le point de l'affection.La fièvre typhoïde
frappe les jeunes en âge scolaire et en âge d'activités
productrices.Le tableau clinique est classique et ne diffère pas de
celui décrit dans la littérature.
La lutte contre cette affection passe par l'éducation de
la population en matière d'hygiène alimentaire et fécale,
le contrôle coprologique régulier des manipulateurs d'aliments et
l'interdiction de la vente des aliments exposés à l'air
libre.5(*)
ü LOVA TSHALUMUNA Christian,«Prise en
charge de fièvre typhoïde chez les personnes de 18-25 ans», il
a conclu en ce sens que lors de son travail scientifique, il a constaté
que l'étude de la prise en charge infirmière de la fièvre
typhoïde, il a obtenu des résultats qui montrent une
incompétence non fiable aux personnels soignants ou soignantes de cette
maladie de la fièvre typhoïde.6(*)Considérant les études
précitées, notre recherche affiche une certaine
originalité qui repose sur l'étude clinique de la fièvre
typhoïde chez les enfants âgés de 5 à 15 ans.
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2.1. Choix du sujet
François Dépelteau souligne que pour choisir un
sujet, le chercheur tient compte de son vécu et de ses goûts
personnels, explorer ses préférences subjectives7(*)
En deuxième lieu, le chercheur suscitera plus
d'intérêt des autres spécialistes en travaillant sur
certains sujets.
Le meilleur aboutissement de tout travail scientifique est
souvent déterminé par le choix que l'on veut examiner.
IL s'agit de justifier le sujet, de dire le pourquoi nous l'avons
choisi, de dire comment nous voulons en parler et de justifier notre
motivation.
La fièvre typhoïde est une réalité, qui
aujourd'hui prend l'ampleur et devient un diagnostic à la une dans notre
ville de Kolwezi au point qu'elle court un risque de devenir une endémie
dont les enfants sont les premières victimes, nous voulons donc
comprendre la propagation de cette maladie au sein de la population infantile;
pour voir par quel moyen nous devons procéder pour prévenir la
dite fièvre typhoïde.
2.2. Intérêt du
sujet
a. Intérêt
personnel
Renforcer et approfondir nos connaissances de base sur la
fièvre typhoïde qui constituent un problème fréquent
de santé publique dans les pays en développement.
b. Intérêt
social
Bien que, la fièvre typhoïde est l'une des maladies
hydriques ou des mains sales, la présente étude mettra à
la portée de la population de la ville de Kolwezi et ses environs, des
mesures de sa prévention afin d'en diminuer sa prévalence et
toutes ses conséquences.
c. Intérêt
scientifique
Sur le plan scientifique, Ce travail permettra aux chercheurs
d'avoir une référence de plus en Ce qui concerne Ce sujet
très important. Ceci pourra leur permettre de mesurer l'enjeu du
problème.
d. Intérêt
académique
Les instructions de l'ESU demandent à chaque
étudiant de rédiger un travail de fin de cycle, c'est pourquoi
nous avons voulu répondre à cet impératif que nous jugeons
noble
3. Objectif général et
spécifique
a. Objectif général
Déterminer le profil Clinique de la fièvre
typhoïde au centre hospitalier Skk dans la ville Kolwezi
b. Objectifs spécifiques
Spécifiquement, nous visons à:
ü Déterminer la fréquence de la fièvre
typhoïde au centre hospitalier Skk
ü Déterminer les manifestations cliniques en cas de
fièvre typhoïde.
ü Déterminer la prise en charge en cas de
fièvre typhoïde.
ü Déterminer l'évolution des enfants avec de
fièvre typhoïde.
4. PROBLEMATIQUE
La problématique est la façon d'articuler un
ensemble des questions ou des problèmes en se référant
à des précisément déterminés8(*)
La fièvre typhoïde est une infection
bactérienne due à Salmonella enterica sérotypes Typhi
(bacille d'Eberth) et Paratyphi A, B ou C. C'est une bactériémie
à point de départ lymphatique mésentérique.
La fièvre typhoïde est une infection
bactérienne dont le réservoir de germes est strictement humain :
la contamination se fait par l'intermédiaire des selles de malades ou de
porteurs sains. La transmission est le plus souvent orofécale par
ingestion d'eau ou d'aliments contaminés. Elle peut également se
faire par contact direct avec des selles infectées ou absorption
d'aliments manipulés par un porteur de germes.
Les migrations facilitent le développement et la
transmission d'une maladie infectieuse d'un milieu à un autre.
Sur la planète terre, la santé de l'homme a
plusieurs facteurs qui interfèrent avec son évolution tant
physiologique que morale. Si les calamités naturelles, les conflits
armés, les accidents dus à l'industrialisation et au
développement, etc. sont aujourd'hui les causes de dégradations
voire de pertes humaines. Ainsi, la genèse, l'expansion et la
complexité de diverses maladies font objet de l'inquiétude de
l'humanité surtout du chercheur médecin.
C'est ainsi que la fièvre typhoïde sévit dans
la plupart des pays du monde et reste fréquente dans les pays à
faible niveau d'hygiène. Alors que dans les pays en
développement, la fièvre typhoïde est endémique et
pose un problème majeur de santé publique; il y a 21 000 000 de
cas/ans et 200 000 décès dans le monde. L'incidence dans les pays
en développement est de 540 cas/100 000 (versus 0, 2 cas/100 000 dans
les pays tempérés). L'homme est le seul réservoir de
virus. La contamination se fait par les eaux et les aliments à partir
des selles (malades ou porteurs asymptomatiques). Dans les régions les
plus touchées, le pic d'incidence survient parmi les enfants et les
adolescents âgés de 4 à 19 ans. Par ailleurs, l'incidence
des souches de Salmonella typhi plurirésistantes aux antibiotiques
augmente rapidement depuis 1990, en particulier dans le sous-continent indien
et en Asie du sud-est.
Dans les pays industrialisés, la plupart des
fièvres typhoïdes sont contractées lors d'un voyage à
l'étranger. 100 à 200 souches de Salmonella typhi sont
isolées en France chaque année, provenant presque exclusivement
de cas importés.
L'Afrique n'échappe à la fièvre
typhoïde; vu ses conditions climatiques et le niveau de vie de ses
habitants.
La République Démocratique du Congo, notre pays,
est également victime de cette maladie. Elle est un des pays à
conditions hygiéniques très précaires. Pas de
progrès de l'hygiène et d'amélioration des conditions
d'approvisionnement en eau potable. Les principaux véhicules de
transmission sont l'eau et les aliments.
Les porteurs chroniques jouent un rôle important dans cette
transmission: un patient apparemment guéri peut héberger des
salmonelles et les excréter dans les selles. La typhoïde est une
maladie des « mains sales » et la chaîne de transmission peut
être interrompue par des mesures classiques d'hygiène : lavage des
mains, désinfection des selles, du linge et des chambres des patients. A
l'échelon individuel, on recommandera en pays d'endémie
d'éviter de boire de l'eau non contrôlée et de manger des
denrées crues ou froides ou encore d'origine incertaine.
Au cours des dernières années, la fièvre
typhoïde a été importée dans nos milieux à
partir des zones endémiques. Dans les régions d'endémie
à Salmonella typhi, le taux d'infection est d'environ 25 fois plus
important chez les patients séropositifs pour le VIH sida que chez les
patients séronégatifs, ce dans la tranche d'âge de 15 ans
où il est d'environ soixante fois plus important que dans la population
générale.
La gravité de cette maladie est remarquée par de
nombreuses variantes symptomatiques susceptibles d'en modifier les
manifestations cliniques.
Le chloramphénicol n'a pas fait disparaître les
rechutes de la fièvre typhoïde. Leur fréquence n'a pas
été sensiblement réduite par l'antibiothérapie;
elle est de l'ordre de 10 à 15% (7). Ces rechutes surviennent
après deux semaines d'arrêt de médicament. Plusieurs
complications peuvent intervenir: la myocardite, l'hémorragie, la
perforation digestive, la méningite, insuffisance rénale, etc.
Après avoir constaté ce problème dans
l'étude clinique de la fièvre typhoïde chez les enfants
âgés de 5 à 15 ans plusieurs questions nous viennent en
esprit concernant la dite étude clinique de la fièvre
typhoïde chez les enfants âgés de 5 à 15 ans.
ü Quelle précaution peut-on prendre face à
cette maladie de la fièvre typhoïde vis-à-vis des enfants
âgés de 5 à 15 ans?
ü Quelles sont les voies de la transmission de la
fièvre typhoïde?
ü Quelle est la complication la plus fréquente de la
fièvre typhoïde?
5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Pour arriver à nos résultats, nous nous sommes
servis de plusieurs techniques et méthodes, qui sont
détaillées ci-dessous.
1. Technique
La technique documentaire: elle a consisté en une
consultation des registres d'hospitalisation au service des archives de la
polyclinique SKK.
2. Méthode
quantitative
Approche statistique: elle a permis de calculer de façon
mathématique les données brutes reçues afin de calculer le
pourcentage (%).
6. DELIMINATION DU SUJET
a. Délimitation spécial
Notre étude porte sur l'étude clinique de la
fièvre typhoïde chez les enfants âgés de 5 à 15
ans
b. Délimitation temporaire
Elle s'étend sur une période allant du 12
février au 05 août 2023 soit 7 mois
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction générale et la conclusion
générale, notre travail comprend deux grandes parties à
savoir:
ü Une parties theories reprenant les
généralités ainsi que les notions de la prise en charge de
la fièvre typhoïde
ü Une partie la presentation du terrain de recherché,
la méthodologie du travail, les résultats, ainsi que la
discussion.
PREMIÈRE PARTIE: PARTIE
THÉORIQUE
CHAP I:
GÉNÉRALITÉS SUR LA FIÈVRE TYPHOÏDE
1. Définition des concepts
clés
a. Etude: est un travail de l'esprit qui s'applique à
connaître, à approfondir quelques choses.9(*)
b. Clinique: c'est un ensemble des données obtenues par
l'observation directe des malades ou enseignement médical donné
au chevet des maladies.10(*)
c. La fièvre typhoïde du point de vue lexical est one
augmentation temporaire de la température corporelle normale (qui est de
37°c).
d. C'est aussi une température corporelle
élevée qui survient lorsque le thermostat du corps (situé
dans l'hypotamus) se réinitialise à une température plus
élevée, principalement en réponse à une
infection.
e. Étymologie: Au XIIe siècle le mot fièvre
vient du latin débris, qui veut dire de même sens. Ici on la
définie comme l'élévation de la température du
corps au-dessus de la normales, hyperthermie.
f. La fièvre typhoïde est une maladie
bactérienne qui se transmet par l'ingestion d'eau et d'aliments
contaminés par contact direct avec une personne infectée.en outre
c'est une infection des voies-intestinales et du sang causée par la
bactérie salmonella typhi.
g. La fièvre typhoïde est une maladie
toxi-infectueuse grave endonio-epidémique due au bacille d'Eberth (les
salmonella typhi) et paratyphi (A, B, C) bacille gramme négatif.
II. ETIOLOGIE, FACTEURS ET
RISQUES DE LA FIEVRE TYPHOÏDE CHEZ LES ENFANTS DE 5 A 15 ANS
1. L'Étiologie
L'étiologie étant une étude des causes des
maladies. L'agent causale de la fièvre typhoïde est la salmonella
typhi et paratyphi ABC ou bacille d'Eberth.
La salmonelle typhi est porteuse d'un antigène
«vi» utilisé pour la vaccination.ces germes vivent en
parasitisme obligatoire.11(*)
2. Facteurs et risques de la fièvre
typhoïde chez les enfants de 5 à 15 ans
Le risque est plus élevé dans les populations
n'ayant pas accès à l'eau potable et à des services
d'assainissement suffisant,le manque de couverture vaccinal chez les enfants
âgés de 5 à 15 ans.
les facteurs favorisants la fièvre typhoïde chez les
enfants de 5 à 15 ans peuvent être contracter lorsque vous buvez
de l'eau ou consommez des aliments contaminés par la bactérie,
comme entre :
ü le lait et des produits laitiers
ü Les mollusques et crustacés provenant des zones
polluées par les eaux usées.
3. Mode de contamination
Par les germes que l'individu (enfant de base âge 5-15 ans)
élimine avec les matières fécales et la contamination se
fait par voie digestive, la transmission est assurée par l'eau et les
aliments souillés par l'intermédiaire des mains sales et des
mouches.
La fièvre typhoïde est provoquée par certains
types des bactéries Gram négatives salmonella. Elle provoque
généralement une fièvre élevée et des
douleurs abdominales.12(*)
4. Physiopathologie
a. Physiopathologie
Les germes ingérés se fixent d'abord sur les tissus
lymphatiques intestinaux où ils se multiplient, en suite ils gagnent par
la voie lymphatique les ganglions mésentériques où ils se
multiplient secondairement.
Certes germes gagnent en suite, le sang produisent cette fois une
septicémie et parfois des localisations à distance.
La plupart sont lyses dans les ganglions
mésentériques et libèrent une grande quantité
d'endotoxines qui est la cause principale de la fièvre, du tuphos et des
perturbations circulatoires.
b. Clinique
1ere septénaire: la période d'invasion
est caractérisée: céphalée intenses asthénie
intense vertige, une hausse progressive de la température dissociation
pouls température.
2ere septénaire: la période
d'état est caractérisée:
ü la fièvre en plateau avec dissociation
ü tuphos ,le malade est complètement adynamique
indifférent à tout ce qui l'entour
ü Diarrhée parfois remplacée par la
constipation
ü douleur et gargouillement dans la fosse iliaque droite,sur
la peau du malade on peut voir des tâches rosées
3ere septénaire: période d'effervescence
au déclin est caractérisée par une chute progressive de la
fièvre et les germinales du malade s'améliore. C'est au cours de
cette période que peuvent survenir les complications.
4ere septénaire : période convalescence,
elle est souvent longue marquée par l'asthénie.
5. Complications
Ils sont nombreux, peuvent intéresser tous les
appareils
1° Complications digestives:
ü Hémorragies intestinales pouvant créer une
dysenterie
ü perforations intestinales : Elle s'accompagne souvent des
douleurs abdominales, vomissements et à la longue les signes de
péritonite s'installe
2° Complications hepatobiliaire
ü abcès hépatique
ü cholécystite aiguë
3° Complications extra-digestives
ü cardio-vasculaire : collapsus cardio-vasculaire,
myocardite thrombophlébites
Autres complications
ü Ostéomyélite: infection simultanée de
l'os et de la moelle
ü Méningite: une inflammation de méninges.
6. Diagnostic Clinique
Les examens à faire sont:
ü La coproculture
ü L'hemoculture
ü La sérologie de widal
7. Diagnostic infirmier
1. Problèmes actuels
ü Fièvre (40°C)
ü Asthénie
ü anorexie
ü Insomnie
ü Nausées
ü vomissements
ü Douleur abdominale
ü constipation
ü Soif
ü hémorragie digestive
ü épistaxie
2. Besoins fondamentaux perturbés
ü maintenir la température corporelle normale
ü manger et boire suffisamment
ü Dormir et sereposer suffisamment
ü Éliminer normalement
ü Respirer normalement
ü Garder la propreté et esthétique de
tégument
3. Problèmes qui peut survenir
(potentiels)
ü Anémie
ü Malnutrition
ü Déshydratation
ü occlusion intestinale
ü Décès
4. Plan de soins a court terme
BESOIN BERTURBE
|
PROBLEME
|
ORIGINE
|
OBJECTIFS DES SOINS
|
DIRECTIVES
|
EVALUATION
|
Garder la température corporelle à la normale
|
Fièvre
|
F.T
|
Baiser la température dans 30 minutes
|
Enveloppement humide
|
Bonne car la température est revenue à la
normale
|
Dormir et se reposer
|
insomnie
|
FT
|
Que le malade dors et bse repose dans 30 minutes
|
Imposer le calme dans la salle
|
Bonne car le malade s'est réposé
|
Manger et boire
|
Vomissement et anorexie
|
F.T
|
Que le vomissement s'arretent dans 30 minutes et que le malade
puisse manger
|
Administration de la vitamine B6 en IV 50mg
Donner le fruit au malade : citron, orange
|
Bonne car le malade à arreter de vomir et il a
mangé
|
Besoin d'eliminer
|
Constipation
|
F.T
|
Que le malade elimine dans 4H
|
Donner les fruits au malade (citron, orange)
|
Bonne car le malade à Eliminer
|
Besoin de dormir et de se reposer
|
insomnie
|
F.T
|
Que le malade dort dans 30 minutes
|
Imposer le calme dans la salle
|
Bonne car le malade a dormi
|
5. Plan des soins a long terme
Respecter les mesures hygièno-dietetiques
ü se laver les mains avec du savon avant de manger et
après avoir été au toilette
ü bien cuire les aliments,les consommer chauds de
préférence et bien les couvrir
ü Éviter de manger les aliments crus (crèmes,
salades)
ü Approvisionnement en eau potable
ü utilisation correcte des latrines
8. Prise en charge infirmière
La conduite infirmière devant un patient atteint
de la F.T est:
Ø Conseiller le malade le repos au lit avec une
alimentation liquide
Ø Education sanitaire :
ü Se laver les mains à l'eau et au savon avant de
manger
ü Se laver les mains à l'eau et au savon après
passage à la toilette
ü Bien cuire les aliments
ü Bouillir l'eau de boison
ü Bien laver les fruits avec de l'eau propre avant
consommation
Ø Administration des Antibiotiquesselon l'avis du
médecin si per os surveillance de la prise des antibiotiques par le
patient:
ü 1 ère intention : sulfametoxazole-trimethoprime cp
à 400/80 : 4-6 cp /J (30 Mg/kg/j de sulfametoxazole chez l'enfant)
pendant 15 jours
· Alternative :
ü Amoxicilline (4-6 g/j),
ü Thiophénicol (2-3 g/j) : jusqu'à 15
d'apyrexie,
ü Ceftriaxone (Rocéphine) (75 mg/kg/j) pendant 7jr
· Dans les pays développés :
Adulte : ofloxacine 200 mg, pefloxacine 400 mg, ciprofloxacine 500 mg x 2/J
pendant 5-10 j Enfant, grossesse : rocéphine (75 mg/kg/j) pendant 5
jours
· Corticothérapie : dans certaines
complications toxiniques : encéphalite, cérébellite,
myocardite, thrombopénie.
· Adjuvants : atropine (myocardite avec
bradycardie, BAV), *Grosses molécules : collapsus cardio-vasculaire,
hypovolémie,
Transfusion : hémorragies intestinales
importantes
Traitement Chirurgical des complications par le
chirurgien
CHAP III. PREVENTION DE LA
FIÈVRE TYPHOÏDE CHEZ LES ENFANTS ÂGÉS DE 5 À 15
ANS
Section 1. La
transmission
L'homme est le seul hôte et réservoir naturel. Les
bacilles typhiques sont excrétés dans les selles de porteurs
asymptomatiques ou dans les selles ou les urines des patients. L'infection est
transmise par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par des
matières fécales. Une hygiène inadéquate
après la défécation peut disséminer S. Typhi aux
réserves de nourriture ou d'eau de la population. En zone
d'endémie où les mesures sanitaires sont
généralement insuffisantes, S. Typhi est le plus souvent
transmise par l'eau plutôt que par la nourriture. Dans les zones
où les mesures sanitaires sont généralement
adéquates, la transmission se fait principalement par des aliments qui
ont été contaminés lors de la préparation par des
porteurs sains. Les mouches peuvent transporter les microrganismes des
fèces aux aliments.
Une transmission peut survenir occasionnellement par contact
direct (voie orofécale) chez l'enfant au cours de jeux et au cours de
pratiques sexuelles chez l'adulte. Exceptionnellement, le personnel hospitalier
n'ayant pas pris les précautions d'hygiène nécessaires se
contamine en changeant les draps souillés de patients
infectés.
Le microrganisme pénètre au niveau du
système gastro-intestinal et passe dans la circulation sanguine par voie
lymphatique. L'ingestion d'un grand nombre de S. typhi est nécessaire
pour surmonter l'acidité gastrique. Une faible acidité gastrique,
qui est fréquente chez les personnes âgées et chez les
sujets qui prennent des médicaments anti-acides, peut diminuer nettement
la dose infectieuse. Une ulcération intestinale, une hémorragie
et une perforation peuvent survenir dans les cas
sévères.13(*)
§1. Symptomatologie de la
fièvre typhoïde
Dans le cas de la fièvre typhoïde, la période
d'incubation (habituellement 8 à 14 jours) est inversement
proportionnelle au nombre de microrganismes ingérés. Le
début est habituellement progressif avec fièvre,
céphalées, arthralgies, pharyngite, constipation, anorexie et
douleurs abdominales et météorisme. Une dysurie, une toux
sèche et une épistaxis sont des symptômes moins
fréquents.
Sans traitement, la température augmente par étape
en 2 à 3 jours, reste élevée (habituellement 40 à
39, 4° C) pendant 10 à 14 jours, commence à retomber
progressivement à la fin de la 3e semaine et atteint des niveaux normaux
au cours de la 4e semaine. Une fièvre prolongée s'accompagne
souvent de bradycardie relative et de prostration. Des signes du système
nerveux central tels qu'un syndrome confusionnel, une stupeur et un coma
peuvent être observés dans certains cas graves. Chez près
de 10 à 20% des patients, des lésions cutanées
discrètes, s'effaçant à la pression (taches rosées)
apparaissent par poussées sur le thorax et l'abdomen pendant la 2e
semaine de la maladie et disparaissent en 2 à 5 jours.14(*)
Une splénomégalie, une leucopénie, une
anémie, des troubles fonctionnels hépatiques, une
protéinurie et une coagulopathie de consommation modérée
sont fréquentes. Une cholécystite aiguë et une
hépatite aiguë peuvent survenir.
À un stade tardif de la maladie, lorsque les
lésions intestinales sont les plus évidentes, une diarrhée
profuse peut survenir et les selles peuvent contenir du sang (occulte chez 20%
des patients, macroscopique chez 10%). Chez environ 2% des patients, des
saignements sévères apparaissent pendant la 3e semaine, avec une
mortalité d'environ 25%. Un abdomen aigu et une leucocytose au cours de
la 3e semaine peuvent suggérer une perforation intestinale, qui implique
généralement l'iléon distal et se produit chez 1 à
2% des patients.
La pneumonie peut se développer au cours de la 2e ou la 3e
semaine et elle peut être due à une infection pneumococcique
secondaire, bien que S. Typhi puisse aussi provoquer une pneumonie. Une
bactériémie peut être à l'origine d'infections en
foyer, notamment ostéomyélite, endocardite, méningite,
abcès des tissus mous, glomérulonéphrite ou atteinte du
système génito-urinaire.
Une présentation atypique de la fièvre
typhoïde, telle qu'une pneumonie, une fièvre isolée, ou,
très rarement, des symptômes compatibles avec une infection
urinaire peut retarder le diagnostic.
§2. Diagnostic de la
fièvre typhoïde
D'autres infections causant une présentation similaire
à celle de la fièvre typhoïde comprennent les infections
dues à d'autres Salmonella, les principales rickettsioses, la
leptospirose, une tuberculose disséminée, le paludisme, la
brucellose, la tularémie, l' hépatite infectieuse, la psittacose,
l' infection à Yersinia enterocolitica ou un lymphome.
IL faut réaliser des hémocultures, des
coprocultures et des urocultures. La résistance aux médicaments
est fréquente, les antibiogrammes sont essentiels. Le test de
dépistage de sensibilité à l'acide nalidixique n'est plus
recommandé car il ne prédit plus de façon fiable la
sensibilité à la ciprofloxacine. Les hémocultures ne sont
habituellement positives que pendant les 2 premières semaines de
maladie, mais les coprocultures sont habituellement positives pendant la 3e
à la 5e semaine. Si ces cultures sont négatives et qu'une
fièvre typhoïde est fortement suspectée, la culture d'un
prélèvement par biopsie de moelle osseuse peut mettre en
évidence le microrganisme.15(*)
Le bacille de la typhoïde contient des Ag O et H qui
stimulent l'hôte à former des anticorps correspondants. La
multiplication par 4 des titres d'anticorps anti-O et anti-H dans des
prélèvements appariés effectués à 2 semaines
d'intervalle évoque une infection à S. Typhi (test de Widal).
Cependant, ce test n'est que modérément sensible (70%) et manque
de spécificité; de nombreuses souches de Salmonella non typhiques
donnent des réactions croisées et la cirrhose provoque des
faux-positifs.
§3. Pronostic de la
fièvre typhoïde
Sans antibiotiques, la mortalité est d'environ 12%. Avec
une antibiothérapie administrée rapidement, la mortalité
est de 1%. La plupart des décès surviennent chez les patients
sous-alimentés, les nourrissons et les personnes âgées.
État stuporeux, coma ou choc traduisent une atteinte
sévère et sont de mauvais pronostic.
Des complications sont observées principalement chez les
patients non traités ou lorsque le traitement est tardif.
§4. Traitement de la
fièvre typhoïde
Parfois, une fluoroquinolone ou de l'azithromycine
La résistance aux antibiotiques est fréquente et en
augmentation, en particulier dans les zones endémiques, les
antibiogrammes doivent donc guider la sélection des
médicaments.
Ceftriaxone 1 g IM ou IV toutes les 12 heures (25 à 37,5
mg/kg chez les enfants) pendant 14 jours
Diverses fluoroquinolones (p. ex., ciprofloxacine 500 mg par voie
orale 2 fois/jour pendant 10 à 14 jours, lévofloxacine 500 mg par
voie orale ou IV 1 fois/jour pendant 14 jours, moxifloxacine 400 mg par voie
orale ou IV 1 fois/jour pendant 14 jours)
Le chloramphénicol 500 mg par voie orale ou IV toutes les
6 heures est encore largement utilisé, mais la résistance au
produit augmente.16(*)
Les fluoroquinolones peuvent être utilisées chez
l'enfant, mais des mesures de précaution sont requises. Dans le cas de
souches résistantes aux fluoroquinolones, l'azithromycine 1 g par voie
orale le j1, puis 500 mg 1 fois/jour pendant 6 jours peut être
essayée. Les taux de résistance aux thérapies alternatives
(p. ex., amoxicilline, triméthoprime/sulfaméthoxazole [TMP/SMX])
sont élevés, de sorte que l'utilisation de ces médicaments
dépend de l'antibiogramme.
Des corticostéroïdes peuvent être
ajoutés aux antibiotiques pour traiter une toxicité importante.
La corticothérapie est habituellement suivie de défervescence et
d'amélioration clinique. La prednisone, 20 à 40 mg par voie orale
1 fois/jour (ou un équivalent) pendant les 3 premiers jours de
traitement, est habituellement suffisante. Des doses élevées de
corticostéroïdes (de dexaméthasone 3 mg/kg IV initialement,
puis 1 mg/kg IV toutes les 6 heures pendant 48 heures au total) sont
utilisées en cas de syndrome confusionnel, de coma ou de choc.
La nutrition doit être assurée au moyen de prises
alimentaires fréquentes. On recommande habituellement aux patients le
repos au lit tant qu'ils sont fébriles. Les salicylates (qui peuvent
favoriser une hypothermie et une hypotension), de même que les laxatifs
et les lavements, doivent être évités. La diarrhée
peut être réduite par une diète hydrique; une nutrition
parentérale peut être nécessaire de manière
transitoire. La rééquilibration de traitement
hydroélectrolytique et la restauration de la masse sanguine peuvent
être nécessaires.
Une perforation intestinale avec péritonite
nécessite une intervention chirurgicale avec couverture antibiotique
à spectre élargi Gram négatifs et anti-Bacteroides
fragilis.
Les rechutes sont traitées comme la maladie primitive,
bien qu'une antibiothérapie > 5 jours soit rarement
nécessaire.
Les cas doivent être déclarés aux services de
santé et les patients interdits de manipulations alimentaires tant
qu'ils ne sont pas exempts de portage bactérien. Des bacilles typhiques
peuvent être isolés pendant 3 à 12 mois après la
phase aiguë de la maladie chez des patients qui ne deviennent pas des
porteurs sains. Par la suite, 3 coprocultures effectuées à 1 mois
d'intervalle doivent être négatives pour pouvoir exclure un
état de portage.17(*)
Section 2:
Prévention de la fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est courante dans les endroits
où l'assainissement est médiocre et où l'eau potable
manque. L'accès à l'eau potable et à des services
d'assainissement suffisants, le respect des mesures d'hygiène lors de la
manipulation des aliments et la vaccination antityphoïdique permettent de
prévenir efficacement la fièvre typhoïde.
Le vaccin antityphoïdique conjugué, contenant
l'antigène Vi purifié lié à une protéine
porteuse, est administré sous forme injectable en une seule dose aux
enfants à partir de six mois et aux adultes jusqu'à 45 ans ou 65
ans (selon le vaccin).
Deux autres vaccins sont utilisés depuis de nombreuses
années chez les enfants plus âgés et les adultes
susceptibles de contracter la fièvre typhoïde, y compris les
voyageurs. Ces vaccins ne confèrent pas une immunité de longue
durée (il faut administrer des doses de rappel) et ne sont pas
homologués pour les enfants de moins de deux ans. Il s'agit d'un vaccin
injectable contenant l'antigène purifié, qui peut être
administré à partir de l'âge de deux ans ; etd'un vaccin
vivant atténué oral présenté sous forme de
gélules, qui peut être administré à partir de
l'âge de cinq ans.
Deux vaccins antityphoïdiques conjugués sont
préqualifiés par l'OMS depuis décembre 2017 et sont
introduits dans les programmes de vaccination des enfants dans les pays
où la fièvre typhoïde est endémique.
Tous les voyageurs se rendant dans des régions où
la fièvre typhoïde est endémique sont potentiellement
exposés au risque même si, en général, celui-ci est
faible dans les centres touristiques et d'affaires où les normes en
matière d'hébergement, d'assainissement et d'hygiène
alimentaire sont strictes. La vaccination antityphoïdique sera
proposée aux voyageurs se rendant dans des destinations où le
risque est élevé.
Les recommandations qui suivent aident à garantir la
sécurité des enfants âgés de 5 à 15 ans:
ü Veiller à ce que la nourriture soit suffisamment
cuite et encore chaude quand elle est servie ;
ü Eviter le lait cru et les produits qui en sont
dérivés ; ne boire que du lait pasteurisé ou bouilli ;
ü Eviter la glace sauf si elle est préparée
à partir d'eau potable ;
ü En cas de doute sur la potabilité, faire bouillir
l'eau ou, si ce n'est pas possible, la désinfecter avec un agent
désinfectant fiable à libération lente (qu'on trouve en
général dans les pharmacies) ;
ü Se laver soigneusement et fréquemment les mains au
savon, en particulier après avoir touché des animaux de compagnie
ou de ferme ou après être allé aux toilettes ;
· Laver soigneusement les fruits et les légumes, en
particulier s'ils sont consommés crus. Si possible, ils doivent
être pelés.
IV. DESCRIPTION DU TERRAIN DE
TRAVAIL ET METHODOLOGIE DU TRAVAIL
IV.1. DESCRIPTION DU TERRAIN
D'INVESTIGATION
1. Historique
La polyclinique SKK tire son appellation des noms du couple
promoteur « SALOSA KAYEMEE KAINDA » elle a vu le jour le 18
Avril 2019.
Deux saisons ont été à la base de la
création de cette structure médicale sens pareille à
l'heure actuelle. Le promoteur étant un entrepreneur connu de la
province, confronté aux caprices du monde des affaires pour s'attraper
un contrat dans un Mining, il a voulu créer l'indépendance et
évoluer dans le libéralesprocure le meilleur selon lui d'une part
et de l'autre part d'aller se faire soigner en inde dans une clinique
privée très bien organisée appelée
« FORTIS »
Ceci a renforcé aussi son obsession (idée fine) de
construire une clinique semblable dans son pays et dans sa province.
L'ingénieur constructeur de son état, il s'est mise à
construire la dite clinique en trois ans sans un avoir un plan précis et
codifiée (puisque non disponible) guidé par son génie
créateur, l'expérience est bon sens d'observation, il a su en
collaboration avec son fils Dr Franck Kapend, enfanter une structure
médicale sans précèdent au Lualaba dont lui-même a
coordonné les travaux du début jusqu'à la fin.
2. Capacité d'accueil
Ø La polyclinique SKK compte 62 lits dont :
Ø 12 lits aux services des urgences
Ø 15 lits en médecine interne homme
Ø 16 lits en médecine interne femme
Ø 10 lits en pédiatrie
Ø 5 lits en petite chirurgie
Ø 16 lits en maternité
3. Situation géographique
La polyclinique SKK est une institution médicale de la
république démocratique du Congo situé dans la province du
Lualaba au milieu de la ville de Kolwezi, dans la commune de MANIKA.
v Au nord par l'église catholique
v Au sud par l'avenue Lumumba
v A l'est par l'avenue Manika référence CS
SHADJA
v A l'ouest par le quartier générale QG
4. Structure et fonctionnement
La polyclinique SKK s'organise de la manière
suivante :
v Bureau du médecin directeur
v Bureau de l'administrateur gestionnaire
v Bureau du directeur de nursing
v Bureau de l'intendant
5. Service organisé
La polyclinique a une capacité d'accueil de 62 lits, elle
héberge a son sein diffèrent services dont :
v Dispensaire
v Services des urgences
v Service MIH
v Service MIF
v Chirurgie
v Service de pédiatrie
v Service de gynécologie et obstétrique
v Service de laboratoire
v Service de radiologie
v Service de kinésithérapie
v Pharmacie
v Dentisterie
6. Chronologie du travail
Le circuit des soins est réalisé grâce a un
horaire fixe, qui est de deux poste dont voici se déroulent :
v 1ère poste de 08h00' à 18h00'
v 2ème poste de 18h00 à 08h00'
1. 7. Organigramme
MEDECIN DIRECTEUR
AG
M.C.S
D.N
MED
GARDINAGE
RECEPTION
COMPTABLE
INTENDANCE
INF.RESP DE SERVICE
CAISSIER
CLEANER
INFIRMIER
IV.2. METHODOLOGIE DU
TRAVAIL
IV.2.1. Population
La population statistique est une collection
d'éléments possédant au moins une caractéristique
commune et exclusive permettant d'identifier et de distinguer sans
ambiguïté de toute autre, de laquelle on extrait un
échantillon et sur laquelle portent les inférences et les
conclusions statistiques.
Nos recherches s'adressent aux enfants âgés de plus
de 5 ans a 15 ans ayant souffert de la fièvre typhoïde et qui ont
été pris en charge à la polyclinique SKK dans le service
de la pédiatrie.
IV.2.2. Echantillon
Nous nous sommes fixés comme taille de
l'échantillon 56 individus dont 51 patients souffrants de la
fièvre typhoïde et 5 personnels soignants du service de
pédiatrie.
IV.2.3. Méthode
Toute recherche doit suivre en cheminement ; dans ce
travail, nous avons fait recours à une étude d'observation
descriptive transversale avec une collecte des données
rétrospective.
IV.2.4. Technique
Pour réaliser nos objectifs, nous avons utilisé
comme techniques :
ü La consultation des fiches et registres, afin de
recueillir les données statistiques, les traitements et la prise en
charge.
ü La lecture et l'analyse des documents qui nous ont permis
de reconstituer toute la littérature.
ü L'interview et l'observation directe.
IV.2.5. Critère
d'inclusion et d'exclusion
IV.2.5.1. Critères
d'inclusion
Dans notre étude, tout patient testé et
diagnostiqué positif à la fièvre typhoïde au cours de
notre recherche et le personnel soignant qui a travaillé dans le service
de pédiatrie, ont fait l'objet de l'enquête.
IV.2.5.2. Les critères
d''exclusion
Ont été exclus de cette enquête, les malades
souffrants de la F.T testés et diagnostiqués avant et
après notre enquête et le personnel soignant ne travaillant pas
dans le service de prise en charge de ce genre des malades.
IV.2.6. Variable
d'étude
IV.2.6.1 Les Variable
dépendante
La variable dépendante de cette étude est
l'étude clinique de la fièvre typhoïde chez les enfants
âgés de 5 ans à 15ans.
IV.2.6.2 Variables
indépendantes
Les variables indépendantes retenues dans le cadre de
cette étude sont :
1) L'âge ;
2) Le sexe ;
3) Les résultats bactériologiques ;
4) La provenance
5) Les études faites par le personnel soignant
oeuvrant dans le service de la prise en charge de la fièvre
typhoïde ;
6) Le niveau d'études du personnel soignant ;
7) L'ancienneté dans la prise en charge de de la
fièvre typhoïde ;
8) L'observance du protocole de prise en charge de la
fièvre typhoïde.
IV.2.7. Difficultés
rencontrées
Tous au long de la rédaction de ce travail, nous avons
rencontré beaucoup des difficultés à savoir :
ü Le manque d'une bibliothèque physique bien
équipée dans notre contrée ;
ü La difficulté d'accéder facilement aux
registres des malades tuberculeux ;
ü L'indisponibilité de certain personnel soignant.
IV.2.8 Matériels
utilisés
Nous avons utilisé comme matériels :
ü Papiers duplicateurs ;
ü Stylo ;
ü Fiche des malades ;
ü Carnets de récoltes des données.
CHAP V : PRESENTATION ET
DISCUSION DES RESULTATS
V.1 PRESENTATION DES
RESULTATS
Tableau numéro 1 : répartition des
résultats sur le total de malades admises en
pédiatrie
Pathologie
|
Effectif
|
%
|
F.T
|
51
|
12
|
Autres
|
378
|
88
|
Total
|
429
|
100
|
Commentaire : il ressort de ce tableau
que sur 429 cas admis en pédiatrie seul 51 cas soit 12% étaient
atteint de la F.T
Tableau numéro 2 : présentation des
résultats de la F.T selon les mois
MOIS
|
Effectif
|
%
|
Février
|
9
|
17,6
|
Mars
|
7
|
13,7
|
Avril
|
9
|
17,6
|
Mai
|
7
|
13,7
|
Juin
|
7
|
13,7
|
Juillet
|
4
|
7,8
|
Aout
|
8
|
15,6
|
Total
|
51
|
100
|
Commentaire : A l'issue de ce tableau, on
constate que le mois de février 2023 a enregistré 9 cas en
pédiatrie contractant la fièvre typhoïde soit 17,6% contre
le mois de juillet 2023 qui n'a enregistré que 4 cas de la fièvre
typhoïde soit 7,8%
Tableau numéro 3 : répartition de cas
selon les sexes
Sexe
|
Effectif
|
%
|
Masculin
|
27
|
53
|
Féminin
|
24
|
47
|
Total
|
51
|
100
|
Commentaire : il ressort de ce tableau que
27 cas soit 53% atteint de la F.T étaient de sexe masculin et 24 cas
soit 47% étaient de sexe féminin
Tableau numéro 4 : répartition de cas
selon l'âge
Age
|
Effectif
|
%
|
5 à 10 ans
|
30
|
58,8
|
10 à 15 ans
|
21
|
41,2
|
Total
|
51
|
100
|
Commentaire : A l'issue de ce tableau il
ressort ce qui suit : 30 cas soit 58,8% avaient l'âgecompris entre 5
ans et 10ans et 21 cas soit 41,2% avaient l'âgecompris entre 10 et 15
ans
Tableau numéro 5 : Répartition de cas
selon la provenance
Provenance
|
Effectif
|
%
|
C. MANIKA
|
31
|
61
|
C. DILALA
|
20
|
39
|
Total
|
51
|
100
|
Commentaire : A l'issue de ce tableau il
ressort ce qui suit 31 cas soit 61% provenaient de la commune de MANIKA et 20
cas soit 39% provenaient de la commune de DILALA
Tableau numéro 6 : Répartition de cas
selon le pronostique
Pronostic
|
Effectif
|
%
|
Guérison
|
45
|
88
|
Décès
|
1
|
2
|
Abandon de traitement
|
2
|
4
|
complication
|
3
|
6
|
Total
|
51
|
100
|
Commentaire : A l'issue de ce tableau il
ressort ce qui suit 45 cas soit 88% ont été guérit contre
1 cas soit 2 % est décédé suit à la maladie
TABLEAU NUMERO 7 : Répartition des
cas de fievre typhoide selon les affections associées
Affections
|
Effectif
|
%
|
Ankylostome
|
10
|
20
|
Paludisme
|
25
|
49
|
Amibiase
|
5
|
10
|
Autres
|
11
|
21
|
Total
|
51
|
100
|
Commentaire : à l'issu de ce tableau
il ressort ce qui suit 10 patients soit 20% souffraient également de
l'ankylostome, 25 patients soit 49% souffraient également du paludisme,
5 patients soit 10% souffraient également de l'amibiase et 11 patients
soit 21% souffraient également d'autres maladies
TABLEAU NUMERO 8 : Répartition des
cas selon les signes
Signes
|
Effectif
|
%
|
Fièvre, cephalée, douleurs abdominales
|
25
|
49
|
Fièvre, diarrhée, vomissements
|
11
|
21
|
Fièvre, douleurs abdominales
|
8
|
16
|
Fièvre, constipation, épistasie
|
7
|
14
|
Total
|
51
|
100
|
Commentaire : il ressort de ce tableau ce
qui suit 25 cas soit 49% ont présentés càmme signe
fièvre, diarrhée et vomissements contre 7 cas soit 14% qui ont
présentés comme signe fièvre, constipation et
épistasie
V.2. RESULTATS DU QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX
PRESTATAIRES DE SOINS
Tableau numéro 9 : Répartition de cas
selon l'ancienneté du personnel dans le service de
pédiatrie
Ancienneté
|
Effectif
|
%
|
1 à 3 ans
|
10
|
19
|
3 à 5 ans
|
9
|
18
|
5 à 7 ans
|
8
|
16
|
7 à 9 ans
|
21
|
41
|
9 à 11 ans
|
3
|
6
|
Total
|
51
|
100
|
Commentaire : A l'issue de ce tableau il
ressort ce qui suit 3personnels soignants soit 6% ont une ancienneté
dans le service entre 9 et 11 années contre 21 personnels personnels
soit 41% ànt une ancienneté entre 7 et 9 ans
Tableau numéro 10 : Répartition de cas
selon le niveau d'étude
Niveau d'etude
|
effectif
|
%
|
D6
|
25
|
49
|
A1
|
16
|
31
|
A0
|
10
|
20
|
Total
|
51
|
100
|
Commentaire : A l'issue de ce tableau il
ressort ce qui suit 25 soit 49% de cas ont un niveau d'étude D6 contre
10 cas qui ont un niveau d'étude d'A0
Tableau numéro 11 : question relative
à l'existence d'un protocole de la prise en charge de la F.T
Existence d'un Protocol
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
45
|
88
|
Non
|
6
|
12
|
Total
|
51
|
100
|
Commentaire : à l'issue de ce
tableau il ressort que45 personnels soignants soit 88% disent qu'il existe un
Protocol de la prise en charge a SKK contre 6 personnels soignant soit 12 %
qu'il n'existe pas le protocol de prise en charge.
Tableau numéro 12 : Répartition de cas
selon la formation sur la prise en charge correcte de la F.T
Formation
|
effectif
|
%
|
Oui
|
45
|
88
|
Non
|
6
|
12
|
Total
|
51
|
100
|
Commentaire : à l'issue de ce
tableau il ressort ce qui suit 45 personnels soit 88% ont été
formé sur la prise en charge correcte de la F.T contre 6 personnels soit
12% n'ont pas été formé
DISCUSSION ET COMMENTAIRE
Au vu des résultats obtenus après analyse des
données documentaires et cieux du questionnaire, nous avons voulu
procéder par les commentaires de tous les tableaux :
Partant du tableau numéro 1 : il s'avère
que sur 429 cas admis en pédiatrie seul 51 cas soit 12% étaient
atteint de la F.T
Partant du tableau numéro 2 : on constate que le
mois de février 2023 a enregistré 9 cas en pédiatrie
contractant la fièvre typhoïde soit 17,6% contre le mois d'Aout
2023 qui n'a enregistré que 4 cas de la fièvre typhoïde soit
7,8%
Partant du tableau numéro 3 :il ressort de ce tableau
que 27 cas soit 53% atteint de la F.T étaient de sexe masculin et 24 cas
soit 47% étaient de sexe féminin
Partant du tableau numéro 4 : il ressort ce qui
suit : 30 cas soit 58,8% avaient l'âge compris entre 5 ans et 10ans
et 21 cas soit 41,2% avaient l'âge compris entre 10 et 15 ans
Partant du tableau numéro 5 : il ressort ce qui suit
31 cas soit 61% provenaient de la commune de MANIKA et 20 cas soit 39%
provenaient de la commune de DILALA
Partant du tableau numéro 6 : il ressort ce qui suit
45 cas soit 88% ont été guérit contre 1 cas soit 2% est
décédé suit à la F.T
Partant du tableau numéro 7 : il ressort ce qui suit
25 patients soit 49% souffraient également du paludisme contre 5
patients soit 10% souffraient également de l'amibiase
Tableau numéro 8 :il ressort de ce tableau ce qui
suit 25 cas soit 49% ont présentés càmme signe
fièvre, diarrhée et vomissements contre 7 cas soit 14% qui ont
présentés comme signe fièvre, constipation et
épistasie
Partant du tableau numéro 9 : il
ressort ce qui suit 3personnels soignants soit 6% ont une ancienneté
dans le service entre 9 et 11 années contre 21 personnels personnels
soit 41% ànt une ancienneté entre 7 et 9 ans
Partant du tableau numéro 10 : il ressort ce qui suit
25 soit 49% de cas ont un niveau d'étude D6 contre 10 cas qui ont un
niveau d'étude d'A0
Partant du tableau numéro 11 : il ressort que 45
personnels soignants soit 88% disent qu'il existe un Protocol de la prise en
charge a SKK contre 6 personnels soignant soit 12 % qu'il n'existe pas le
protocol de prise en charge.
Partant du tableau numéro 12 : il ressort ce qui suit
45 personnels soit 88% ont été formé sur la prise en
charge correcte de la F.T contre 6 personnels soit 12% n'ont pas
été formé
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail, nous avons parlé sur
l'étude clinique de la fièvre typhoïde chez les enfants de
5 à 15 ans à la polyclinique SKK Durant une période allant
de février 2023 en Aout 2023
Ainsi nous nous sommes assigné les objectifs suivants pour
bien mener Cetravail:
ü Déterminer la fréquence de la fièvre
typhoïde au centre hospitalier SKK
ü Déterminer les manifestations cliniques en cas de
fièvre typhoïde.
ü Déterminer la prise en charge en cas de
fièvre typhoïde.
ü Déterminer l'évolution des enfants avec de
fièvre typhoïde
Certains de nos objectifs ont été atteintsà
l'occurrence :
ü Déterminer la fréquence de la
fièvretyphoïde au centre hospitalier SKK
ü Déterminer l'évolution des enfants avec de
la fièvre typhoïde
Nous concluons en disant que l'homme est le seul hôte et
réservoir, les bacilles typhiques sont excrétés dans les
selles de porteurs asymptomatiques ou dans les urines des patients. L'infection
est transmise par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par les
salmonella typhique. Une hygiène inadéquate après la
défécation peut disséminer la salmonella typhique aux
réserves des nourritures ou d'eau de la population. En zone
endémique ou les mesures sanitaires sont généralement
insuffisantes la salmonella typhique est le plus souvent transmise par l'eau
plutôt que par la nourriture
SUGGESTIONS ET
RECOMMANDATIONS
Après un long parcours de toute la littérature et
la pratique nous avons suggère et recommandé ce qui suit
v Aux autorités :
ü D'organiser des formations pour le renforcement des
capacités du personnel travaillant dans le service de
pédiatrie
ü D'organiser un suivi régulier sur la qualité
de la prise en charge de la fièvre typhoïde afin de minimiser les
complications liées à la maladie
ü D'approvisionner le service de pédiatrie en
médicaments et matériels pour éviter les ruptures de
stock
ü Aux agents de l'Etat d'entretenir les routes pour une
bonne canalisation des eaux de pluies
ü A la REGIDESO de bien traiter régulièrement
l'eau et de nettoyer les tuyaux distributeurs
v Aux personnels :
ü De faire l'éducation sanitaire : se laver les
mains avant toute consommation, bien cuire les aliments, laver les aliments et
fruits avant toute consommation, bouillir l'eau avant de boire,...
ü Recommander les vaccins anti-typhoïdiques chez les
enfants à partir de 6 mois et chez les adultes jusqu'à 45ans ou
65 ans selon le vaccin
ü La prise en charge précoce de la fièvre
typhoïde pour éviter les complications
ANNEXE
1. Question relative par rapport à la formation sur la
prise en charge de la fièvre typhoïde
R. Oui/Non
2. Question relative à l'existence d'un protocole de la
prise en charge de la fièvre typhoïde
R. Oui/ Non
3. Question relative à la filière d'étude
Réponse
ü Hospitalière
ü Pédiatrie
ü Médecine générale
ü autres
4. Question relative à l'ancienneté dans le
service
Réponse
ü 1 à 3ans
ü 3 à 5 ans
ü 5 à 7ans
ü 7 à 9 ans
ü 9 à 11 ans
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. V.FATTORU, vade mecum clinique
17eedition, 2004, page 1520
2. François depelteau,la demarche d'une recherche
en sciences humaines,2emeedition, Bruxelles,de boeck,
2010
II. COURS INEDIT, TFE ET REVUE
3. JP Mbo cours de physiologie G3
biomedicalinédit 2008
4. Kavugho H. Etude épidémiologique de la
fièvretyphoïde dans laville de GOMA : cas de l'HGR
VIRUNGA TFC, inédit, UNIGOM
5. Jean-luc Lambert,la fièvre typhoïde et sur
son traitement aboritif, mémoire inédit,
université de caen-linkedln, édition 1847
6. -B,gake, article sur l'épidémie de la
fièvre typhoïde à gassa extrême-nord
Cameroun,2011
7. - KATHYA KAHEMULWA Lilyana, étude
épidémiologique sur la fièvre typhoïde de: à
propos de 57 cas observés à l'hôpital général
de Virunga, mémoire inédit, université de
goma,2007-2008
8. - Kambale kandeke Justin, étude
épidémiologique Clinique et thérapeutique de la
fièvre typhoïde,tfc inédit,si,unikis,
Kisangani,2018-2019
9. - MBULA W,ODIO revue sur les aspects
épidémiologiques de la fièvre typhoïde,
clinique universitaire département de médicine interne,
Kinshasa,2018
10. - LOVA TSHALUMUNA Christian,prise en charge de
fièvre typhoïde chez les personnes de 18-25 ans( cas de
l'hgr de mwangeji), mémoire inédit, institut supérieur des
techniques médicales de Kolwezi,2021-2022
III. SITES INTERNET
11.
http://www.google.com/search?ei=06Doxo_DFceN/wtynazoDA&q
12. www.msdmanuals.com, infections, fièvres
13.
www.wikipedia.com//fievretyphoid
Table des matières
EPIGRAPHE
2
IN MEMORIUM
4
DEDICACE
5
REMERCIEMENTS
6
SIGLES ET ABREVIATIONS
8
INTRODUCTION
9
1. ETAT DE LA QUESTION
9
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
11
2.1. Choix du sujet
11
2.2. Intérêt du sujet
12
a. Intérêt personnel
12
b. Intérêt social
12
c. Intérêt scientifique
12
d. Intérêt académique
12
3. Objectif général et
spécifique
12
a. Objectif général
12
b. Objectifs spécifiques
13
4. PROBLEMATIQUE
13
5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
15
1. Technique
15
2. Méthode quantitative
15
6. DELIMINATION DU SUJET
16
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
16
PREMIÈRE PARTIE: PARTIE THÉORIQUE
17
CHAP I: GÉNÉRALITÉS SUR LA
FIÈVRE TYPHOÏDE
17
1. Définition des concepts
clés
17
II. ETIOLOGIE, FACTEURS ET RISQUES DE LA FIEVRE
TYPHOÏDE CHEZ LES ENFANTS DE 5 A 15 ANS
18
1. L'Étiologie
18
2. Facteurs et risques de la fièvre
typhoïde chez les enfants de 5 à 15 ans
18
3. Mode de contamination
18
4. Physiopathologie
19
a. Physiopathologie
19
b. Clinique
19
5. Complications
20
6. Diagnostic Clinique
20
7. Diagnostic infirmier
21
8. Prise en charge infirmière
23
CHAP III. PREVENTION DE LA FIÈVRE
TYPHOÏDE CHEZ LES ENFANTS ÂGÉS DE 5 À 15 ANS
25
Section 1. La transmission
25
§1. Symptomatologie de la fièvre
typhoïde
26
§2. Diagnostic de la fièvre
typhoïde
27
§3. Pronostic de la fièvre
typhoïde
28
§4. Traitement de la fièvre
typhoïde
28
Section 2: Prévention de la fièvre
typhoïde
30
IV. DESCRIPTION DU TERRAIN DE TRAVAIL ET
METHODOLOGIE DU TRAVAIL
32
IV.1. DESCRIPTION DU TERRAIN D'INVESTIGATION
32
1. Historique
32
2. Capacité d'accueil
32
3. Situation géographique
33
4. Structure et fonctionnement
33
5. Service organisé
33
6. Chronologie du travail
34
7. Organigramme
35
IV.2. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
36
IV.2.1. Population
36
IV.2.2. Echantillon
36
IV.2.3. Méthode
36
IV.2.4. Technique
36
IV.2.5. Critère d'inclusion et
d'exclusion
37
IV.2.5.1. Critères d'inclusion
37
IV.2.5.2. Les critères
d''exclusion
37
IV.2.6. Variable d'étude
37
IV.2.6.1 Les Variable dépendante
37
IV.2.6.2 Variables indépendantes
37
IV.2.7. Difficultés rencontrées
38
IV.2.8 Matériels utilisés
38
CHAP V : PRESENTATION ET DISCUSION DES
RESULTATS
39
V.1 PRESENTATION DES RESULTATS
39
CONCLUSION GENERALE
46
SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
47
ANNEXE
48
BIBLIOGRAPHIE
49
* 1Jean-luc Lambert,la fièvre
typhoïde et sur son traitement aboritif, mémoire inédit,
université de caen-linkedln, édition 1847
* 2B,gake, article sur
l'épidémie de la fièvre typhoïde à gassa
extrême-nord Cameroun,2011
* 3KATHYA KAHEMULWA Lilyana,
étude épidémiologique sur la fièvre typhoïde
de: à propos de 57 cas observés à l'hôpital
général de Virunga, mémoire inédit,
université de goma,2007-2008
* 4Kambale kandeke justin,
étude épidémiologique clinique et thérapeutique de
la fièvre typhoïde,tfc inédit,si,unikis,
Kisangani,2018-2019
* 5MBULA W,ODIO revue sur les aspects
épidémiologiques de la fièvre typhoïde, clinique
universitaire département de médecine interne,
Kinshasa,2018
* 6LOVA TSHALUMUNA Christian,prise en
charge de fièvre typhoïde chez les personnes de 18-25 ans( cas de
l'hgr de mwangeji), mémoire inédit, institut supérieur des
techniques médicales de Kolwezi,2021-2022
* 7François depelteau,la
démarche d'une recherche en sciences humaines,
* 8Dictionnaire de philosophie
baraquions ,Al Armand Colins ,3emeedition ,2007
* 9Dictionnaire Larousse
illustré 2023
*
10http://www.google.com/search?ei=06Doxo_DFceN/wtynazoDA&q
* 11Christopher M.parry ,Tran tinh
hien, typhoid fever, review article,the new England journal of
médicine,vol 347,N°22 ,28 november 2002,lu le 14 juin 2023 sur
Erreur ! Référence de lien hypertexte non valide(dont le BEH
n°14/2003 sur les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes en
France en 2008)
* 12www.msdmanuals.com, infections,
fièvres
* 13Organisation mondiale de la
santé 2019
* 14Ibidem
* 15Ibidem
* 16Ibidem
* 17Ibidem
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