WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'incidence de la dépréciation du franc congolais par rapport au dollars américains sur la consommation des ménages de Lubumbashi » de janvier 2010 à  décembre 2019


par Tendresse KAYUMBA KALWA
Université de Lubumbashi - Licence en économie monétaire 2020
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE III. PRESENTATION DE LA METHODOLOGIE ET DU CHAMP EMPIRIQUE

Dans le présent chapitre, il sera question de la méthodologie que nous avons adoptée pour mener notre étude. Le présent chapitre comprend deux points : la méthodologie et la présentation du champ empirique.

3.1. Méthodologie

Le propre d'une méthode est d'aider à comprendre au sens plus large, non seulement le résultat de la recherche scientifique, mais aussi le processus de la recherche lui-même. Ainsi, la méthode devient une démarche intellectuelle exigée par le schéma théorique.

3.1.1. Méthode de recherche

MPALA MBABULA Louis, défini la méthode comme « un ensemble des règles pour conduire raisonnablement et logiquement nos pensées ». En d'autre terme, c'est la voie à suivre par un chercheur pour atteindre le but qu'on s'est fixé.28(*)

Pour notre part, nous la définissons comme un processus par lequel une discipline cherche à vérifier, à étudier une situation dans le but d'aboutir à un résultat déterminé. Cependant, pour ce qui est de la méthode d'analyse, nous envisageons en grande partie recourir à l'approche statistique.

1. Méthodestatistique

Comme l'indique AKTOUF O, la méthode statistique est une méthode qui tente de concilier les démarches qualitatives et quantitatives. On prétend pouvoir, grâce à cette méthode quantifier le qualitatif et le rendre ainsi accessible à des traitements mathématiques rigoureux29(*).

Quant à la modélisation statistique, elle est prise comme une manière simplifiée et formalisée mathématiquement d'approximer la réalité ou le phénomène sautant notre étude, en d'autres termes, elle décrire les processus qui génèrent vos données. Optionnellement, elle permet de faire des prédictions à partir de cette approximation. En effet, un modèle statistique est l'équation mathématique utilisée30(*).

Ainsi, le modèle de la dépréciation du franc congolais face au dollar américain repose sur une équation à savoir :

1. Equation de mesure, cette dernière met en valeur les liens entre la consommation des produits pétroliers à la variable dépréciation du franc congolais ; elle est dite modèle de mesure.

Pour mener à bien cette méthode, nous avons opté pour un archétype se présentant de la manière suivante :

En voulant s'approcher de la réalité nous allons d'un modèle dynamique opposé des relations réciproques entre la dépréciation du franc congolais et la consommation sur une série des variables chronologiques à fréquence mensuelle.

En effet, nous allons faire recours au modèle de régression autorégressif à retard échelonné31(*) à travers lequel saisir les incidences de la (dépréciation du franc congolais « dfc » : variable d'intérêt) sur le niveau de consommation des ménages (consommation des produits pétroliers « cpp », indice des prix à la consommation « ipc » et prix des produits pétroliers « ppp » : variables dépendantes).

La relation entre les taux de change indicatif et l'indice de prix à la consommation est une évidence empirique. Ainsi, pour déduire les effets de la dépréciation du franc sur la consommation, nous allons à partir d'un modèle de régressionévoquer ci-haut sera développé comme le montre l'équation (1) ci-après :

(1)

Où :

Y : représente la variable endogène (consommation des ménages) ; X : Variable exogène et de contrôle (dépréciation du franc saisie par le taux de change et les prix des produits pétroliers) ; a : la constance du modèle ; â : coefficient de sensibilité associé au vecteur X ; ? : le terme erreur ou perturbation du modèle et t : indice de temps allant de janvier 2010 à décembre2019.

Avec :


Ce modèle nous sera d'une très grande utilité, il fait partir de la classe des modèles dynamiques, permettant de capter les effets temporels (délai durant lequel la dépréciation du franc influence la consommation). Et au préalable, une étude de causalité au sens de Granger sera menée en vue d'analyser l'influence causale des variations de la dépréciation du franc congolais et la consommation des ménages. Les coefficients du modèle sont supposés négatifs décrivant une relation négative entre le taux de change et l'indice des prix à la consommation.

Pour y parvenir, nous allons outre les méthodes et techniques de collecte des données, documentaire et autres qui nous aiderons à consulter non seulement les rapports annuels, condensés d'informations statistiques et bulletin d'informations statistiques, mais aussi d'autres travaux et documents ayant les mêmes caractéristiques à ce dernier. Nous allons pour ce qui est de l'approche d'analyse mettre l'accent sur l'approche économétrique à travers la modèleARDL estimé l'équation (1). Cette dernière étant notre modèle de base d'analyse.

Ce modèle statistiquefera l'objet d'estimation via le logiciel statistique cité ci-haut.

L'analyse uni varié, nous permettra de prendre connaissance des données et de fournir certaines indications pour la phase ultérieure de modélisation et d'autre part, à l'analyse multi variée par la détermination de la matrice des coefficients de Tschuprow et l'analyser comme les coefficients de corrélations32(*).

La variable dépréciation du franc congolais concourt elle-même à la détermination d'un ensemble d'indicateurs observables notés Y... qu'on peut exprimer sous la formule suivante :

Quant à cette modèle, il décrit les effets de la dépréciation du franc congolais sur le pouvoir d'achat des ménages en général et la consommation des produits en particulier.

Avec : Z : vecteur des variables indicatrices constitue du pouvoir d'achat des ménages et de la consommation des produits pétroliers ; Y : variable d'influence et ? : perturbations du modèle ou résidu et i : individus.

Ces modèles statistiques feront l'objet d'estimation via le logiciel statistique cité ci-haut.

3.1.2. Techniques de recherche

Pour KAPENDA TSHITEKA, les techniques sont des instruments de travail dont une personne doit se servir dans sa marche vers l'objectif qu'elle s'est fixée33(*)

Pour notre part, nous nous sommes servis de techniques suivantes :

3.1.3. Technique documentaire

En utilisant cette technique, nous avons fouillé les condensées statistiques, quelques ouvrages en rapport avec la monnaie, l'économie, les rapports annuels de la banque centrale, les journaux officiels et même les notes des cours.

* 28MPALA MBABULA L, Pour vous chercheurs : directives pour diriger un travail scientifique, Lubumbashi, éd Mpala, 2001, p13.

* 29AKTOUF, O. : Méthodologie des sciences sociales et approches qualitatives des organisations. Une introduction à la démarche classique et critique. Presses de l'Université du Québec, Québec, 1990. P P 24-25.

* 30Carmen D.Tekwe, Randy L. Carter, Harry M. Cullings, Indicateurs multiples généralisés, modèles d'erreur de mesure à causes multiples, Modélisation statistique: An International Journal,  140-159, 2016.

* 31Il s'agit d'un modèle qui est expliqué par ses propres valeurs décalées, des valeurs présentes des variables indépendantes (Xt) et leurs valeurs décalées dans le temps (Xt-1). Jonas KibalaKuma.

* 32PEARSON - On the theory of contingency and its relation to association and normal correlation, Draper's Co. Memoirs, BiometricSeries, n° 1, London, 1904.

* 33 KAPENDA TSHITEKA, Esquisse des méthodes de recherche en sciences sociales, éd. Olympia, Lubumbashi, 1996, p.37

précédent sommaire suivant






La Quadrature du Net

Ligue des droits de l'homme