WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les facteurs d'échec des filles au BEPC: cas du CEG5 de Zinder


par Ari Maman Bedeimi
Universite André Salifou de Zinder - Master en sciences de l'éducation option statistique et planification en education 2019
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

REPIBLIQUE DU NIGER

UNIVERSITE DE ZINDER

FACULTE DES SCIENCES DE L'EDUCATION

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES PROFESSIONNELLES POUR L'OTENTION DU DIPLOME DE MASTER ES-SCIENCES DE L'EDUCATION

OPTION : STATISTIQUE ET PLANIFICATION EN EDUCATION

SUJET : Les facteurs d'échec des filles au BEPC : Cas du CEG5 de Zinder

ANNEEACADEMIQUE  : 2020-2021

Présenté et soutenu par : Sous la directionde :

Mr Maman Ari Professeur Zourkaleini Younoussi

Démographe à l'université de Zinder

ANNEE ACADEMIQUE : 2019-2020

SOMMAIRE

DEDICACE...................................................................................................................................ii

REMERCIEMENTS.....................................................................................................................iii

RESUME....................................................................................................................................iv

ABSTRACT.................................................................................................................................v

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS.................................................................................vi

LISTE DES FIGURES...............................................................................................................vii

LISTE DES TABLEAUX............................................................................................................vii

INTRODUCTION.....................................................................................................................1

CHAPITRE I PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE............................................................3

CHAPITRE II CLARIFICTION DES CONCEPTS ET REVUE DE LA LITTERATURE..................9

CHAPITRE III CADRE ET DEMARCHE METHODOLOGIQUE DE RECHERCHE...............18

CHAPITRE IV PROFIL DES FILLES ET RESULTATS DE L'ANNEE SCOLAIRE 2019-2020...24

CHAPITRE V ECHEC SCOLAIRE ET DIFFICULTES DANS LES MATIERES........................33

CHAPITRE VI ECHEC SCOLAIRE ET CONSIDERATIONS FAMILIALES ET PSYCHOLOGIQUES...37

CHAPITRE VII INTERPRETATIONS DES RESULTATS..................................................................53

CONCLUSION GENERLE...............................................................................................................63

BIBLIOPRAPHIES...........................................................................................................................65

TABLE DES MATIERES ..................................................................................................................67

ANNEXES.......................................................................................................................................71

Dédicace

A mon défunt père Maman Bedeimi et à ma défunte mère IndiChégouDiri qui n'ont pas eu la chance de voir la réussite de leur enfant. Puisse dieu les accorder le paradis éternel.

A mon épouse HadjiaKilla Mamadou pour tes soutiens morals, financiers et tes conseils avisés. Puisse dieu nous unissent pour l'éternité.

A mes filles Nana Kadidja et Aichatou que je les aime comme la prunelle de mes yeux.

A mon défunt petit frère maternel Abba ChégouDiri qui nous a quittés si jeune à la fleur de l'âge.

Enfin à tous ce qui me sont chers.

Remerciements

La réalisation de ce présent document a été rendue possible grâce à l'appui et au concours de plusieurs personnes à qui nous adressons notre sincère reconnaissance.

Nous exprimons tout particulièrement notre profonde gratitude au Professeur ZourkaleniYounoussi démographe à l'université de Zinder qui malgré ses multiples occupations, a accepté de nous encadrer.

Merci Professeur pour toute votre sincère disponibilité, vos critiques instructives et vos encouragements.

Nos remerciements vont également à l'endroit de l'ensemble du corps professoral de la Faculté des Sciences de l'Education de l'Université de Zinder particulièrement ceux qui nous ont encadrés en Statistique et Planification de l'Education pour la qualité de la formation reçue.

Mes remerciements les plus sincères vont également à l'endroit de :

- DR Issa Issoufou actuel maire de Tirmini pour m'avoir guidé et soutenu ;

- Dr AllachiEzeikallirésident au Canada pour ses conseils avisés malgré la distance qui nous sépare ;

- A grand frère et parent Ali AdjiAmarma pour avoir répondu de manière prompt et continu à mes sollicitations ;

- A chère épouse pour sa compréhension et ses soutiens ;

- Au directeur sortant du CEG 5 Monsieur ChétimaDigadji pour m'avoir facilité mes recherches ;

- Aux filles du CEG 5 particulièrement à celles qui ont répondu aux questionnaires ;

- Aux collègues enseignants du CEG 5 singulièrement ceux m'ont facilité la recherche ;

- Aux collègues et amis surtout ceux du fada que je ne peux citer nommément pour leurs soutiens et encouragements ;

- De tout ceux ou celles qui d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

Résumé

Le système éducatif nigérien fait face à des problèmes qui bloquent son épanouissement. Ces problèmes sont de plusieurs ordres. L'échec massif des élèves en général et des filles en particulier au BEPC est l'un des points saillants qui retardent la qualité de ce système.

C'est dans cette optique que s'inscrit la présente recherche. Elle traite en effet des facteurs d'échec des filles au BEPC : Cas du CEG5 de Zinder. Le problème majeur que soulève ce sujet est singulièrement l'échec des filles aux examens du secondaire notamment le brevet.

Cet état de fait engendre des problèmes aux filles elles même aux parents à l'Etat etc. L'objectif général de ce travail est de déterminer les facteurs d'échec des filles au BEPC.

L'étude a été réalisée sur la base de techniques complémentaires mixtes (quantitatives et qualitatives) qui ont permis de produire des données : guide d'entretien adresse spécifiquement aux professeurs du français et des mathématiques et questionnaire. Ce dernier a été soumis à l'ensemble des filles ayant échoué soit 78 participantes. Les résultats montrent que les notes des filles sont bonnes en général mais elles ont des sérieuses difficultés en mathématiques qui sont entre autres facteurs d'échec de ces dernières au BEPC. De plus quand on a croisé la moyenne générale des filles avec des éléments comme le fait d'avoir un répétiteur ou les études de nuits les résultats montrent la majorité des filles n'ont pas de répétiteur ou consacre peu de temps aux études nocturnes d'où la conclusion qui les qualifie comme aussi des facteurs d'échec des filles au BEPC. Aussi les résultats ont montré que plus de la moitié des filles craignent les examens en général d'où également un facteur d'échec. Par ailleurs les réponses des filles quantà la question selon vous qu'est ce qui est à la base de votre échec nous ont permis d'identifier plusieurs facteurs de leur échec au BEPC.

Mots clés : Facteurs d'échec au BEPC.

Abstract

The nigerien education system faces problems that block its development. These problems are for several standards. The massive failure of students in general and girls is one of the salient points which retard the improvement of this system.

That is the reason why this study accounts. In fact, it emphasizes on girls' failure at BEPC: Case of CEG 5 of Zinder. The major issue on which discuss this subject is particularly girls' failure at secondary exams more specially the patent.

This situation engenders some problems on young girls, parents, the State, etc. The general objective of this work is to determine the factors of girls' failure at BEPC.

The research had been accomplished based on the dual purposes of complementary techniques (quantitative and qualitative) which had allowed producing the data: guided interview specifically sent to French and mathematics teachers and questionnaire. This latest had been submitted to the ensemble of girls who had failed in an amount of 78 participants. The results show that the girls' grades are good in general they have major difficulties in mathematics, that is what is their factors at BEPC. In addition, if we gather the general result of the girls with some facts as having a repetitor or studying in the night, the results show that the majority of the girl do not have a repetitor or they do not study long in the night whence the conclusion which qualify them as factors of girls' failure at BEPC. Therefore, the results had shown that more than the half of the girls scared the exams in general whence another factor of failure. Furthermore, the answers given by the girls on the question «according to you, what is the basis on your failure» had allowed us to identify several factors about their failure at BEPC.

Key words: failure factors at BEPC.

Liste des Sigles et Abréviations

CEG : collège d'enseignement général.

COGES : Comité de gestion des établissements scolaires.

BEPC : Brevet d'Etude du Premier Cycle.

DDES : Direction Départementale des Enseignements Secondaires.

ENI : Ecole Normale des Instituteurs.

ENSP : Ecole Nationale de Santé Publique.

ENA : Ecole Nationale d'Administration.

FSE : Faculté des Sciences de l'Education.

INRAN : Institut National de Recherches Agronomiques du Niger.

LOSEN : Loi d'Orientation du Système Educatif du Niger.

MEN : Ministère de l'Education Nationale.

PDDE : Programme de Développement de l'Education.

UNESCO : Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture.

Liste des Figures

Titre des Figures

Pages

1

Répartition des filles selon l'âge 

27

2

Répartitions des enquêtées selon la profession de la mère

30

3

Répartition des filles selon leurs performances en dictée 

33

4

Répartition des filles selon leurs performances en géométrie 

36

5

Répartition des filles selon qu'elles ont de l'électricité à la maison 

39

6

Répartition des filles selon la prise en charge de la tenue scolaire 

41

7

Répartition des filles selon la prise en charge des frais de récréation 

43

8

Répartition des filles qu'elles préparent souvent le repas 

45

9

Répartition des filles selon qu'elles ont peur des examens 

49

10

Répartition des filles selon les explications d'échec des filles au BEPC.

51

LISTE DES TABLEAUX

Titre des tableaux

Pages

1

Répartition des élèves de 3ème par classe et sexe

18

2

Répartition des professeurs du français et de maths par sexe

19

3

Répartition des redoublantes de l'année 2020-2021 par classe

19

4

Répartition des filles selon leurs notes en français

24

5

Répartition des filles selon leurs notes en maths

25

6

Répartition des filles selon leurs moyennes générales

26

7

Répartition des filles selon la profession du père 

28

8

 Répartition des filles selon que le père soit fonctionnaire 

29

9

 Répartition des filles selon que la mère est fonctionnaire 

31

10

Répartition des filles selon leurs performances en rédaction 

34

11

 Répartition des filles selon leurs performances en algèbre 

35

12

 Répartition des filles selon que leur maison a de l'eau potable 

37

13

Répartition des filles selon que leur maison a des sanitaires 

40

14

Répartition des filles selon qu'elles reçoivent ou pas de frais de récréation 

42

15

Répartition des filles selon la distance de la maison par rapport à l'école 

44

16

 Répartition des filles selon qu'elles lavent souvent leurs habits 

46

17

 Répartition des filles selon qu'elles ont un répétiteur

47

18

 Répartition des filles selon les heures d'études de nuit

48

19

 Répartition des filles selon qu'elles ont peur le jour du BEPC 

50

INTRODUCTION GENERALE

L'éducation est un facteur décisif de développement et de mutation complète de la société de manière générale. L'importance de l'éducation pour un pays s'explique par la primauté qu'accordent les organisations internationales comme l'UNESCO ou le PNUD.Convaincu qu'il ne peut y avoir de progrès sans éducation, le Niger, depuis son accession à l'indépendance (le 3 aout 1960), a mis l'accent sur le développement de l'éducation. Il s'agit pour le pays de gagner la bataille contre le sous-développement lié pour l'essentiel à la sous-scolarisation et à l'analphabétisme.

En effet le Niger enregistrait un taux de scolarisation de 3,6% (MEN, 1999) en 1960. Pour améliorer le système éducatif plusieurs réflexions visant à augmenter son efficacité ont été menées afin qu'il réponde aux aspirations de la population nigérienne désireuse de participer pleinement au développement économique, social et culturel du pays. Ces réflexions portaient sur les exigences sur la qualité de l'éducation mais surtout le taux de réussite aux examens particulièrement pour le BEPC et la scolarisation des filles surtout en visant à améliorer le taux de réussite à des examens comme le BEPC. Ce dernier est un diplôme très important pour le cycle secondaire. Ce diplôme non seulement permet de mesurer plusieurs indicateurs comme la qualité des programmes, de l'apprentissage etc.

L'objectif de la scolarisation est affirmé tant sur le plan national qu'international. Ainsi au plan national, à la fin des années 1990 précisément 1er juin 1998, le Niger s'est doté d'une loi d'orientation du système Educatif (LOSEN) portant orientation de son système éducatif. Cette loi a pour but d'améliorer la qualité du système éducatif du pays et de permettre à ses enfants d'y avoir accès. Pour aller directement au thème particulier de notre travail, il faut indiquer que cette loi en son article 8 dit que le droit à l''éducation est reconnu à tous sans distinction d'âge de sexe, d'origine sociale, raciale, ethnique ou religieux. Mieux dans l'article 14 de la même loi et à son dernier alinéa elle disait ceci : d'identifier et éradiquer les freins socio-économiques et culturels, les handicaps pédagogiques et autres obstacles entravant le plein épanouissement de la fille et de la femme dans le processus d'apprentissage.

De plus un taux d'échec trop élève ne saurait justifie l'atteinte des objectifs pédagogiques. Le problème de la qualité des résultats aux examens est indissociable de l'apprentissage. Mais le phénomène d'échec a pris de l'ampleur au début des années 2000. En effet le président de la République son excellence TANDJA MAMADOU avec la mise en oeuvre du PDDE s'est engagé à combattre de manière énergique la tricherie et la fraude aux examens. D'où par exemple la suppression des oraux au BEPC et au BAC.

Cependant malgré les engagements gouvernementaux les difficiles dans l'organisation des examens en général et en particulier au BEPC persistent. C'est pourquoi la question d'échec des filles au BEPC nous a paru être un tremplin pour analyser à la loupe ce problème pernicieux que l'échec aux examens.

Le choix de se focaliser particulièrement sur l'échec des filles semble être justifié du fait d'une part que les questions liées à la scolarisation des filles restent une question d'actualité et que d'autre part la gent féminine et une couche vulnérable.

Aussi vous n'êtes sans savoir que dans les centres urbains les filles dominent les effectifs et qu'elles travaillent mieux que les garçons. Mieux nous pensons que l'échec qu'il soit attendu ou inattendu est un facteur de démotivation scolaire si l'on ne prend garde.

De prime à bord ce sujet suscite plusieurs interrogations qui sont : ces échecs sont-ils liés aux problèmes pédagogiques notamment les difficultés dans les matières ? Sont-ils liés aux problèmes familiaux ? Ou sont-ils liés aux considérations d'ordre psychologiques ? Bref c'est à tous ces interrogations et à d'autres que nous tenterons d'apporter des éclaircissements.

Pour se faire, cette recherche est constituée de sept chapitres. Le premier traite de la problématique de recherche, le deuxième parle de la clarification des concepts et de la revue de littérature, le troisième traite du cadre et démarche méthodologique de recherche, le quatrième parle du profil des filles et résultats de l'année 2019-2020 le cinquième évoque l'échec scolaire et difficultés dans les matières le sixième parle de l'échec scolaire et considérations familiales et psychologiques et enfin le septième de l'interprétation des résultats.

CHAPITRE I PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE 

1.1 Le contexte de la recherche 

Quand on se penche sur la problématique del'échec scolaire chez les filles la réflexion est orientée sur le taux de redoublement, taux d'abandonou d'achèvement. C'est faisant des études montrent que l'échec des filles entraine souvent des conséquences souvent plus importantes que celles des garçons. L'échec des filles est dans certaines écoles tout aussi élevé, voire plus élevé que celui des garçons. Certaines causes de l'échec au BEPC sont communes aux garçons et aux filles notamment la pauvreté le manque de soutien familial les problèmes de nature psychologiques ou familiaux le manque de confiance en soi etc.

Il faut dire que néanmoins nous abordons cette question dans un contexte ou d'une part la qualité des enseignements laisse à désirer et que d'autre part les taux globaux de réussite au BEPC atteignent rarement 50%. C'est dire que même si beaucoup d'élèves arrivent à avoir leurs diplômes, les résultats ne répondent pas aux attentes de l'Etat, des parents d'élèves etc.

Chaque fois à la fin des examens plusieurs acteurs majeurs du système éducatif au premier rang duquel l'Etat se posent la question suivante : Pourquoi les résultats sont en deçà des attentes des uns et des autres ? Même si un seul facteur ne peut expliquer cela il faut trouver rapidement ces causes en général et particulièrement pour les filles.

Ainsi pour corroborer cette thèse on peut citer la présence massive des filles au collège et au lycée. Ainsi parlant sur la scolarisation des filles madame MARIAMA CHIPKAOU lors de la journée internationale de la jeune fille le 11 octobre 2017 Niamey et les deux jours. Elle disait ceci : « A titre d'exemple le taux brut de la scolarisation pour l'année 2017-2018 est de 77,7% pour les garçons contre 71,1 pour les filles. Autrement dit sur 100 filles environ 27 n'ont pas la chance d'aller à l'école. Le taux d'achèvement au primaire en 2017 est de 87,5 pour les garçons et de 72% pour les filles. Sur 100 filles 30 quittent l'école avant le CM2. Au secondaire (collège) la situation est plus dramatique 5,3% en matière de taux d'accès au 6ème. Et en ce qui concerne le taux d'achèvement il y a environ 17% des filles qui arrivent à la fin de la classe de 3ème. Autrement dit 24% des filles n'ont pas la chance d'aller au collège. Et sur 100 filles qui arrivent en 6ème 76 n'arrivent pas à la fin de la classe de 3ème. Plus on avance sur le niveau de scolarisation, moins il y a des filles parce que les difficultés de maintien deviennent plus importantes ». (Passage tiré le 30/10/2020 à 23 heures 44 minute. Interview réalisé par GUEVANTS DOH).

Par ailleurs sur le plan régional aussi particulièrement dans la région de Zinder les résultats par rapport au BEPC sont décevants. Chaque fois à l'issue des résultats globaux de réussite au BEPC la région deZinder est mal classée, soit elle est dernière ou avant dernière. Cela montre à suffisance que la population du Damagaram néglige la scolarisation en général et celle des filles en particulier. Aussi ce taux montre des écarts considérables entre les centres urbains et ruraux, entre garçons et filles etc. mais en ce qui concerne notre sujet les indicateurs est plus ou moins acceptable à Zinder ville en général et particulièrement au CEG5.

Le phénomène d'échec mérite d'être analyse et spécifiquement pour les filles.

Ces taux médiocres s'observent au moment où les compétences ont été transférées aux collectivités territoriales. En ce qui est du secondaire les compétences sont transférées au conseil régional. Mais très concrètement ce dernier brille carrément par absence. Nous fondons espoir qu'à l'issu des prochaines élections municipales et régionaux nous aurons des personnes à même de relever les défis.

A notre avis les seuls acteurs visibles sur le terrain ce sont les parents d'élèves à travers le COGES. C'est en effet avec ces maigres ressources mobilisées que les établissements arrivent à tournés correctement. Aussi les parents font beaucoup de sensibilisation pour amener les élèves à s'intéresser aux études. Pour ce qui est du site de notre thème le CEG5 la majorité des parents d'élèves sont des intellectuels. On peut sans risque de se tromper dire que les parents d'élèves contribuent à la réussite scolaire.

De plus il faut savoir que l'année 2019-2020 a connu plusieurs jours d'arrêt des activités académiques à cause notamment de la pandémie du covid 19 ou corona virus. Il faut aussi ajouter à cela les multiples grèves tant des enseignants que des élèves observées durant l'année. C'est dire que l'année a connu des nombreux soubresauts. C'est dans ce contexte difficile et complexe que nous abordons ce travail.

1.2 Les questions de recherche

Nous aborderons d'abord la question principale puis les questions spécifiques. 

1.2.1 La question principale  

Quels sont les facteurs explicatifs de l'échec des filles aux examens de fin de cycle secondaire 1er degré notamment le BEPC ?

1.2.2 Les questions spécifiques 

L'échec au BEPC des filles s'explique-t-il aussi bien par les défis liés à l'apprentissage du français et des mathématiques ?

L'échec au BEPC des filles s'explique-t-il par la situation socio-économique des parents ?

L'échec au BEPC des filles s'explique-t-il aussi par des considérations d'ordre psychologiques 

1.3 Les hypothèses de recherche

Nous avons d'abord l'hypothèse principale puis les hypothèses spécifiques. 

1.3.1 L'hypothèse principale 

Des facteurs liés au processus d'apprentissage déterminent l'échec des filles au BEPC.

L'hypothèse générale étant posée on passe aux hypothèses spécifiques.

1.3.2 Les hypothèses spécifiques 

Les difficultés dans les matières de base notamment les mathématiques et le français accentuent l'obtention par les filles du BEPC.

Les problèmes familiauxsont à la base de l'échec des filles au BEPC.

Les considérations d'ordre psychologiques sont aussi à la base de l'échec des filles au BEPC. Les hypothèses spécifiques étant déclinés nous évoluons aux variables

1.4 Les variables 

Les variables sont généralement classées en deux catégories dans le domaine de recherche scientifique. Les variables explicatives ou indépendantes et les variables expliquées ou dépendantes. Ce sont donc les premiers qui permettent au chercheur d'expliquer les secondes. S'agissant de notre hypothèse nous avons fait recours aux variables suivantes :

La variable indépendante facteurs d'échec des filles qui se déclinent à travers ces trois indicateurs à savoir : Difficultés dans les matières, problèmes familiaux et considérations psychologiques.

La variable dépendante l'échec au BEPC.

Les variables de recherche étant posées nous allons à présent les objectifs de recherche.

1.5 Les objectifs de recherche 

Cette recherche vise un objectif principal et des objectifs spécifiques.

1.5.1 L'objectif principal

Il consiste à analyser les facteurs d'échec des filles au BEPC.

1.5.2 Les objectifs spécifiques

- Interroger les élèves filles ayant échouées précisément celles qui ont repris la classe et recueillir leurs avis par rapport à leurs échecs.

- Recueillir aussi l'avis des professeurs notamment ceux du français et des maths par rapport à cet échec.

1.6 Motivation et pertinence de recherche

1.6.1 Les motivations personnelles

Le choix de notre thème est guidé tout d'abord par notre fonction d'enseignant. En effet nous nous sommes retrouvés malgré nous enseignant il y a une dizaine d'années de cela. L'année où je m'étais engagé à la contractualisation de l'enseignement coïncide avec la fin de mon service civique national à l'institut national des recherches agronomiques du Niger (INRAN) de Maradi. Je voulais faire d'autres choses mais la curiosité m'a guidé très vite dans l'enseignement.

Mais j'étais parti en réalité en attendant de trouver un travail qui cadre avec ma formation de comptable. Aussi deux choses m'ont retenu jusqu'à ces jours. D'une part le Niger est marqué par un manque criard d'emplois de jeune surtout pour les enfants de pauvres que nous sommes. D'autre part il y a le coup du destin car le destin est cette chose qui est plus fort que tout le monde.

Aussi en tant qu'enseignant la question de la scolarisation de la jeune fille nous avait toujours préoccupés. Nous sommes de manière naturelle sensible auxproblèmes de cette frange de la population. C'est pourquoi nous avons toujours souhaité apporter notre contribution à la résolution de leurs problèmes.

Il faut noter qu'il revient comme un devoir à nous, enseignant du Niger en général et de Zinder en particulier de nous occuper du problème de la réussite des filles. Cela afin de jouer notre rôle dans l'émancipation de la femme nigérienne en particulier. C'est ainsi que nous nous sommes intéressées au domaine que nous connaissons le mieux ; notre formation de planificateur en science de l'éducation nous interpellant sur le phénomène de l'échec, de la déperdition scolaire ; de l'abandon etc.

1.6.2 La pertinence scientifique

Dans toutes les sociétés du monde la jeune fille est marginalisée. Cette marginalisation est basée sur l'unde droit fondamental de l'enfant que l'éduction. Ces dernières années nous constatons du changement un peu partout surtout en Europe. Mais la situation est toujours dramatique en Afrique particulièrement au Niger.

De plus tous les indicateurs que ça soit le taux de scolarisation, que ca soit le taux de redoublement ou d'abandon etc. sont en défaveur des filles.

Si je reviens à mon sujet pour l'année prise comme référence c'est-à-dire 2019-2020 les résultats montrent que ce sont les garçons qui sont devant les filles. Bien entendu nous parlons du BEPC. Ainsi sur un total de 502 candidats répartis comme suit : 222 garçons contre 280 filles seulement 109 filles admises et 123 garçons admis sur un total de 132 admis. Aussi le taux global de réussite au BEPC pour le CEG5 est de 46,21% dont 21,71 pour les filles.

De plus de toute la réussite à un examen s'est révélée une période très importante dans le cycle scolaire d'un enfant. En effet la question est d'autant sensible quand il s'agit d'un diplôme comme le BEPC. Ce sujet va nous permettre une fois de plus d'aborder le vaste problématique de la formation de nos enfants surtout en termes d'efficacité interne. De même la qualité de la formation ainsi que les obstacles qui empêchent certains élèves parfois meilleurs à admettre.

Mettre l'accent dans notre étude sur la fille en particulier pourra sans doute nous permettre de comparer à nouveau les résultats déjà existants à ceux de cette étude dans l'objectif d'en savoir les points communs et les points divergents.

En outre puisque l'étude part d'un cas particulier, il sera toujours intéressant d'en utiliser les données empiriques en complément à d'autres existantes afin de mener une autre étude ou recherche.

1.6.3 La pertinence sociale du sujet

Partant du principe que l'évaluation est un outil pertinent de mesure des apprenants l'examen de la fin du cycle secondaire 1er degré que le BEPC contribue à atteindre cet objectif.

Ainsi les résultats définitifs de notre recherche pourraient servir à :

- Rapprocher les réalités que vivent les filles qui échouent au BEPC des acteurs du monde scolaire ainsi que l'Etat.

- Accentuer et orienter davantage la lutte contre les fraudes aux examens et la mauvaise correction des examens vers une politique en amont c'est-à-dire la prise en compte du taux de réussite des filles par exemple.

- Accentuer la lutte l'échec massive des filles aux examens en général et en particulier au BEPC.

Aussi trouver la réponse aux facteurs d'échec des filles permettra sans nul doute d'apaiser les tensions sociales car la réussite de la femme est pour toute la société. En effet dans cette dernière la femme est à la première loge dans l'éducation de la famille.

CHAPITRE II CLARIFICATION DES CONCEPTS ET REVUE DE LA LITTERATURE 

2.1 Clarification des concepts 

Durkheim (1955) conseille de définir toujours les concepts afin de les démasquer de la confusion qui caractérise le sens commun. Aussi, voudrions-nous à présent proposer des définitions aux concepts de travail.

2.1.1 L'échec scolaire 

L'échec scolaire se définit d'abord comme un dysfonctionnement dans le déroulement de la scolarité. Il consiste en un redoublement ou l'arrêt de la scolarité.1(*)

C'est aussi le revers éprouvé par quelqu'un qui voit ses calculs (scolaires) déjoués ses espérances trompées. C'est l'insuccès.2(*)

Dans le cadre de notre étude, nous ignorerons à dessein l'aspect redoublement ou abandon pour ne garder que le non-admission à un examen notamment le BEPC.

2.1.2 Examen scolaire

Un examen est une épreuve que l'on réalise afin de tester ses connaissances sur une matière donné.

Aussi le terme d'examen a un lien avec le concept d'évaluation, qui veut dire estimer, apprécier ou calculer la valeur de quelque chose. En ce sens, on appelle tests d'évaluation aux examens scolaires.

Ainsi au sens large et par extrapolation les examens de fin de cycle sont aussi des évaluations visant à juger si l'élève est capable de passer au cycle supérieur.

2.1.3 Performance scolaire 

Degré de réussite scolaire, jour après jour, fondée sur une progression de l'élève dans les trois dimensions qui s'apprennent à l'école que sont les matières enseignées, les attitudes et comportements constructifs de la compréhension du monde.

Cependant par rapport à notre sujet nous voulons par performance la capacité d'un élève à montrer qu'il maitrise tel ou tel matière car en partie sa réussite aux examens dépendra beaucoup de ses performances élevées dans des matières comme les maths et le français.

2.1.4 Contexte familial

Le contexte familial ne peut avoir son sens si on le définissait ensemble. Le mieux c'est de voir mot en mot pour ensuite donner la notion.

Ainsi le premier mot qui est contexte signifie un ensemble des circonstances dans lesquelles se produit un fait.

Quant au second mot familial est un adjectif qui est relatif à la famille ou qui se rapporte à la famille.

Ainsi le contexte peut tout simplement signifie comme les moments où un événement survient et qui est intimement lié à la famille.

Par rapport à notre thème nous voudrions lier par exemple l'échec au BEPC à la famille de l'élève.

*1 Dictionnaire petit Robert 2000

*2 Idem

2.2 La revue de la littérature 

Dans un travail de mémoire, le rôle de la revue de la littérature consiste à faire le point des connaissances acquises sur un sujet. Pour se faire il faut inventorier les études déjà réalisées dans ce domaine. Les documents écrits (ouvrages, articles site web etc.) que l'étudiant à exploiter sont censés avoir un rapport avec le sujet choisi.

Dans le cadre de cette revue, plusieurs documents ayant trait à la question d'échec scolaire d'abord et d'échec aux examens, aux facteurs d'échec aux examens, à la stratégie adoptée pour y remédier aux échecs ont servi pour faire l'état de la question en rapport avec le sujet. Pour le cas précis de cette recherche, les thématiques ci-dessus évoquées sont regroupées en trois grands thèmes qui sont ; échec scolaire et motivation, échec scolaire et contexte familial et social et culturel échec scolaire et programme.

La perception que l'élève a de sa compétence : si l'élève ne se sent pas capable de réussir, s'il n'a pas confiance en lui, il ne sera pas motivé pour faire les efforts voulus. Plus l'enfant est sûr de sa réussite il réussit.

La considération que l'élève a de la valeur d'un apprentissage. L'enfant ne peut apprendre qui cela a du sens pour lui, s'il apprend des choses qui l'intéressent et s'il sait à quoi cela va lui servir.

La perception du contrôle que l'élève exerce sur un apprentissage : l'enfant qui pense qu'il ne contrôle pas ce qu'il apprend, qu'il n'a aucune responsabilité dans ses réussites ou ses échecs, ne peut pas non plus être motivé.

2.2.1 La revue au plan théorique

Une revue de la littérature est avant tout soutenue par des écrits théoriques. Il s'agit en effet dans le cadre de ce travail de mettre en relief les théories explicatives de l'échec en général mais de l'échec aux examens. Ainsi nous allons en ce qui nous concerne parlerdes grandes théories qui expliquent l'échec scolaire comme la reproduction sociale, le déterminisme, les théories socio cognitivistes etc.

2.2.1.1 La théorie de la reproduction sociale

Cette théorie a surtout un fondement sociologique. Elle se définit comme une pratique sociale relative à la famille, qui consiste à maintenir une position sociale d'une génération à l'autre par la transmission d'un patrimoine, qu'il soit matériel ou immatériel. Ce phénomène connu se traduit aujourd'hui par le fait par exemple qu'un fils d'ouvrier a plus de chance de devenir ouvrier que de quitter sa classe sociale et de même qu'un fils d'un cadre aura plutôt tendance à devenir cadre à son tour que de changer de classe sociale.

En effet plusieurs auteurs ont étudié ou disons qui est à la base de cette théorie.il s'agit entre autres de Karl Marx, qui s'intéressait particulièrement à l'accumulation et à la reproduction du capital.

Le phénomène de la reproduction sociale est étudié aussi par Pierre Bourdieu et Jean Claude Passerons dans les héritiers, paru en 1964. Ils montrent par l'exemple des étudiants et comment la position sociale des parents constitue un héritage pour les enfants, certains héritant de bonne position sociale ; d'où les héritiers (tandis que d'autres au contraire sont les déshérités.)

Quant à Raymond Boudon dans l'inégalité des chances, parues en 1973, il étudie la mobilité sociale des étudiants et montre que le facteur le plus important de l'inégalité scolaire est la demande d'éducation, autrement dit l'ambition scolaire des étudiants et de leurs parents, l'origine sociale apparaissant comme un facteur de second rang.

En effet pour ces auteurs l'un est influencé par son milieu dans sa réussite ou son échec scolaire. Cela voudrait dire que les enfants dont les parents sont pauvres risquent de finir pauvre comme leurs parents.

2.2.1.2 La théorie du déterminisme

Le déterminismeest une théorie philosophique selon laquelle les phénomènes naturels et les faits humains sont causés par leurs antécédents. C'est en effet Claude Bernard (1813-1878) qui a introduit le terme du « déterminisme » dans le vocabulaire scientifique.

Plusieurs auteurs ont aussi étudié la théorie du déterminisme. Pour Claude Bernard, le déterminisme est la condition de la compréhension scientifique et de l'étude expérimentale de la nature, il soin de distinguer cet usage de terme de celui qui a pu en être fait en philosophie où il est pour lui synonyme de négation du libre arbitre ou du fatalisme.

Considéré comme le père de la sociologie moderne Emile Durkheim place le fait social au coeur de la discipline, considérant celui-ci comme l'objet même de la sociologie. Le fait social se caractérise, entre autres par son extériorité et surtout par son pouvoir coercitif.

Pour Pierre Bourdieu qui a créé le concept d'habitus envisage selon un paradigme holiste par déterminisme social, permet d'établir une première rupture avec son acceptation héritée du fait social. En effet l'habitus constitue certes une matrice des comportements qui favorise la reproduction sociale.

2.2.1.3 Les théories sociocognitives

La théorie sociocognitive, utilisée en psychologie de l'éducation et communication, pose qu'en partie l'acquisition des connaissances d'un individu peut être directement liée à l'observation d'autrui dans le cadre des interactions sociales, d'expériences et en dehors de l'influence des médias.

Aussi ces théories sociocognitives sur l'éducation prônent le primat des facteurs culturels dans la construction des connaissances. Cela veut dire que des considérations d'ordre culturel ont un impact sur la réussite ou l'échec de l'enfant.

Parmi l'application de la théorie sociale cognitive, on trouve de travaux basés sur le concept d'auto-efficacité que Bandura a défini, en particulier des travaux deCompeau et Higgins sur l'effet d'auto-efficacité technologie sur l'apprentissage et l'appropriation des outils numériques.

2.2.2 La revue au plan empirique

La revue de la littérature au plan empire implique les travaux des auteurs, revues ou mémoires qui ont parlé du thème de notre recherche ainsi que de tous les concepts qui se rapprochent également du thème. Il le dire il nous avait été facile d'avoir des écrits qui cadrent spécifiquement de notre thème.

Néanmoins nous avons pu avoir que nous avons regroupé en : échec scolaire et performance, échec scolaire et contexte familial, échec scolaire et contexte socio-culturel échec scolaire et considération psychologique etc. par ailleurs nous exposerons des travaux de mémoire qui ont étudié le thème de l'échec en général car l'échec et un tout.

2.2.2.1 L'échec scolaire et performance

Cette forme d'échec est liée intimement à la performance de l'enfant. En effet les notes comptent beaucoup dans la réussite ou l'échec de l'élève surtout s'il est nul dans des matières clés comme les maths, la physique ou le français.

Bernard Rivière, dans les jeunes et les représentations sociales de la réussite spécifique « la réussite scolaire correspond à la notion dite traditionnelle de performance exprimée par les résultats obtenus et l'ordre d'enseignement atteint ». Lareprésentationsociale de la réussite scolaire peut sembler alors limitée à la simple obtention des notes jugées bonnes.

Cependant l'auteur s'évertue aussi dans son livre à décrire la représentation de la réussite personnelle qu'il rattache à l'accomplissement de soi.

La réussite scolaire est liée à des valeurs traditionnelles orientées vers l'excellence et la performance, cependant il y sans doute des parallèles à faire entre la réussite scolaire et la réussite personnelle avec d'un côté l'idée selon laquelle la réussite scolaire (au sens du rendement scolaire) est le préalable de la réussite personnelle.

Par opposition à la réussite scolaire, l'échec peut êtreperçu comme une défaillance en termes de résultats scolaires. S'ensuit logiquement un sentiment d'incapacité acquise du fait de l'attribution de l'échec à des causes endogènes par exemple, le sentiment d'avoir une intelligence lente, des troubles de comportement ou encore une démotivationintrinsèque.

Chez beaucoup d'enseignants d'ailleurs, l'échec est lié à une cause propre au développement de l'enfant. Cependant des éléments périphériques gravitent autour de l'élève et viennent interagir avec lui.

Pour Perrenoud (2002) la réalité construite autour des représentations de la réussite ou de l'échec peut prendre une forme coercitive pour l'élève si l'école se limite à un rôle de juge en tranchant entre ce qu'elle considère être la réussite et ce qu'elle considère comme échec.

Pour Touré (2000) cependant la réussite et l'échec sont également la responsabilité partagée des acteurs qui créent ces représentations. Pourtant de ce constat, c'est à l'école de contribuer à développer une représentation claire du rôle respectif de l'élève et des enseignants face à la réussite scolaire.

2.2.2.2 Echec scolaire et contexte familial

Pare-Kaboré note que la structure de la famille, la classe sociale, le niveau économique, la dynamique sociale de la famille, les modes de prise en charge des enfants, le niveau d'instruction du père et de la mère, le statut du ménage, la taille de la famille, les commodités domestiques, les moyens financiers, les couts des fournitures, les frais de scolarité, les couts directs et les couts d'opportunité de la scolarisation des filles, etc. ont un impact direct sur la scolarisation des filles. (Paré-Kaboré 1995)

Chabert-MenagerG (1996) présente un ensemble de difficultés : la distance géographique entre le domicile et l'école, les difficultés qui font référence aux régions sous-développées du point de vue économique, aux ressources matérielles et humaine de l'école, aux influences négatives des environnements culturels à l'existence d'une population minoritaire.

Pour Bourdieu et Passeron (1964) se basant sur la théorie de la reproduction sociale pensent que la réussite ou l'échec scolaire de l'enfant est lié aux conditions sociales de leurs familles.

Il est évident que les défaillances de la famille, ses aspirations excessives ou au contraire, trop modestes, peuvent créer une source de difficultés importantes pour l'avenir de l'enfant.

Les élèves jouissent dans leur environnement familial des conditions de vie et d'une ambiance culturelle très différente. Tout favorise les élèves des milieux élevées dans la hiérarchie sociale. Confort du logement possibilité de s'isoler et travailler dans des bonnes conditions, aide dans le travail scolaire, conversations familiales en particulier. Là où la famille aide efficacement, il a peu d'échec. (Komivi OGOUWA)

Cependant lorsque les familles n'ont pas la possibilité de contribuer à l'éducation de leurs enfants dans le sens des travaux scolaires, le taux d'échec est plus fort. Plusieurs élèves ne comptent pas sur l'école, du fait qu'ils ne disposent pas du relais familial de la culture.

Eastman (1988) cité par Jimmy CALIXTE (2007) mentionne que les parents qui ont des aspirations scolaires réalistes, tendent à apporter une aide plus substantielle et significative à son enfant. Ces derniers interagissent mieux avec leurs enfants, les rassurent et les mettent en confiance. L'auteur souligne que ce type d'aspiration des parents favorise la réussite de l'enfant.

Borus et Carpenter toujours cité par Jimmy CALIXTE (2007) en abordant l'influence du niveau socio-économique des parents sont arrivés à la conclusion que les familles vivant sous le seuil de la pauvreté éprouvent souvent des difficultés à offrir leur soutien pour les devoirs et les leçons, cette incapacité augmente ainsi les risques d'échec et de redoublement des enfants vivants dans les milieux défavorisés.

2.2.2.3 Echec scolaire et contexte socioculturel

L'échec scolaire et contexte socioculturel renvoi à des facteurs sociaux et culturels qui favorisent l'échec scolaire en général et l'échec aux examens en particulier. Les facteurs sociaux font allusion à des éléments comme la scolarisation des parents, l'origine ethnique, la langue parlée à la maison, la composition familial le nombre d'enfants etc.

Les facteurs culturels quant à eux renvoient à des éléments comme la différence de culture de race ou à des phénomènes comme l'immigration etc.

Pour Ouattara Maimouna (2011) dans « la problématique du maintien des filles dans l'enseignement secondaire au Burkina Faso : état de lieux et efficacité de la politique en la matière, cas de la province du Kadiogo », met en lumière les facteurs principaux de la déperdition qui sont entre autres :

- La mauvaise gestion de la sexualité, la pauvreté, la situation précaire des parents ou de la famille.

- Concernant l'accès des filles à l'école les principaux motifs pour elle restent les pesanteurs socio-culturelles, l'insuffisance de l'offre éducative et le manque de moyens financiers.

Quant à Marc PILON dans « confiage scolaire en Afrique de l'ouest » (2003), fait une importante communication sur les conditions de scolarisation des filles sous tutorat en ville. La question de confiage scolaire en Afrique est ambivalente et complexe. Si le confiage est considéré dans d'autres circonstances comme moyen efficace de promotion de la scolarisation pour certains élèves, il constitue pour d'autres une pratique entravante voire annulant les efforts de scolarisation.

De plus l'école reste la seule et unique voie d'accès à la culture et cela tout au long de leur parcours ; elle serait la voie royale de la démocratisation de la culture. Si les élèves de milieu défavorisé sont peu réceptifs à cette culture, c'est par souci de protectionnisme vis-à-vis de cette nouvelle culture aliénante. A ce sujet Bourdieu est catégorique « pour les fils d'ouvriers, d'employés ou des petits commerçants, l'acquisition de la culture scolaire est acculturation » (BOURDIEU, PASSERON, 1964, p37).

Soutenant la thèse du rendement par l'obstacle linguistique, KI-ZERBO (2010) soutient que l'éducation en Afrique noire est en inadéquation quantitative mais surcout qualitative par rapport aux besoins et réalités socio-culturels de l'Afrique. En effet, l'éducation en Afrique est assimilationniste et vise à faire des Africains des Européens par la tête vue que le programme d'enseignement est basé sur celui de la puissance coloniale

De plus l'élève est un acteur principal dans le processus d'apprentissage et, par ricochet, dans la recherche des causes pouvant affecter sa performance scolaire. Des recherches démontrent que les facteurs individuels tels que l'âge, attitudes envers l'école, les antécédents scolaires et les responsabilités familiales de l'élève agissent sur ses résultats scolaires (Ayiga, 1997 ; Diallo, 2000).

CHAPITRE III CADRE ET DEMARCHE METHODOLOGIQUE DE RECHERCHE 

3.1 Présentation du cadre de la recherche 

Notre cadre de recherche étant le CEG 5 de Zinder nous allons essayer de le présenter.

Le CEG5 est une école publique rattachée à la direction départementale de l'enseignement secondaire de Zinder 2 (DDES 2). L'école compte aujourd'hui plus de 2070 élèves. Elle est située dans l'arrondissement 4 de la communauté urbaine de Zinder précisément dans le quartier Charé-Zamna Adoua. Cet établissement fut créé le 06 septembre 1989 et a ouvertses portes à l'année scolaire 1989-1990 et a un code de référence de 741601. De sa création à aujourd'hui l'établissement a connu six Directeurs dont l'actuel est ChetimaDigadji nommé depuis le 30/11/2018.

De plus l'établissement compte comme personnel administratif les agents suivants : 5 surveillants dont 4 femmes, 2 agents de bureau tous des hommes et trois bibliothécaires dont les deux sont des femmes.

Pour ce qui est des agents auxiliaires ils sont au nombre de deux précisément un gardien et un manoeuvre tous de hommes.

3.1.2 Situation des élèves de 3ème par classe et par sexe au titre de l'année 2019-2020

Tableau 1 Répartition des élèves de 3ème par classe et sexe

 

3eA

3eB

3eC

3eD

3eE

3eF

3eG

3eH

3eI

3eJ

Total

Garçons

25

24

23

18

22

26

22

23

16

23

222

Filles

27

29

27

29

28

28

28

27

29

28

280

Total

52

53

50

47

50

54

50

50

45

51

502

Source enquête terrain mars 2021

Ce tableau n°1 fait ressortir que toutes les troisièmes l'effectif des filles est supérieur à celui des garçons. De plus le tableau montre que les classes ne sont pas très pléthoriques. En effet ces effectifs répondent aux normes édictées par le gouvernement nigérien. Aussi il montre que les enseignants sont disponibles.

3.1.3 Situation des enseignants de Français et de Maths qui interviennent dans les 3èmes par matière et sexe

Nous avons jugé utile de présenter uniquement les enseignants de français et de maths parce que nous avons ciblé ces deux matières fondamentales pour vérifier l'une de nos hypothèses notamment les difficultés dans les matières.

Tableau 2 Répartition des professeurs du français et de maths par sexe

 

Français

Maths

Total

Homme

4

4

8

Femme

1

0

1

Total

5

4

9

Source enquête terrain mars 2021

Ce tableau 2 montre que l'établissement a 5 professeurs de français qui interviennent en 3ème dont une femme. Quant à ceux de maths ils sont au nombre de 4 tous des hommes.

Les effectifs des enseignants de ces professeurs étant connu nous allons passer aux filles redoublantes des 3èmes au titre de l'année 2020-2021.

Comparativement aux effectifs les volumes horaires de ces enseignants sont moyens. En effet nous avons une moyenne de 16 heures par semaine pour les professeurs de français et 18 heures par semaine pour ceux de maths.

3.1.4 Les filles redoublantes des 3èmes au titre de l'année 2020-2021

Il faut préciser qu'on entend par filles redoublantes au titre de l'année 2020-2021 l'effectif des élèves filles proposées pour reprendre la classe au terme de l'année 2019-2020. Comme elles doivent constituer notre échantillon il nous parut nécessaire de les identifier.

Tableau 3 Répartition des redoublantes de l'année 2020-2021 par classe

Niveau

3eA

3eB

3eC

3eD

3eE

3eF

3eG

3eH

3eI

3eJ

Total

Effectif

14

6

9

10

6

4

5

9

7

8

78

Source enquête terrain mars 2021

Ce tableau 3 montre que ces filles sont reparties dans 10 classes de 3ème. C'est la 3ème A qui a le plus de redoublantes et la F qui a le moins.

Ainsi après quoi nous allons présenter ces filles selon leurs en français, en maths et leurs bulletins tant au premier qu'au second semestre au titre de l'année 2019-2020. Ce travail a pour objectif de présenter les performances de ces filles en français et maths d'une part et leurs performances globales d'autre part.

3.2 Démarche méthodologique de la recherche 

Cette partie comprend : les techniques de collecte des données, la recherche documentaire, l'enquête de terrain, l'échantillonnage, la structure des questions, le module d'analyse et les difficultés rencontrées.

3.2.1 Recherche documentaire ou recherchent des données secondaires

Elle est l'une des techniques permettant de recueillir les données nécessaires à la compréhension d'une problématique donnée. Afin de mieux connaitre les facteurs conduisant ainsi les jeunes filles d'échouer au B.E.P.C. Plusieurs documents qui parlent de la scolarisation des jeunes filles en général de leurs facteurs d'échecs aux examens en particulier ont été étudié. Notre objectif est d'éclairer d'avantage les sujets sous l'angle de la science de l'éducation.

3.2.2 Le choix de la population cible

Nous referons à cette formule de Grawitz (1979) selon laquelle l'objectif de la recherche consiste : « à déterminer ce que l'on veut décrire ou mesurer à définir ce que l'on retient, mais aussi écarter un certain nombre de problèmes c'est-à-dire assigner les opérations sous leur aspect pratique : déterminer ce qui est possible avec les moyens dont il dispose, temps, ressource financières » (Grawitz, 1979 ; 587). Nous allons d'abord déterminer la population cible et ensuite l'échantillon.

3.2.2.1 La population cible

Pour plus d'efficacité et de précision nous allons limiter notre champ d'étude au CEG 5 de Zinder. En effet ce collège présente des caractéristiques et des données qui permettent l'analyse du phénomène que nous voulons étudier. Le champ de notre étude se limite au C.E.G 5 de Zinder. Dans cet établissement notre population cible comprend uniquement les élèves filles qui ont échoué au B.E.P.C 2020. La présente recherche ne tient compte que des conditions de l'année académique 2019-2020. Sont considérés comme éléments de cette population des élèves filles qui ont échoué au BEPC une fois. Ainsi dans ce collège 180 filles ont échoué aux examens du BEPC en 2019-2020. Parmi ces dernières en effet les 102 ont été exclus. Ainsi au bout de compte c'est le reste c'est-à-dire les 78 qui constitueront notre échantillon. Il faut le préciser pour une question d'exhaustivité nous interrogerons toutes les 78. Nous aurons également des entretiens avec d'autres acteurs afin de récolter des informations qui peuvent nous permettre de faire des analyses objectives.

3.2.2.2 L'échantillonnage

« Il est très rare qu'on précise étudier exhaustivement une population, c'est-à-dire interroger tous les membres ; ce serait trop long et coûteux que c'est pratiquement impossible » disait R. GHIGUONE et B. MATALON (1988). L'échantillonnage est donc un processus qui consiste à réduire la population mère de façon représentative dans toutes ses composantes. Dans le cadre de cette étude la population mère est l'ensemble des élèves filles qui ont échoué au BEPC en 2019-2020. Cependant ne pouvant mettre la main sur les filles exclus nous nous focalisé sur le reste c'est-à-dire 78 filles.

À cela s'ajouter la sous population des enseignants. Ces derniers sont pleinement impliqués dans la formation des élèves. Cette sous population nous aide à infirmer ou à confirmer l'hypothèse selon laquelle l'échec des filles est lié à la qualité des encadrements que les élèves ont reçu surtout en Mathématiques et en Français. Sont concernés les enseignants qui enseignent ces deux matières en 3ème. Ne sont pas concernés ceux qui enseignent dans les matières non retenues dans l'hypothèse.

3.2.3Les techniques de collecte des données

Pour ce qui est des techniques de collecte des données, il s'agit de l'administration directe des questionnaires élaborés à l'intention des élèves notamment celles qui ont échoué l'année dernière car étant en mesure de remplir eux même les questionnaires. L'administration des guides aux enseignants ayant tenu la 3ème. A ce niveau il faut préciser que l'accent a été mis sur les professeurs de Maths et du Français car étant les matières ciblées dans notre hypothèse pour être le plus fondamentales. Ces guides d'entretien ont été administrés de manière directe.

3.2.4 Structures des outils d'enquêtes  

Le questionnaire est l'un des outils que le chercheur utilisé pour recueillir les opinions de l'enquêté sur un sujet précis. Il permet de recueillir des données quantitatives (Transformables en chiffre). Pour Grawitz (1984) : « le questionnaire est un moyen de communication essentiel entre l'enquêteur et l'enquêté. Il comprend une série de questions concernant les problèmes sur lesquels on attend de l'enquêté une information » (P. 736). Dans le cadre de ce mémoire, un seul questionnaire a été élaboré. Il s'agit de celui adressé aux filles. Ce dernier est composé de trois sections et se présente comme suit :

La section I intitulé identification des enquêtées, comporte les variables suivantes : l'âge, la profession du père, son statut de fonctionnaire s'il l'est, la profession de la mère, son statut de fonctionnaire si elle l'est.

La section II dénommée difficultés dans les matières regroupe les variables comme vos performances en français notamment en dictée et rédaction, vos performances en mathématiques notamment en algèbre et géométrie.

La section III intitulée les considérations familiales comporte des variables comme l'existence de l'eau dans la maison, la disponibilité de l'électricité dans la maison, la disponibilité des sanitaires, la prise en charge du tenue scolaire, si on les donnent les frais de récréation, qui les donnent les frais de récréation, la distance qui sépare leur domicile de l'école, qui prépare souvent le repas à la maison, qui lave souvent vos habits, si elles ont un répétiteur à la maison, et pendant combien de temps elles étudient la nuit à la maison.

Et enfin la section IV intitulée considérations psychologiques comporte les variables comme la peur des examens, la peur le jour du BEPC et l'explication des raisons de leur échec au BEPC.

3.2.5. L'enquête du terrain ou collecte des données primaires 

Sur le terrain, les raisons ou les objectifs de ce travail ont été expliquées non seulement au Directeur régional de l'Enseignement Secondaire, à la Direction départementales des Enseignements Secondaires de Zinder, au Directeur du CEG5 de Zinder, aux encadreurs pédagogiques, aux enseignants, aux surveillants, aux membres des associations des parents d'élèves. Bref à tous les acteurs qui sont concernés de près ou de loin par ce sujet.

Nous avons fait cela pour deux raisons fondamentales. D'une part on ne peut pas tomber sur quelqu'un et le bombarder des questions sans qu'il ne sache de quoi il s'agit. Cela pourrait même être qualifié de l'indécence ou de l'impolitesse ou de l'espionnage dans une certaine mesure. D'autre part la compréhension

3.2.6 Techniques de dépouillement des données

Les données ont été intégrées dans une base des données et seront traitées avec le logiciel SSPS.

3.2.7 Les modèles d'analyses

Elles sont autant descriptives qu'explicatives. L'analyse descriptive permet de brosser un portrait de filles enquêtées. L'analyse explicative quant à elle permet de prendre une décision quant à elle la confirmation ou à la réfutation des hypothèses de recherche.

3.2.8 Difficultés rencontrées

Un travail de recherche ne peut se faire sans difficultés. Les difficultés rencontrées au cours de ce travail sont de 2 ordres : les difficultés d'ordres théoriques et celles d'ordre pratiques.

3.2.8.1 Les difficultés d'ordre théorique

Pour ce qui est de la première phase nous avons fait face à un sérieux problème de documentation. En effet le plus grand nombre de documents trouvés datent de très longtemps et ne traitent que superficiellement des thèmes ayant trait à l'échec des élèves en général et des filles en particulier aux examens. Il a fallu parcourir les plus grandes bibliothèques de Zinder pour avoir une poignée d'avantages plus ou moins généraux qui concernent notre sujet. De plus comme la FSE est une faculté récente à l'université nous avons très peu de mémoire dans ce domaine. Donc nous nous sommes rabattus sur l'internet pour avoir quelques documents qui se rapprochent de notre thème.

3.2.8.2 Les difficultés d'ordre pratique

Il y'a d'abord les difficultés d'ordre méthodologique. En effet chaque débutant éprouve des problèmes relatifs à comment faire ressortir l'échantillonnage, Comment construire la problématique, comment formuler les hypothèses, les variables etc. A cela il faut ajouter la difficulté pour les élèves à bien cerner les questionnaires compte tenu de leurs niveaux qui sont de plus en plus bas. On peut aussi ajouter la difficulté à trouver facilement les personnes ressource pour les différents entretiens.

Chapitre IV PROFIL DES FILLES ET RESULTATS DE L'ANNEE SCOLAIRE 2019-2020 

4.1 Résultats scolaire de l'année d'échec

4.1.1Les notes des filles en français

Le tableau 4 qui va suivre présentera les moyennes des filles en français. Comme le français a un coefficient 4 celles qui ont une se trouvant dans l'intervalle 0 à - 40 n'ont pas la moyenne semestrielle et celles se trouvant dans l'intervalle 40 à 80 ont la moyenne semestrielle.

Tableau 4 Répartition des filles selon leurs notes en français

 

1er semestre

Pourcentage

2ème semestre

Pourcentage

0 à -40

10

12,82

17

21,79

40 à 80

68

87,18

61

78,21

Total

78

100

78

100

Source enquête terrain mars 2021

Ce tableau 4 montre que pour le 1er semestre nous avons 68 filles qui ont leurs moyennes et 10 n'en ont pas. Au second semestre 61 ont leurs moyennes et 17 n'en ont pas. La conclusion qu'il faut tirer et que dans l'ensemble les filles s'en sortent en français et qu'elles ont plus travaillé au 1er semestre.

Cependant si on compare dans un premier temps les notes des filles au premier semestre on constate une nette baisse de performance car au lieu de 10 filles qui n'ont eu leurs moyennes nous avons 17 qui n'ont pas. Ainsi on note une augmentation de 7 filles ce qui n'est pas négligeable.

De même de l'autre côté le nombre de celles qui ont leurs moyennes a baissé du même nombre. Il faut souligner que cette baisse de performance montre un relâchement des candidates alors même que la tendance doit être élevée à défaut d'être maintenu.

De plus les notes ont une influence sur la motivation des élèves. En effet la motivation d'un élève à l'école est un facteur majeur pour expliquer une réussite, un échec ou un décrochage scolaire.

En résumé la relation qu'il y a entre notes est échec scolaire est clair est nette c'est dire que les notes de l'élève peuvent causer ou expliquer son échec.

4.1.2 Les note des filles en mathématiques

Le tableau 5 qui va suivre présentera les moyennes des filles en mathématiques. Comme cette dernière a un coefficient 3 celles qui ont une se trouvant dans l'intervalle 0 à - 30 n'ont pas la moyenne semestrielle et celles se trouvant dans l'intervalle 30 à 60 ont la moyenne semestrielle.

Tableau 5 Répartition des filles selon leurs notes en maths

 

1er semestre

Pourcentage

2ème semestre

Pourcentage

0 à -30

72

92,31

77

98,72

30 à 60

6

7,69

1

1,28

Total

78

100

78

100

Source enquête terrain mars 2021

La lecture de ce tableau 5 montre qu'au 1er semestre 72 filles n'ont pas leurs moyennes en mathématiques et seulement 6 n'ont eu leurs moyennes. Il faut tout de suite faire un constat très alarmant. En effet plus de 90% des filles sont très faibles dans une matière au capital que les mathématiques. Pire au second semestre ce pourcentage c'est-à-dire celles qui n'ont de moyennes est monté à 98,72. C'est qui très mauvais signe également.

S'agissant du second semestre 77 n'ont pas leurs moyennes et seulement 1 en a. cela veut dire que la performance des filles s'est complètement effondrée. C'est aussi un très mauvais présage au semestre qui précède les examens. Or jusqu'au dernier moment l'idéal est que les candidats maintiennent la cadence.

La conclusion majeure qu'il faut tirer est que les filles sont très mal positionnées dans une matière clé dans la chance d'admettre.

4.1.3 Les bulletins des filles

Il s'agit à ce niveau nous allons présenter les bulletins de filles pour le 1er, le 2ème et la moyenne annuelle. Ainsi on a constitué 3 catégories pour présenter ces moyennes. Le premier intervalle comprend celles qui ont les moyennes comprises entre 0 et - 8. Le second intervalle comprend celles qui ont les moyennes comprises entre 8 et - 10. Et enfin la 3ème catégorie comprend celles qui ont les moyennes comprises entre 10 et 20. En principe celles qui sont dans la première catégorie sont censées ne pas admettre au Brevet. Celles qui dans la seconde catégorie sont supposées admettre au moins à l'oral. Celles qui sont dans la dernière catégorie sont supposées admettre à l'écrit.

Tableau 6 Répartition des filles selon leurs moyennes générales

 

1er semestre

Pourcentage

2ème semestre

Pourcentage

Annuelle

Pourcentage

0 à - 8

10

12,82%

5

6,41%

7

8,97%

8 à - 10

17

21,79%

9

11,54%

18

23,08%

10 à 20

51

65,38%

64

82,05%

53

67,95%

Total

78

100

78

100

78

100

Source enquête terrain mars 2021

La lecture de ce tableau 6 montre qu'en majorité que les filles travaillent dans l'ensemble. Ainsi au premier semestre 65,38% des filles ont leurs moyennes contre 34,62%. Le constat qu'on peut faire est que c'est un indicateur fort que dans l'ensemble elles sont très motivées.

Au second semestre aussi 82,05% des filles ont leurs moyennes contre seulement 17,95% qui n'en ont pas. La remarque qu'il faut de plus est que le pourcentage des filles qui ont la moyenne à augmenter. En effet on note que 14 filles de plus ont leurs moyennes. Cela montre encore que les filles sont bien préparées à affronter les examens.

S'agissant de la moyenne annuelle 70,51% ont leurs moyennes contre 29,49% qui n'en ont pas. Toujours le constat qu'il faut faire est dans l'ensemble les filles travaillent.

La remarque générale qu'il faut est plus de 70% des filles sont dans la probabilité d'admettre à l'écrit au BEPC. Mieux dans le 23 qui se trouve dans la catégorie de celles qui n'ont pas la moyenne annuelle 10 a au moins une moyenne supérieure ou égale à 8/20. Ces filles également ont la probabilité d'admettre à l'oral. En plus si on tient compte de repêchage le pourcentage de celles qui peuvent admettre augmente.

4.2 Les caractéristiques socio-démographiques des enquêtées 

4.2.1 L'âge des enquêtées

Le mode de vie dépend essentiellement de l'activité (Montousse et Remonard, 2006). C'est pourquoi notre présentation accorde plus d'importance à cette variable fondamentale en science en général et en science de l'éducation en particulier. De plus on a besoin de connaître l'âge de l'enquêté pour mieux suivre son parcours scolaire. Aussi à travers l'âge on peut identifier qui ont connu des difficultés de parcours comme le redoublement. Ce dernier pouvant avoir des effets négatifs à même de causer l'échec surtout à l'examen qui l'objet même de notre étude. Aussi l'âge est un indicateur qui peut troubler la vie de la fille dans son parcours, le cas par exemple de la puberté.

Figure 1 Répartition des filles selon l'âge 

Source enquête terrain mars 2021

Ainsi il ressort de ce graphique 1 que la majorité des élèves filles enquêtées ont 17 ans soit 38 et 48,7%. Puis viennent celles qui ont 16 ans avec un nombre de 17 et un taux de 21,8%. Ensuite viennent les élèves qui ont 18 ans soit 20,5% avec un nombre de 16. Puis viennent celles qui ont 19 ans et plus avec un nombre de 4 soit 5,1%. Enfin viennent celles qui ont 15 ans qui sont au nombre de 3 soit 3,8%. Il faut en effet souligner l'âge est élément fondamental dans l'évolution de l'homme en général et en particulier pour l'enfant. Aussi nous voulons particulièrement insister sur le fait que 48,7% des filles sont dans l'âge normal de scolarisation c'est-à-dire 17 ans.

En effet au Niger l'âge normal d'inscription selon la législation en vigueur est de 7 ans. Ainsi dans ce cas la majorité des filles se sont présentées pour la première fois au BEPC. Cela peut expliquer leurs échecs car une première fois n'est jamais facile.

De plus cet âge coïncide avec la puberté qui est aussi une période très difficile pour la fille car c'est la période de l'insouciance comme on dit.

4.2.2 Présentation des enquêtées selon la profession de leurs pères 

IL faut préciser d'entrer de jeu que les charges familiales reposent dans nos sociétés sur le père. C'est dire que ce dernier joue un rôle prépondérant dans la réussite ou l'échec de l'enfant. Ainsi d'après les psychologues la fonction paternelle se manifeste dans cinq secteurs précis : la protection, l'éduction, l'initiation, la séparation et la filiation. (Yvon Dallaire, Psychologue Québec, Canada).

Tableau 7 Répartition des filles selon la profession du père 

 

Effectifs

Pourcentage

 
 
 

Agriculteur

10

12,8

Commerçant

24

30,8

 

Artisan

1

1,3

 

Fonctionnaire

16

20,5

 

Autre

27

34,6

 

Total

78

100,0

 

Source enquête terrain mars 2021

Ce tableau 7 présente les enquêtées selon la profession de leurs pères. Il Ainsi la majorité des pères des enquêtées sont classés dans la catégorie autre soit 34,6%. Ensuite viennent les commerçants avec 30,8%. Ensuite viennent les fonctionnaires avec 20,5%. Puis on note les agriculteurs avec 12,8%. Et enfin viennent les artisans avec 1,3%.

Il faut en effetsavoir qu'il existe un lien fort entre la profession du père est la réussite ou l'échec de l'enfant. En effet le père a un double rôle, en même temps il est le pilier de la famille mais aussi celui qui veille à éduquer l'enfant.

Ce qu'il faut tout de suite remarquer c'est le fait que la majorité des filles interrogées ont un père commerçant. Cette dernière fonction est très floue et présente de disparité.

En effet parmi ceux qui se disent commerçant beaucoup n'arrivent pas à s'en sortir. De plus la plupart d'entre eux ne suivent pas la scolarité de leurs enfants. Pour eux le suivi rime avec aide financière. C'est pourquoi il n'est pas étonnant que les enfants de cette catégorie de parents échouent aux examens malgré qu'elles aient des bonnes notes.

Par ailleurs un pourcentage aussi important des filles a des pères qui sont autre comme fonction. Il faut le dire clairement que rien ne prouve que ces parents ont les moyens de suivre les études de leurs enfants.

En somme nous constatons la profession du père joue beaucoup dans la réussite ou l'échec de l'enfant.

4.2.3 Répartition des enquêtées selon qu'elles ont un père fonctionnaire 

Comme souligne ci-haut le père joue un rôle central dans vie et l'évolution d'un enfant. Cette importance est accrue surtout s'il s'agit d'une fille car cette dernière mérite une attention particulière à tout point de vue. En effet la fille demande contrairement au garçon demande beaucoup de suivi. Ainsi nous avons voulu vérifier ce paramètre car il peut influencer l'évolution scolaire de la fille et cela de manière positif ou négatif. Pour un père fonctionnaire présente deux avantages majeurs. D'une part un père travailleur peut bien assurer la subsistance de sa famille. Et d'autre un père intellectuel va inéluctablement suivre le parcours académique de son enfant. Mieux si le père est enseignant nous pensons qu'il va non seulement encadrer son enfant et le suivre.

Tableau 8 Répartition des filles selon que le père soit fonctionnaire 

 

Effectif

Pourcentage

Enseignant

8

50

Administrateur

4

25

Armée

2

12,5

Autre

2

12,5

Total

16

100

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture de ce tableau 8 nous montre que d'abord sur 78 filles interrogées seulement 16 filles ont un père fonctionnaire. Maintenant parmi ces 16 seulement 8 ont affirmé avoir un père enseignant soit 50% de l'effectif. Puis viennent les filles dont les pères administrateurs soit 4 filles et 25% de l'effectif. Par ailleurs 2 filles sur 16 disent avoir un père exerçant dans L'armée soit 12,5%. Il faut préciser à ce niveau que ce secteur englobe l'ensemble des forces de défense et sécurité à savoir les militaires d'abord, les policiers, les gardes, les gendarmes, les douanes, les eaux et forêts. Enfin 2 filles aussi ont un père qui concerne la rubrique autre soit 12,5 également.À la vue de ce pourcentage nous voulons insister qu'un groupe non négligeable des filles ont des parents fonctionnaires.

En effet normalement quand un élève a un parent fonctionnaire, il a une forte probabilité de réussir à son examen. Le père fonctionnaire est lui-même le fruit de l'école donc il connait mieux que quiconque l'importance de la réussite scolaire. Le rôle du parent fonctionnaire se répercute en termes de suivi permanente et continu. De plus la moitié des parents sont de profession enseignant c'est qui est une fois de plus une chance supplémentaire pour ces filles de réussir à leurs examens.

4.2.4 Présentation selon la profession de leurs mères 

Ainsi nous voulons connaitre cette profession pour vraiment montrer la place centrale que joue dans l'éducation des enfants surtout celle des filles. Aussi en lien avec notre thème nous pensons cette dernière a un rôle majeur a assumé dans la réussite et surtout l'échec à l'école en général et au BEPC en particulier. En effet la mère est plus proche de sa fille que n'importe quelle personne

Figure 2 Répartitions des enquêtées selon la profession de la mère

Source : enquête terrain mars 2021

Ce graphique 2 nous présente la profession des mères des enquêtées. Ainsi la lecture du graphique montre que 52,6% des filles soit 41 ont une profession qui indique autre. A ce niveau cette rubrique indique tout simplement les autres professions qui ne sont précisément indiquées dans le questionnaire. Ensuite nous avons 19,2% des filles soit 15 ont des mères qui sont fonctionnaires. Par fonctionnaire on entend le travail à la fonction publique. Ensuite viennent celles qui ont des mères commerçantes soit 16,7% et un nombre de 15 filles. Ce sont des mères qui font des activités lucratives. Puis nous avons celles qui ont des mères artisanes soit 5 filles et 6,4%. Et enfin en dernière position viennent les mères qui la fonction d'agricultrice soit 5,1% et un nombre de 4.

4.2.5 Répartition des enquêtées selon qu'elles ont une mère fonctionnaire 

Comme Pour les pères nous avons aussi cherché à connaitre le nombre des filles ayant une mère fonctionnaire. En lien avec notre thème il nous parait très important de savoir dans quel domaine la mère exerce sa fonction. Nous voulons savoir si cette mère est enseignante. En effet la mère enseignante est une très grande chance pour la fille. Si la mère est enseignante elle va non seulement encadrer sa fille et suivre ses études. En plus elle va encourager sa fille à réussir. Cela veut dire que si la mère est enseignante elle peut réduire l'échec des filles au BEPC.

Tableau 9 Répartition des filles selon que la mère est fonctionnaire 

 Fonction des mères

Effectif

Pourcentage

Enseignante

10

71,4

Administratrice

1

7,1

Armée

1

7,1

Autre

2

14, 3

Total

14

100

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture de ce tableau 9 montre que nous avons au totale 14 mères fonctionnaires. Parmi cela 71,4% sont des enseignantes. Ensuite 7,1% sont dans l'administration. 7,1% aussi évolue dans le corps habillé c'est-à-dire l'armée. Et enfin 14,3% évolue dans autre. Nous voulons d'abord insister sur le fait que plus de la moitié des mères sont fonctionnaires. Normalement une mère instruite et de plus enseignante doit aider son enfant. Cette aide consiste à apprendre par exemple à lire un texte ou résoudre un problème. Seulement le fait d'être enseignante ne suffit pas car il faut aussi avoir un niveau supérieur ou égal à l'enseignant de l'enfant. Or peut-être parmi ces enseignantes une bonne partie est du primaire alors que l'enfant est au secondaire. En somme le lien qu'il faut faire avec l'échec est que pratiquement les mères fonctionnaires ne s'investissent pas comme il se doit dans la réussite de leurs enfants. Enfin de manière générale la femme nigérienne qu'elle soit fonctionnaire ou non à l'obligation de se concentrer plus sur son foyer que l'enfant.

Chapitre V ECHEC SCOLAIRE ET DIFFICULTES DANS LESMATIERES

5.1 Difficultés dans les matières 

Nous avions dans une première hypothèse supposée que les difficultés dans les matières pouvaient expliquer l'échec des filles au BEPC. Il s'agit principalement pour de deux matières fondamentales à savoir le français et les Mathématiques.

5.1.1 Difficultés en Français 

Le français est une matière très importante dans l'apprentissage. Il permet non seulement d'avoir des connaissances et aide également à comprendre les autres matières. Pour mesurer les difficultés en français nous avons choisi la dictée et la rédaction. Ainsi nous allons d'abord voir les performances en dictée puis en rédaction.

5.1.1.1 Performances en dictée 

En français la dictée est cette discipline qui est en deux parties. La première porte sur la dictée proprement dite où dont on évalue la capacité de l'élève à commettre le moins des fautes voire aucune. Dans la deuxième il s'agit des questions. Ces questions sont généralement subdiviséeselles-mêmes en trois parties : la compréhension du texte, le vocabulaire et la connaissance et maniement de la langue.

Figure 3 Répartition des filles selon leurs performances en dictée

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture du figure 3 nous montre que 33 filles répondent que leurs performances sont bien en dictée. Aussi 22 répondent être assez bien en dictée. Celles qui affirment être passable sont au nombre de 17. Et enfin 6 seulement sont bien en dictée. Après quoi nous allons passer aux performances en rédaction. Cependant cela est exclusivement du jugement de l'enfant lui-même. Or de façon générale personne ne veut étaler ses défauts. C'est pourquoi on doit faire une comparaison avec leurs notes. Ainsi si nous nous referons aux données du tableau 4 : répartition des filles selon leurs notes en français plus de 80% des filles ont leurs moyennes en français. Mais c'est sur si on désagrège les élèves sont faibles en dictée-questions. La conclusion qu'il faut tirer ce sont leurs performances en dictée sont bonnes.

5.1.1.2 Performances en rédaction 

Après avoir demandé les performances en dictée nous avons jugé utile de savoir aussi les performances des filles en rédaction. Mais avant de livrer ses performances nous allons un peu rappeler qu'est que la rédaction ? Cette dernière est une discipline qui permet de mesurer la capacité des élèves à rédiger un texte, à résonner ou à analyser. Elle permet aussi aux élèves d'utiliser de manière correcte le vocabulaire. Elle permet aussi aux élèves de construire des phrases courtes et logiques. Elle les permet de regrouper leurs idées en paragraphes cohérents et les relier par des connecteurs logiques.

Tableau 10 Répartition des filles selon leurs performances en rédaction 

 
 

Effectifs

Pourcentage

 
 

Très bien

3

3,8

Bien

30

38,5

Assez bien

23

29,5

Passable

15

19,2

 
 

Faible

7

9,0

 

Total

78

100,0

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture du tableau 10 nous montre que la majorité des filles c'est-à-dire 38,5% sont bien en rédaction. Puis viennent celles qui sont assez-bien dans cette discipline. 19,2% des filles ensuite passable en rédaction. Et enfin 9% disent qu'elles sont faibles en rédaction.La aussi c'est le point de vue des filles qu'on ne doit prendre comme crédible. Cependant toujours si on se réfère aux données du tableau 4 elles semblent avoir raison.

5.1.2 Difficultés en mathématiques 

Les mathématiques sont vraiment utiles et significatives dans notre vie quotidienne : elles sont fondamentales pour le développement intellectuel des enfants. En effet elles les aident à être logiques, à raisonner de manière soignée et à se préparer à la pensée, à la critique et à l'abstraction. Pour mesurer ces difficultés nous avons demandé aux filles leurs performances en algèbre et en géométrie

5.1.2.1 Performances en algèbre 

L'enseignement des mathématiques au collège est basé sur l'algèbre et la géométrie. L'algèbre est en effet une branche des mathématiques qui permet d'exprimer des propriétés des opérations et le traitement des équations et aboutit à l'étude des structures algébriques. Cette partie compte pour la moitié du coefficient. Nous avons voulu savoir les performances des filles en algèbre parce que nous pensons qu'elle va nous permettre de mesurer leurs niveaux en science.

Tableau 11 Répartition des filles selon leurs performances en algèbre 

 

Effectifs

Pourcentage

 
 

Très bien

6

7,7

Bien

10

12,8

Assez bien

18

23,1

Passable

33

42,3

Faible

11

14,1

Total

78

100,0

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture du tableau 11 nous montre que la majorité des filles interrogées affirment qu'elles sont passables en maths soit 42,3%. Puis viennent celles qui disent être assez-bien avec 23,1%. Les filles qui disent qu'elles sont faibles en maths avec 14,1%. Cette catégorie est suivie par celles qui des performances bien avec 12,8%. Et enfin celles dont les performances sont très bien soit 7,7%. Cependant si on compare avec les données du tableau 5 : répartition des filles selon leurs notes en mathématiques cela ne se confirme pas. En effet au premier tout comme au second semestre plus de 90% des filles n'ont pas de moyennes en mathématiques.

5.1.2.2Performances en géométrie 

La géométrie est la seconde partie très importante des mathématiques. Elle est en effet la branche des mathématiques qui étudie les figures. Elle permet de s'élever du domaine du concret à l'abstraction. Nous avons demandé aux filles leurs performances dans cette branche car nous pensons que les réponses peuvent être très utiles.

Figure 4 Répartition des filles selon leurs performances en géométrie 

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture de la figure 4 montre que les filles dans leur majorité sont passables en géométrie soit 30,8%. Ensuite une bonne partie dite qu'elles sont assez-bien en géométrie soit 29,5%. Une autre partie qui n'est pas de moindre dit être bien soit 17,9%. Puis viennent qui disent être faible en géométrie qui représente 12,8%. Et enfin une très faible proportion dit être très bien en géométrie soit 9%. A ce niveau aussi c'est le même constat qu'en algèbre mais la comparaison entre le tableau 12 et la figure 4 que les filles sont plus performantes en géométrie qu'en algèbre. Seulement en évaluation des mathématiques l'algèbre a plus des points que la géométrie

Chapitre VI ECHEC SCOLAIRE ET CONSIDERATIONS FAMILIALES ET PSYCHOLOGIQUES

6.1 Considérations familiales 

Par cette hypothèse nous avons voulu savoir sur les conditions familiales pouvaient avoir un impact sur l'échec des filles au BEPC. Pour se faire nous avons posé les questions suivantes afin de la confirmer ou l'infirmer. Il s'agit d'abord des disponibilités dans la maison de l'eau potable, du courant électrique et des sanitaires. Ensuite on a demandé les personnes qui prennent en charge leurs tenues scolaires et les frais de récréation. Maintenant on a voulu savoir en plus qui leur donne ces frais de récréation. On a voulu aussi savoir la distance de leur maison et l'école. Ensuite on a demandé qui prépare à la maison et qui lave leurs habits. On a voulu aussi savoir s'elles ont un répétiteur à la maison. Et enfin on a voulu savoir la durée de leurs études la nuit à la maison. Nous allons ainsi analyser un à un ces points. Nous allons donc passer à l'analyse du premier point la disponibilité de l'eau.

6.1.1 La disponibilité de l'eau potable dans la maison 

Au même titre que l'air, l'eau est un élément vital à la vie. En effet aucune vie humaine n'est possible sans cette denrée. La question est aussi percutante à Zinder qui est une région confrontée aux problèmes d'eau surtout en période des fortes chaleurs. Ainsi nous avons vouluétudier la disponibilité de l'eau courante dans les maisons des filles car le manque de ce produit pouvait impacter négativement le sursis scolaire des élèves en général et en particulier pour les filles.

Tableau 12 Répartition des filles selon que la maison a de l'eau potable 

Disponibilité en eau

Moyenne Générale

 

0 à - 8

8 à - 10

10 à 20

Total

Non

1

12

23

36

Oui

6

6

30

42

Total

7

18

53

78

Source : enquête terrain mars 2021

 
 
 
 

La lecture de ce tableau 12 montre que les filles qui les moyennes comprises entre zéro à moins 8 seulement une fille a dit non à la disponibilité de l'eau et 6 ont dit oui. Parmi la seconde catégorie c'est celles qui sont censées admettre à l'oral 12 ont non et 6 oui. Et enfin dans la dernière catégorie c'est-à-dire celles qui sont supposées admettre à l'écrit 30 ont oui et 23 non.

La conclusion qu'il faut tirée par rapport à ces données c'est que la disponibilité de l'eau dans la maison n'explique pas l'échec des filles au BEPC. En effet normalement au niveau de la catégorie qui doit échouer on doit avoir plus des filles où la maison n'a pas de l'eau. Or dans la catégorie de celles qui doivent admettre à l'écrit nous avons plus de la moitié qui n'ont de l'eau chez elles.

6.1.2 La disponibilité de l'électricité dans la maison 

De plus en plus le progrès économique a amélioré la vie des hommes. Parmi ces progrès majeurs on peut souligner la découverte de l'énergie électrique. En effet c'est Thomas Edison (1800) qui lui-même se basant sur la loi de Coulomb (1785) qui a inventé la première pile électrique (1847) qui a permis d'éclaire usines et foyer. Depuis lors ce produit est devenu plus que vital. En effet nous avons voulu savoir l'existence de ce produit dans la maison car nous pensons que cela pouvait un indicateur pour mesure les facteurs d'échec des filles au BEPC.

Figure 5 : Répartition des filles selon qu'elles ont de l'électricité à la maison

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture de la figure5nous montre que parmi les filles qui ont les moyennes comprises entre

Zéro et moins huit seulement 7 ont dit oui et 0 qui ont dit non. Cela veut dire que l'électricité n'est pas à la base de la moyenne de ces filles. Parmi celles qui sont supposées admettre à l'oral 11 ont dit oui et 7 non. Pour celles qui sont supposées admettre à l'écrit 36 ont oui et 17 non.

Ainsi la conclusion qu'on peut tirer à ce niveau aussi la disponibilité en électricité explique plutôt la réussite des filles que l'échec des filles. En effet celles qui doivent normalement admettre soit à l'oral ou à l'écrit la proportion de celles qui n'ont d'électricité chez elle est faible.

6.1.3 L'existence des sanitaires dans la maison 

La disponibilité des douches dans la maison permet d'éviter en effet la défécation à l'air. Le fait d'avoir ce dispositif dans la maison est non seulement lié à la mentalité mais surtout au niveau de vie. Il très rare de trouver des sanitaires dans les maisons des ménages vulnérables. De plus l'importance de ce dispositif est aussi recommandée par des institutions internationales qui défendent le droit de l'enfant et de la femme comme l'UNICEF. Nous avons voulu vérifier cet indicateur parce que nous pensons que ce dernier peut favoriser l'échec aux examens.

Tableau 13 Répartition des filles selon que la maison a des sanitaires 

 

Moyenne Générale

Sanitaires

0 à - 8

8 à - 10

10 à 20

Total

Non

1

7

23

31

Oui

6

11

30

47

Total

7

18

53

78

 
 

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture du tableau 13 indique que parmi les filles de la première catégorie seulement une fille a dit qu'elle n'a pas des sanitaires chez elle et 6 ont dit qu'elles ont des douches. Parmi celles de la deuxième catégorie 11 ont dit oui et 7 non. En fin parmi la dernière catégorie 30 ont dit oui et 23 non.

En effet il faut savoir qu'il existe un lien entre la scolarité et les sanitaires. Ainsi le manque des sanitaires peut impacter positivement ou négativement la réussite ou l'échec de l'élève.

La conclusion qu'on peut tirer par rapport à ce tableau 13 est que le fait d'avoir les sanitaires ne peut être un facteur d'échec au BEPC d'autant que dans la proportion de celles qui doivent échouer le problème des sanitaires ne pas marquer.

6.1.4 La tenue scolaire 

La tenue scolaire est de plus en plus obligatoire dans beaucoup des pays. En effet l'uniforme scolaire renferme beaucoup des vertus dont entre autres un outil pédagogique essentiel, un moyen de créer une atmosphère scolaire etc. mais en réalité elle est instituée pour effacer les différences sociales. En effet au sein de la jeunesse qui est très fougueuse la tenue scolaire est souvent source de comparaison et de jalousie. Ainsi grâce au port de l'uniforme scolaire on peut gommer les inégalités sociales et rapprocher les jeunes entre eux. Cependant malgré sa vertu elle demeure un coût supplémentaire pour les parents. Nous avons voulu aussi savoir qui assure la tenue scolaire des filles car nous pensons qu'elle peut être un élément qui est à la base de l'échec scolaire

Figure 6 Répartition des filles selon la prise en charge de la tenue scolaire

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture de la figure 6 montre que celles qui sont censées admettre à l'écrit disent en majorité se sont leurs pères qui assurent la tenue scolaire soit 31 puis 17 disent la maman et 5 disent autre. Ensuite pour celles qui sont supposées admettre à l'oral 9 disent le papa 8 la maman et une qui dit autre. Enfin pour celles qui sont supposées échouer 5 disent le papa et 4 la maman.

Ainsi la conclusion qu'on tirée est que la prise en charge de la tenue n'a pas d'impact sur l'échec car celles qui doivent admettre ont leurs tenues.

6.1.5 Frais de récréation 

La récréation est le moment où les enfants et les professeurs prennent une pose. Ce moment de pose est observé tant au primaire qu'au collège, seulement c'est la durée qui les différenciés. En effet c'est une tradition qui ne dit pas son nom le fait de donner les frais de récréation à ses enfants. Il faut aussi préciser que ces frais sont une charge supplémentaire pour les parents. Ainsi plus on a d'enfant plus les charges sont lourdes. Cependant le fait d'avoir les frais de récréation est une source de motivation pour les élèves surtout pour les filles qui semblent être très fragiles. C'est pourquoi nous avons voulu savoir est ce que ces frais sont assurés par les parents.

Tableau 14 Répartition des filles selon qu'elles reçoivent de frais de récréation 

Frais de récréation

Moyenne générale

 

 

 

0 à - 8

8 à - 10

10 à 20

Total

Non

 

1

3

4

Oui

7

17

50

74

Total

7

18

53

78

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture de ce tableau 14 que les filles disent en majorité qu'on les donne de frais de récréation. Ainsi parmi celles qui ont la moyenne comprise entre zéro et moins huit seulement 7 disent qu'on les donne des frais de récréation. Parmi celles qui ont la moyenne comprise entre huit et moins dix, 17 disent oui et une non. Et enfin parmi celles qui ont la moyenne 50 disent oui et 3 non.

Ainsi nous constatons clairement que celles qui sont supposées admettre à l'écrit et à l'oral ont de frais de récréation et que très peu parmi qui doivent échouer.

En conclusion le frais de récréation ne peut expliquer l'échec des filles au BEPC.

6.1.6 Prise en charge des frais de récréation 

Nous avons souligné plus haut que les frais de récréation sont devenus un droit de fait pour les enfants. Cependant il nous a paru nécessaire de savoir qui prend en charge ces frais. Cela va aussi nous permettre de voir son impact sur l'échec des filles au BEPC.

Figure 7 Répartition des filles selon la prise en charge de frais de récréation

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture de cette figure 7 montre que parmi celles qui sont supposées admettre à l'écrit 32 disent que c'est le papa qui prend en charge les frais de récréation, 14 que c'est la maman et 7 autre. Pour celles qui devaient admettre à l'oral 10 disent le papa, 7 la maman et une autre. Et enfin celles qui sont censés ne pas admettre 4 le papa et 3 la maman.

La conclusion qu'il tiré est que du moment la prise en charge est faible chez celles qui devaient échouer on peut dire cela n'est pas un facteur d'échec.

6.1.7 La distance de la maison par rapport à l'école 

La distance entre l'école et la maison de l'élève peut influencer le parcours de ce dernier. En effet si la maison est loin de l'école il ya plusieurs risques. L'enfant peut par exemple être en retard à l'école ou son déplacement devient une charge supplémentaire pour ces parents. C'est pourquoi nous avons voulu étudier ce paramètre parce que nous pensons que c'est en lien avec notre thème.

Tableau 15 Répartition des filles selon la distance de la maison par rapport à l'école 

Distance

Moyenne générale

 

 

 

 

0 à - 8

8 à - 10

10 à 20

Total

0

 

3

5

8

1 KM

2

5

6

13

2 KM

2

4

10

16

3 KM

3

4

17

24

4 KM et plus

 

2

15

17

Total

7

18

53

78

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture de ce tableau15 montre que parmi celles qui ont la moyenne comprise entre dix et vingt, 15 filles parcourent plus de 4 km, 17 parcourent 3 km, 10 2 km 6 1 km et 5 moins de 1 km.

Celles qui ont la moyenne entre huit et moins dix 2 font une distance de 4 km et plus, 4 font 3 km, 4 2km, 5 1km et 3 moins de 1km. Enfin celles qui ont la moyenne entre zéro et moins huit, 3 font 3 km, 2 2km et 2 1km.

Ainsi il apparait clairement que la distance n'a pas une influence sur la moyenne car celles qui ont les meilleures notes parcourent plus de km. Du coup on ne peut pas dire que la distance est un facteur explicatif de l'échec.

6.1.8 La préparation du repas à la maison 

Dans notre culture c'est à la femme qu'il revient de préparer le repas. Ainsi cette dernière pour préparer leurs filles à leurs tâches futures les initient à cette tâche. En effet cette activité ménagère peut prendre un temps élevé. Cette activité peut entravée le parcours scolaire des filles surtout si elle coïncide avec les heures des cours. C'est pourquoi nous avons jugé utile d'étudier aussi ce point.

Figure 8 Répartition des filles selon qu'elles préparent souvent le repas 

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture de la figure 8 montre que parmi celles qui ont la moyenne de dix à vingt celles qui disent que c'est la maman qui prépare sont au nombre de 26, celles qui disent elles même sont au nombre de 18, celles qui disent que c'est la soeur sont au nombre de 8 et une seule dit que c'est la bonne. Parmi celles qui ont la moyenne de huit à moins dix celles qui disent que c'est la maman sont au nombre de 8 et celles qui disent que c'est elles même sont au nombre de 6 et celles qui disent que c'est la soeur sont au nombre de 4. Enfin parmi celles qui ont la moyenne entre zéro à moins huit celles qui disent que c'est la maman sont au nombre de 5, une dit que c'est elle-même et une dit que c'est la bonne.

En conclusion nous constatons que le fait de préparer le repas n'a pas d'impact sur la moyenne et du coup sur l'échec des filles au BEPC car ce sont en majorité les mères qui préparent ou que les filles qui préparent ont des moyennes qui montrent qu'elles sont supposées admettre à l'écrit ou à l'oral.

6.1.9 La lessive à la maison 

La lessive est aussi une tâche ménagère incontournable. En effet les habits sont lavés soit par jour semaine etc. Mais ici en lien avec notre sujet nous voulons savoir qui lave les habits de la fille en général et principalement les tenues scolaires.

Tableau 16 Répartition des filles selon qu'elles lavent souvent leurs habits

Lessive

Moyenne générale

 

 

 

 

0 à - 8

8 à - 10

10 à 20

Total

La bonne

 

 

5

5

Maman

1

1

 

2

Moi

6

17

47

70

Soeurs

 

 

1

1

Total

7

18

53

78

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture de ce tableau 16 montre que le fait les filles font elles mêmelavent leurs habits n'a pas de conséquence sur leur moyenne. En effet parmi elles 47 ont la moyenne comprise entre dix à vingt, 17 entre huit à moins dix et 6 de zéro à moins huit.En conclusion nous constatons que le fait de faire leur lessive ne peut empêcher les filles d'avoir le BEPC.

6.1.10 Avoir un répétiteur à la maison 

Il est aujourd'hui indéniable de laisser son enfant sans répétiteur si on a les moyens. En effet ces cours ont pour objectif d'assurer un suivi rapproché à l'enfant pour qu'il comprenne bien les cours surtout que nous savons que les classes sont pléthoriques car l'Etat du Niger est pauvre. Ces cours concernent toutes les matières mais les parents mettent l'accent sur le français et les matières scientifiques notamment les mathématiques et la physique-chimie. Nous avons voulu savoir ce point car nous pensons que c'est un élément essentiel pour éviter ou réduire les échecs aux examens.

Tableau 17 Répartition des filles selon qu'elles ont un répétiteur 

Répétiteur

Moyenne Générale

 

 

 

 

0 à - 8

8 à - 10

10 à 20

Total

NON

4

16

40

60

OUI

3

2

13

18

Total

7

18

53

78

 
 
 
 
 

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture du tableau 17 montre que parmi celles qui sont de l'intervalle 1 c'est-à-dire celles qui sont supposées ne pas admettre 4 filles ont non et 3 oui. Parmi celles de la catégorie 2 c'est-à-dire celles qui ont la moyenne comprise entre huit à moins dix, 16 filles ont dit non et 2 oui. Enfin parmi la catégorie trois 40 filles ont dit non et 13 oui.

Ainsi partant de cette lecture on peut dire que le fait de ne pas avoir de répétiteur n'influence pas la moyenne générale car celles qui ont la moyenne entre dix et vingt c'est à dire celles qui sont supposées admettre à l'écrit 40 ont dit n'avoir pas de répétiteur. De plus parmi celles qui sont considérées admettre à l'oral 10 ont dit n'avoir aussi un répétiteur. Enfin parmi celles qui sont supposées ne pas admettre seulement 4 filles ont dit non. C'est pourquoi on peut dire que ce facteur peut expliquer l'échec des filles au BEPC.

6.1.11 Durée d'étude nocturne à la maison 

D'une manière générale les élèves doivent réviser la nuit dans une durée raisonnable. Ces études de nuit ont pour objectif d'amener l'élève non seulement à capitaliser les activités faites la journée mais aussi de les préparer aux éventuels contrôles surpris. Nous avons voulu savoir spécifiquement pour les filles car ces dernières passent le plus clair de leurs à faire de futilités la nuit genre causerie entre copain copine ou autre.

Tableau 18 Répartition des filles selon les heures d'étude de nuit

Etude de nuit

Moyenne générale

0 à - 8

8 à - 10

10 à 20

Total

30 MINUTES

 

1

2

3

1 Heure

 

9

6

15

1 HEURE 30

4

2

15

21

2 HEURE

2

5

18

25

PLUS DE 2 H

1

1

12

14

Total

7

18

53

78

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture de ce tableau 18 montre que parmi celles qui ont la moyenne comprise entre zéro et moins huit les filles qui consacrent 1 heure 30 minutes aux études à la maison sont 4, 2 font 2 heures et une plus de 2 heures.

Parmi celles qui ont la moyenne comprise entre huit et moins dix, 9 filles font 1 heure, 5 font 2 heures, 2 font 1heure 30, un fait plus de 2 heures et une 30 minutes.

Parmi celles qui sont de l'intervalle dix à vingt, 18 filles font 2 heures, 15 font 1heure 30, 12 font plus de 2 heures, 6 font 1 heure et une fille fait 30 minutes.

L'analyse nous montre que se font celles qui sont supposée admettre à l'écrit ou à l'oral qui consacrent beaucoup et celles qui sont censés ne pas admettre consacrent peu.

Ainsi la conclusion qu'on tirer est que les études de nuit ont influencé positivement la moyenne générale.

En conclusion on peut dire cette variable peutêtre un facteur d'échec des filles au BEPC.

6.2 Considérations psychologiques 

On entend par considérations psychologiques tous les facteurs émotionnels qui favorisent l'échec aux examens d'une manière générale au BEPC en particulier. C'est aussi la preuve qu'un examen n'est pas une chose facile car même les intelligents craignent d'échouer. Seulement il des degrés dans l'appréhension de l'échec. Certains sont paralysés par la peur de rater son examen alors que d'autres y trouvent une certaine motivation pour réussir. C'est pourquoi nous avons voulu savoir si les filles comme tout être humain craint les examens. Mieux on a voulu également savoir si elles ont eu peur le jour du BEPC. Et enfin ont les a demandés dans une question ouverte les raisons de leur échec au BEPC.

6.2.1 La peur des examens 

La peur fait partie des émotions. Elle est naturelle et utile pour nous avertir d'un danger et nous protéger. De plus l'un des plus grands obstacles au succès est la peur de ne pas admettre. Les élèves craignent en général d'échouer. En effet l'échec est pour eux et leurs parents comme un sentiment de perte. En échouant l'enfant pense que tous les efforts qu'il a fournis n'ont servi à rien. L'enfant se sent culpabilisé alors qu'il s'agissait tout simplement pour lui de vaincre sa peur est avoir son parchemin. C'est pourquoi nous avons voulu savoir si oui ou non les filles craignent les examens en général. Cela nous permettra peut-être de comprendre le pourquoi de leur échec au BEPC.

Figure 9 Répartition des filles selon qu'elles ont peur des examens 

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture de la figure 9 que parmi celles qui ont la moyenne comprise entre zéro et moins huit seulement 4 filles qui craignent les examens et 3 n'ont pas peur. Au niveau de celles qui ont la moyenne comprise entre huit et moins dix, 11filles ont peur et 7 n'ont pas peur. Enfin parmi celles qui ont la moyenne comprise entre dix et vingt, 27 filles ont peur et 26 n'ont pas peur.

Ainsi on constate que celles qui sont supposées admettre à l'écrit et à l'oral ont en majorité peur des examens et parmi celles qui sont censés échouer seulement 4 ont affirmé avoir peur.

La conclusion qu'on peut tirer est que la peur est un facteur d'échec car celles qui sont censés admettrecraignent les examens.

6.2.2 La peur le jour du BEPC 

L'examen dont nous avons voulu savoir les causes d'échecs des filles est le BEPC. Il s'agit du diplôme qui boucle le cycle du secondaire premier degré. Le jour de cet examen est connu d'avance par les candidats et ces derniers font le décompte et ils attendent anxieusement le jour ·J·. Cette journée est spéciale et beaucoup des candidats en général et en particulier les filles ont peur. C'est ce que nous avons voulu savoir afin de mieux justifier nos hypothèses.

Tableau 19 Répartition des filles qu'elles ont peur le jour du BEPC

Peur le jourMoyenne générale   Du BEPC0 à - 88 à - 1010 à 20TotalNON

392739

OUI

492639

Total

7185378

Source : enquête terrain 2021

La lecture de ce tableau 19 montre que parmi les filles qui ont la moyenne comprise entre zéro et moins huit, 4 filles ont peur le jour de l'examen et 3 non pas peur. Parmi celles qui ont la moyenne comprise entre huit et moins dix, 9 filles ont peur et 9 n'ont pas peur. Enfin parmi celles qui ont la moyenne comprise entre dix et vingt, 26 filles ont dit oui et 27 non.

On constate que ce sont celles qui sont supposées admettre à l'écrit et à l'oral n'ont pas peur le jour de l'examen et celles qui sont supposées ne pas admettre n'ont pas aussi assez peur.

Ainsi on peut dire que la peur le jour de l'examen ne peut être un facteur d'échec au BEPC car les filles n'ont pas en majorité peur le jour de l'examen.

6.2.3 L'explication de l'échec au BEPC 

Comme on a coutume de dire il est difficile d'expliquer un échec tellement qu'on déploie des efforts pour chercher la chose. Quoi qu'il en soit dans une démarche scientifique il y a toujours des causes pour expliquer un phénomène. C'est d'ailleurs ce qui a été à la base des progrès scientifiques et techniques depuis la Révolution française de 1789. C'est pourquoi il nous a paru impérieux de connaitre les réactions des concernées c'est-à-dire les filles pour d'avantage cerner cet échec.

Figure 10 Répartition des filles selon les explications d'échec des filles au BEPC 

Source : enquête terrain mars 2021

La lecture de la figure 11 montre que la majorité des filles expliquent leur échec par la malchance soit 37,2%. Ensuite viennent celles qui le justifient par la faiblesse dans les matières scientifiques soit 20,5%. Les filles qui disent que leur échec est lié à la volonté divine (destin) sont au pourcentage de 10,3%. Celles qui l'expliquent par la peur aux examens la mauvaise correction sont à égalité soit 9% chacune. Puis celles qui le justifient par le manque d'engagement dans les études et les perturbations (grèves et covid) ainsi que la manque de soutiens dans les études et la mauvaise écriture sont toutes à égalité soit 2,6% chacune. Et enfin les filles qui l'expliquent par la portée des épreuves, la mauvaise assimilation et exécution des programmes et la qualité des enseignements sont toutes à égalité soit 1,3% chacune. Le constat qu'on fait dans un premier temps est que les filles ont tenté de donner une explication à leurs échecs. C'est qu'il faut déplorer c'est que la majorité des filles pointe la malchance. Or cette dernière notion n'a aucune valeur scientifique. C'est ce qu'on appelle du fatalisme c'est à de la résignation. Tout de même on constate beaucoup des points qui ont des valeurs scientifiques comme les difficultés dans les matières scientifiques, la peur aux examens, le manque d'engagement dans les études, la portée des épreuves, les perturbations, la mauvaise correction des épreuves, la mauvaise exécution du programme, le manque du soutien dans les études, la mauvaise écriture

Chapitre VII INTERPRETATIONS DES RESULTAS 

Dans ce chapitre nous allons interpréter les résultats des analyses des données afin de voir s'ils vérifient ou pas nos hypothèses. Pour se faire nous allons non seulement nous baser sur les résultats des données quantitatives analysées mais aussi sur les guides d'entretien adressés aux enseignants tant du français que maths intervenant en 3ème.

En plus nous avons jugé utile des recueillir les données sur les notes de français et des maths des filles qui ont échoué l'année passée. En somme nous allons tenter des ressortir clairement les facteurs explicatifs de l'échec des filles du CEG5 au BEPC. Ainsi nous passé à la vérification de la première hypothèse les liens entre difficultés des matières et échec.

7.1 La vérification de l'hypothèse difficultés dans les matières 

Cette sous-partie interprète les variables en relation la première hypothèse. Ces variables sont celles qui sont, soit en lien avec les données quantitatives recueillies auprès des filles ayant échouées, soit en lien avec celles recueillies qualitativement auprès des professeurs de mathématiques et du français du CEG 5. Ces données servent évidement à cette recherche d'indicateurs forts pour l'interprétation afin d'aboutir à une vérification justifiée de l'hypothèse.

Cette interprétation aborde deux aspects : d'une part la perception par les filles elles-mêmes leurs performances en mathématiques et français, et d'autre par la perception des performances des filles en français et en mathématiques par les professeurs enseignant ces deux disciplines.

De plus nous allons nous baser sur le tableau 4 : Répartition des filles selon notes en français ; le tableau 5 : Répartition des filles selon leurs notes en mathématiques ; d'une part et du figure 3 : Performances des filles en dictée, du tableau 10 : Répartition des filles selon leurs performances en rédaction, du tableau 11 : Répartition des filles selon leurs performances en algèbre et du figure 4 performances des filles en géométrie d'autre part.

Ainsi par rapport aux notes des filles en français les filles sont bien car au 1er semestre 87,18% ont leurs moyennes et au second semestre 78,21% ont leurs moyennes. Même si on constate une baisse de performance au second semestre ces pourcentages montrent que les filles ne rencontrent pas des difficultés en français.

Par rapport aux performances des filles en dictée et rédaction l'analyse des données faite dans le chapitre 5 montre que les filles ne rencontrentpas des difficultés en Français car 33 filles soit 42,3% sont bien ; 22 filles soit 28,2% sont assez-bien ; 17 filles soit 21,79% sont passable et 6 filles seulement soit 7,69 sont très bien.

Dans ce cas l'hypothèse n'est pas confirmée d'autant que les propos des filles n'ont pas été contredits par les données des leurs notes qui elles ne relèvent pas de leur volonté.

Cependant nous pensons que ces notes ne reflètent pas le vari niveau des élèves. En effet plusieurs arguments démontrer cela. Les évaluations faites par les enseignants de français nous semblent être très faciles et fantaisistes. Aussi comme tenu du nombre pléthorique des effectifs la tricherie et très développée. De plus beaucoup des enseignants font le choix pour favoriser les élèves dans les notes. Ce constat nous semble être corroboré par les propos tenus par l'un de nos encadreurs du Master 1 et 2 notamment Dr Zakari Mahamadou qui disais-je cite : « de nos jours les notes ne reflètent plus les niveaux des élèves car les évaluations sont ce qu'ils sont ». Dans le même ordre d'idée la synthèse du guide d'entretien que nous avons adressé aux professeurs du français et des maths nous éclaire aussi d'avantage.

Ainsi selon le dire des professeurs de français interviewés les filles ont trop des lacunes en français. En dictée elles commettent trop des fautes d'orthographe, de grammaire et de conjugaison. C'est pourquoi disent-ils il est très rare de trouver plus de 10 filles avoir leurs moyennes lors d'un devoir de dictée-questions. Toujours ils appuient leurs idées pour dire que les notes que vous aurez à constatés sur leurs bulletins par exemple se justifient par le fait que nous faisons des évaluations très simples parfois ou ont leurs donnent des devoirs de maisons et autres. C'est pourquoi nous sommes presque sûrs que beaucoup vont échouer aux examens rien qu'à cause de la dictée

Aussi quand nous les avons demandés quelles comparaisons font-ils entre les notes des filles et des garçons ils ont répondu ceci : même si en général les filles participent mieux au cours leurs notes sont en deçà des garçons en tout cas en dictée-questions.

S'agissant des difficultés des filles en mathématiques l'analyse de leurs notes en mathématiques montre qu'au 1ersemestre 92,31% des filles n'ont pas leurs moyennes et au second semestre 98,72% n'ont pas leurs moyennes.

S'agissant des performances des filles en algèbre et géométrie l'analyse du chapitre 5 montre que selon les filles elles-mêmes elles ne rencontrent des difficultés en mathématiques.

Dans ce cas l'hypothèse est vérifiée car les jugements des professeurs contredisent ceux des filles.

En effet les professeurs de maths niveau troisième que nous avons questionné disent ceci : en algèbre les filles rencontrent des difficultés sur les radicaux, le calcul des fractions, les opérations dans D ainsi que le calcul dans R notamment les équations et les inéquations.

En géométrie leurs difficultés sont : la configuration dans l'espace, la propriété de Thalès le théorème de Pythagore et les coordonnées d'un vecteur.

Bref pour leurs professeurs de maths les filles même si elles sont engagées à travailler elles rencontrent des difficultés à comprendre les matières scientifiques.

S'agissant des notes les enseignants affirment que si on compare les notes selon le genre les filles ont plus de notes faibles en maths.

En somme on peut dire que notre première hypothèse est en partie vérifiée car les performances des filles en mathématiques sont très décevantes.

7.2 Vérification de la deuxième hypothèse : Les considérations familiales 

Nous avions émis cette hypothèse car nous pensons que le milieu familial a un impact certain sur la réussite ou l'échec. Selon la théorie de la reproduction sociale les pauvres reproduisent les pauvres et les riches reproduisent les riches.

Aussi la famille a une emprise sur le choix professionnel futur de l'enfant surtout les filles. Ainsi nous avons posé plusieurs questions afin de confirmer ou infirmer ce postulat.

Il s'agit entre autres de la question de l'eau courante, de l'électricité des sanitaires, des frais de tenue et de récréation, de la distance des tâches ménagères comme la préparation du repas et de la lessive, du répétiteur et de révision à la maison surtout les nuits.

Cependant pour dire l'hypothèse et confirmer ou infirmer il avoir des preuves scientifiques.

Pour se faire nous avons croisé tous ces variables avec la moyenne générale. Il faut savoir que les notes des filles ont été classées en trois catégories : la première comprend celles qui ont la moyenne comprise entre zéro et mois huit ; la seconde catégorie comprend celles qui ont la moyenne comprise entre huit et moins dix et enfin la troisièmecatégorie celles qui la moyenne comprise entre dix et vingt.

Ainsi parmi les variables croisées avec la moyenne générale seulement quelques points vérifiés l'hypothèse. Il s'agit du point sur le répétiteur et les études nocturnes.

Il faut souligner que de nos jours que le fait d'avoir un répétiteur et un gage de réussite pour son enfant. C'est pourquoi la plupart des parents malgré leur faible revenu consentent l'effort d'avoir un répétiteur à leur enfant. De plus cette nécessité est accrue pour les élèves qui sont en classe d'examens.

L'interprétation qui fait le lien entre la répétition est l'échec en classe et en examen est que plus les élèves ont un répétiteur plus leur chance d'admettre est grande. Par rapport àcette variable on note que les élèves qu'on pense qu'elles vont admettre à l'écrit ou à l'oral affirment en majorité n'avoir pas de répétiteur à la maison. Ainsi on considère que leur échec s'explique par le manque de répétiteur. Dans ce cas ce variable confirme notre hypothèse.

Pour le variable étude de nuit aussi celles qui doivent admettre sont celles qui consacrent plus de temps aux études la nuit. Ainsi la conclusion tirée par rapport au tableau 18 confirme cela du coup on peut dire que cette variable explique l'échec des filles au BEPC.

Par ailleurs même si la majorité des professeurs interrogés attribuent l'échec des filles aux facteurs académiques ; il y a quelques-uns qui justifient ces échecs par des considérations d'ordre familiales.

On peut citer l'exemple de l'un d'eux qui disait ceci je cite : « beaucoup des filles échouent parce que leurs familles n'arrivent pas à assurer leurs pommades ou leurs maquillages et autres ».

En résumé on peut dire les échecs des filles peuvent être liés à des facteurs familiaux.

7.3 Lavérification de la troisième hypothèse : les considérations psychologiques 

Nous voudrions avant de passer à la vérification proprement dite de rappeler les questions que nous avons posées pour confirmer ou infirmer cette hypothèse. En effet on les a demandées en gros si elles craignent les examens et spécifiquement le jour du BEPC.

La peur est phénomène qui peut entrainer l'échec. En réalité un candidat ne doit jamais avoir peur car soit on admet ou échec. Et quand ce dernier survient on est digne, serein car c'est naturel. D'ailleurs il y a un adage populaire qui disait ceci : « c'est l'homme qui a peur ya rien ».

Cela étant s'agissant de la question avez-vous peur des examens ? Les filles ont répondu 53,8% oui. Cela signifie la peur est un facteur important d'échec. Donc ce point vérifie l'hypothèse.

En effet il est indéniable quand on va à aux examens du BEPC dans un esprit de peur effectivement il y a une forte chance qu'on échoue. D'ailleurs la preuve nous a été fourni par les livrets des filles consultés beaucoup de celles qui ont échoué ont une moyenne annuelle assez bonne.

Pour ce qui est de la peur le jour de l'examen 50% des filles disent avoir peur. Même si ce taux est égal à l'idée contraire il est clair ce point y pour quelque chose dans leurs échecs. Aussi quand on est anéanti dès le premier jour çà risque de se répercuter sur les autres jours. En outre beaucoup des professeurs interrogés attribuent l'échec des filles à des facteurs émotionnels comme le stress ou la peur. Et nous même en tant qu'acteur nous confirmons cela car il m'est arrivé de constater cela.

Aussi à la question de savoir ce qui explique leurs échecs chaque élève a répondu à la question. Les réponses se résumecomme celui : la malchance, la volonté divine ou le destin, la peur aux examens, le manque d'engagement dans les études, la faiblesse dans les matières littéraires et scientifiques, la portée des épreuves, les perturbations, la mauvaise correction, la mauvaise assimilation des cours et l'exécution des programmes, les manques de soutien dans les études, la mauvaise écriture etc. Ainsi il est clair que même les filles reconnaissent la peur comme un facteur majeur d'échec aux examens.

En somme on constate que les facteurs d'ordre psychologiques confirment l'hypothèse 3.

7.4 L'analyse critique des réponses des filles 

Nous voulons évoquer ce point pour démontrer que beaucoup des réponses n'ont pas comblé nos attentes. Nous voulons croire que nos questions n'ont pas été comprises par les enquêtées.

En effet si nous nous penchons d'abord les réponses de la première hypothèse les réponses données par les filles sur leurs performances ne convainc pas. Comment comprendre des filles qui ont échoué soutenir à un pourcentage assez important être bien ou assez bien en français. En effet les réponses données par les filles par rapport à leurs notes de français et en mathématiques contredisent leurs notes réelles celles contenues dans leurs livrets. Même si en français les notes se rapprochent de la réalité en mathématiques ces notes sont totalement fausses.

De plus même les notes supposées vrais ne résistent pas à l'analyse poussée des normes d'évaluations. C'est pourquoi le père de la docimologie H. Piéron et d'autres auteurs comme Bloom disent que la docimologie a d'abord revêtu un caractère négatif dans la mesure où elle critiquait les modes de notations et montrait expérimentalement le manque de fiabilité et de validité des examens (exercices proposés). Ainsi les acteurs et facteurs qui sont susceptibles d'influencer la notation ne sont pas à l'abri des critiques. Il faut rappeler ces acteurs et facteurs sont : l'évaluateur (enseignant) ; le sujet proposé et l'évalué (l'apprenant).

De nos jours même le niveau et la qualité des enseignants sont remis en cause par aussi les parents ; les élèves ; l'Etat etc. d'ailleurs le gouvernement a jugé utile d'évaluation tous les enseignants du secondaire craie en main en novembre 2020 passé. C'est dire que les enseignants eux même évalue mal les élèves de tel sorte qu'ils créent une illusion dans l'esprit des élèves au point où ils partent mal préparés aux examens. Mieux il y a beaucoup des enseignants qui ont des faiblesses devant les filles au point de les attribuer des notes sentimentales.

Pour ce qui est des sujets proposés pour évaluer les élèves de nos jours les conseillers pédagogiques de toutesdisciplines confondues sont unanimes que les épreuves proposées ne permettent pas d'évaluer bien les élèves. En effet les sujets proposés sont très faciles et cela ne favorisent une bonne préparation mentale des élèves aux examens.

Maintenant les élèves notamment les filles ont de nos jours un niveau très bas. Cette baisse de niveau généralisée est la résultante des plusieurs facteurs. On peut citer entre autres les niveaux des enseignants ; le manque des enseignants en qualité et en quantité ; le manque des manuels scolaires ; le manque d'infrastructures scolaires comme les classes qui engendre une pléthore des effectifs ; les grèves tant des enseignants que des élèves ; la politisation de l'école etc.

Les notes sont aussi influencées par des phénomènes pernicieux comme la tricherie et les notes sexuellement transmissibles. Par note sexuellement transmissible on fait allusion à des bonnes notes données aux filles tout simplement parce qu'elles entretiennent des relations avec les encadreurs.

L'autre point qui a beaucoup retenu notre attention est la question ouverte sur l'explication de leur échec par les filles elles-mêmes. En effet nous avons fondé qu'on obtienne des réponses claires et assez convaincantes mais quel ne fut notre surprise de se retrouver avecdes réponses pas trop claires à nos yeux. Par exemple la majorité des filles ont répondu que leur échec est dû à la malchance. Cette notion est vraiment confuse pour nous car pratiquement elle ne signifie rien. Dans la science on doit être sur une piste pour conclure une chose. En somme nous avons du mal pour interpréter cette réponse.

En outre une grande partie attribue leurs échecs aussi à la volonté divine ou au destin. Là également nous n'avons pu bien interpréter cela. En somme beaucoup des questions n'ont pas répondu à nos attentes. Néanmoins les gros des réponses nous ont permis de vérifier nos hypothèses c'est qu'elles ont été bien comprises par les filles. A présent nous allons passer aux suggestions.

7.5 Suggestions 

Nous avons choisi ce thème dans le but de trouver des facteurs qui puissent expliquer l'échec des élèves au BEPC particulièrement les filles. Cette vision est aussi celle de l'ancien ministre français de l'éducation nationale Xavier Darcos qui disait ceci je cite : « l'école du XXIème siècle, que je veux mettre en place, avait pour objectif la réussite de tous ? » (Café pédagogique (Echec scolaire la ·la faute· à qui...que faire ?)

Ainsi la première solution qu'on propose est de filtrer les élèves dès la classe de 4ème c'est-à-dire mettre de rigueur dans les évaluations.

Nous voulons aussi à ce que l'Etat revoie les programmes du 3ème en les dimensionnant aux temps scolaires qui sont ces dernières années trop perturbéespar suite des grèves et autres aléas.

Nous voulons aussi qu'on confie les classes des 3èmes sauf contrainte majeure à aux enseignants les plus expérimentés.

De plus on souhaite que l'encadrement des enseignants tenant les classes d'examens soit permanent.

Nous voulons aussi à ce que les enseignants des classes des 3ème préparent mentalement les élèves surtout les filles dès la rentrée afin qu'ils affrontent calmement les examens.

Nous proposons aussi à ce que les évaluations dans les classes d'examens soient très rigoureuses car ces dernières années on a constaté que les enseignants font des évaluations très complaisantes.

Nous proposons à ce que l'établissement organise des cours deremédiation surtout dans les matières scientifiques.

Nous proposons aussià ce que le gouvernement accorde de primes spéciales aux enseignants des 3èmes sans distinction de statut afin de bien les motiver.

Nous proposons à ce que l'état accorde des allocations à toutes les filles dont les parents sont pauvres. Dans le même sillage dans les zones ruraux où le taux de la scolarisation est très faible de créer des internats pour les filles. Ces centres vont en effet permettre aux filles de se consacrer sereinement à leurs études.

Nous proposons aussi une profonde réforme du système d'organisation du BEPC. En effet il n'est pas normal de maintenir encore un système qui pénalise beaucoup les élèves.A titre d'exemple on permute les copies d'un collège de Zinder ville avec les copies d'un collège rural et finalement tous les deux établissements se sentent trompés.

Nous proposons aussi qu'on punisse sévèrement les fondateurs des écoles privées qui font tout pour aider leurs élèves pour juste une question de publicité. En effet il n'est un secret pour personne que certains fondateurs font le traçage des leurs copies pour influencer ou corrompre les correcteurs afin de s'octroyer un taux de réussite acceptable. Pour ces fondateurs indélicats ce n'est pas le travail qui compte mais la crédibilité de leurs écoles.

Dans le même ordre d'idée les présidents des jurys corrompus et corruptibles doivent être aussi sanctionné. Aussi il faut désigner des jeunes à la tête des jurys car il n'est pas nécessairement dit que seuls les anciens doivent présider les jurys.

Nous proposons à ce que qu'on fasse à la correction avec les élèves et qu'on les montre leurs copies et qu'ils fassent des réclamations si possibles avant la délibération.

Bref la liste est longue mais nous allons nous résumer en faisant la proposition suivante. Une suppression pure et simple des examens du BEPC comme ceux du CEFPD et considérer les moyennes annuelles pour considérer que les élèves sont admis. Cependant cette proposition ne saurait réussir si on ne veille pas à la rigueur dans les évaluations surtout les compositions.

.

Conclusion générale

Au terme de ce travail, notre objectif global poursuivi visait à identifier les facteurs d'échecs des filles aux BEPC. Il s'agit en effet les filles du CEG5 de Zinder car étant la population cible.

Pour y arriver, notre démarche a consisté à administrer des questionnaires aux filles candidates malheureuses d'une part et d'autre part nous avons administré un guide d'entretien aux professeurs du français et de maths du 3ème.

S'agissant des candidates malheureuses nous avons préconisé le principe de l'exhaustivité comme notre étude se limite au seul collège. Ainsi après l'analyse et l'interprétation des résultats des questionnaires nous sommes parvenus aux conclusions suivantes.

Pour ce qui est de la première hypothèse, elle est en partie vérifiée car la majorité des filles ont des performances faibles en mathématiques. En effet même si les filles ont refusé de confirmer clairement dans les questionnaires leurs notes des livrets et les réponses des enseignants ont été formels. Mieux elle est aussi a aussi été confirmé par les filles dans l'explication de leurs échecs.

S'agissant du second point il a aussi confirmé notre hypothèse car beaucoup des points ont démontré que l'échec des filles a des origines familiales. Le point le plus illustratif est l'absence des répétiteurs chez plus de la moitié des filles enquêtées. En effet il n'est un secret pour personne que les cours de renforcements sont nécessaires même pour les surdoués à plus forte raison pour des élèves passables ou faibles. En outre ce point est confirmé aussi bien par les enseignants que les explications fournis par les filles justifiant leurs échecs

. Enfin la dernière hypothèse a été plus que confirmé surtout par la peur des examens. En effet il n'est un secret pour personne que la peur est d'une manière générale un obstacle majeur pour l'atteinte de tout objectif.

Mais en réalité notre fierté fut très grande quand nous avons compilé la dernière question de notre question à savoir selon vous qu'est ce qui explique votre échec ? En effet les réponses dépassent nos attentes. Les filles ont donné des réponses aussi pertinentes les unes que les autres et vraiment c'est ça l'intérêt d'un travail scientifique. De façon sincère étant dans le domaine plus d'une dizaine d'années nous remarquons que ces explications sont très proches de nos constats.

Ces remarques sont les suivantes : en premier lieu le manque d'engagement des élèves en général et des filles en particulier dans les études. Quand on parle d'engagement dans les études cela veut dire que les élèves ne vont pas au-delà de ce qu'on les donne en classe car un bon élève doit effectuer des recherches pour compléter ces leçons.

Ensuite nous avons le soutien dans les études. Ici les enfants font allusion à tous les dispositifs matériels, financiers, didactiques etc nécessaires pour leurs réussites. Puis les perturbations tant des élèves que des enseignants. En effet Zinder détient le triste record des grèves des élèves. L'effet pernicieux des grèves est à terme la démotivation totale de l'élève. Pire à Zinder ces perturbations affectent même les privées qui pourtant n'ont aucun raison objective de grever.

Ensuite on peut ajouter la qualité des enseignements et des enseignants. En tant qu'enseignant nous reconnaissons que d'une manière générale nous avons des lacunes même si cela à des degrés différents. On peut aussi ajouter le mécanisme de correction des épreuves et les délais de réclamation. Certes le système a fait ses preuves mais il n'est plus d'actualité car il fait trop des dégâts.

Bref la liste est très longue mais nous pensons que l'essentiel est là c'est à dire nous avons pu démontrer que l'échec des filles au BEPC a un visage. Néanmoins nous allons souligner quelques limites.

En effet l'étude que nous avons menée à une limite en ce sens que nous nous sommeslimités uniquement à l'échec des filles au BEPC. Aussi le concept même de l'échec scolaire est très difficile à cerner d'autant qu'il n'a pas une cause limitée. Comme le soutien Gérad de Vecchi je cite : « ce n'est pas en recherchant la culpabilité de chacun que nous réglerons le problème de l'échec ! ... » Les limites sont que les réponses données par les enquêtés n'ont pas répondu à nos attentes.

Aussi nous n'avons pu évoquer des questions très sensibles comme la puberté, les amours des collèges etc. pourtant ces questions si elles étaient bien perçues pourrait nous éclairer sur beaucoup des choses.

BIBLIOGRAPHIES

- Ayiga, N 1997 <<causes de la faible inscription scolaire et taux élevés de l'abandon scolaire au niveau de l'éducation primaire chez les jeunes filles. Une étude de cas de Madi au nord-ouest de l'Ouganda. Nairobi>>Academy Science publishers

- Bandura, A « Self efficacy toward a unifying theory of behavioral change» Pschological review, vol 84 N°2, 1975 PP 191-215) consulté le 15/12/2021

- Best, F, 1996 l'échec scolaire Paris PUF 129 P

- Bourdieu, P et Passeron JC 1964 les héritiers les étudiants et la culture, Paris le sens commun Edi de minuit 192 P.

- Bourdieu, P et Passeron JC 1970 la reproduction des éléments d'une théorie de système d'enseignement, Paris Minuit édition sens commun. 284 P.

- Bourdon, R 1973 inégalités des chances Paris Armand Collin. 398 P.

- Chabert-Menager G 1996 des élèves en difficultés Paris l'harmattan. 159 P.

- Deborah, R et Christopher, A.H « Application of social cognitive theory to training for computer skill», Information Systems Research vol 6 n°2 1995 pp 118-143 consulté le 15/12/2021.

- Diallo, K 2001<< l'influence des facteurs familiaux, scolaires et individuels sur l'abandon scolaire des filles de l'enseignement fondamentale en milieu rural de la région de Ségou au Mali. >>Thèse Université Laval, Québec.

- Durkheim, E 1992 : Education et sociologie, Paris 6eEdition. 72 P.

- Grawith, M 2001 : Méthodes des sciences sociales, Paris 4e Edition Dalloz. 198 P.

- Jimmy CALIXTE 2007 « Milieu familial et réussite scolaire » Thèse Université d'Etat d'Haiti/ fac des Sciences Humaines. Psychologie.

- Karl, M 1867: Le capital, Hambourg Edition Verlag Von Otto Meismer.

- Komovi OGOUWA 2009 : « Effets négatifs du redoublement précoce sur la réussite au CEPD (Certificat d'Etudes du Premier Degré) au Togo ». DEA sociologie de l'éducation.

- Montousse et Remond 2012100 fiches pour comprendre la sociologie 4e Edi Breal.

- Ouattara Maimouna 2011 : « la problématique du maintien des filles dans l'enseignement secondaire au Burkina Faso : Etats des lieux et efficacité de la politique nationale en la matière : cas de Kadiogo », mémoire Koudougou ENSK

- Paré Kaboré, 1995 « Influence de la famille polygame et monogame sur la performance scolaire des filles et des garçons » Montréal Thèse.

- Perrenoud, P 2002 << les cycles d'apprentissage : une autre organisation du travail pour combattre l'échec scolaire>>. Québec presse de l'université du Québec.

- Piéron, H 1963 Examens et docimologie. Paris, PUF 191 P.

- Pilon, M Wayack 2003 « La démocratisation de l'enseignement au Burkina Faso : que peut-on en dire aujourd'hui ? » in cahier d'études africains XL 111, pp 169/170.

- Touré, A.M 2000 scolarisation des filles dans quatre pays de l'Afrique Francophone : le rôle de la communauté Washington Banque mondiale.

TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE....................................................................................................................................i

DEDICACE.......................................................................................................................................ii

REMERCIEMENTS........................................................................................................................iii

RESUME..........................................................................................................................................iv

ABSTRACT.......................................................................................................................................v

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS..........................................................................................vi

LISTE DES FIGURES.....................................................................................................................vii

LISTE DES TABLEAUX..................................................................................................................viii

INRODUCTION GENERALE............................................................................................................1

CHAPITRE I PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE.....................................................................3

1.1 Le contexte de la recherche ................................................................................................3

1.2 Les questions de recherche................................................................................................5

1.2.1 La question principale...................................................................................................5

1.2.2 Les questions spécifiques .............................................................................................5

1.3 Les hypothèses de recherche................................................................................................5

1.3.1 L'hypothèse principale ...................................................................................................5

1.3.2 Les hypothèses spécifiques.........................................................................................5

1.4 Les variables..............................................................................................................................5

1.5 Les objectifs de recherche......................................................................................................5

1.5.1 L'objectif principal............................................................................................................5

1.5.2 Les objectifs spécifiques................................................................................................6

1.6 Motivation et pertinence de recherche..............................................................................6

1.6.1 Les motivations personnelles.......................................................................................6

1.6.2 La pertinence scientifique.............................................................................................7

1.6.3 La pertinence sociale du sujet.......................................................................................7

CHAPITRE II CLARIFICATION DES CONCEPTS ET REVUE DE LA LITTERATURE..................9

2.1 Clarification des concepts......................................................................................................9

2.1.1 L'échec scolaire..................................................................................................................9 

2.1.2 Examen scolaire..................................................................................................................9

2.1.3Performance scolaire........................................................................9

2.1.4 Contexte familial...............................................................................................................10

2.2 La revue de la littérature ......................................................................................................11

2.2.1 La revue au plan théorique................................................................................................11

2.2.1.1 La théorie de la reproduction sociale...........................................................................11

2.2.1.2 La théorie du déterminisme..........................................................................................12

2.2.1.3 Les théories sociocognitives..........................................................................................13

2.2.2 La revue au plan empirique.............................................................................................13

2.2.2.1 Echec scolaire et performance.......................................................................................14

2.2.2.2 Echec scolaire et contexte familial.................................................................................15

2.2.2.3 Echec scolaire et contexte socioculturel.....................................................................16

CHAPITRE III CADRE ET DEMARCHE METHODOLOGIQUE DE RECHERCHE ........................18

3.1 Présentation du cadre de la recherche......................................................18

3.1.1 Situation des élèves de 3ème par classe et par sexe au titre de l'année 2019-2020...18

3.1.2 Situation des enseignants de français et de Maths qui interviennent dans les 3eme par matière et par sexe.................................................................................18

3.1.3 Les filles redoublantes des 3èmes au titre de l'année 2020-2021........................19

3.2 Démarche méthodologique de la recherche................................................20

3.2.1 Recherche documentaire ou recherchent des données secondaire.....................20

3.2.2 Le choix de la population cible...............................................................20

3.2.2.1 La population cible...........................................................................20

3.2.2.2 L'échantillonnage...........................................................................21

3.2.3 Les techniques de collecte des données...................................................21

3.2.4 Structures des outils d'enquêtes............................................................21

3.2.5. L'enquête du terrain ou collecte des données primaires.................................22

3.2.6 Techniques de dépouillement des données................................................22

3.2.7 Le modèle d'analyses........................................................................23

3.2.8 Difficultés rencontrées........................................................................23

3.2.8.1 Les difficultés d'ordre théorique..........................................................23

3.2.8.2 Les difficultés d'ordre pratique............................................................23

Chapitre IV Profil des filles et résultats de l'année scolaire 2019-2020 ...............24

4.1 Résultats scolaire de l'année d'échec......................................................24

4.1.1 Les notes des filles en français............................................................24

4.1.2 Les note des filles en maths...............................................................25

4.1.3 Les bulletins des filles .....................................................................25

4.1.4 Le taux de réussite et d'échec au BEPC 2020..........................................25

4.2 Les caractéristiques sociodémographiques des enquêtées ..............................26

4.2.1 L'âge des enquêtées........................................................................26

4.2.2 Présentation des enquêtées selon la profession de leurs pères .....................28

4.2.3 Répartition des enquêtées selon qu'elles ont un père fonctionnaire..................29

4.2.4 Présentation selon la profession de leurs mères.......................................30

4.2.5 Répartition des enquêtées selon qu'elles ont une mère fonctionnaire...............31

Chapitre V Echec scolaire et difficultés dans les matières..............................33

5.1 Difficultés dans les matières...............................................................33

5.1.1 Difficultés en Français ......................................................................................................33

5.1.1.1 Performances en dictée ................................................................................................33

5.1.1.2 Performances en rédaction.......................................................................................34

5.1.2 Difficultés en mathématiques..........................................................................................35

5.1.2.1 Performances en algèbre...............................................................35

5.1.2.2 Performances en géométrie...............................................................36

Chapitre VI Echec scolaire et considérations familiales et psychologiques.....................37

6.1 Considérations familiales ...................................................................................................37

6.1.1 La disponibilité de l'eau potable dans la maison............................................................37

6.1.2 La disponibilité de l'électricité dans la maison...............................................................38

6.1.3 L'existence des sanitaires dans la maison........................................................................39

6.1.4 La tenue scolaire..................................................................................................................40

6.1.5 Frais de récréation............................................................................................................41

6.1.6 Prise en charge des frais de récréation........................................................................42

6.1.7 La distance de la maison par rapport à l'école...............................................................43

6.1.8 La préparation du repas à la maison..............................................................................44

6.1.9 La lessive à la maison .........................................................................................................45

6.1.10 Avoir un répétiteur à la maison....................................................................................46

6.1.11 Durée d'étude nocturne à la maison...........................................................................47

6.2 Considérations psychologiques............................................................48

6.2.1 La peur des examens........................................................................49

6.2.2 La peur le jour du BEPC..................................................................50

6.2.3 L'explication de l'échec au BEPC.........................................................50

Chapitre VII INTERPRETATIONS DES RESULTAS...............................................................53

7.1 La vérification de l'hypothèse difficultés dans les matières.............................................53

7.2 Vérification de la deuxième hypothèse : Les considérations familiales ...........................56

7.3 La vérification de la troisième hypothèse : les considérations psychologiques............57

7.4 L'analyse critique des réponses des filles...........................................................................58

7.5 Suggestions..............................................................................................................................60

Conclusion générale..................................................................................................................63

BIBLIOGRAPHIES........................................................................................................................63

ANNEXES.................................................................................................................................. ...71

ANNEXES

Annexe 1 : Questionnaire adressé aux filles

 

Section I : Identification de l'enquêté :

 

N° d'ordre

Questions et filtres

Réponse ou modalités

Observations

Q 1

Quel est votre âge ?

1= -15 ans

2= 15 ans

3=16 ans

4= 17 ans

5= 18 ans

6= 19 ans et plus

 

Q 2

Quelle est la profession de votre père ?

1= Agriculteur

2= Commerçant

3= Artisan

4= Fonctionnaire

5= Autres à préciser

 

Q 3

Si fonctionnaire est-il ?

1= Enseignant

2=Administrateur

3=Armée

4=Autres à préciser

 

Q 4

Quelle est la profession de votre mère ?

1= Agricultrice

2=Commerçante

3=Artisane

4=Fonctionnaire

5= Autres à préciser

 

Q5

Si fonctionnaire est-elle ?

1=Enseignante

2= Administratrice

3=Armée

4= Autres à préciser

 
 

Section II difficultés dans les matières

 

Q 6

Quelles sont vos performances en français notamment en :

-Dictée

Très bien

Bien

Assez

bien

Passable

Faible

 

1

2

3

4

5

- Rédaction

1

2

3

4

5

 

Q 7

Quelles sont vos performances en Maths notamment en :

- Algèbre

Très bien

Bien

Assez bien

Passable

Faible

 

1

2

3

4

5

-Géométrie

1

2

3

4

5

 
 
 

Section III les considérations familiales

 

Q 8

Votre maison dispose-t-elle de l'eau ?

1=OUI

2= NON

 

Q9

Votre maison dispose-t-elle de l'électricité ?

1= OUI

2= NON

 

Q 10

Votre maison dispose-t-elle des sanitaires ?

1= OUI

2= NON

 

Q 11

Qui prend en charge votre tenue scolaire

1= papa

2= maman

3= autres à préciser

 

Q 12

Vous donne-t-on des frais de récréation

1= OUI

2=NON

Si Oui passer à la question 13

Q 13

Qui vous les donne ?

1= papa

2= maman

3= autres à préciser

 

Q 14

Votre maison se trouve à combien de Km de l'école ?

1= O

2= 1 Km

3=2 Km

4= 3 Km

5= 4 Km et plus

 

Q15

Qui prépare souvent le repas à la maison ?

1= Vous

2= maman

3= Soeurs

4= la bonne

 

Q16

Qui lave souvent vos habits ?

1= vous

2= maman

3= Soeurs

4= la bonne

 

Q17

Avez-vous un répétiteur à la maison ?

1=OUI

2=NON

 

Q18

Pendant combien, de temps étudiez-vous la nuit ?

1= 30 minutes

2= 1 heures

3= 1 heures 30 minutes

4= 2 heures

5= plus de 2 heures

 

Section IV considérations psychologiques :

Q 19

Avez-vous peur des examens ?

1= OUI

2= NON

 

Q 20

Avez-vous eu peur le jour du BEPC ?

1= OUI

2= NON

 

Q21

Selon vous qu'est ce qui explique votre échec au BEPC ?

..........................................................................

..........................................................................

..........................................................................

..........................................................................

..........................................................................

 

Annexe 2 : Guide d'entretien adressé aux enseignants des français et des Maths du niveau 3ème de l'année 2019-2020.

Q 1 : Avez-vous pu finir le programme de Français/Maths avant les examens ?

Q 2 : Quelles sont les difficultés des filles en Français/Maths ?

Q 3 Comparer les notes selon le sexe de l'élève.

Q 4 Les raisons d'échecs des filles au BEPC ?

Q 5 Quelles suggestions préconisez-vous pour réduire les échecs au BEPC ?






La Quadrature du Net

Ligue des droits de l'homme