REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES DE
KISANTU
I.S.T.M/KISANTU
B.P: 122
INKISI/KONGO CENTRAL
SECTION : GESTION DES INSTITUTIONS DE
SANTE
APERÇU DU METIER DU CONTROLEUR DE GESTION DANS
UNE INSTITUTION HOSPITALIRE
«Etudemenée a l'hôpital general de
reference NSONA-NKULU»
Henock MPULULU NZEZA (Gradué en GIS)
Mémoire de fin de cycle présenté et
défendu en vue de l'obtention du titre de licencié En
Gestion des Institutions de Santé.
Directeur :Justin KAMAVUAKO DIWAVOVA
Professeur
Rapporteur : John LUPWENGE
Chef de travaux
OCTOBRE 2023
EPIGRAPHE
« C'est que chacun de vous sache posséder son
corps dans la sainteté et l'honnêteté »
Thessaloniciens 4 :4
DEDICACE
A mes très chers parents : NZUZI NZEZA et LANDU MIEZI,
pour tous les conseils prodigués et les sacrifices consentis ;
A mes Frères et Soeurs, Tantes paternelles, Oncles
paternelles, pour leurs soutiens tant financier et morale.
Henock MPULULU NZEZA
REMERCIEMENTS
Nos remerciements s'adressent en premier lieu à Dieu
Tout Puissant, pour nous avoir donné le souffle de vie, la force
d'achever ce mémoire en deuxième cycle.
Nous exprimons notre profonde et sincère gratitude au
professeurJustin KAMAVUAKO DIWAVOVA ainsi que l'assistant Delphin NLANDU qui,
en dépits de leurs multiples occupations ont acceptés de diriger
ce travail.
Nous remercions les autorités académiques de
l'Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kisantu en
générale et tout le corps enseignant de la Section Gestion des
Institutions de santé en particulier.
Nos remerciements s'adressent également à Prisca
MBONGO BASIKA, Gracia NZEZA, Jordan NZEZA, Myriam NZEZA, Akylah NZEZA et l'AG
Jenodie LEMA.
Nous ne pouvons pas passer sous silence nos compagnons de
lutte, il s'agit de : AG NGOMA KIAKUMA Lionel, AG MENAYAME NSAMBU Myriam,
AG PINDI SOKISA Gautier, AG NIOKA BUTABATALA Grace, AG BAYUNGA Gautier, AG
NDEMBE TUSAMBA Jnodie, AG NLANDU LUFIMPADIO Idriche, AG KHODE LUKELO
Fidèle, AG KUYE EKOMO Hornela, AG DIAFUKA MATUVANGU Chimène, AG
MALAMBA LUZIAMU Arno, AG MFINGANI MABUENI Moise et AG KAPESA MAKANGU Sylvin
pour les deux années pour les uns et cinq années pour les autres
passé ensemble dans l'amitié et dans la fraternité.
En fin, que tous ceux qui, pour des raisons
indépendantes de notre volonté, ne trouvent pas leurs noms ici,
acceptent également l'expression de notre profonde gratitude.
SIGLES, ABREVIATIONS ET
SYMBOLES
% : Pourcentage
AG : Administrateur Gestionnaire
CG : Contrôle de Gestion
CODI : Comité Directeur
D.F : Directeur Financier
D.O : Direction Opérationnelle
DG : Direction Générale
DN : Directeur de Nursing
Dr : Docteur
Ed : Edition
HGR : Hôpital Général
de Référence
MD : Médecin Directeur
OMS : Organisation Mondial de la
Santé
OTRACO :Office National de transport du
Congo
PCG :Plan Comptable
Général
RO :Rattaché à un
Opérationnel
SCPT : Société Commerciale
des Ports et de Transport
ZS : Zone de Santé
LISTE DE TABLEAUX ET
FIGURES
1. Liste de tableaux
Tableau I : Niveau
d'intérêt sur les activités d'une organisation
Tableau II :
Pouvoir Organisationnel
Tableau III : Evolution
Tableau IV: Rattachement
Hiérarchique
Tableau V :
Objectifs
Tableau VI : Champ d'application
Tableau VII:
Périodicité des interventions
Tableau VIII:
Méthode de travail
Tableau IX :
Les objectifs du contrôle de gestion
Tableau X :
Les rôles traditionnels du contrôleur de gestion
Tableau XI :
Avantages et inconvénients des différents rattachements du
contrôle de gestion
Tableau XII : Situation du personnel de
l'HGR NSONA NKULU
Tableau XIII : Répartition des
enquêtés selon le sexe
Tableau XIV. Répartition des
enquêtés selon l'ancienneté
Tableau XV : Répartition des
enquêtés selon leur niveau d'étude
Tableau XVI: Répartition des
enquêtés selon le niveau de satisfaction de l'apport de CG dans
l'amélioration des activités du service de la direction
Tableau XVII : Répartition des
enquêtés selon le niveau de satisfactiondu rôle du CG au
sein de l'hôpital
Tableau XIX : Répartition des
enquêtés selon le niveau d'évaluation du service en charge
du contrôle de gestion
2. Liste des figures
Figure I : contrôleur de gestion
rattaché à la direction générale
Figure II : contrôleur de gestion
rattaché à un opérationnel
Figure III : contrôleur de gestion
occupant une fonction managériale au même titre que les autres
opérationnels
Figure IV : les trois dimensions du
métier du contrôleur de gestion
0. INTRODUCTION
0.1 ENONCE DU
PROBLEME
Depuis les années 60, le contrôle de gestion a
tiré ses premières expériences dans le souci de s'assurer
que les ressources sont obtenues et utilisées de manière efficace
et efficiente afin de réaliser les objectifs de l'organisation
(BESCOS, 2004). Cette mission devra être comprise comme
la mesure de performance pouvant guider la prise des décisions de
gestion afin d'amoindrir les risques organisationnels.
Partant dans le contexte où les hôpitaux comme
toute autre organisation sont soumis à des contraintes qui leur imposent
de développer leur gestion pour faire face à des problèmes
qui interviennent. Parmi les solutions de la bonne gestion s'annonce la notion
de contrôleur de gestion.
En effet, on ne pouvait gouverner ou conduire une institution
sans pourtant connaitre son état de santé au quotidien tant au
niveau opérationnel, ce qui traduit le niveau de responsabilité
de la part des dirigeants. C'est la raison de l'émergence du
contrôle de gestion, en milieu hospitalier entre les années 80 et
le début des années 90 (MUNTO NSA, 2003).
Pour se faire, cette maitrise quotidienne de son institution
n'est rendue possible qu'à l'aide des outils indispensables dont font
recours les dirigeants des structures hospitalières pour faire le
contrôle de gestion et prendre des décisions optimales concernant
la bonne marche de leurs institutions. Comme l'écrirait le professeur
KAMAVUAKO (2021), dans son cours de Contrôle de Gestion et Audit, que la
particularité du contrôle de gestion hospitalière
réside dans l'utilisation de ses outils des performances.
Malgré son implémentation dans bien
d'hôpitaux au niveau mondial, la fonction du contrôle de gestion
est qualifié de « mythe rationnalisé » dans
ce sens que son efficacité est sous réserve (SCHITT, 1981), de
« contrôle aveugle » (OLSON 1985),
« d'action hypocrite » (BRUNSON, 1988) ou de rituel
rhétorique (PETTERSEN, 1995).
Une étude menée et publiée en France sur
le contrôle de gestion dans les hôpitaux, affirme que ces derniers
se caractérisent par l'entrée dans le monde de l'incertain et
donc l'émergence généralisée du risque (laufer
1993, p. 110). Ces risques ont donné lieu à un renouvellement des
réflexions sur le système de contrôle.
Au Cameroun, depuis la mise en place de la réforme
hospitalière en 2003, l'administration hospitalière est enrichie
de plusieurs processus de contrôle, mais le contrôle de gestion
doit concourir à une nouvelle amélioration (MOUTO NSIA,
2011).
Cependant, fort est de constater de nos jours, plus
particulièrement en République démocratique du Congo, que
les acteurs du secteur hospitalier ne perçoivent toujours pas
l'importance du contrôle de gestion.
Ceci peut s'expliquer par le fait que, de par son essence, le
contrôle de gestion, se justifie plus particulièrement au sein des
organisations à but lucratif, car il rassure que ces dernières
utilisent les ressources mises à leur disposition de manière
efficace et efficient pour obtenir des bénéfices et
pérenniser ainsi leur existence.
Or, il faut noter que, l'hôpital, organisation
humanitaire à but non lucratif, reçoit les fonds de l'Etat mais
ceci n'exclut en rien le fait qu'il doit les utiliser (convertis en ressources
financières et matérielles) de manière efficace sinon
efficiente pour pouvoir assurer les meilleurs soins aux patients aux prix les
plus bas, ce qui inclut donc la nécessité d'un contrôle de
gestion en son sein pour assurer la meilleure utilisation de ses ressources.
Cette politique est confrontée à beaucoup de problèmes
sanitaires.
La survie de tout hôpital passe nécessairement
par l'amélioration de leur performance. Donc le contrôle de
gestion peut être perçu comme une amélioration des
performances des institutions sanitaires, il constitue un outil permettant
l'efficacité, lorsque les objectifs tracés sont atteints et
l'efficience. (
https://www.memoireonline.com/01/14/8492/m_Contribution-du-contrle-de-gestion--la-performance-des-hpitaux-publics-au-Cameroun0.html#toc1consulté
le 15 juin 2023)
La République Démocratique du Congo, ce pays en
situation de post - conflit, est confronté à beaucoup de
problèmes sanitaires.
On y observe de temps à autre des attitudes
négatives des prestataires dans la gestion des institutions
surtout des formations médicales qui érodent la confiance des
patients.
A cause de ces problèmes, le gouvernement accorde une
part budgétaire insuffisante à la santé. Et l'on voit
apparaitre des attitudes négatives dans la gestion des institutions
médicales, des agents démotivés.
A cet effet, notre sujet est présenté comme suit
: « aperçu du métier du contrôleur de gestion
dans une institution hospitalière. (Cas de l'hôpital
général de référence de Nsona-Nkulu)
».
La fonction de contrôleur de gestion n'existe pas au
niveau de toutes les entreprises que ça soit publiques ou privés,
contrairement à ce qu'on croit, c'est une fonction que toute entreprise
devrait la rendre compte. En effet, elle joue un rôle fondamental
à l'application des politiques et directives de la direction, ainsi que
l'assurance de l'existence d'un bon système de contrôle
interne.
Il est vrai que dans une institution de santé comme
l'Hôpital général de Référence Nsona-Nkulu,
pour une prise en charge administrative réelle et effective des malades
au niveau de la gestion, celle - ci doit inspirer confiance à travers la
transparence de l'information, la communication dans la gestion d'information.
C'est le rôle du contrôle de gestion, outil de transparence et de
maitrise de risque.
Qu'en est - il du cas de l'Hôpital Nsona-Nkulu en cette
matière. Ainsi, nos préoccupations se résument dans cette
étude à répondre aux questions de recherche
suivantes :
· Quelle est la mission confiée au
contrôleur de gestion à NSONA NKULU ?
· Comment est-il organisé ?
· Comment contribue-t-il au pilotage de la performance
à NSONA NKULU ?
C'est à ces questions fondamentales que le
présent mémoire va tenter d'apporter une réponse.
0.2. HYPOTHESE DE
RECHERCHE
Par définition une hypothèse est une
proposition anticipant une entre deux termes qui, selon le cas, peuvent
être des concepts ou des phénomènes. Une hypothèse
est ce que l'on admet pour vrai, afin de construire un raisonnement. Donc c'est
une présomption qui demande d'être vérifiée.
(G.GRAWITZ, Méthodes ses sciences sociales, 3e
éd, Dalloz, Paris, 1993, P36)
1. Le contrôle de gestion est important à l'HGR
NSONA NKULU : C'est un processus qui motive les responsables et les
incités à exécuter les activités qui contribuent
à l'atteinte des objectifs de l'organisation ;
2. Pour son efficacité, le service de contrôle de
gestion est rattaché à la direction de l' HGR NSONA NKULU ;
3. Pour piloter la performance de
l'HGR NSONA NKULU, le contrôle de gestion mobilise trois outils : la
comptabilité générale, le contrôle budgétaire
et le tableau de bord
0.3. OBJECTIFS DU
TRAVAIL
0.3.1. OBJECTIF
GENERAL
L'objectif général de notre étude est de
cerner la contribution de métier contrôle de gestion dans
l'amélioration de la performance de l'hôpital NSONA NKULU.
Le but recherché en traitant ce sujetest d'avoir une
image claire sur le fonctionnement du service de contrôle.
0.3.2 Objectifs
spécifique
· Identifier la place du contrôleur de gestion au
sein l'Hôpital Général de Référence
Nsona-Nkulu;
· Evaluer le niveau de contrôle de gestion
exercé au sein l'Hôpital Général de
Référence Nsona-Nkulu;
· Identifier ou relever les différents services de
l'hôpital Nsona-Nkulu ;
· Démontrer l'importance du contrôle de
gestion.
0.4. CHOIX ET PERTINANCE DE
L'ETUDE
0.4.1. DU POINT DE VUE
INDIVIDUEL
Le choix de ce sujet revêt d'une importance capitale
d'autant plus qu'il nous permet d'approfondir nos connaissances en
matière de contrôle de gestion qui constitue un dispositif pour
atteindre des objectifs.
0.4.2. DU POINT DE VUE
SCIENTIFIQUE
Le présent travail vise à éveiller
l'attention des autorités de l'Hôpital Général de
Référence Nsona-Nkulu sur le contrôle de gestion.
0.5. DELIMITATION DU
SUJET
Le présent travail étant scientifique, nous
allons le délimiter dans l'espace et dans le temps.
ü Ainsi, dans l'espace, cette délimitation
concerne l'hôpital général de référence
Nsona-Nkulu;
ü Dans le temps, cette étude concerne la
période de Mars 2023 à Septembre 2023.
0.6. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction, les suggestions et la conclusion, notre
travail est subdivisé en trois chapitres ci-après:
Ø Le premier chapitre traite l'approche conceptuelle et
revue de la littérature ;
Ø Le deuxième chapitre est consacré
à la présentation du cadre de nos investigations et à
l'approche méthodologique ;
Ø Le troisième chapitre s'attardera à la
présentation des données et interprétation.
Chapitre I. APPROCHE
CONCEPTUELLE ET LA REVUE DE LA LITTERATURE
Section 1. DEFINITIONS DE CONCEPTS CLES
A.
Aperçu
1. Vue
générale, synthétique et rapide, coup d'oeil jeté
sur quelque chose ; observation succincte. (
https://www.larousse.fr/dictionnaire
consulté le 15 juin 2023.)
B. Métier
Un métier désigne l'exercice par une
personne d'une
activité dans
un domaine
professionnel,
en vue d'une
rémunération.
Par extension, le métier désigne le degré de
maîtrise acquis par une personne ou une organisation du fait de la
pratique sur une durée suffisante de cette activité comme
l'expérience et le
savoir-faire acquis
et l'amélioration des pratiques. (
https://fr.wikipedia.org/wiki/Métier_activite,
consulté le 15 juin 2023).
Forme d'organisation sociale régulant les
activités de travail, le métier se caractérise
peut-être surtout par un rapport particulier à la technique. Pour
Descolonges, « l'essentiel d'un métier est l'exercice
d'un art ». (Michèle DESCOLONGES, Qu'est-ce qu'un métier?
Paris, Presses Universitaires de France, 1996, 264 p).
« Traditionnellement, nous dit Pierre Naville (1961, p. 233), le
métier s'entendait d'un ensemble de capacités techniques de
travail individuelles ; c'est encore, ajoute-t-il, son sens
fondamental ». Néanmoins, le sociologue perçoit combien
les dimensions individuelles et collectives se sont depuis brouillées en
raison de l'interdépendance croissante des activités
professionnelles. Il précise encore qu'à la
caractéristique technique s'ajoute désormais une
considération technologique pour le moins ambivalente.
C. Contrôle
La notion de contrôle a été décrite
par Chiapello (1996) comme une route, une influence
créatrice d'ordre ou d'une certaine régularité.
Selon le Dictionnaire Larousse Dixel Mobile
(2010), c'est un examen visant à surveiller, vérifier
quelque chose, quelqu'un sur sa situation au regard d'une norme. Le
contrôle vise donc à réduire l'incertitude sur un
système ou un élément d'un système. Il peut
être une réaction à la peur ou à l'angoisse.
D.
Gestion
-La gestion peut être définie comme la science
qui s'intéresse aux problèmes de prise de décision dans
les organisations en émergence, en croissance, en maturité ou en
déclin.
- C'est un processus spécifique consistant à
l'activité de planification, d'organisation, d'impulsions et de
contrôle visant à déterminer et d'atteindre les objectifs
définis grâce à l'emploi des êtres humains et
à la mise en oeuvre d'autres ressources. Il peut s'agir également
de choix stratégiques et choix statiques dans la conduite des choses
conformément aux lois d'organisation. (NIANGA KIBANGA,
mémoire sur l'analyse de la gestion budgétaire dans une
institution sanitaire, ISTM/Kisantu, 2020)
Pour TERRY et FRANKLIN (1985), la Gestion est
« un processus spécifique consistant en activités de
planification, d'organisation, d'impulsion et de contrôle visant à
déterminer et à atteindre des objectifs définis
grâce à l'emploi d'êtres humains et à la mise en
oeuvre d'autres ressources.
La gestion peut être dès lors définie
comme la science qui s'intéresse aux problèmes de prise de
décision dans les organisations en émergence, en croissance ou en
déclin (Ansoff, 1990 ; Lecière, 1996).
Même si le terme « gestion »
(traduction française du concept anglais management) peut revêtir
plusieurs sens dans un dictionnaire, il y a lieu de noter cependant qu'il s'est
créé depuis quelque temps déjà un consensus parmi
les spécialistes autour de son contenu.
Tous s'accordent pour reconnaitre que la gestion est à
la fois une pratique (un métier) et une science (dont les règles
et principes peuvent être diffusés et maîtrisés)
(KAMAVUAKO J., 2019).
E. Hôpital
En 1957 un groupe d'experts de l'OMS définissait
l'hôpital comme l'élément d'une organisation à
caractère médical et social dont la fonction consiste à
assurer à la population des soins médicaux complets curatifs et
préventifs, et dont les services extérieurs irradient
jusqu'à la cellule familiale considérée dans son milieu.
C'est aussi un centre d'enseignement de la médecine et de recherche
bio-sociale.
Une deuxième définition moins avancée
dans le domaine de l'activité extérieure est la
suivante « établissement capable de recevoir des
personnes atteintes de maladies ou des blessures et des parturientes en leur
assurant le logement et la nourriture ainsi que des soins médicaux plus
ou moins prolongés : observations, diagnostic traitement et
réadaptation. Il peut aussi le cas échéant, offrir des
services de consultations externes pour les malades
ambulatoires. »(Bertin M., Note de cours de complément
en santé publique, L2 GIS, ISTM/Kisantu, 2021)
Une troisième définition peut être
dégagée lorsqu'on souligne le critère de politique
sanitaire ayant pour but d'organiser la prévention sanitaire et de
rétablir la santé ou d'alléger les souffrances quand la
santé est atteinte. Cette définition considère
l'hôpital comme étant `le lieu où sont donnés les
soins non réalisables à domicile pour des raisons techniques ou
sociales, et où sont pratiqués les examens qui les conditionnent,
mais aussi comme le centre de diagnostic sur lequel est axée la lutte
contre la maladie entre autres dans ses services de consultations et d'urgence,
et sur lequel repose très longuement la protection sanitaire de la
population.( MASINA TSOMA Ephrem, notes de cours d'administration
hospitalier, G1 GIS, ISTM/Kisantu, 2019)
F. Contrôle de gestion
Plusieurs auteurs ont défini
le concept contrôle de gestion. Ainsi dans le cadre de cette
étude, nous avons retenu ceux qui suivent :
R. N. Anthony, en 1965,
présente le contrôle de gestion comme le processus par lequel les
managers s'assurent que les ressources sont obtenues et utilisées avec
efficacité (par rapport aux objectifs) et efficience (par rapport aux
moyens employés) pour réaliser les objectifs poursuivis par
l'organisation et définis par ses dirigeants.( Sabine
SÉPARI et al. (2014), Management et contrôle de gestion DSCG
3,2ème Edition DUNOD, Paris, p 1)
Ultérieurement, en 1982,
l'ancien Plan comptable général français(PCG 82) avait
défini le contrôle de gestion de la façon suivante : «
C'est l'ensemble des dispositions prises pour fournir aux dirigeants des
données chiffrées périodiques caractérisant la
marche de l'entreprise. Leur comparaison avec des données passées
ou prévues peut, le cas échéant, inciter les dirigeants
à déclencher des mesures correctives
appropriées.(Claude ALARAD et Sabine SEPARI (2010), Op. Cit., p
9)
Le Contrôle de gestion (CG) est un ensemble des actions,
procédures et documents visant à aider les dirigeants à
maitriser leurs activités pour atteindre les objectifs de l'entreprise.
A travers lui, les dirigeants ont l'assurance que les ressources sont obtenues
et utilisées avec efficacité et efficience pour atteindre les
objectifs de l'organisation. (DEMEESTERE R., et al., 2009)
Le Contrôle de Gestion recouvre l'ensemble des
techniques quantitatives (comptabilité, RO, tableaux de bord, etc.)
susceptibles d'être utilisées pour surveiller la mise en oeuvre de
la stratégie au niveau opérationnel (MALO J-L. et MATHE
J-C., 2000)
AUTISSIER D. (2007) définit Le
contrôle de gestion comme un processus qui permet à un responsable
de prévoir (finaliser), de suivre les réalisations d'un programme
ou d'un service (piloter) et de prendre d'éventuelles mesures
correctives en cas de dérive (post-évaluer).
Section 2. GENERALITES SUR LE CONTROLE DE GESTION
A. LE POSITIONNEMENT DU
CONTROLE DE GESTION
Une approche historique nous permettra de présenter le
rôle majeur du contrôle de gestion, l'apparition du contrôle
de gestion dans les entreprises, son évolution compte tenu de la
prédominance des fonctions au sein des organisations et ses liens avec
les autres formes de contrôle.
2.1. Rôle majeur du contrôle de gestion
La question du rôle contrôle de gestion est
très actuelle, il s'assimile aussi à son importance
réelle, ou à ses missions pour l'organisation, à ce qu'il
peut apporter à celle-ci. Il faut dire que même de nos jours,
très connue et souvent assimilée à la comptabilité
ou contrôle interne ce qui ne facilite pas son action. Comprendre le
rôle du contrôle de gestion nécessite de le situer dans la
structure de l'organisation, et de montrer la nécessité de son
existence dans cette dernière (BOUQUIN H., 2005).
Le Contrôle de gestion est un processus qui permet
à un responsable de prévoir (finaliser), suivre et analyser les
réalisations d'un programme ou d'un service (piloter) et de prendre
d'éventuelles mesures correctives (post-évaluer).
Comme l'a précisé KAMAVUAKO J. (2020), le
contrôle s'effectue en trois phases :
§ Avant l'action, « la finalisation » : c'est
définir les buts à atteindre, les chiffrer (fixer les objectifs)
et prévoir les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs
fixés par la stratégie, clarifier les responsables et
définir les critères de performance. Bref, c'est la
démarche de la planification stratégique.
§ Pendant l'action, « le pilotage » : c'est le
fait de mesurer les actions des unités décentralisées en
organisant un système d'information (comptabilité, contrôle
budgétaire, Tableaux de bord) indispensable pour surveiller la mise en
oeuvre de la stratégie ;
§ Après l'action, « la post-évaluation
» : c'est le contrôle de l'efficacité des actions des
unités décentralisées et la remontée d'information
sur leur performance. Cette phase fait progresser l'ensemble du système
par apprentissage en corrigeant les erreurs et en capitalisant les points
forts. Dans la mise en oeuvre du processus managérial, le contrôle
de gestion intervient pour rassurer le dirigeant que les activités
individuelles (des cadres, employés, ouvriers) se déroulent
conformément aux objectifs stratégiques arrêtés.
2.2.
L'apparition du contrôle de gestion
Il semble que l'écriture
soit apparue à Sumer en Mésopotamie, vers 3300 avant-J.C. pour
aider à la gestion des terres et des troupeaux. Pour contrôler des
relations économiques, une comptabilité a été
élaborée ; ainsi serait née la première
représentation écrite des nombres.
La gestion, la comptabilité
et le contrôle apparaissent donc indissociables et essentiels dès
lors qu'une activité économique doit être
maîtrisée.« (Claude ALARAD et Sabine SEPARI (2010),
Contrôle de Gestion DCG 11, 2ème Edition DUNOD, Paris,
p)
Si des prémices de
comptabilité de coûts sont observables dans des manufactures
textiles italiennes au XVe siècle et chez un imprimeur français
au XVIe siècle, il est clair que les besoins de mesure et de
contrôle des activités économiques augmentent et se
diffusent véritablement à grande échelle à la fin
du XIXe siècle, avec la constitution de grandes unités
industrielles de production qui regroupent des machines et doivent organiser le
travail.
D'un point de vue historique, il
paraît nécessaire de séparer l'évolution portant sur
le calcul et l'analyse des coûts de celle du contrôle des
activités.
2.3.
Histoire du contrôle
Le contrôle des
activités et le domaine du contrôle de gestion qui en
découle sont plutôt corrélés à la phase
d'industrialisation de la fin du XIXe siècle et surtout du début
du XXe siècle.
Né de l'évolution du
monde technique et économique avec les analyses de Taylor (1905) sur le
contrôle de productivité, les recherches de Gantt (1915) sur les
charges de structure et les choix de General Motors (1923) et de Saint-Gobain
(1935) pour des structures par division, le contrôle de gestion concerne
alors principalement l'activité de production mais ne
s'appelle pas encore ainsi.
Une première
évolution dans les enjeux et le champ d'analyse des premières
formes de contrôle de gestion va apparaître avec l'accroissement de
la taille des unités de production et de leur diversification. Il
devient nécessaire de déléguer des tâches, des
responsabilités tout en exerçant un contrôle sur les
exécutants.
Ainsi, après l'analyse des
coûts, les entreprises mettent en place des budgets prévisionnels
et réels pour contrôler les réalisations et mesurer les
écarts ; c'est pourquoi le contrôle de gestion est souvent
considéré comme synonyme, à tort, de
contrôle budgétaire.
Si les premiers principes et
méthodes du contrôle de gestion sont apparus entre 1850 et 1910,
aux États-Unis et en Europe, les pratiques se sont
élaborées progressivement en fonction des besoins des
entreprises. Ensuite, avec le développement des produits et des services
dans une conjoncture en croissance, les gestionnaires vont chercher dans le
contrôle de gestion une aide aux décisions ainsi
que des pistes pour contrôler les acteurs dans la structure.
Jusqu'au début des
années 70, les grandes entreprises françaises qui ont introduit
un contrôle de gestion ont reproduit approximativement le modèle
des firmes industrielles américaines :
· Un processus de
planification, de gestion budgétaire, de contrôle
budgétaire, allant du long terme au court terme ;
· Dans une structure
hiérarchique découpée verticalement en centres de
responsabilité ;
· Avec un système de
pilotage par le couple objectifs-moyens (c'est-à-dire
des informations sur des résultats qui permettent de réguler les
actions).
Ainsi, depuis le début du
siècle, le contrôle de gestion a été conçu
dans le cadre d'une gestion taylorienne fondée sur quatre
principes :
· Stabilité dans le
temps ;
· Information parfaite des
dirigeants ;
· Recherche d'une minimisation
des coûts ;
· Coût de production
dominant dans le coût total.
Le contrôle de gestion est
alors un modèle pour mesurer et contrôler la productivité
industrielle et en particulier la productivité du travail direct.
À partir des années
70, les perturbations extérieures et intérieures aux
organisations obligent à une remise en cause assez profonde de ce
modèle dans ses objectifs, ses outils, ses utilisations.
2.4. Évolution du
rôle du contrôle de gestion
Les différentes définitions faites par auteurs
en particulier celles d'ANTHONY nous montrent que l'appréhension du
rôle du contrôle de gestion a évolué au fil du
temps.
· Le contrôle
« gendarme »
Dans les années 60, avec la première
définition d'ANTHONY (1965), le contrôle de
gestion était considéré comme un outil de surveillance du
centre opérationnel, pour s'assurer de la bonne utilisation des
ressources, du non gaspillage, et éviter les détournements. Il
devient ensuite, un thermostat qui est chargé de vérifier que les
objectifs sont bien réalisés et dans le cas contraire, apporter
des mesures correctives. Ceci est restreint le plus souvent à la
dimension financière.
· Le contrôle
« assistant »
ANTHONY améliore sa définition en 1988, et
établie désormais un lien entre contrôle de gestion et
stratégie, en introduisant le fait que les managers vont influencer le
comportement des autres managers pour appliquer les stratégies du
sommet. De ce fait, le contrôle de gestion en dosse désormais un
rôle d'accompagnement, en orientant les comportements des managers de
l'entreprise pour atteindre les objectifs fixés, mais aussi de lien car
il se situe désormais entre le processus de planification
stratégique et le processus de contrôle opérationnel
(processus qui s'applique aux tâches de simple exécution). Il
rapproche par conséquent le sommet stratégique du centre
opérationnel, assimilé au « quotidien de
l'entreprise » (BOUQUIN, 1996).
· Le contrôle
« stratégique »
Dans les années 90, certains auteurs affirment un peu
plus le rôle du contrôle de gestion. Dans sa définition de
1995, SIMON le perçoit comme un ensemble de processus et
procédures, utilisés par les managers pour améliorer les
activités de l'organisation (BERLAND, 2004, p.19). Le
contrôle de gestion utilise l'information comme source de pouvoir, pour
mieux prendre les décisions : il est donc un outil d'aide à
la décision.
De toute cette évolution ressortent deux rôles
classiques du contrôle de gestion : l'aide à la
décision et l'orientation des comportements. D'une part, il recueille
les informations à partir de ses investigations et analyses pour le
mettre à disposition du sommet stratégique pour la prise de
décision, d'autre part, il incite les managers de l'organisation
à l'application des stratégies, grâce à des outils
lui permettant d'orienter leurs comportements.
2.5. Flexibilité du contrôle de gestion par
rapport aux formes d'organisation
Le rôle du contrôle de gestion n'est pas
figé et peut être particulier en fonction de l'organisation dans
laquelle il doit agir.
MINTZBERG (2006), dans sa typologie a su
allier à chaque type d'organisation, le mécanisme de coordination
correspondant et la partie de l'organisation qui en est interpellé.
Tout d'abord, il distingue cinq types de configurations de
l'organisation:
§ La structure simple : comme son nom
l'indique, elle est composée habituellement d'un Directeur
Général (le plus souvent propriétaire et/ou fondateurs de
l'entreprise) et de quelques employés ;
§ La bureaucratie mécaniste :
elle caractérise la grande entreprise, ou l'administration ;
§ La bureaucratie professionnelle : elle
fait plus appel aux connaissances et qualifications et se rencontre dans les
universités et les hôpitaux ;
§ La structure divisionnelle :
caractéristique des très grandes entreprises. Elle est
basée sur la répartition du pouvoir entre les
opérationnels et les fonctionnels administratifs ;
§ L'adhocratie : le rôle
fondamental de cette structure repose sur la délégation en
« objectifs moyens » que permet le processus de
contrôle de gestion.
Ces configurations nous interpellent sur le rôle
probable du contrôle de gestion en milieu hospitalier, dont
l'organisation se rapproche d'une part de la bureaucratie mécaniste pour
ce qui est des fonctionnels administratifs et d'autre part de la bureaucratie
professionnelle, pour la cohabitation en son sein de techniciens et
administratifs. Ce rôle se rapproche de celui d'aide à la
décision de par la gestion prévisionnelle ; et de celui
d'orientation des comportements à travers la
délégation.
2.6. Place du contrôle (contrôleur) de gestion
dans une organisation
Le contrôle de gestion peut être positionné
de plusieurs manières en entreprise, il peut se placer en tant que
service au sein de la direction administrative, en assistance à la
direction générale. Dans ce cas, il sera en staff, sans
supervision de la part d'une direction, ou encore en position
décisionnelle, au même titre que les autres divisions de
l'organisation (BOUIN et SIMON, 2009).
Le contrôle de gestion peut travailler en lien direct
avec le service comptable ou financier, ainsi qu'avec les unités
opérationnelles présentes « sur le terrain qui sont
seules capable de produire des indicateurs faibles, précis et
cohérent. Il n'est pas tout un organe décisionnel, mais
d'avantage un système d'échange d'informations au
bénéfice de tous les employés, qui fait le pont entre les
différents services (
www.daf-mag.fr.consultée
le 4 Juillet 2022, à 11h00).
Le contrôleur de gestion n'est plus le surveillant ou le
contrôleur à craindre d'autrefois qui essayait de piéger
les opérationnels pour faire remonter à la Direction
générale des informations présentées de
manière péjorative avec peu d'éléments
justificatifs. Le contrôleur d'aujourd'hui est plus un conseiller et un
animateur de structures opérationnelles (coach) dans un but de
perfection et d'atteinte des objectifs : « il conseille, aide à la
décision, conçoit des systèmes d'information,
évalue les performances et met en place des indicateurs de
qualité » (Alazard et Sépari, 2004, p.
697).
Quant à sa position dans l'organigramme, les auteurs
pensent que :
1. Rattaché à la direction
générale
Figure 1 : Contrôleur de gestion
rattaché à la direction générale
DIRECTEUR GENERAL
CONTROLE DE GESTION
RESPONSABLE N°2
RESPONSABLE N°1
RESPONSABLE N°3
- Le CG doit directement dépendre de la Direction
Générale. Sa mission sera de réaliser les activités
de conseil et d'aide à la décision : définir la
stratégie (plan stratégique), la décliner en objectifs
opérationnels (plan opérationnel), chiffrer les plans d'action en
recettes et dépenses (budgets), clarifier les responsables,
définir les critères de performance, réaliser les
études économiques et les travaux de reporting. Le
contrôleur doit pour cela être généraliste
(compétences diversifiées) car il sera question de piloter ici la
performance globale de l'entreprise.
2. Rattaché à un
opérationnel
Figure 2 :
Contrôleur de gestion rattaché à un
opérationnel
DIRECTEUR GENERAL
RESPONSABLE N°2
RESPONSABLE N°1
RESPONSABLE N°3
CONTROLE DE GESTION
- Le CG doit être rattaché à un
opérationnel. Le contrôleur joue ici le rôle de Coach ou
d'animateur de structures opérationnelles dans un but de perfection et
d'atteinte des objectifs. C'est donc un « spécialiste » qui va
utiliser :
· les outils financiers (coûts, compte de surplus,
soldes de gestion, budgets, tableau de bord, etc.) pour piloter la performance
financière de l'entreprise (Contrôleur de gestion
financière) ;
· les outils marketing (études de satisfaction,
plan marketing, etc.) pour piloter la performance commerciale de l'entreprise
(Contrôleur de gestion commerciale) ;
· les outils logistiques (coût de production,
chaine de valeur, etc.) pour piloter la performance technique de l'entreprise
(contrôleur de gestion technique)
Figure 3 : contrôleur de gestion occupant
une fonction managériale au même titre que
les autres opérationnels
DIRECTEUR GENERAL
· RESPONSABLE N°2
RESPONSABLE N°1
CONTROLE DE GESTION
- Le CG doit occuper une fonction à part
entière. Ceci dans le souci de mieux recueillir, centraliser et
gérer les informations. C'est souvent le cas dans les grandes
entreprises.
1.
Le contrôle de gestion en staff
Cette forme est la meilleure car, le contrôle de gestion
qui est une fonction transversale, travaille en appui au sommet
stratégique. N'ayant pas de hiérarchie directe, il peut donc
aisément se déployer au sein de l'organisation, et intervenir
auprès de tous les autres services de l'hôpital. Cette autonomie
de la fonction contrôle de gestion qui, dans le cas présent existe
sous forme de service dans l'organisation, est très rare au sein du
secteur hospitalier. (BOUIN et SIMON, 2009)
2.
Le contrôle de gestion en position divisionnelle
Le contrôle de gestion est un service au même
titre que les autres et se positionne sur la même ligne
hiérarchique que les autres services de l'organisation. Ceci permet
qu'il ait une meilleure coordination entre service et l'autonomie qui en
ressort tout comme la forme précédente, font en sorte que le
contrôle de gestion ait un meilleur rendement. Toutefois, ceci peut
limiter sa contribution, notamment à l'élaboration des
stratégies où à la planification, et les situer, tout
comme les autres services à un rôle d'exécution et
d'application au lieu de la conception dont il se rapproche le plus.
3.
Le contrôle de gestion au sein de la direction administrative et
financière
Lorsque la fonction du contrôle de gestion se situe au
sien de la direction administrative et financière, elle est sous la
coordination de cette hiérarchie, ses missions et son champ d'action
s'en trouvent donc diminués. De plus, ses fonctions se trouvent en
fonction de ses outils à travers les autres services de cette direction,
et cela peut créer des problèmes de coordination. On retrouve un
service qui s'occupe du budget, un autre qui s'occupe plutôt de la
gestion de coûts, et cette forme est la plus récurrente dans le
secteur hospitalier.
2.7. Outils de contrôle de gestion
Pour piloter la performance globale de l'entreprise, le
contrôleur de gestion recoure à deux familles d'outils : les
outils de pilotage de la stratégie (DG) et ceux des opérations
(RO) (KAMAVUAKO J., Cours de contrôle de gestion,
2020).
Le contrôle de gestion est un processus, décrit
comme tel, il se déploie suivent trois phases : la planification
stratégique, la phase d'action et la phase de suivi des
réalisations. Sa pratique nécessite plusieurs rubriques qui
peuvent être regroupées en deux groupes : les instruments de
formalisation de la prévision, et ceux qui rendent compte de la
réalisation.
a. Les instruments de la formalisation de la
prévision
Ces instruments viennent en avant de l'action dans
l'organisation, ils mettent en place les objectifs ainsi que les moyens
alloués pour les atteindre, tout en tenant compte du potentiel
réel de celui-ci :
1. La planification
La planification peut être appréhendée
selon GERVAIS (1990), comme un processus systématique
et contenu de préparation de l'avenir contenant :
- Une appréciation de l'évolution de
l'environnement : elle peut se faire par l'analyse de l'environnement
PESTE qui influence l'organisation ;
- Une juste mesure des possibilités de la firme :
par la mise en lumière des forces et faiblesses et sa confrontation aux
opportunités et menaces qui ressortent de l'analyse de
l'environnement ;
- Une mise en oeuvre des choix effectués, ainsi qu'un
contrôle de leur réalisation.
2. Le budget
Le budget s'appréhende comme l'expression comptable et
financière des plans d'actions retenus pour que les objectifs
visés et les moyens disponibles sur le court terme convergent vers la
réalisation des plans opérationnels (BOUQUIN,
2001).
Le budget, outil privilégié de pilotage de la
performance, a donc un rôle différent selon le mode de pilotage
économique choisi par la Direction Générale. Il est au
service de la performance d'une institution. (Caroline Selmer,
2017)
Cet instrument est fonction du plan sont
décomposées dans les centres de responsabilité. Suivent
donc des discussions entre le centre opérationnel et la ligne
hiérarchique pour les attributions finales et termes de ressources
financières et matérielles.
Contrairement aux entreprises industrielles ou encore
commerciales ; dont le budget de ventes ou de production est celui dont
dépendent les autres budgets, dans le secteur hospitalier, et
l'allocation de ressources aux différents départements,
dépend en grande partie de la dotation reçue de la tutelle,
c'est-à-dire du Ministère de Santé Publique, et de
manière substantielle d'éventuels produits financiers et
donations diverses.
Le budget est donc très important car les ressource
étant très limités, l'hôpital doit s'assurer que
tous les départements sont satisfaits en termes d'allocations de
ressources, mais aussi, de la bonne gestion de ces dernières. Ace
niveau, le contrôle de gestion implique les actions concernées,
c'est-à-dire le personnel, aussi bien administratif que technique, il
est un instrument de pédagogie, son action reste locale et provisoire,
et il intervient à titre prospectif pour permettre à partie
d'hypothèses de modéliser les budgets futurs. (
www.leblogdesfinanciers.fr/2017/05/15/budget-service-de-performance-de-l'entreprise/).
Gérer par le budget, c'est :
- Assigner aux responsables opérationnels des objectifs
des coûts et, éventuellement de profit, formalisés dans les
budgets (Finalisation).
- Procéder au suivi des prévisions en autorisant
les opérations (les dépenses et les recettes) prévues dans
les budgets (Pilotage) et ;
- Comparer les coûts et les résultats
prévisionnels des budgets avec les coûts et les résultats
observés a postériori. En cas de dérive, des actions
correctives sont proposées (Post-évaluation).
Ainsi, la gestion budgétaire est envisagée comme
un outil indispensable d'aide à la décision et au contrôle
de gestion:
· A travers la budgétisation, la stratégie
de l'entreprise est traduite en programmes d'actions chiffrés
appelés « budgets ».
· Et, avec le contrôle budgétaire, les
prévisions sont suivies, les écarts sont déterminés
et les actions correctives proposées afin de rapprocher le réel
(les actions) au souhaitable (la stratégie). (KMAVUAKO J.,
2023)
b. Les instruments qui
rendent compte de la réalisation
Ces instruments permettent de mesurer le degré
d'atteinte des objectifs fixés par le plan et les budgets, ils sont
constitués des travaux de bord et de la comptabilité :
1. Les tableaux de bord
Le tableau de bord peut s'appréhender à une
ensemble d'indicateurs conçus pour permettre aux gestionnaires de
prendre connaissance de l'état et de l'évolution des
systèmes qu'ils pilotent, afin d'identifier les tendances qui les
influencent sur un horizon cohérent avec la nature de leurs fonctions
(BOUQUIN, 1987).
Le tableau de bord contient des indicateurs de
compétitivité, permettant de, contrôler en permanence les
réalisations en les comparants aux objectifs fixés. Il attire
l'attention sur les points clés de gestion de l'organisation, et sur les
éventuelles dérives par rapport aux normes prévues.
Cet outil d'aide à la décision a pour rôle
de fournir des informations nécessaires à un responsable afin que
ce dernier puisse orienter ses actions et prendre les décisions
nécessaires à l'atteinte de ses objectifs, en fonction de
l'évolution de l'environnement de l'entreprise. Il permet d'assurer la
cohérence entre le sommet stratégique et le centre
opérationnel, en étant une sorte de baromètre
réalisation des objectifs pour une période définie ;
pour cela les indicateurs choisis doivent être cohérents à
l'action dont on veut mesurer la réalisation.
Il existe deux principaux types de tableaux de bord :
- Les tableaux de bord destinés au reporting : ils
servent à mettre la lumière les résultats obtenus, et
permettent le dialogue entre les différents niveaux hiérarchiques
et entre les fonctions. Les indicateurs de ce type peuvent être de nature
stratégique ou opérationnelle. Le but rechercher ici est
d'apprécier l'adéquation de l'action à l'objectif
stratégique.
- Les tableaux de bord destinés au pilotage : ils
ont pour but de suivre l'évolution des plans d'action, et les
résultats intermédiaires, leur diffusion est plutôt interne
à un département ou un service.
Un tableau de bord efficace pour le pilotage de la performance
est celui qui établit un lien entre la stratégie et les actions.
C'est dans cette perspective que R.S. Kaplan et D.P.
Norton (1987) ont mis au point le tableau de bord prospectif ou
Balancedscorecard.
Plusieurs acteurs se sont penchés sur cet outil mais
ces dernières années, ce sont les propositions de NORTON et
KAPLAN qui sont les plus pertinents. En effet, ils préconisent de
mesurer la performance sous tous ses aspects, en couvrant aussi bien le
processus financier, la perspective du client, le processus interne, que la
croissance. Ils insistent aussi sur la notion d'équilibre des tableaux
de bords, un équilibre entre les données financières et
non financières, entres les objectifs à court, moyen et long
terme, entre la perspective externe et les performances réalisés
en interne.
Cette approche présente de nombreux avantages, surtout
en milieu hospitalier car, il tient compte des multiples aspects de la
performance, en l'orientant vers les clients, et en favorisant la croissance.
Toutefois, sa mise en place reste fastidieuse surtout au sein des services,
elle est plus utile pour la direction générale, car elle donne
une vue globale de l'organisation dans tous les aspects nécessaires
(financiers, organisationnels, clients, croissance).
L'élaboration du tableau de bord hospitalier comprend
quatre étapes :
- Le recensement des dysfonctionnements de
coordination ;
- La définition des indicateurs à partie des
dysfonctionnements observés ;
- La réalisation d'une cartographie des
différentes tâches du système d'information permettant
d'alimenter les indicateurs ;
- Le choix du pilote c'est-à-dire déterminer le
décideur, (service et acteur), et les valeurs de l'indicateur.
Gérer par le tableau de bord, c'est :
- Assigner aux responsables des objectifs qualitatifs ou
quantitatifs, présentés sous forme d'indicateurs (Finalisation).
- Suivre (mesurer) les actions conformément aux
indicateurs retenus. Il s'agit ici de rendre compte du niveau d'atteinte des
objectifs et du niveau de maîtrise des variables d'action (Pilotage) et ;
- Inciter les responsables à réagir rapidement
si des écarts significatifs avec les résultats attendus sont
constatés (Post-évaluation)
2. La comptabilité
La Comptabilité de gestion
Un outil fondamental du contrôle de gestion. Elle permet
au contrôleur de calculer et d'analyser tous les coûts
supportés par l'entreprise dans sa gestion quotidienne. En ce qui
concerne le milieu hospitalier, l'objectif du calcul des coûts est de
dégager des marges pour optimiser le choix des produits ou des
consommables. La méthode de comptabilisation de coûts la plus
indiquée est celle de la « Comptabilité par
activités ou par processus ». Elle relève de l'analyse
des prestations à différents stades de la prise en charge du
patient, et qui cerne les différentes possibilités
d'action (BOUQUIN, 2001).
La comptabilité de gestion cherche à relier les
ressources économiques de l'entreprise (les charges) aux
finalités pour lesquelles elles sont engagées et
consommées (Bouquin, 1993). Par exemple, on
déterminera :
- Les coûts pour réaliser une activité ;
- Les coûts pour produire et vendre un bien (coût
complet) ;
- Les coûts pour un niveau d'activité
donné (Coût variable) ;
- Les coûts non influencés par l'activité
(coût rationnel) ;
- Les coûts en fonction des besoins du marché
(coût cible). L'enjeu, en contrôle de gestion, consiste à
connaître objectivement les coûts et à agir sur les
éléments qui les déclenchent.
Ainsi, gérer avec la comptabilité de gestion
selon le professeur KAMAVUAKO c'est :
- Assigner aux responsables opérationnels des objectifs
des coûts ou de marges. Ici, la stratégie de l'entreprise est
traduite en terme des coûts à ne pas dépasser
(finalisation) ;
- Guider les actions des responsables pour qu'ils ne
dépassent pas les coûts budgétés. Pour
réussir cet accompagnement, le Contrôleur de gestion est
appelé à faire un choix judicieux de la méthode de calcul
des coûts à utiliser (Pilotage) ;
- Vérifier (à la fin de la période) si
les objectifs de réduction des coûts confiés aux
responsables sont atteints ou non et proposer des actions correctives
(post-évaluation).
2.8. Contrôle de gestion à l'hôpital
1. Naissance du contrôle
de gestion (PAGES, 2006).
L'hôpital, bien qu'étant un établissement
ans but lucratif, a cette particularité d'avoir une certaine autonomie,
toute fois la mise en place ou même la reconnaissance de l'importance de
l'existence du contrôle de gestion en son sein a été un
processus long et complexe.
Néanmoins, il faut noter que des formes de
contrôle existent depuis longtemps à l'hôpital, mais, ont
toujours été orientées vers la connaissance des
coûts, de par le développement de la comptabilité
analytique, même si leur utilisation réelle reste
limitée.
En France, dès les années 1950, les
hôpitaux développent des processus de comptabilité
analytique, dans le but de déterminer un « prix de
journée » par département, qui sert de base de
financement des hôpitaux publics à cette
époque-là.
Les années 70 sont marquées par le
développement de l'analyse de gestion ainsi, de nombreuses
données de gestion sont centralisées et traitées en vue de
ressortir les indicateurs tels que le nombre d'entrées, le taux
d'occupation des lits et on assiste à l'apparition des premiers ouvrages
en terme de contrôle de gestion à l'hôpital. Au cours de
cette même décennie, sont mis en place le processus
d'évaluation des politiques publiques et la planification des actions
pour faire face à la défaillance des finances publiques, ce qui
permet la création de la carte sanitaire, outil de planification de
l'offre de soins à l'usage de la tutelle.
Entre les années 80 et le début des
années 90, le mode de financement des hôpitaux public est
modifié. Le financement proportionnel au « prix de
journée » est abandonné au profit de la mise en place
d'une dotation globale, qui est un peu déconnectée de
l'activité et qui nécessite donc de la part des gestionnaires,
une meilleure utilisation des ressources alloués, permettant de ce fait
l'émergence du contrôle de gestion en milieu hospitalier.
Dès lors, la comptabilité analytique est insérée
dans le système de gestion interne ainsi que la mise en place des
centres de responsabilité pour mieux gérer la comptabilité
analytique.
2. Particularités du
contrôle de gestion hospitalière
Le contrôle de gestion d'assurer le suivi de la
politique générale de l'organisation, l'hôpital dont la
particularité est notamment de mettre la dimension professionnelle en
première ligne de son fonctionnement, se doit pour un contrôle de
gestion performant, de mettre en place des outils de suivi courants et cieux
d'analyses spécifiques.
Le contrôle de gestion pour les établissements de
soins doit allier le pilotage stratégique à la contrainte
financière. La mise en oeuvre de la stratégie se fait notamment
par la définition des activités stratégiques et leur
segmentation pour en déduire entre autres les contres de
responsabilité. Les plus importants pour l'hôpital sont :
- Les centres de coût, qui fournissent des prestations
pour l'autres centres de responsabilité, à cet effet, citons par
exemple la cuisine hospitalière ;
- Les centres de profit, fournisseurs de prestations pour le
marché, dont l'objectif de gestion est de maximiser les marges, tel que
le plateau d'imagerie médicale proposant ses prestations à
l'extérieur en plus de son activité interne ;
- Les centres discrétionnaires dont les prestations
sont fournies à différents stades de la production, comme
illustration, parlons du service administratif.
La particularité du contrôle de gestion
hospitalier réside dans l'utilisation de ses outils (KITOUS B,
1994).
Section 3. LES DIFFERENTES FORMES DE CONTROLE
1.1.
LA NOTION DE CONTROLE
Contrôler une situation
signifie être capable de la maîtriser et de la diriger dans le sens
voulu. Tout contrôle vise à mesurer les résultats d'une
action et à comparer ces résultats avec les objectifs
fixés a priori pour savoir s'il y a concordance ou divergence.
En effet, le contrôle doit
donc aboutir, si nécessaire, à un retour sur l'amont pour
rectifier les décisions et les actions entreprises.
Pour une entreprise, le
contrôle est d'abord compris et analysé comme le
respect d'une norme ; c'est un contrôle de
régularité. Il participe alors au « processus de la
gestion : Information ? Décision ? Action ? Contrôle
C'est ainsi, au sein d'une
organisation, le contrôle se développe de manière dynamique
; c'est pourquoi il faut plutôt parler du processus de contrôle.
Le processus de
contrôle comprend toutes les étapes qui préparent,
coordonnent, vérifient les décisions et les actions d'une
organisation. Le processus comprend donc en général trois phases
: Décision (Avant),? Action (Pendant)? Résultat
(Après).
Section 4. Fonction de
contrôle de gestion et fonction proche
A.
le contrôle de gestion et l'audit interne
Il y a encore peu de temps,
nombreux étaient ceux qui discernaient mal la frontière entre les
deux fonctions.(Jacques Renard (2010), Op. Cit., 93)Une des
causes tient sans doute au fait qu'elles ont suivi des évolutions
comparables.
De même que l'audit interne
est passé du simple contrôle comptable à l'assistance au
management dans la maîtrise des opérations, de même le
contrôle de gestion est passé de la simple analyse des coûts
au contrôle budgétaire puis à un véritable pilotage
de l'entreprise. On peut le définir schématiquement comme
étant l'activité permettant le pilotage économique et
financier de l'organisation.
Si la définition a
varié dans le temps partant d'un processus budgétaire pour
atteindre une gestion par objectifs, le contrôle de gestion reste
caractérisé par deux éléments qui sont :
l'espace vital de la fonction est le système d'information de gestion ;
elle est au service de la performance.
Ces deux caractéristiques
permettent d'identifier ressemblances, différences et
complémentarités.(ACORS, Séminaire des auditeurs,
Port Leucate, 12 - 13 - 14 septembre 2012)
A.
LES RESSEMBLANCES
Tableau I. : Niveau d'intérêt sur
les activités d'une organisation
CRITERE/FONCTIONS
|
CONTROLEUR DE
GESTION
|
AUDITEUR INTERNE
|
Intérêt sur les
activités d'une organisation
|
Toutes les activités
|
Toutes les activités
|
Point commun
|
Ces fonctions peuvent
s'intéresser à toutes les activités de l'organisme. Elles
ont un caractère universel.
|
Source : ACORS (Séminaire
des auditeurs 2012)
Tableau II. : Pouvoir Organisationnel
CRITERE/FONCTIONS
|
CONTROLEUR DE GESTION
|
AUDITEUR INTERNE
|
Pouvoir organisationnel
|
Aucun
|
Aucun
|
Point commun
|
Ces fonctions attirent l'attention,
recommandent proposent mais n'ont pas de pouvoir opérationnel
(décisionnel).
|
Source : idem
Tableau III. : Evolution
CRITERE/FONCTIONS
|
CONTROLEUR DE GESTION
|
AUDITEUR INTERNE
|
Evolution
|
De l'analyse des coûts au
contrôle budgétaire puis à un pilotage économique et
financier de l'organisation.
|
Du contrôle comptable à
l'évaluation de la qualité des dispositifs de Contrôle
Interne en place, puis à l'assistance au management dans la
maîtrise des opérations.
|
Point commun
|
Des fonctions relativement
récentes qui évoluent et qui peuvent créer la
multiplication des interrogations et des incertitudes.
|
Source : idem
Tableau IV. :
Rattachement Hiérarchique
CRITERE/FONCTIONS
|
CONTROLEUR DE GESTION
|
AUDITEUR INTERNE
|
Rattachement hiérarchique
|
Directeur Général,
Directeur Administratif et Financier.
|
Conseil d'Administration,
Directeur Général,
Directeur Administratif et Financier.
|
Point commun
|
Des fonctions qui
bénéficient d'un rattachement hiérarchique
préservant leur indépendance et leur autonomie
c'est-à-dire au plus haut niveau de l'entreprise le plus souvent.
|
Source : idem
B.
LES DIFFERENCES
Tableau V. : Objectifs
CRITERE/FONCTIONS
|
CONTROLEUR DE GESTION
|
AUDITEUR INTERNE
|
Objectifs
|
Objectifs du CG : Définir ou
d'aider à définir la performance, sa mesure et son suivi et
à recommander les dispositions à prendre pour restaurer la
situation.
|
Objectifs de l'AI : Visent à
mieux maîtriser les activités par un diagnostic des dispositifs de
Contrôle Interne (Objectifs, moyens, SI, organisation, procédures
et supervision).
|
Point commun
|
Des objectifs spécifiques,
génériques mais différents pour les fonctions AI et CG et
spécifiques à chaque mission confiée pour
l'organisateur.
|
Source : idem
Tableau VI. : Champ d'application
CRITERE/FONCTIONS
|
CONTROLEUR DE GESTION
|
AUDITEUR INTERNE
|
Champ d'application
|
S'intéresse essentiellement
aux
résultats (plus
d'intérêt à l'information qu'aux systèmes et
procédures), réels ou prévisionnels. Il prend en compte
tout ce qui est chiffré ou chiffrable.
|
Va au-delà de la dimension du
CG. C'est encore plus perceptible
sur les domaines comme la
sécurité, la qualité, les relations
sociales, l'environnement
(interactions...).
|
Divergence
|
Les fonctions Audit Interne,
Contrôle de Gestion et organisation s'intéressent à toutes
les activités de l'entreprise mais celles-ci ne sont pas
considérées de la même façon.
|
Source : idem
Tableau VII. : Périodicité des
interventions
CRITERE/FONCTIONS
|
CONTROLE DE GESTION
|
AUDITEUR INTERNE
|
Périodicité des
interventions
|
Dépendante des résultats
de l'organisation et de la périodicité du reporting (Son
activité est souvent basculée par les priorités de la
DG).
|
Périodicité
définie en fonction du risque (Intervention planifiée et
systématisée).
|
Divergence
|
Les fonctions AI, CG et organisation
n'interviennent pas avec la même périodicité.
|
Source : idem
Tableau VIII. : Méthode de
travail
CRITERE/FONCTIONS
|
CONTROLEUR DE GESTION
|
AUDITEUR INTERNE
|
Méthode de travail
|
Spécifique à la fonction
mais différente vis-à-vis de l'Audit Interne. Elles s'appuient
sur les informations des opérationnels (prévisions /
réalisations) et sont largement analytiques et
déductives.
|
Spécifique à la fonction
(Processus de conduite d'une mission d'audit
et outils).
|
Divergence
|
Les fonctions AI, CG et organisation
n'interviennent pas avec les mêmes méthodes de travail même
si des outils peuvent être partagés.
|
Source : idem
Section 5. Evolution du contrôle de gestion vers le
pilotage de la performance
La modification de l'environnement
économique, les nouvelles acceptions de la performance, la recherche de
l'optimisation valeur/coût poussent les organisations à demander
au contrôle de gestion de redéfinir ses objectifs et d'être
une aide au pilotage.
Dans cette perspective, il devient
possible de proposer une nouvelle définition pour le contrôle de
gestion.
5.1.
LES OBJECTIFS ACTUELS DU CONTROLE DE GESTION
A.
LA PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE
Dans l'environnement complexe et
incertain, l'entreprise doit recentrer en permanence ses objectifs et ses
actions. Le pilotage de la performance doit être un compromis entre
l'adaptation aux évolutions externes et le maintien d'une
cohérence organisationnelle pour utiliser au mieux les ressources et les
compétences.
On demande alors au contrôle
de gestion d'aider à allouer les ressources aux axes stratégiques
du moment. Le contrôle de gestion doit optimiser qualité,
coût, délai, en utilisant tous les outils de résolution de
problème tels que l'analyse de processus, les outils de gestion de la
qualité.
Le contrôle de gestion doit
aussi aider au pilotage des variables de la performance sociale demandée
par les parties prenantes.
B.
L'AMELIORATION PERMANENTE DE L'ORGANISATION
Pour utiliser au mieux les
ressources et les compétences, l'entreprise doit piloter son
organisation comme une variable stratégique.
La structuration par les processus
semble être une voie pertinente pour la performance ; il s'agit de
découper l'organisation en processus opérationnels et en
processus supports pour ensuite modifier et améliorer ceux qui ne sont
pas rentables.
Le contrôle de gestion peut
aider à formaliser ces processus et surtout à mesurer les
coûts de ces processus pour déterminer les marges et les leviers
d'accroissement possible de valeur ajoutée.
C.
LA PRISE EN COMPTE DES RISQUES
Dans le pilotage de la performance,
gouvernement d'entreprise et risque deviennent indissociables et il est
nécessaire de connaître les impacts des activités d'une
entreprise sur ses parties prenantes en intégrant les risques
liés.
Ainsi, le contrôle de gestion
peut valoriser les impacts de ces activités sur la création de
valeur pour les parties prenantes, selon différents critères avec
des degrés d'occurrence (d'apparition) de risque divers.
L'objectif actuel du contrôle
de gestion est d'être un système d'information et de pilotage
permanent de l'ensemble de l'organisation(Claude ALARAD et Sabine
SEPARI (2010), Op. Cit., p 22)
Les décideurs ne demandent
pas seulement au contrôle de gestion de calculer les coûts et de
mesurer les résultats a posteriori mais de suivre en permanence la
performance de l'ensemble des activités pour aider en temps réel
les prises de décision tout au long du processus stratégique et
opérationnel.
Il est possible de
synthétiser ces tendances pour en délimiter les objectifs
du contrôle de gestion :
Tableau IX. : Les objectifs du contrôle de
gestion
Auparavant, l'objectif du
contrôle de gestion était là :
|
Maîtrise des
coûts
|
Prévoir, mesurer,
contrôler les coûts pour allouer les ressources et atteindre les
objectifs.
|
Aujourd'hui, on ajoute un
deuxième ensemble d'objectifs :
|
L'amélioration continue
des processus
|
Prévoir, progresser,
accompagner le changement, faire évoluer les outils, les systèmes
d'information, les comportements.
|
Source : Claude ALAZARDet Sabine
SEPARI (2010, p 22)
5.2
DEFINITION ACTUELLE DU CONTROLE DE GESTION
Aujourd'hui, dans le contexte actuel,
le contrôle au sein d'une entreprise doit remplir deux rôles :
1. Le pilotage de la performance
;
2. Le pilotage du changement.
A.
LE CONTROLE DE GESTION POUR PILOTER LA PERFORMANCE
Deux fonctions :
· Aider à
piloter l'efficacité, c'est-à-dire à gérer
les facteurs clés de compétitivité par un ensemble de
décisions et d'actions stratégiques (exemple : un tableau de bord
pour maîtriser la qualité perçue par la demande d'un
produit pour se différencier des concurrents);
· Aider à
piloter l'efficience, c'est-à-dire gérer les moyens
opérationnels pour atteindre les objectifs fixés, donc
maîtriser les facteurs clés de l'équilibre financier (ex. :
un calcul d'écart pour réduire un coût de production et
atteindre un point mort).
Il serait restrictif d'associer le
contrôle de gestion à la seule seconde fonction. Ainsi par
l'efficience et l'efficacité, le contrôle de gestion doit aider
à piloter la performance.
H. BOUQUIN précise les
fonctions du contrôle de gestion en tant que pilotage de la performance
par les trois verbes suivants :
· Modéliser la
complexité ;
· Organiser la division du
travail du management ;
· Réguler les
comportements.
Ainsi, le contrôle de
gestionapparaît comme un processus articulant le long terme avec le court
terme, de la stratégie à l'exécution. (Claude
ALARAD et Sabine SEPARI (2010), Op. Cit., p 26)
C'est pourquoi, il apparaît deux fonctions essentielles
synthétiques et complémentaires du contrôle de gestion :
· Informer les
décideurs par des coûts, des indicateurs, des tableaux de
bord, pour aider aux décisions stratégiques, tactiques et
opérationnelles ; mettre en relation les objectifs et les ressources,
gérer la performance par le couple valeur-coût ;
· Aider à
réguler les comportements des acteurs, à gérer le
changement organisationnel, à améliorer les processus de
fonctionnement de la structure.
B.
LE CONTROLE DE GESTION COMME OUTIL DE PILOTAGE DU CHANGEMENT
De manière
corrélée, le contrôle de gestion peut aussi être une
aide pour piloter le changement:
§ Aide à la
réactivité stratégique par la mesure permanente du couple
valeur/ coût ;
§ Aide à
l'amélioration opérationnelle par des démarches KAISEN
;
§ Aide au changement
organisationnel, comme nous venons de le voir avec la régulation des
comportements.
Le contrôle de gestion,
défini aujourd'hui comme un outil de maîtrise de la performance,
doit traiter et intégrer quatre variables :Coût + Qualité +
Temps + Organisation.Il est également possible de résumer
l'évolution du contrôle de gestion en citant LORINO, le
contrôle de gestion passe d'une approche centrée sur les
ressources et les responsabilités à une approche centrée
sur les processus et les compétences. (LORINO P., Contrôle
de gestion et pilotage, Nathan, 1997, p 14.)
Le contrôle de gestion est un
processus finalisé, en relation avec les objectifs de l'entreprise, et
incitatif, en relation avec la motivation des responsables. Il ne se limite
plus à la maîtrise de l'allocation et de l'utilisation des
ressources pour atteindre les objectifs, mais doit permettre un pilotage
permanent et un processus d'amélioration continue de la stratégie
et de l'organisation.
C'est ainsi que le contrôle
de gestion est perçu comme étant un processus, comprenant un
ensemble d'outils de calcul, d'analyse, d'aide à la décision
(quantitatifs et qualitatifs), pour piloter les produits, les
activités et les processus d'une organisation, en fonction de ses
objectifs, pour aider à la gestion de l'organisation et
de ses acteurs (management des équipes et socialisation des acteurs),
pour aider à la réflexion, aux décisions
et aux actions des managers à tous les niveaux
hiérarchiques.( Claude ALARAD et Sabine SEPARI (2010), Op. Cit.,
p 28)
Aussi, il est compris, sans doute
de manière plus récente en raison de l'évolution des
organisations et de leurs modalités de fonctionnement, comme le
processus par lequel les managers influencent d'autres membres de
l'organisation pour mettre en oeuvre les stratégies
décidées à leur niveau. On peut, par exemple, se
référer aux définitions suivantes :
R.N. ANTHONY (1988), le
contrôle de gestion est le processus par lequel les managers influencent
d'autres membres de l'organisation pour mettre en oeuvre les stratégies
de l'organisation.(ANTHONY R.N. (1988), The Management Control
Function, The Harvard Business School Press, Boston, p. 10.)
H. BOUQUIN, (1998) : Le
contrôle de gestion aide les managers à comprendre l'avenir et
à agir en conséquence... ; il aide (aussi) les managers à
orienter, sinon à maîtriser, les actions de leurs collaborateurs
et partenaires, y compris, dans les grandes structures, de ceux qu'ils ne
peuvent côtoyer directement.(Sabine SÉPARI et al. (2014),
Op. Cit., p 2)
R. SIMONS (1995) présente le
contrôle de gestion comme l'ensemble des processus et des
procédures fondés sur l'information que les managers utilisent
pour maintenir ou modifier certaines configurations des activités de
l'organisation.(Idm)
5.3.
LE CONTROLEUR DE GESTION
Le rôle du contrôleur de
gestion évolue en fonction de la gestion et de son environnement en
élargissant son champ d'action.
5.4.
LE ROLE ACTUEL DU CONTROLEUR DE GESTION
5.4.1. LES MISSIONS ACTUELLES
En essayant de délimiter les
nouveaux rôles assignés au contrôleur de gestion,
au-delà de ses rôles traditionnels :
Tableau X. : Les rôles traditionnels du
contrôleur de gestion
ROLE CLASSIQUE
|
NOUVEAUX ROLES
|
· Traduction de la politique
générale en plans, programmes, budgets
|
· Démarche dynamique
permanente d'amélioration
· Accompagnement du
changement, de l'organisation et des compétences
|
· Analyse des résultats
et des écarts, sur les coûts, les budgets et les tableaux de
bord
|
· Amélioration des
systèmes d'information et des outils
|
· Coordination et liaison avec
les autres services
|
· Dialogue, communicateur,
conseil et formateur, manager d'équipe et de projet
|
Source : Claude ALAZARD et Sabine
SEPARI (2010, p 29)
Il est possible de lister ses
missions actuelles. Le contrôleur de gestion, dont le rôle premier
était de fournir certaines informations, a vu ses missions
s'élargir auprès des acteurs et de toute l'organisation ; c'est
pourquoi il est possible de synthétiser ses rôles actuels autour
de trois axes:
· Information :
fournir des outils pertinents et les améliorer en permanence en
fonction des besoins et du contexte.
· Acteur :
communiquer, expliciter, conseiller les acteurs dans l'utilisation des
outils de gestion.
· Organisation :
aider et accompagner l'ensemble de l'organisation dans les changements
à mettre en oeuvre.
5.4.2. QUALITES D'UN CONTROLEUR DE GESTION
Ses qualités de
communicateur et de pédagogue sont
alors essentielles :
· Communiquer avec
clarté : des informations fiables, pertinentes, utiles à tous les
acteurs à tous les niveaux de l'organisation; les évolutions
nécessaires à mettre en oeuvre, les outils de résolution
de problème pour aider à améliorer le pilotage, pour
faciliter le dialogue entre les acteurs ;
· Expliciter avec rigueur :
les objectifs, les contraintes, le contexte de l'entreprise pour justifier les
orientations choisies, les résultats et les écarts
observés pour en analyser les causes et réfléchir à
des solutions, l'accompagnement des changements à mettre en place.
Au total, le contrôleur de
gestion n'est plus seulement fournisseur d'information mais aussi animateur de
processus.
5.4.3. LES COMPETENCES REQUISES
Le contrôleur de gestion doit
être polyvalent. Il doit être en effet à la fois :
· Spécialiste
: maîtriser les outils pointus, et
généraliste : organiser, coordonner les
procédures ;
· Opérationnel
: gérer l'exécution, et fonctionnel :
conseiller les décideurs ;
· Technicien
: intégrer la dimension technique, et humaine:
gérer les hommes et les groupes.
Ainsi apparaissent une extension et
une diversification des missions du contrôleur de gestion. Il doit :
· Mettre en place les
procédures de contrôle opérationnel nécessaires ;
· Former et motiver les
exécutants pour les responsabiliser ;
· Informer et conseiller les
décideurs.
La diversité des missions du
contrôleur de gestion montre le rôle stratégique de ce
système d'information, les compétences tant techniques
qu'organisationnelles et humaines requises par la fonction.
Ces missions nombreuses portant sur
des procédures de travail des individus élargissent beaucoup le
rôle initial du contrôleur de telle manière que l'on peut
s'interroger sur le profil nécessaire.
Le contrôleur ne
contrôle plus comme au paravent mais plutôt il conseille, aide
à la décision, conçoit des systèmes d'information,
évalue les performances, met en place des indicateurs de qualité.
Il est donc important pour le contrôleur de garder en tête les
trois dimensions de son métier, de maintenir sa volonté
d'opérer sur les trois et d'exercer les trois rôles.
(Hélène LÖNING et al. (2008), Le contrôle de gestion
organisation, outils et pratiques, 3ème édition DUNOD, Paris, p
277)
Un schéma peut synthétiser une situation
théorique idéale.
Figure 4. : Les trois dimensions du métier
du contrôleur de gestion
Source : Hélène LÖNING (2008, p
277)
5.5.
POSITION DU CONTROLEUR DE GESTION DANS L'ORGANISATION
La pratique du contrôle de
gestion est différenciée selon les secteurs, les entreprises, et
les niveaux de responsabilité (Idem, p 287). Elle l'est
encore dans son organisation.
Or de cette organisation pourra
dépendre l'efficacité des processus de contrôle. Il n'y a
pas de règles et de normes pour positionner les contrôleurs de
gestion dans l'organigramme d'une organisation, puisque de nombreux facteurs de
contingence, liés à la taille, à la nature du pouvoir,
à l'activité conditionnent sa place.
Il est possible de repérer
un certain nombre de critères qui influencent le rapport de force qui
s'instaure entre le contrôleur et la direction : l'autorité,
l'image, l'influence, la sanction, l'information, le temps.
Ces curseurs de pouvoir (selon
Bouin et Simon) s'intègrent en fonction des trois composantes du pouvoir
: le pouvoir intrinsèque, la volonté à utiliser ce
pouvoir, la capacité à l'exercer. Ainsi, il en ressort que
différents rattachements sont possibles :
A.
AU DIRECTEUR
C'est un signal fort pour lier le
contrôle de gestion et stratégie et donner un pouvoir et une
légitimité certaine. Cette position se justifie par
l'étendue de son champ d'action, tant stratégique
qu'opérationnel. Cela dénote également un rôle plus
important que celui du directeur financier ;
B.
AU DIRECTEUR FINANCIER
Cette position illustre une
certaine dépendance du contrôleur de gestion au directeur
financier, ce qui peut nuire à la communication avec les autres services
et restreindre son terrain à un domaine plus strictement financier,
privilégiant des informations comptables au détriment des
informations plus opérationnelles (qualité, délai...).
C.
AU MEME NIVEAU QUE D'AUTRES DIRECTIONS
Cette position accorde une place
égale à toutes les directions en dessous de la direction
générale, ce qui peut faciliter les échanges entre les
directions et accorder au contrôleur un pouvoir identique à celui
des autres directeurs.
Dans des petites structures, le
contrôleur de gestion peut être aussi directeur financier et
administratif. En ce qui concerne les structures décentralisées
(filiales, centres de profit), le contrôleur de gestion peut être
aussi rattaché au responsable de l'entité de base, en termes
hiérarchiques, et au contrôleur de gestion central, en termes
fonctionnels.
Quelle que soit sa position, le
contrôleur de gestion doit pouvoir être sur le terrain,
écouter et communiquer avec tous les services et tous les niveaux
hiérarchiques, être le consultant interne de l'ensemble de
l'organisation. Le tableau de synthèse suivant rappelle les principaux
avantages et inconvénients potentiels de chacun des rattachements
possibles, pour un contrôle central et local.
Tableau XI. : Avantages et inconvénients
des différents rattachements du contrôle de gestion
Rubriques
|
Contrôle
central
|
Contrôle
local
|
Avantages
|
Inconvénients
|
Avantages
|
Inconvénients
|
D.F.
|
· Accès facilité
à l'information comptable,
· Partage du système
d'information,
· Système
économique.
|
· Contrôle de gestion
très comptable,
· Déconnection par
rapport au terrain canal parallèle
|
· remontée
d'information comptable facilitée,
· relative indépendance
vis-à-vis du management local.
|
· Contrôle
centripète,
· Faible prises-en compte des
spécificités et des besoins du terrain.
|
D.G.
|
· Autonomie par rapport aux
comptables,
· Indépendance du
contrôle,
· Position plus proche du
conseil interne et l'aide à la décision.
|
· Système
coûteux,
· Risque de contrôle
bureaucratisé et détaché des affaires.
|
· Autonomie par rapport aux
comptables,
· Indépendance du
contrôle.
|
· Risque de déconnexion
par rapport au terrain,
· Risque de contrôle
centripète.
|
D.O.
|
En cas de rattachement,
hiérarchique à la
D.F. ou la DG, on se retrouve dans les cas décrits ci-dessus.
|
En cas de rattachement
Hiérarchique à la
D.F. ou la D.G., on se retrouve dans
les cas décrits ci-dessus.
|
Ø Proximité du
terrain,
Ø Les contrôleurs sont
au service du terrain
|
Ø Remontée
d'information vers la direction générale moins fiable,
· Risque d'un contrôle
« à la solde » du management local.
|
Source : Hélène
LÖNING et al. (2008, p 291)
Chapitre II. PRESENTATION
DU CADRE D'ETUDE ET METHODOLOGIE
2.1.
Présentation du cadre d'étude
2.1.1. Historique
L'hôpital Général de
Référence de Nsona-Nkulu, l'hôpital Charles I à
l'époque fut créé en 1947 par l'office National de
transport du Congo, OTRACO en sigle et actuellement la Société
commerciale des ports et de transport en sigle SCPT. Vers les années 60,
l'hôpital avait comme vocation de soigner les agents de cet office.
En 1980, avec la mise en place des Zones Santé,
hôpital Général de Référence est
compté dans la Zone de Santé de Mbanza-Ngungu.
En 1985, l'état congolais, par l'entremise du
ministère de la Santé, privatise cet hôpital. Une
convention de gestion est signée avec Monsieur KISOMBE KIAKUMUISI et
cette convention fut renouvelée trois fois c'est-à-dire : de
1985 à 1990, de 1990 à 1998 et de 1998 à 2000. Avant la
fin de cette gestion, étant donné que le bâtiment Noki
était un des pavillons de l'hôpital, le père Jean
Noatribum, curé du Sacre coeur, sollicita auprès du
Ministère de tutelle une autre gestion de ce pavillon, chose faite et
c'était avant le départ du Dr MESO.
A l'arrivée de l'AFDL en 1997, l'hôpital a pris
un statut étatique c'est- à - dire la gestion est revenue entre
les mains de l'état congolais. Cet hôpital le seul hôpital
Général de Référence de la Zone de Santé
urbain-rurale de Mbanza-Ngungu a été dirigé.
L'hôpital Général de Référence Nsona-Nkulu,
siège de la Zone de Santé de Mbanza-Ngungu, a été
successivement sous la direction de Dr .MAKAMBO, Dr. BAWA IMANA, Dr. MULUMBA,
Dr. LEMBA, Dr. HAWE, Dr .DISONAMA, Dr. KIANSUMBA et Dr NZITA (actuel
Médecin Directeur).
2.1.2. Situation
géographique
L'hôpital Général de
Référence de Nsona-Nkulu est situé à un (1) Km de
la Nationale n°1 Kinshasa-Matadi, en face du camp ONATRA et, à la
hauteur de la route qui mène vers le camp EFATBL
Il est borné :
ü Au Nord par : le camp EFTBL
ü Au Sud par : le collège Saint
Clément
ü A l'Est par : le camp ONATRA
ü Al `Ouest par : le Cimetière Nsona-Nkulu
2.1.3. Capacité
d'accueil et services organisés
La capacité d'accueil de l'HGR/Nsona-Nkulu est de 153 lits
réparti de la manière suivante :
-Salle d'urgence
|
26 lits
|
-Médecine interne
|
33 lits
|
-Chirurgie
|
32 lits
|
-Maternité
|
22 lits
|
-Kinésithérapie
|
14 lits
|
-Gynéco-Obstétrique
|
14 lits
|
-Pédiatrie
|
12 lits
|
2.1.4. Organisation
structuro-fonctionnelle
2.1.4.1. Structures
administratives et organiques
L'hôpital Général de Référence
Nsona-Nkulu comprend 1 organe qui est le comité directeur
2.1.4.2. Le comité
Directeur
Le CODI est l'organe de la gestion quotidienne de l'hôpital
Général de Référence.
Il est composé des membres suivants :
· Le MD, président
· L'Administrateur Gestionnaire Titulaire, secrétaire
rapporteur
· Le Médecin Chef de Staff médical ;
· Le DN ;
· Le Délégué de la personne
· Les chefs de service
2.1.4.3. Sources de
financement
ü Recettes propres
ü subside de l'Etat
ü Dons et aides diverses
2.1.4.4 Missions
ü Recevoir les malades part et d'autres
ü S'occuper des maladies curatives et incurables
ü Eduquer les malades qui viennent à
l'hôpital
ü Promouvoir la santé
ü Assurer la formation professionnelle de santé de
recherche de mise en oeuvre de la politique sanitaire du pays
2.1.5. SITUATION DU
PERSONNEL
Tableau XII : Situation
du personnel de l'HGR NSONA NKULU
N°
|
CATEGORIE
|
NOMBRE
|
|
1. MEDECINS
|
Hommes
|
Femmes
|
Total
|
Chirurgien
Médecin généraliste
Dentiste
Gynécologue
|
01
10
01
01
|
00
05
00
00
|
01
11
01
01
|
S/Total
|
13
|
05
|
13
|
|
2. ADMINISTEUR GESTIONNAIRE
|
05
|
04
|
09
|
S/Total
|
05
|
04
|
09
|
|
3. TECHNICIENS
|
Laboratoire
Radiologue
Kinésithérapie
Assistant en pharmacie
Nutritionniste
|
04
02
02
01
00
|
06
02
02
00
02
|
10
04
04
01
02
|
S/Total
|
09
|
12
|
21
|
|
4. INFIRMIERS
|
A0
A1
A2
A3
|
01
04
10
02
|
02
30
12
16
|
03
34
22
18
|
S/Total
|
17
|
60
|
77
|
|
5. SAGE-FEMME
|
00
|
03
|
03
|
|
6. ADMINISTRATIFS
|
|
|
|
Secrétaire
Réceptionniste
Comptable
Chauffeur
Commis
Electricien
Sécurité (portier)
T. du surface
Agent funéraire
|
02
00
01
02
02
01
02
14
06
|
01
03
01
00
05
00
00
18
00
|
03
03
01
02
07
01
02
02
06
|
S/Total
|
30
|
27
|
57
|
TOTAL GENERAL
|
74
|
111
|
185
|
Source : Hôpital
Général de Référence NSONA NKULU.
2.2.
Méthodologie
L'élaboration de tout travail scientifique doit
être soumise à certaines méthodes de travail. La
méthode est l'ensemble d'opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie.
Ainsi pour l'élaboration de notre travail nous allons
faire recours à certaines méthodes et techniques.
2.2.1. Type d'étude
Cette étude est du type descriptif.
2.2.2. Population d'étude
Les responsables de gestion. La sélection des
responsables de gestion pour la réalisation de la présente
étude a été faite sur base des critères
suivants :
2.3.1. Critères d'inclusion
Sont considérés pour notre étude, les
cadres de la direction, les chefs de services ainsi que le contrôleur de
gestion de l'HGR Nsona-Nkulu.
2.3.2. Critères d'exclusion
Tout agent de l'hôpital Général de
Référence Nsona-Nkulu n'ayant pas répondu aux
critères d'inclusions ci -haut énumérés.
2.3.3. Echantillonnage
Notre échantillon sera constitué des membres de
la direction de l'Hôpital et quelques responsables des services phares de
l'hôpital.
2.3.4. Méthodes, techniques et instruments
Tout travail scientifique obéit à une
démarche méthodologique rigoureuse qui va guider l'esprit du
chercheur. Elle est l'ensemble d'opération intellectuelles par lequel
une discipline cherche à atteindre les objectifs quel poursuivit, le
démontrer et le vérifier. Pour réaliser ce travail, notre
démarche a consisté à prendre d'abord connaissance sur les
différentes activités menées à l'Hôpital
Nsona-Nkulu.
Ensuite, nous avons procédé à des
entretiens avec les différents responsables intervenant dans la gestion
de l'hôpital entre autre l'Administrateur Gestionnaire Titulaire,
leMédecin Directeur, l'AG Chargé de la pharmacie, Gestionnaire
chargé du personnel, leMédecin Chef de staff, leComptable,l'AG.
Chargé de la morgueetDirecteur de Nursing.
En effet, dans le cadre de notre mémoire, nous
recourons aux différentes méthodes et techniques
ci-dessous :
· La méthode descriptive pour la
présentation du cadre d'étude ;
· La méthode fonctionnaliste pour apprécier
l'organisation et le fonctionnement du service de contrôle de
gestion ;
· La méthode analytique
et statistique pour analyser et interpréter les
résultats.
Hormis ces trois méthodes, certains
procédés nous ont rendu possible la collecte de données et
des informations relatives à notre mémoire il s'agit de :
· La technique documentaire pour l'exploitation des
ouvrages et écrits divers ;
· L'observation directe lors de nos
investigations ;
· L'interview non structuré avec les personnes
ressources.
2.3.5. Difficultés rencontrées
Nous avons connu beaucoup de difficultés pour la
rédaction de ce travail, notamment le problème lié aux
moyens, (financiers, matériels et humains) à
l'accessibilité de donnés justifié par la grève
ainsi la distance à parcourir.
Au-delà des tous ce que nous venons
d'énumérer ci-dessous, il a fallu aussi que nous mettions en
place beaucoup de manoeuvres et stratégies pour l'atteinte de nos
objectifs, ce qui est fastidieux.
CHAPITRE.III. PRESENTATION
DES DONNEES ET INTERPRETATION
Dans ce chapitre nous allons présenter les
résultats de notre enquête dans le but de les analyser et les
interpréter.
3.1. Organisation, mission,
fonctionnement du service en charge du contrôle de gestion :
3.1.1. Profil du
contrôleur
Le contrôle de gestion à l'HGR NSONA NKULU n'est
pas seulement l'apanage d'un seul individu, mais il est une activité de
routine faite en grande partie au niveau de la division financière, le
contrôleur de gestion de l'HGR NSONA NKULU se voit à assigner la
mission de contrôler et de piloter l'exercice budgétaire de
l'organisation.
Ainsi, sa mission au sein de l'HRG NSONA NKULU résume
en ces termes :
- Maitriser les outils et le techniques de base de
gestion ;
- Faire appliquer les principes de planification,
d'organisation et de contrôle de l'hôpital ;
- Concevoir le système budgétaire et en faire
le suivi;
- Communiquer sur la vision et les objectifs de la direction
avec clarté.
Il possède également des qualités
humaines nécessaires : aptitude aux contacts humains,
honnêteté, humilité, autorité, et discrétion.
Le contrôle de gestion doit inspirer l'estime et la confiance car c'est
à ces conditions qu'il pourra utiliser pleinement sa force de
conviction.
3.1.2. Missionet organisation du service en charge du contrôle de gestion a l'HGR Nsona-Nkulu
· Missions :
En gros, le contrôle de gestion a comme objectif
essentiels:
- De s'assurer de l'application correcte par les gestionnaires
des règles et procédures de gestion financière en vigueur
à l'HGR NSONA NKULU;
- De s'assurer de l'utilisation approprié des
ressources financières générées ou mises à
leur disposition ;
- De récolter les difficultés de gestion en vue
de garantir la prise en charge des activités essentielles des finances
des entités et sous-entités ;
A cet effet, pour atteindre ces objectifs, il a pour taches
spécifiques :
- De s'assurer de la régularité et de la
conformité des opérations comptables financières ;
- De s'assurer de l'exactitude et de la conformité des
documents de paiement par rapport à leurs présentations leur
natures et à leurs imputations
- L'analyse critique des dépenses effectuées en
vue de s'assurer du respect de la procédure de mise en
paiement ;
- De s'assurer de l'opportunité, de la
responsabilité et de la régularité des engagements pris et
des décaissements effectués ;
- De s'assurer de l'existence de contrepartie pour tout
décaissement ;
- De vérifier dans la mesure du possible que chaque
opération a été engagée dans l'intérêt
de l'HGR NSONA NKULU;
- De procéder au suivi budgétaire
extracomptables ;
- De superviser l'élaboration des prévisions
budgétaires ainsi que celle du suivi de l'exécution.
· Organisation :
Il est organisé :
- Régularisation budgétaire et
- analyse de gestions
Ainsi, pour atteindre ces objectifs, l'équipe de
contrôle regroupe en son sein les trois fonctions financières
à savoir : le budget et contrôle, la comptabilité
ainsi que la trésorerie.
Il est à noter que le présent document est
rédigé pour besoin d'information, afin de présenter
succinctement la situation de l'Entité Contrôle de Gestion dans
son aspect de la régularisation budgétaire telle que celle-ci
doit évoluer au sein de la nouvelle structure. Outre l'aspect
régulation, le contrôle de gestion joue également le
rôle d'analyse de gestion.
Cette section du contrôle de gestion, chargée des
budgets des charges et des produits a pour rôle essentiel la collecte des
données en vue de l'élaboration du budget, ainsi que le
contrôle et l'évaluation de l'état d'exécution de
celui-ci.
§ JOURNALIEREMENT
La section Régulation budgétaire ou le
correspondant budgétaire dans chaque entité et sous-entité
où elle existe, reçoit des services concernés, toutes les
demandes de paiement et autres documents de paiement (cheque, OP, Pièces
de caisse dépense...) qu'elle traite en s'assurant d'une part, de
l'exactitude et de la conformité de ces imputations, d'autre part, en
contrôlant leurs rapprochements par rapport au budget dans le respect des
enveloppes budgétaires retenues au plan mensuel de trésorerie
avant tout accord de visa d'engagement budgétaire.
Commentaires : cette organisation nous a
permis de nous rendre compte de l'existence d'un service de contrôle au
sein de l'HGR NSONA NKULU; la description des tâches qui lui sont
assignées pour mener à bien la mission de l'hôpital,
détaillant à suffisance de l'importance accordée à
cet outil de contrôle de gestion.
La place que doit occuper un contrôleur de gestion
n'est pas uniforme pour toutes les entreprises. Elle peut être
rattachée à la direction générale ou à un
service « opérationnel » ou encore être un
service autonome.
Le contrôleur de gestion n'est plus le surveillant ou le
contrôleur à craindre d'autrefois qui essayait de piéger
les opérationnels pour faire remonter à la Direction
générale des informations présentées de
manière péjorative avec peu d'éléments
justificatifs.
Le contrôleur d'aujourd'hui est plus un conseiller et un
animateur de structures opérationnelles (coach) dans le but de
perfection et d'atteinte des objectifs : « il conseille, aide
à la décision, conçoit des systèmes d'information,
évalue les performances et met en place des indicateurs de
qualité.
Quant à sa position dans l'organigramme, les auteurs
pensent que : le contrôle de gestion dépends directement de
la Direction Générale.
ORGANIRAMME DE L'HGR NSONA
NKULU
ECZ
CODI
SECRETARIAT
Contrôle de gestion
ScAdmin
Staff Médicale/MCS
Fact
Caisse
Compt
RH
Récept
R.Mater
Archiv
ScGénér
Hygiène Hospit
Electricité
Morgue
Buanderie
Securité
MI
Pédiatrie
CHI
GO
MI
PED
CHI
GO
Imagerie M
Imagerie M
Nutrition
Labo
Pharmacie
Dentisterie
Ophta
STAT
Direction
SC Méditech
Au
niveau de l'HGR NSONA NKULU, le contrôle de gestion se trouve
rattaché à la direction. Car c'est au sein de ce service, selon
l'organisation administrative de l'HGR NSONA NKULU, qu'incombe la mission de
suivi et de contrôle d'exécution budgétaire.
3.1.3. Planification et déroulement
L'HGR NSONA-NKULU dispose d'un service de contrôle de
gestion, dans ce service on élabore un plan de missions à
réaliser au cours de l'année.
Il est élaboré en termes de
référentiel qui définisse la mission et les objectifs de
la mission, une fois que la mission est accordée les personnels
descendent dans les entités pour effectuer les travaux, selon que
celle-ci était déterminée dans l'objet et le
délai.
Au cours de ces deux dernières années l'HGR
NSONA NKULU a pu réaliser deux missions :
- Vérification de la mise en application des
procédures d'engagement des dépenses par la Direction de
l'hôpital ;
- L'évaluation par les opérationnels du
rôle joué par le service contrôle de gestion.
Les services qui ont fait l'objet de ces
contrôles :
· Service de la comptabilité ;
· Service de RH;
· Morgue ;
· Caisse ;
· La facturation ;
· Pharmacie.
Plus dans le service de finance : sur le plan financier.
Les principales conclusions qui ont été faites
après contrôles : Les recommandations ont
été faites en ce qui concerne les recettes : sur le plan de
recette on a constaté que :
- Les procédures en matière de gestion de
recette sont respectées;
- En ce qui concerne la gestion courante il y a quelques
faiblesses qui ont été relevées sur lesquelles on a
porté des recommandations : faiblesses dans l'application de
procédure, les faiblesses sur le plan de respect des instructions, et
les faiblesses en ce qui concerne la constitution des dossiers de paiement.
· Le point de départ du contrôle de gestion
est une planification au cours de laquelle définir les
objectifs, à traduire ensuite en actes opérationnels à
travers les politiques de gestion des ressources humains et de gestion
financière ;
· Déroulement :
d'une manière générale le contrôle de gestion repose
sur un processus (fixation d'objectifs, planification, budget, mise en oeuvre,
suivi des réalisations, analyse des résultats, prise d'actions
correctives) débutant par la fixation des objectifs que le responsables
devront s'appliquer à réaliser.
Le contrôle de gestion s'appuie sur deux outils
principaux :
A. le calcul de cout
B. le contrôle budgétaire.
Pour le cas de l'HGR NSONA NKULU nous allons plus parler du
contrôle budgétaire, parce que c'est un outil le plus
utilisé à NSONA NKULU.
ü Le calcul des couts permet de suivre les ressources
consommées en fonctions des biens ou des services produits.
ü Le contrôle budgétaire permet de
coordonner les processus en déléguant la prise de
décisions à la direction.
Dans le deux cas les outils reposent sur la confrontation
entre une prévision et une réalisation. Ces deux principaux
outils du contrôle de gestion visent à normaliser le comportement
des acteurs qui interviennent dans le processus de l'organisation. En
modélisant des couts puis en s'assurant que les couts
réalisés sont conformes aux couts standardisés, le
contrôle de gestion peut identifier les déviations, poser un
diagnostic sur la nature et l'origine de ces écarts et permettre au
décideur d'adopter des actions correctives.
- Description de la pratique du contrôle de
gestion
Le mot contrôle de gestion étant aujourd'hui un
élément important de la gestion efficace, et un
élément montrant la responsabilité d'une organisation.
Elle ne reste pas inconnue à l'HGR NSONA NKULU, du fait que cette
dernière recourt au contrôle de gestion durant son existence.
- Nature du contrôle de gestion à l'HGR
NSONA NKULU
Le contrôle de gestion à l'HGR NSONA NKULU
consiste à mesurer et à influencer l'action quotidienne de
l'organisation. Le pilotage de cette organisation, qui est l'HGR NSONA NKULU,
se fait grâce au budget, c'est-à-dire que la gestion à
l'HGR NSONA NKULU part d'une planification à court terme à
travers le budget, qui ensuite permet un contrôle de la
réalisation ses objectifs fixés.
3.2
Perception du rôle du contrôle de gestion par les
opérationnels
· Les différentes fonctions du
répondant
1 : Administrateur Gestionnaire Titulaire;
2 : Médecin Directeur ;
3 : AG. Chargé de la pharmacie ;
4 : Gestionnaire chargé du personnel ;
5 : Médecin Chef de staff ;
6 : Comptable ;
7 : AG. Chargé de la morgue;
8 : Directeur de Nursing.
3.2.1 Profil des répondants
Tableau XIII Répartition
des enquêtés selon le sexe
Sexe
|
Nombre
|
%
|
Masculin
|
8
|
100,0%
|
Féminin
|
0
|
0,0%
|
TOTAL
|
8
|
100%
|
Source : nos enquêtes réalisées
en 2023
Le tableau ci-dessus nous montre que l'ensemble des
enquêtés sont de sexe masculin.
Tableau XIV. Répartition
des enquêtés selon l'ancienneté
Ancienneté
|
Nombre
|
%
|
Moins de 5ans
|
2
|
25,0%
|
de 5 à 9ans
|
3
|
37,5%
|
10 ans ou plus
|
3
|
37,5%
|
TOTAL
|
8
|
100%
|
Source : nos enquêtes réalisées
en 2023
Le tableau ci-dessus nous montre que sur 100% des responsables
enquêtés,37,5% ont une ancienneté de 10 ans ou plus,37,5%
ont une ancienneté de 5 à 9 ans et 25% ont une ancienneté
de moins de 5ans,
Tableau XV. Répartition
des enquêtés selon leur niveau d'étude
Niveau d'étude
|
Nombre
|
%
|
Licence
|
6
|
75,0%
|
Graduat
|
2
|
25,0%
|
Aucun
|
0
|
0,0%
|
TOTAL OBS.
|
8
|
100%
|
Source : nos enquêtes réalisées
en 2023
Au regard de ce tableau, il se dégage que sur 100% des
responsables enquêtés, Tous ont fait des études
universitaires dont, 75% sont de licenciés, 25% sont de
gradués.
3.2.2 Apport du contrôleur de
gestion
Tableau XVI: Répartition
des enquêtés selon le niveau de satisfaction de l'apport de CG
dans l'amélioration des activités du service de la direction
Mesure de satisfaction dans
l'amélioration
|
Nombre
|
%
|
Très insatisfait
|
0
|
0,0%
|
Insatisfait
|
0
|
0,0%
|
Neutre
|
1
|
12,5%
|
Satisfait
|
5
|
62,5%
|
Très satisfait
|
2
|
25,0%
|
TOTAL OBS.
|
8
|
100%
|
Source : nos enquêtes réalisées
en 2023
Au regard de ce tableau ci-haut, il se dégage que sur
100% des responsables enquêtés,62,5% sont satisfait de l'apport du
contrôleur de gestion dans l'amélioration des activités du
service de ladirection et 25% sont très satisfaits del'apport de
contrôleur de gestion dans l'amélioration des activités du
service de ladirection.
Tableau XVII.
Répartition des enquêtés selon le niveau de
satisfaction
Satisfaction du rôle du CG au sein de
l'hôpital
|
Nombre
|
%
|
Très insatisfait
|
0
|
0,0%
|
Insatisfait
|
0
|
0,0%
|
Neutre
|
1
|
12,5%
|
Satisfait
|
6
|
75,0%
|
Très satisfait
|
1
|
12,5%
|
TOTAL OBS.
|
8
|
100%
|
Source : nos enquêtes réalisées
en 2023
Au regard de ce tableau, il se dégage que sur 100% des
responsables enquêtés,75% sont satisfait du rôle joué
par le contrôleur de gestion dans l'hôpital, 12,5% sont très
satisfais du rôle joué par le contrôleur de gestion au sein
de l'hôpital.
· Evaluation du rôle joué par le
contrôleur de gestion
Tableau XIX. Répartition
des enquêtés selon le niveau d'évaluation du service en
charge du contrôle de gestion
Comment évaluez-vous votre service en charge du
contrôle de gestion par rapport aux activités
suivantes :
|
Très
Mauvais
|
Mauvais
|
Neutre
|
Bien
|
Très
bien
|
Mener les enquêtes en cas des graves incidents
|
0
|
0
|
3
|
4
|
1
|
Veiller au respect des procédures de gestion, des
règlements et contrats
|
0
|
0
|
2
|
4
|
2
|
Conseiller la haute direction et le conseil d'administration
|
0
|
0
|
2
|
4
|
2
|
Assurer le suivi de mise en oeuvre des recommandations des
contrôles
|
0
|
0
|
1
|
5
|
2
|
Etablir des rapports périodiques destinés à
la hiérarchie
|
0
|
0
|
3
|
3
|
2
|
Vérifier la fiabilité des informations et des
données financières
|
0
|
0
|
1
|
3
|
4
|
Identifier, évaluer et prévenir des risques de non
atteinte des objectifs
|
0
|
0
|
2
|
3
|
2
|
Rendre des jugements impartiaux, sans parti pris
|
0
|
0
|
2
|
3
|
3
|
Contribuer à la formation et la diffusion de la
stratégie (des objectifs)
|
0
|
0
|
3
|
3
|
4
|
Mettre en place des outils de pilotage (budget, tableau de
bord,...)
|
0
|
0
|
2
|
3
|
3
|
Faire le suivi de ces outils
|
0
|
0
|
2
|
4
|
2
|
Source : nos enquêtes réalisées
en 2023
Par rapport à l'évaluation de manière
générale sur le rôle de contrôleur e gestion la
majorité de responsables, trouve important les activités
mené par le contrôleur de gestion.
3.3 INTERPRETATION DES
RESULTATS
Cette partie du travail consiste
à interpréter les résultats de notre étude
effectuée de l'HGR Nsona-Nkulu.
A travers les entretiens réalisés avec les
cadres et le contrôleur, nous constatons que l'Hôpital
Général de référence Nsona-Nkulu a mis en
place une équipe de suivi (contrôle de gestion) qui vient en appui
aux activités du contrôleur de gestion. Par rapport au
positionnement, le contrôleur de gestion est rattaché à la
direction de l'hôpital d'où il joue le rôle de Coach ou
d'animateur dans le but d'atteindre les objectifs.
Nous constatons aussi que le contrôle de gestion
à l'HGR NSONA-NKULU estfait en grande partie au niveau de la division
financière et sa mission se résume en ces termes :
- Maitriser les outils et le techniques de base de
gestion ;
- Faire appliquer les principes de planification,
d'organisation et de contrôle de l'hôpital ;
- Concevoir le système budgétaire et en faire
le suivi;
- Communiquer sur la vision et les objectifs de la direction
avec clarté.
Ainsi, pour atteindre ses objectifs, le service en charge du
contrôle regroupe en son sein les trois fonctions financières
à savoir : le budget et contrôle, la comptabilité
ainsi que la trésorerie.
Pour se faire, il a mis en places les objectifs essentiels
suivant :
- De s'assurer de l'application correcte par les gestionnaires
des règles et procédures de gestion financière en vigueur
à l'HGR NSONA NKULU;
- De s'assurer de l'utilisation approprié des
ressources financières générées ou mises à
leur disposition ;
- De récolter les difficultés de gestion en vue
de garantir la prise en charge des activités essentielles des finances
des entités et sous-entités ;
Le service de contrôle de gestion de l'HGR Nsona-Nkulu
élabore un en termes de référentiel qui définisse
la mission et les objectifs de la mission, une fois que la mission est
accordée le personnel descendent dans les entités pour effectuer
les travaux, selon que celle-ci était déterminée dans
l'objet et le délai.
Le contrôle de gestion s'appuie sur deux outils
principaux :
1. le calcul de cout
2. le contrôle
budgétaire.
Pour le cas de l'HGR NSONA NKULU nous allons plus parler du
contrôle budgétaire, parce que c'est outil le plus utilisé
à NSONA NKULU.
ü Le calcul des couts permet de suivre les ressources
consommées en fonctions des biens ou des services produits.
ü Le contrôle budgétaire permet de
coordonner les processus en déléguant la prise de
décisions à la direction.
Ainsi dit, Le contrôle de gestion de Nsona-Nkulu comme
l'ont dit Alazard et Sépari (2004, p. 697), se voit plus un conseiller
et un animateur de structures opérationnelles (coach) dans un but de
perfection et d'atteinte des objectifs : « il conseille, aide à la
décision, conçoit des systèmes d'information,
évalue les performances et met en place des indicateurs de
qualité »
A propos de la perception du rôle du contrôle de
gestion par les responsables, il se dégage ce qui suit :
· L'ensemble des enquêtés sont de sexe
masculin ;
· 37,5% ont une ancienneté de 10 ans ou plus,
37,5% ont une ancienneté de 5 à 9 ans et 25% ont une
ancienneté de moins de 5ans ;
· Tous ont fait des études universitaires dont,
75% sont de licenciés, 25% sont de gradués ;
· 62,5% sont satisfait de l'apport du contrôleur de
gestion dans l'amélioration des activités du service de
ladirection et 25% sont très satisfaits de l'apport de contrôleur
de gestion dans l'amélioration des activités du service de
ladirection ;
· 75% sont satisfait du rôle joué par le
contrôleur de gestion dans l'hôpital, 12,5% sont très
satisfais du rôle joué par le contrôleur de gestion au sein
de l'hôpital ;
· Par rapport à l'évaluation de
manière générale sur le rôle de contrôleur e
gestion la majorité de responsables, trouve important les
activités mené par le contrôleur de gestion.
CONCLUSION
Nous voici arrivé
au terme de notre mémoire qui a porté sur l'aperçu
du métier du contrôleur de gestion dans une institution
hospitalière : « cas de l'hôpital
général de référence de
NSONA NKULU »
Comme il est de coutume, dans cette partie seront
rappelés les principaux points qui avaient retenu notre attention au fur
et à mesure que le travail était réalisé ainsi que
les résultats auxquels nous nous sommes parvenus.
Notre préoccupation
majeure était de répondre aux questions suivantes :la
mission confiée au contrôleur de gestion à NSONA NKULU,
Comment est organisé le service du contrôleur de gestion et en fin
sa contribution au pilotage de la performance à NSONA NKULU
Nous sommes partis des
hypothèses suivantes : le contrôle de gestion est important
à l'HGR Nsona-Nkulu par le fait que il est un processus qui motive ou
incite les responsables à l'exécuter les activités qui
contribuent à l'attente des objectifs. Ensuite, pour son
efficacité le contrôleur de gestion est à la direction de
l'Hôpital. Quant au pilotage de la performance, la
comptabilitégénérale, le contrôle budgétaire
et le tableau de bord constituent les outils mobilisés par le
contrôleur de gestion.
Après avoir
parlé de l'approche conceptuelle et revue de la littérature au
chapitre premier, nous avons fait une description de notre site d'étude
et la méthodologie dans le deuxième chapitre.Dans le
troisième chapitre, nous avons présenté les
résultats de notre étude. Nous avons constaté que la
majorité des responsables de l'hôpital connaissent la
nécessité de contrôle de gestion.
Afin d'atteindre nos
objectifs, nous avons fait recours aux méthodes : La méthode
descriptive, la méthode fonctionnaliste ainsi que La méthode
analytique et statistique
Appuyées par des techniques : La technique
documentaire, l'interview non structuré et l'observation directe.
Après nos investigations sur
terrain ; il s'est révélé ce qui suit :
· 62,5% sont satisfait de l'apport du contrôleur de
gestion dans l'amélioration des activités du service de
ladirection et 25% sont très satisfaits de l'apport de contrôleur
de gestion dans l'amélioration des activités du service de
ladirection ;
· 75% sont satisfait du rôle joué par le
contrôleur de gestion dans l'hôpital, 12,5% sont très
satisfais du rôle joué par le contrôleur de gestion au sein
de l'hôpital ;
· Par rapport à l'évaluation de
manière générale sur le rôle de contrôleur e
gestion la majorité de responsables, trouve important les
activités mené par le contrôleur de gestion.
Le contrôle de gestion à l'HGR NSONA NKULU n'est
pas seulement l'apanage d'un seul individu, mais il est une activité de
routine faite en grande partie au niveau de la division financière, le
contrôleur de gestion de l'HGR NSONA NKULU se voit à assigner la
mission de contrôler et de piloter l'exercice budgétaire de
l'organisation.
Ainsi, sa mission au sein de l'HRG NSONA NKULU résume
en ces termes :
Ø Maitriser les outils et le techniques de base de
gestion ;
Ø Faire appliquer les principes de planification,
d'organisation et de contrôle de l'hôpital ;
Ø Concevoir le système budgétaire et en
faire le suivi;
Ø Communiquer sur la vision et les objectifs de la
direction avec clarté.
Tels sont les résultats de nos investigations bien que
nous n'avons pas l'appréhension d'épuiser ce sujet,nous
souhaitons son enrichissement aux investigateurs ultérieurs.
BIBLIOGRAPHIE ET
WEBOGRAPHIE
I. BIBLIOGRAPHIE
A. Ouvrages
1. 1ANTHONY R.N. (1988), The Management Control
Function, The Harvard Business School Press, Boston, p. 10
2. Alazard et Sépari, 2004, p. 697
3. Ansoff, 1990 ; Lecière, 1996
4. AUTISSIER D. (2007)
5. BERLAND, 2004, p.19
6. Bertin M., Note de cours de complément en santé
publique, L2 GIS, ISTM/Kisantu, 2021
7. BESCOS, 2004
8. BOUIN et SIMON, 2009
9. BOUQUIN H. (1993, 1987,2001, 2005 et 1996)
10. BRUNSON, 1988
11. Caroline Selmer, 2017
12. Chiapello (1996)
13. Claude ALARAD et Sabine SEPARI (2010), Contrôle de
Gestion DCG 11, 2ème Edition DUNOD, Paris, p
14. Claude ALARAD et Sabine SEPARI (2010), Op. Cit., p 9
15. Claude ALAZARD et Sabine SEPARI (2010, p 22 et 2014)
16. KAMAVUAKO, Contrôle de Gestion et Audit, (2019, 2020 et
2021)
17. d'ANTHONY (1965, 1988)
18. DEMEESTERE R., et al., 2009
19. Dictionnaire Larousse Dixel Mobile (2010)
20. G.GRAWITZ, Méthodes ses sciences sociales,
3e éd, Dalloz, Paris, 1993, P36
21. GERVAIS (1990)
22. Hélène LÖNING (2008, p 277)
23. Hélène LÖNING et al. (2008), Le
contrôle de gestion organisation, outils et pratiques, 3ème
édition DUNOD, Paris, p 277
24. Jacques Renard (2010), Op. Cit., 93
25. KITOUS B, 1994
26. laufer 1993, p. 110
27. MALO J-L. et MATHE J-C., 2000
28. MASINA TSOMA Ephrem, notes de cours d'administration
hospitalier, G1 GIS, ISTM/Kisantu, 2019
29. Michèle DESCOLONGES, Qu'est-ce qu'un métier?
Paris, Presses Universitaires de France, 1996, 264 p
30. MINTZBERG (2006)
31. MOUTO NSIA, 2011
32. MUNTO NSA, 2003
33. OLSON 1985
34. PAGES, 2006
35. PETTERSEN, 1995
36. Pierre Naville (1961, p. 233)
37. R.S. Kaplan et D.P. Norton (1987)
38. Sabine SÉPARI et al. (2014), Management et
contrôle de gestion DSCG 3,2ème Edition DUNOD, Paris, p 1
39. SCHITT, 1981
40. TERRY et FRANKLIN (1985)
41. ACORS, Séminaire des auditeurs, Port
Leucate, 12 - 13 - 14 septembre 2012
B. Mémoire
1. NIANGA KIBANGA, mémoire sur l'analyse de la gestion
budgétaire dans une institution
II. WEBOGRAPHIE
2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Métier_activite,
consulté le 15 juin 2023
3. https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais consulté
le 15 juin 2023
4.
https://www.memoireonline.com/01/14/8492/m_Contribution-du-contrle-de-gestion--la-performance-des-hpitaux-publics-au-Cameroun0.html#toc1consulté
le 15 juin 2023
5.
www.daf-mag.fr.consultée le 4 Juillet 2022, à 11h00
6.
www.leblogdesfinanciers.fr/2017/05/15/budget-service-de-performance-de-l'entreprise/le
4 Juillet 2022, à 11h00
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
SIGLES, ABREVIATIONS ET SYMBOLES
iv
LISTE DE TABLEAUX ET FIGURES
v
Tableau II : Pouvoir Organisationnel
v
Tableau V : Objectifs
v
Tableau VII: Périodicité des
interventions
v
Tableau VIII: Méthode de travail
v
Tableau IX : Les objectifs du contrôle
de gestion
v
Tableau X : Les rôles traditionnels du
contrôleur de gestion
v
Tableau XI : Avantages et inconvénients
des différents rattachements du contrôle de gestion
v
Tableau XII : Situation du personnel de l'HGR
NSONA NKULU
v
0. INTRODUCTION
1
0.1 ENONCE DU PROBLEME
1
0.2. HYPOTHESE DE RECHERCHE
4
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL
4
0.3.1. OBJECTIF GENERAL
4
0.3.2 Objectifs spécifique
5
0.4. CHOIX ET PERTINANCE DE L'ETUDE
5
0.4.1. DU POINT DE VUE INDIVIDUEL
5
0.4.2. DU POINT DE VUE SCIENTIFIQUE
5
0.5. DELIMITATION DU SUJET
5
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
6
Chapitre I. APPROCHE CONCEPTUELLE ET LA REVUE DE LA
LITTERATURE
7
Section 1. DEFINITIONS DE CONCEPTS CLES
7
A. Aperçu
7
B. Métier
7
C. Contrôle
7
D. Gestion
8
E. Hôpital
9
F. Contrôle de gestion
10
Section 2. GENERALITES SUR LE CONTROLE DE
GESTION
11
A. LE POSITIONNEMENT DU CONTROLE DE GESTION
11
2.1. Rôle majeur du contrôle de
gestion
11
2.2. L'apparition du contrôle de gestion
12
2.3. Histoire du contrôle
13
2.5. Flexibilité du contrôle de
gestion par rapport aux formes d'organisation
15
2.6. Place du contrôle (contrôleur) de
gestion dans une organisation
16
Figure 1 : Contrôleur de gestion
rattaché à la direction générale
17
Figure 3 : contrôleur de gestion
occupant une fonction managériale au même
titre que les autres opérationnels
19
1. Le contrôle de gestion en staff
19
2. Le contrôle de gestion en position
divisionnelle
19
3. Le contrôle de gestion au sein de la
direction administrative et financière
20
2.7. Outils de contrôle de gestion
20
a. Les instruments de la formalisation de la
prévision
20
1. La planification
21
2. Le budget
21
b. Les instruments qui rendent compte de la
réalisation
22
1. Les tableaux de bord
23
2. La comptabilité
25
2.8. Contrôle de gestion à
l'hôpital
26
1. Naissance du contrôle de gestion (PAGES,
2006).
26
2. Particularités du contrôle de
gestion hospitalière
27
Section 3. LES DIFFERENTES FORMES DE CONTROLE
27
1.1. LA NOTION DE CONTROLE
27
Section 4. Fonction de contrôle de gestion et
fonction proche
28
A. le contrôle de gestion et l'audit
interne
28
A. LES RESSEMBLANCES
29
Tableau I. : Niveau d'intérêt sur
les activités d'une organisation
29
Tableau II. : Pouvoir Organisationnel
29
Tableau III. : Evolution
29
B. LES DIFFERENCES
30
Tableau V. : Objectifs
30
Tableau VI. : Champ d'application
31
Tableau VII. : Périodicité des
interventions
31
Tableau VIII. : Méthode de travail
32
Section 5. Evolution du contrôle de gestion
vers le pilotage de la performance
32
5.1. LES OBJECTIFS ACTUELS DU CONTROLE DE
GESTION
32
A. LA PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE
32
B. L'AMELIORATION PERMANENTE DE L'ORGANISATION
33
C. LA PRISE EN COMPTE DES RISQUES
33
Tableau IX. : Les objectifs du contrôle
de gestion
34
5.2 DEFINITION ACTUELLE DU CONTROLE DE
GESTION
34
A. LE CONTROLE DE GESTION POUR PILOTER LA
PERFORMANCE
34
B. LE CONTROLE DE GESTION COMME OUTIL DE PILOTAGE
DU CHANGEMENT
36
5.3. LE CONTROLEUR DE GESTION
37
5.4. LE ROLE ACTUEL DU CONTROLEUR DE GESTION
37
5.4.1. LES MISSIONS ACTUELLES
37
Tableau X. : Les rôles traditionnels du
contrôleur de gestion
38
5.4.2. QUALITES D'UN CONTROLEUR DE GESTION
38
5.4.3. LES COMPETENCES REQUISES
39
Figure 4. : Les trois dimensions du
métier du contrôleur de gestion
40
5.5. POSITION DU CONTROLEUR DE GESTION DANS
L'ORGANISATION
40
A. AU DIRECTEUR
41
B. AU DIRECTEUR FINANCIER
41
C. AU MEME NIVEAU QUE D'AUTRES DIRECTIONS
41
Tableau XI. : Avantages et
inconvénients des différents rattachements du contrôle de
gestion
42
Chapitre II. PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE ET
METHODOLOGIE
43
2.1. Présentation du cadre
d'étude
43
2.1.1. Historique
43
2.1.2. Situation géographique
44
2.1.3. Capacité d'accueil et services
organisés
44
2.1.4. Organisation structuro-fonctionnelle
45
2.1.4.1. Structures administratives et
organiques
45
2.1.4.2. Le comité Directeur
45
2.1.4.3. Sources de financement
45
2.1.4.4 Missions
45
2.1.5. SITUATION DU PERSONNEL
46
Tableau XII : Situation du personnel de l'HGR
NSONA NKULU
46
2.2. Méthodologie
47
2.2.1. Type d'étude
47
2.2.2. Population d'étude
47
2.3.1. Critères d'inclusion
47
2.3.2. Critères d'exclusion
47
2.3.3. Echantillonnage
47
2.3.4. Méthodes, techniques et
instruments
47
2.3.5. Difficultés rencontrées
48
CHAPITRE.III. PRESENTATION DES DONNEES ET
INTERPRETATION
49
3.1. Organisation, mission, fonctionnement du
service en charge du contrôle de gestion :
49
3.1.1. Profil du contrôleur
49
3.1.2. Mission et organisation du service en charge
du contrôle de gestion a l'HGR Nsona-Nkulu
50
ORGANIRAMME DE L'HGR NSONA NKULU
53
3.1.3. Planification et déroulement
54
3.2 Perception du rôle du contrôle de
gestion par les opérationnels
57
Tableau XIII Répartition des
enquêtés selon le sexe
57
Tableau XIV. Répartition des
enquêtés selon l'ancienneté
58
Tableau XV. Répartition des
enquêtés selon leur niveau d'étude
58
Tableau XVI: Répartition des
enquêtés selon le niveau de satisfaction de l'apport de CG dans
l'amélioration des activités du service de la direction
59
Tableau XVII. Répartition des
enquêtés selon le niveau de satisfaction
59
Tableau XIX. Répartition des
enquêtés selon le niveau d'évaluation du service en charge
du contrôle de gestion
60
3.3 INTERPRETATION DES RESULTATS
61
CONCLUSION
64
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
68
ANNEXES
QUESTIONNAIRE I. (ENTREPRISES POSSEDANT UN SERVICE DE
CONTRÖLE DE GESTION)
Ce questionnaire est élaboré dans le but de
recueillir les informations nécessaires à notre mémoire de
licence portant sur le thème : « aperçu du
métier du contrôleur de gestion dans une institution
hospitalière. (Cas de l'hôpital général de
référence de Nsona-Nkulu)». La qualité et la
précision de vos réponses aux questions posées ci-dessous
nous permettront d'avancer plus rapidement dans cette recherche et surtout de
réaliser un travail sérieux. Vous remerciant d'avance, nous vous
garantissons que vos réponses seront gardées strictement
confidentielles.
I. PROFIL DU REPONDANT (DIRECTEUR GENERAL ET
RESPONSABLES OPERATIONNELS)
Question filtre : Disposez-vous d'un service de
Contrôle de gestion ? 1. Oui 2. Non (Si non merci
de répondre au questionnaire II)
Q1) Vous êtes de quel sexe ? 1.
Masculin 2. Féminin
Q2) Vous êtes responsable de quelle fonction à
l'hôpital ? .........................
Q3) Depuis combien de temps exercez-vous cette
responsabilité ? ...................
Q4) Quel est votre dernier diplôme universitaire
(si vous en avez un) ....................................
II. AVIS SUR L'APPORT DU CONTROLEUR DE GESTION
(CONTROLEUR INTERNE DANS LES BANQUES)
Observation : un seul choix
de réponse par question
|
Très insat
|
Insatisfait
|
Neutre
|
Satisfait
|
Très sat
|
Q5) Dans quelle mesure êtes-vous satisfait du
rôle joué par Contrôleur interne/Contrôleur de gestion
au sein de votre organisation ?
|
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|
|
Q6) Dans quelle mesure êtes-vous satisfait de
son apport dans l'amélioration des activités du service/de la
direction que vous dirigez ?
|
|
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|
|
Observation : un seul choix
de réponse par question
|
Très mauvais
|
Mauvais
|
Neutre
|
Bien
|
Très bien
|
Q7)Comment évaluez-vous votre service de
contrôle de gestion/Contrôle interne par rapport aux
activités suivantes ?
|
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|
M1 : mener les enquêtes en cas des graves
incidents
|
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M2 : veiller au respect des procédures de gestion,
des règlements et des contrats
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M3a : conseiller la haute direction
|
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|
M3b : apporter de l'aide aux responsables
opérationnels (directions, services)
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|
M4 : assurer le suivi de mise en oeuvre des
recommandations des contrôles
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M5 : établir des rapports périodiques
destinés à la hiérarchie (la Direction)
|
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M6 : vérifier la fiabilité des informations
et des données financières
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M7 : Contribuer à l'atteinte des objectifs
|
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M8 : faire un accompagnement impartial et
équitable
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M9 : contribuer à la formation et à la
diffusion de la stratégie (des objectifs)
|
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M10 : mettre en place des outils de pilotage (budget,
tableau de bord,...)
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M11 : faire le suivi de ces outils
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GUIDE D'ENTRETIEN AVEC LE CONTRÖLEUR INTERNE /
CONTRÖLEUR DE GESTION
Cet entretien est réalisé dans le but de
collecter les informations susceptibles de nous aider à
concrétiser notre projet de mémoire de licence portant sur le
thème : « aperçu du métier du
contrôleur de gestion dans une institution hospitalière. (Cas de
l'hôpital général de référence de
Nsona-Nkulu)». Vous remerciant d'avance, nous vous garantissons
que vos réponses seront gardées strictement confidentielles
A. Organisation, mission et fonctionnement du service
de Contrôle de gestion
Q1) Comment s'organise le service de contrôle de gestion
au sein de votre hôpital ?
· Animateur : son nom (facultatif), son niveau
d'études, son ancienneté
· Personnel : effectif, niveau d'étude de
chacun, tâches réalisées
· Organisation matérielle : Equipements,
Logiciels, documents de travail (référentiels)
Q2) Quelle est la mission et quels sont les objectifs du
contrôle de gestion ?
Q3) Quelle est sa position dans l'organigramme de
l'entité ? De qui dépend-t-il ?
B. Planification et déroulement de son travail
Q4) Elaborez-vous un plan de missions d'accompagnement
à réaliser au cours de l'année ? Si oui, comment les
choses se passent dans la pratique ? si non pourquoi ?
Q5) Combien des missions d'accompagnement avez-vous
réalisées au cours de ces deux dernières années
(années 2021, 2022) ? Quels sont les services qui ont
bénéficié de vos appuis ? Sur quoi ont porté vos
interventions ? Quelles en étaient les principaux
résultats ?
Q6) Quels sont les outils de pilotage et les techniques de
contrôle utilisez-vous fréquemment ?
Outils de pilotage utilisés
|
Oui
|
Non
|
Techniques de contrôle
utilisées
|
Oui
|
Non
|
Budget
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Authentification des pièces
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Comptabilité financière
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Rapprochement des pièces
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Comptabilité analytique
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Inventaire physique
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Tableau de bord
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Investigations/recoupement d'infos
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Autre .........
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Calcul arithmétique
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Q7) Quelle démarche suivez-vous pour apporter votre
soutien ?
Notre demande : pouvons-nous avoir, pour
besoin d'illustration, un ou deux exemplaires de vos rapports
d'activités les plus importants produits au cours de ces deux
dernières années ?
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