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Problématique de la croissance économique en rdc. cas de la ville de Lubumbashi


par William OYOMBO DJUNGA
Université de Lubumbashi - Grade de gradué  2023
  

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SECTION.3. DIFFERENTS SECTEURS EN RDC

II.3.1. SECTEUR DES INFRASTRUCTURES

Il s'agit donc là d'un secteur porteur qui offre des multiples opportunités aux investisseurs. L'état des lieux de ce secteur se présente de la manière suivante :

1. Le réseau routier national : il est constitué de 152.400 km

Ø Routes d'intérêt général : 58.129 km ;

Ø Routes d'intérêt local : 86.871 km ;

Ø Voiries urbaines : 7.400 km.

Ce réseau est insuffisamment développé, car ne comportant que 2.823 km des routes revêtues. Ainsi, à partir du réseau prioritaire de 23.140 km, un réseau ultra prioritaire de 15.836 km a été défini pour contribuer d'urgence à la réunification et à la relance économique du pays.

2. Le réseau ferré : il est constitué de 5.033 km de voies ferrées non interconnectées. Trois établissements publics, à savoir : la Société Commerciale des Transports et Ports (ex ONATRA), le Chemin de Fer des Uélé et la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC), assurent à la fois les investissements, la gestion et l'exploitation des infrastructures existantes.

Ø Les trois voies ferrées régionales, non interconnectées, sont partiellement utilisables à cause de l'état de délabrement des infrastructures ferroviaires et de dysfonctionnement de certains ouvrages de franchissement ;

Ø L'inexistence de liaison ferroviaire ininterrompue due notamment à la différence d'écartement entre les rails (1,067 m, 1,0 m et 0,6 m) ;

Ø D'où le projet de standardisation des écartements de rails dans le cadre de la reconstruction des infrastructures ferroviaires est vivement souhaité.

3. Le transport aérien : la RDC dispose de 500 pistes d'atterrissage dont la gestion est assurée par la Régie des Voies Aériennes (RVA). Le pays compte en outre 270 aérodromes, dont 101 ouverts à la circulation publique, 164 aérodromes privés et 5 aérodromes militaires.

Parmi les 101 pistes ouvertes à la circulation publique, la RVA en gère 51, dont 5 aéroports internationaux (KINSHASA, LUBUMBASHI, KISANGANI, GOMA et GBADOLITE) ;

4. Le réseau des voies navigables, d'une longueur de 16.238 km, comprend le bief maritime Banana-Matadi (150 km), le bief moyen Kinshasa-Kisangani, la rivière Kasaï et ses affluents (13.458 km) et enfin le bief supérieur du Lualaba et les lacs (2.630 km). Sur ce réseau, sont aménagés 40 ports fluviaux et lacustres.

La vision du Gouvernement en matière d'infrastructures est d'assurer l'intégration de l'économie congolaise tant au niveau interne que des marchés sous régionaux en mettant en place des réseaux de communication (routes, rails, etc.) s'articulant sur 4 corridors :

Ø Corridor Nord ;

Ø Corridor Ouest/Nord-est ;

Ø Corridor Nord/Sud ;

Ø Corridor Ouest/Sud-est.

Sans restriction aucune, le secteur des infrastructures offre aux investisseurs privés de tous bords des opportunités de fructifier leurs capitaux, en développant un partenariat Win-Win avec l'Etat Congolais, notamment par le biais du B.O.T (Built-Operate-Transfer), ou de contrats d'exécution des ouvrages. De même, les investisseurs peuvent développer le partenariat avec les Etablissements publics existants afin de renforcer des capacités de production, d'exploitation et de gestion.

II.3.2. SECTEUR DE L'AGRICULTURE, PÊCHE ET ÉLEVAGE

Au regard de ses atouts, la RDC peut devenir, à court terme, un grenier pour l'ensemble du continent africain et même du monde.

Elle est pourvue, en effet, de vastes étendues des terres arables et fertiles, de grandes réserves d'eau douce, d'une importante pluviométrie permettant de réaliser plusieurs récoltes en une année et d'un grand ensoleillement, etc.

Pour booster l'agriculture considérée par le Gouvernement comme la priorité des priorités, une loi agricole venait d'être mise en place en 2012 (Loi n
·11/022 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l'agriculture).

Cette loi est élaborée en vertu des dispositions de l'article 123 de la Constitution, la présente loi vient combler le déficit longtemps observé dans le secteur agricole et fixe les grandes orientations sous forme des principes fondamentaux relatifs à l'agriculture.

A. AGRICULTURE

A.1. Cultures pérennes

Nousavonscommeculturespérennes :l'hévéa, le coton,l'huiledepalme, le café, le cacao, le tabac, etc.

A.2. Cultures vivrières

Nous avons comme cultures vivrières : le riz, le soja, la canne à sucre, le manioc, le maïs, l'haricot, l'arachide, les bananes plantains, la pomme de terre, le blé, etc.

B. PÊCHE

À titre indicatif, les potentiels halieutiques de la RDC en poissons se présentent comme suit :

Ø Lac Tanganyika,

Ø Lac Kivu,

Ø Lac Albert,

Ø Lac Moero,

Ø Lac Tshangalele,

Ø Lac Nzilo,

Ø Fleuve Congo,

Ø Lac Edouard,

Ø Côte Atlantique, etc.

C. ÉLEVAGE

La RDC dispose des atouts nécessaires pour pratiquer l'élevage des bovins, des porcins, des caprins et des volailles. Toutes les Provinces de la RDC sont favorables pour l'élevage.

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