SECTION.3. DIFFERENTS
SECTEURS EN RDC
II.3.1. SECTEUR DES
INFRASTRUCTURES
Il s'agit donc là d'un secteur porteur qui offre des
multiples opportunités aux investisseurs. L'état des lieux de ce
secteur se présente de la manière suivante :
1. Le réseau routier national : il est constitué
de 152.400 km
Ø Routes d'intérêt général :
58.129 km ;
Ø Routes d'intérêt local : 86.871
km ;
Ø Voiries urbaines : 7.400 km.
Ce réseau est insuffisamment développé,
car ne comportant que 2.823 km des routes revêtues. Ainsi, à
partir du réseau prioritaire de 23.140 km, un réseau ultra
prioritaire de 15.836 km a été défini pour contribuer
d'urgence à la réunification et à la relance
économique du pays.
2. Le réseau ferré : il
est constitué de 5.033 km de voies ferrées non
interconnectées. Trois établissements publics, à savoir :
la Société Commerciale des Transports et Ports (ex ONATRA), le
Chemin de Fer des Uélé et la Société Nationale des
Chemins de fer du Congo (SNCC), assurent à la fois les investissements,
la gestion et l'exploitation des infrastructures existantes.
Ø Les trois voies ferrées régionales, non
interconnectées, sont partiellement utilisables à cause de
l'état de délabrement des infrastructures ferroviaires et de
dysfonctionnement de certains ouvrages de franchissement ;
Ø L'inexistence de liaison ferroviaire ininterrompue
due notamment à la différence d'écartement entre les rails
(1,067 m, 1,0 m et 0,6 m) ;
Ø D'où le projet de standardisation des
écartements de rails dans le cadre de la reconstruction des
infrastructures ferroviaires est vivement souhaité.
3. Le transport aérien : la RDC
dispose de 500 pistes d'atterrissage dont la gestion est assurée par la
Régie des Voies Aériennes (RVA). Le pays compte en outre 270
aérodromes, dont 101 ouverts à la circulation publique, 164
aérodromes privés et 5 aérodromes militaires.
Parmi les 101 pistes ouvertes à la circulation
publique, la RVA en gère 51, dont 5 aéroports internationaux
(KINSHASA, LUBUMBASHI, KISANGANI, GOMA et GBADOLITE) ;
4. Le réseau des voies navigables,
d'une longueur de 16.238 km, comprend le bief maritime Banana-Matadi (150 km),
le bief moyen Kinshasa-Kisangani, la rivière Kasaï et ses affluents
(13.458 km) et enfin le bief supérieur du Lualaba et les lacs (2.630
km). Sur ce réseau, sont aménagés 40 ports fluviaux et
lacustres.
La vision du Gouvernement en matière d'infrastructures
est d'assurer l'intégration de l'économie congolaise tant au
niveau interne que des marchés sous régionaux en mettant en place
des réseaux de communication (routes, rails, etc.) s'articulant sur 4
corridors :
Ø Corridor Nord ;
Ø Corridor Ouest/Nord-est ;
Ø Corridor Nord/Sud ;
Ø Corridor Ouest/Sud-est.
Sans restriction aucune, le secteur des infrastructures offre
aux investisseurs privés de tous bords des opportunités de
fructifier leurs capitaux, en développant un partenariat Win-Win avec
l'Etat Congolais, notamment par le biais du B.O.T (Built-Operate-Transfer), ou
de contrats d'exécution des ouvrages. De même, les investisseurs
peuvent développer le partenariat avec les Etablissements publics
existants afin de renforcer des capacités de production, d'exploitation
et de gestion.
II.3.2. SECTEUR DE L'AGRICULTURE, PÊCHE ET
ÉLEVAGE
Au regard de ses atouts, la RDC peut devenir, à court
terme, un grenier pour l'ensemble du continent africain et même du
monde.
Elle est pourvue, en effet, de vastes étendues des
terres arables et fertiles, de grandes réserves d'eau douce, d'une
importante pluviométrie permettant de réaliser plusieurs
récoltes en une année et d'un grand ensoleillement, etc.
Pour booster l'agriculture considérée par le
Gouvernement comme la priorité des priorités, une loi agricole
venait d'être mise en place en 2012 (Loi n ·11/022 du 24
décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à
l'agriculture).
Cette loi est élaborée en vertu des dispositions
de l'article 123 de la Constitution, la présente loi vient combler le
déficit longtemps observé dans le secteur agricole et fixe les
grandes orientations sous forme des principes fondamentaux relatifs à
l'agriculture.
A. AGRICULTURE
A.1. Cultures pérennes
Nousavonscommeculturespérennes :l'hévéa,
le coton,l'huiledepalme, le café, le
cacao, le tabac, etc.
A.2. Cultures vivrières
Nous avons comme cultures vivrières : le riz, le
soja, la canne à sucre, le manioc, le maïs, l'haricot, l'arachide,
les bananes plantains, la pomme de terre, le blé, etc.
B. PÊCHE
À titre indicatif, les potentiels halieutiques de la
RDC en poissons se présentent comme suit :
Ø Lac Tanganyika,
Ø Lac Kivu,
Ø Lac Albert,
Ø Lac Moero,
Ø Lac Tshangalele,
Ø Lac Nzilo,
Ø Fleuve Congo,
Ø Lac Edouard,
Ø Côte Atlantique, etc.
C. ÉLEVAGE
La RDC dispose des atouts nécessaires pour pratiquer
l'élevage des bovins, des porcins, des caprins et des volailles. Toutes
les Provinces de la RDC sont favorables pour l'élevage.
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