2.4. Coefficients de long terme et dynamique de court
terme
2.4.1. Coefficients de court terme
Tableau 9 : Coefficients d'estimation de court
terme
Variable
|
Coefficient
|
Ecart-Type
|
t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
3.306280
|
1.318588
|
2.507440
|
0.0137
|
u (-1)
|
-0.567471
|
0.082412
|
-6.885804
|
0.0000
|
LCP (-1)
|
-0.059278
|
0.020471
|
-2.895667
|
0.0046
|
LPE
|
0.151941
|
0.395805
|
0.383878
|
0.7018
|
LPP
|
0.247243
|
0.264233
|
0.935701
|
0.3516
|
LDFC (-1)
|
-0.015342
|
0.009633
|
-1.592614
|
0.1142
|
LIPC
|
-0.003438
|
0.061340
|
-0.056049
|
0.9554
|
D(LCP)
|
-0.016664
|
0.016993
|
-0.980628
|
0.3290
|
D (LCP (-1))
|
0.059322
|
0.021582
|
2.748698
|
0.0070
|
D (LCP (-2))
|
0.072116
|
0.017312
|
4.165656
|
0.0001
|
D(LDFC)
|
-0.000785
|
0.008107
|
-0.096835
|
0.9230
|
Source : nous-mêmes sur base des
résultats tirés (annexe 7)
Comme on peut le lire dans le tableau ci-dessus, le
coefficient d'ajustement ou force de rappel du modèle ARDL est
statistiquement significatif, il est négatif et est compris entre
zéro et un en valeur absolue, ce qui garantir un mécanisme de
correction d'erreur, et donc l'existence d'une relation de long terme
(cointégration) entre variables. L'on note aussi ce qui suit :
v La dépréciation du franc congolais exerce un
effet négatif sur la consommation de l'essence à court terme,
lequel effet est moins que proportionnel : un accroissement du taux de
change indicatif de 1% de la consommation de l'essence décroit la
consommation de 0,01% à CT. Ces effets s'inversent plutôt dans le
temps suivant la politique de change des interventions qu'exerce la BCC sur le
marché de change pour lutter contre la dépréciation de la
monnaie locale en rachetant cette dernière en offrant la devise
étrangère cela est fonction de la quantité de
réserve que dispose l'autorité monétaire pour intervenir.
v La variable de contrôle principale qui est l'indice
des prix à la consommation affiche des résultats attendus, elle
exerce un effet négatif sur la consommation de l'essence: un
accroissement de l'indice des prix à la consommation de 1% de la
consommation de l'essence décroit la consommation de l'essence de
0,003%. Toutefois, la dimension temporelle est une variante importante à
ne pas négliger dans notre cas.
2.4.2. Coefficients de long terme
Tableau 10 : Coefficients d'ajustement de long
terme
Variables
|
Coefficients
|
Ecart-Type
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LCP
|
-0.104461
|
0.034500
|
-3.027883
|
0.0031
|
LPE
|
0.267751
|
0.701390
|
0.381743
|
0.7034
|
LPP
|
0.435693
|
0.457543
|
0.952244
|
0.3431
|
LDFC
|
-0.027035
|
0.016255
|
-1.663236
|
0.0992
|
LIPC
|
-0.006059
|
0.108170
|
-0.056009
|
0.9554
|
C
|
5.826343
|
2.008251
|
2.901203
|
0.0045
|
Source : nous-mêmes sur base des
résultats tirés(annexe 5)
Ce tableau nous fournit les coefficients ou
élasticités de long terme estimées à partir du
modèle ARDL (1, 3, 0, 0, 1, 0). Comme à CT, les effets de la
dépréciation du franc congolais sur la consommation de l'essence
en RD Congo restent négatifs à long terme et parait significative
cette fois-ci et se montrent toujours moins que proportionnels : un
accroissement de la dépréciation du franc congolais de 1% de la
consommation des produits pétroliers des accélère la
consommation de l'essence de 0,03% à LT. Par ailleurs, mêmes
résultats qu'à CT, la variable de contrôle l'indice des
prix à la consommation affiche les effets escomptes (négatifs)
à LT, constituant facteur de décroissement de la consommation de
l'essence moins que proportionnel cette fois-ci à 0,01 à LT.
|