Aspects épidémio-ciniques des accouchements prématuréspar Madirisha Jacques ISETM Virunga - A0 2022 |
CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATUREI.1QUELQUES ETUDES ANTERIEURES SUR LE SUJETNotre sujet de recherche étant pertinent, nous n'avons pas oublié de citer certaines études faites par nos prédécesseurs. · FATOUMATA Léonie dans sa thèse« Attitude obstétricale devant une rupture prématurée des membranes en contexte de prématurité tardive et devenir des nouveau-nésen 2017 au CHU de Bicêtre », démontre que les facteurs prédominants et associés à la prématurité étaient le sexe masculin, le très faible poids de naissance, la détresse respiratoire et l'anoxie périnatale. Le taux de mortalité est élevé à l'âge gestationnel précoce et au poids de naissance. Plus ceux-ci sont faibles plus le taux de mortalité est élevé. Le taux de mortalité a été de 89,2% pour le moins de 29 semaines d'aménorrhée et 90, 8% pour les moins de 1000g. Par ailleurs, d'autres facteurs étaient associés à la mortalité comme la détresse respiratoire à 56,9% et l'asphyxie à 17,7%.19(*) · TINOS dans sa thèse dénommée « aspects épidemio-cliniques de l'accouchement prématuré au CS de Référence de la Commune V district de Bamako 2016 », déclare que les principaux facteurs de mortalité sont : l'âge gestationnel, le petit poids de naissance et l'absence de la cortico thérapie anténatale, l'impact de l'âge maternel jeune et l'origine rurale.20(*) · Frieda Agnès, dans son étude portant sur « le taux de mortalité néonatale »effectuée dans le servicede néonatologie à l'Hôpital National du point « G » 2017 rapporte que le taux de mortalité néonatal est de 30,7%.21(*) · FATOUMATA M.TRAORE dans son étude de thèse « aspects épidemio-cliniques de l'accouchement prématuré au CS de Référence de la Commune D district de Bamako 2018 » a trouvé que le genre masculin était prédominant avec un taux de 52.5 %. L'Age gestationnel inférieur ou égal à 28 Semaine d'aménorrhée et un poids de naissance compris entre 1000 et 1500 gr cependant 55.5% avaient une détresse respiratoire associée à une infection néonatale.22(*) · Nicole MVONDO, dans sa thèse sur les « Facteurs de risque et devenir hospitalier des nouveaux- nés prématurés à l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé au Cameroun à 2011 » démontre que l'incidence de la prématurité était de 26,5% avec un taux de mortalité de 36,6%. Les facteurs de risque de la prématurité sont autant maternels que foetaux. Le sexe prédominant était masculin mais sans différence statistiquement significative. Elle a identifié comme facteurs de risque maternels : le célibat, le nombre de CPN<3. Par contre, le suivi de la grossesse et la prise de TPI étaient protecteurs.23(*) * 19FATOUMATA Léonie, Attitude obstétricale devant une rupture prématurée des membranes en contexte de prématurité tardive et devenir des nouveau-nés en 2017 au CHU de Bicêtre * 20TINOS, « aspects épidemio-cliniques de l'accouchement prématuré au CS de Référence de la Commune V district de Bamako 2016 » * 21Frieda Agnès,Etude sur la mortalité néonatale à l'Hôpital National du Point « G ». These Med, Bamako, 1999. * 22FATOUMATA M.TRAORE, « aspects épidemio-cliniques de l'accouchement prématuré au CS de Référence de la Commune D district de Bamako 2018 » * 23MVONDO Nicole, « Facteurs de risque et devenir hospitalier des nouveaux- nés prématurés à l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé au Cameroun à 2011 » op cit |
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