Conclusion
Depuis son indépendance, le Maroc s'est engagé
dans un processus de réformes structurelles visant l'amélioration
de la situation économique. Les résultats de ces réformes
ont été assez diversifiés. En résumé, nous
concluons que différents régimes de taux de change ont leurs
avantages et leurs inconvénients, qu'aucun régime de taux de
change ne convient à tous les pays et que le même régime ne
fonctionnera pas éternellement. A la recherche de fondamentaux
macroéconomiques stables, le Maroc a parcouru un long chemin de
réformes. Cet article est bien sûr étudié et soutenu
par le FMI et les autorités marocaines, qui sont optimistes quant aux
multiples avantages obtenus.
Conclusion Générale
La réforme du mécanisme de formation du taux de
change vise à renforcer la capacité de l'économie
nationale à résister aux chocs externes, sa
compétitivité et son taux de croissance.Cependant, chaque
régime de change a ses inconvénients comme ses avantages. C'est
pour cela il est très important de bien choisir le régime optimal
en prenant en considération la politique monétaire
décidée par l'État et de sa capacité à
l'exécuter. Alors il est un facteur très important dans la
performance économique du pays et sa flexibilité de la politique
budgétaire. Surtout après les turbulences dévastatrices de
l'économie internationale causées par l'abandon de la
convertibilité-or du dollar en 1971, qui a créé un
environnement de plus en plus complexe et généralement
très risqué. Et l'instabilité croissante que
connaît la finance internationale a fait de cette problématique
une priorité pour la plupart des économies émergentes
intégrées ou en voie d`intégration des marchés de
capitaux internationaux. De ce fait, plusieurs pays ont annoncé des
programmes de libéralisation de leurs économies (économie
de marché) en faveur de la promotion de l'investissement et de
l'attractivité des fonds étrangers. Alors cette dernière
est devenue l'outil monétaire le plus important de l'ère moderne.
Toutefois, certains pays ont dû aborder le système de
libéralisation progressive avec une certaine prudence, compte tenu des
conséquences négatives de la libéralisation
complète des monnaies, c'est-à-dire du processus de
libéralisation progressive et partielle de leur monnaie locale par
rapport à la monnaie étrangère. Devise.
Le Maroc de sa part a pris la décision d'entamer
à la première étape de la transition à un
régime de change plus flexible en 2018 après avoir toujours
disposer d'un régime de change flottant depuis son indépendance
en 1956. Ensuite, le Maroc est passé vers une deuxième phase en
2020, étendant la volatilité à #177; 5 % du taux de change
central. À cet instant, le régime de change marocain attend
encore la décision du Maroc pour amorcer à la troisième
phase de transition qui va servir à abandonner un panier de
parités monétaires.
Toutefois, l'évolution
vers une plus grande flexibilité n'est pas sans risque. La sphère
internationale offre une mine d'enseignements pour la transition vers le
flottement, traquant à la fois les impacts positifs et négatifs,
et le Maroc doit être vigilant et prendre les mesures nécessaires
pour y faire face de la bonne manière.L'établissement d'un
arbitrage reste la meilleure façon afin de minimiser les chocs internes
et externes. Malgré tout ça et bien d'autre, Cette politique de
prudence dans le cadre, bien entendu, de régime de change fixe, n'a pas
pu escompter tous les objectifs espérés. Mais peu importe les
effets, le cap de la libéralisation a été pris. Et
aujourd'hui, compte tenu de la crise sanitaire qui s'est transformée en
une crise économique et en plus les effets de la guerre entre la Russie
et l'Ukraine sur l'échelle mondiale, le processus de
libéralisation du régime de change s'en trouve plus
compliqué et que passer à une nouvelle étape peut
résulter en une crise monétaire. A l'économie marocaine
pour s'y adapter!
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