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La part de l'humain dans les problemes ecologiques selon Michel Serres


par Faustin MBUYU
Université de Lubumbashi - Licence 2023
  

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II.3.1.2. Changement climatique

Il est cependant vrai, que le climat peu varié de son propre gré par le fait que la quantité de l'énergie émise par le sol varie de temps en temps et aussi avec la dérive des continents, mais il est aussi évident que ce changement provient de l'intervention de l'action humaine. Comment expliquer ? Le réchauffement climatique que nous venons de présenter et analyser précédemment, engendre aussi la perturbation climatique. On appelle dans un langage courant par changement climatique. Notons que, le changement climatique résulte des émissions de gaz à effet de serre. Une fois que le gaz à effet de serre réchauffe la surface de la terre, celle-ci en retour refroidit les hautes couches de l'atmosphère. En retour, il y a changement dans le fonctionnement du climat. Lorsqu'il y a changement climatique par le gaz, la conséquence est que la couche d'ozone tarde à se reconstituer car, les énergies sont perturbées dans l'atmosphère. De ce fait, si aujourd'hui, le monde en général s'inquiète de ce changement, c'est tout simplement que l'humain accélère le processus et le changement devient fort du fait qu'il y a augmentation des gaz à effet de serre.

De plus, ce changement provient aussi du cycle du carbone depuis que l'ère industrielle a commencé avec l'incinération des combustibles fossiles ; la constante du cycle de carbone est perturbée et ne cesse de croitre. Cette croissance est venue de la conséquence d'accumulation des masses de gaz carbonique dans l'atmosphère dû aux différentes combustions de carbone fossile comme les carburants fossiles. Ensuite, par l'augmentation de la température qui modifie les régimes des précipitations.228(*) Le changement climatique selon Michel Serres vient de notre ignorance de l'importance du climat. Nous avons été « indifférents au climat229(*) ». Cependant, le changement climatique est un enjeu écologique qui bouge l'ensemble du globe. Parce qu'il se traduit par des nombreuses variations qui aujourd'hui porte atteinte à la survie des êtres vivants. Par ces variations observées par-ci-et-là le phénomène vie devient de plus en plus une question délicate, voire difficile à appréhender.

II.3.2. EXTINCTION DES ESPECES

La menace sur la biodiversité provient de la tendance anthropocentrique qui se déverse dans les technologies. Cette vision de la nature retire le droit aux choses de la nature comme celui d'exister. Comme dit dans le premier chapitre, l'être humain a cru être le seul être vivant qui a droit à la vie. Oubliant qu'en réalité il est « une espèce parmi tant d'autres 230(*)». La conséquence est que, pense être plus important que les autres espèces de la nature ; il se met à les tuer jusqu'à les faire disparaitre : extinction des espèces. En dehors de cela, le changement climatique est à la base du non adaptions des espèces dans la nature. Ce changement provoque même la perte des certaines espèces. En effet, l'extinction d'une espèce est une perte irréparable, un des désastres navrant qui se produit dans la nature.231(*) A lire Michel Serres, celui-ci souligne le fait que, tout vivant sur terre nait et après meurt. Sa disparition est un phénomène naturel au préalable. Les scientifiques estiment selon eux qu'une espèce ne dure « autour de 5 millions d'années232(*) », une extinction naturelle sans l'intervention de l'humain. Il y a un processus qui détermine sa vie et sa mort. Ce processus a un temps déterminé. Un risque peut advenir et ce processus peut être interrompu si l'on se souvient de ce que nous avons souligné au premier chapitre sur les phénomènes naturels de la terre où nous avons évoqué les grandes extinctions. Néanmoins, aujourd'hui les astrophysiciens alerte sur la sixième extinction des espèces, une des grandes conséquences des actions humaines. Cette sixième extinction a pour cause les activités humaines : la déforestation, la fragmentation de l'habitat, la pollution, la surexploitation, etc.

Selon l'astrophysicien Hubert Reeves, le développement de l'agriculture et de l'élevage serait aussi à la base de nombreuses disparitions. L'humain est responsable d'une telle conséquence. Mais cela avec l'ère industrielle. Cette ère est responsable de l'accélération du taux d'extinction. Les causes sont nombreuses qui occasionnent l'extinction des espèces. Mais toutes ces causes se ramènent à l'activité humaine sur les choses du monde. Lorsque cette activité bouge et détruit les milieux naturels, elle renvoi les espèces dans leur habitat. Le problème écologique est que toutes les choses la nature sont liées les unes aux autres en signe d'écosystème, la disparition d'une espèce peut engendre celle des autres dépendantes d'elle et ainsi de suite. Nous vivons dans une sorte des liens interdépendants.

Menacé la biodiversité, c'est créer son propre départ. L'activité humaine menace la biodiversité en majeure partie ; cette menace entraine des changements et le change aussi. Cet arrachement contre les être non-humains de la nature se transforme en une bataille contre tous nous plonge dans une embuscade qui « menace d'extinction de la population qui s'y donne233(*) », prétend Michel Serres. Par force de justification rationnelle et par nos moyens technologiques les humains détruisent l'ensemble de la nature. La conséquence de cette philosophie de l'épuisement, « peut nous conduire tous ensemble, et non plus par localité, à l'extinction automatique234(*) ».

* 228 Robert BARBAULT, Op. Cit., p. 283.

* 229 Michel SERRES, Op. Cit., p. 53.

* 230Hubert REEVES, et Fréderic LENOIR, Mal de terre, Paris, Éd. Seuil, 2003., p. 168.

* 231Ibidem, p. 168.

* 232 Roger BARBAULT, Op. Cit., p. 287.

* 233 Michel SERRES, Le contrat naturel, Paris, Éd Flammarion, 1992, p. 31.

* 234Ibidem, p. 32.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo