La part de l'humain dans les problemes ecologiques selon Michel Serrespar Faustin MBUYU Université de Lubumbashi - Licence 2023 |
II.1.1.1. Culture et techniqueLa culture est cet ensemble des connaissances et savoirs acquises propre à un individu vivant en société. Ces connaissances et savoirs deviennent communautaires lorsqu'il y a un ensemble d'individus vivent, les transmettant et pratiquent ensemble en vue de former et transformer la vie en société. Les connaissances et savoirs sont vécus et appris par cette même communauté comme héritage historique. A son tour, la communauté vivante s'en charge de les transmettre aux générations futures comme symbole. De ce fait, la culture devient ce « lieu de production des symboles117(*) » pour une communauté. En outre, la technique est « la procédure par laquelle on peut obtenir un résultat déterminé118(*) ». Une mise en pratique d'une structure théorique pour une finalité matérielle. Inversement, la relation qu'à la culture et la technique, est une relation d'actualisation et de matérialisation. En ce sens, la culture se vit et se matérialise par les techniques et pratiques. Les savoirs culturels comme reproductions symboliques s'appliquent dans la technique produite par la communauté. En d'autres termes, la technique est la matérialisation de la culture. Et donc tout développement culturel engendre un développement de la technique. C'est pourquoi, la technique est en fait le développement matériel de la culture. Comme l'a si bien dit Jean Onaotsho Kawende : « Les techniques [...] sont des traits culturels matériels dotés d'une certaine efficacité dans la lutte pour la plénitude sociobiologique de l'homme [...] elles se présentent à leur tour comme des facteurs générateurs des valeurs culturelles et des habitudes comportementales119(*) ». Dans ce contexte, la culture se pratique dans le vécu quotidien. Il y a une inséparabilité entre culture et technique. Les deux « sont en constante interaction. La culture est une condition de possibilité de la technologie. Pas de technologies sans culture120(*) ». Sous ce rapport culture et technique, le développement des techniques est une nécessité de la culture cherchant à briser les limites anthropologiques. Ainsi, pour Michel Serres, à vouloir surmonter ces limites, aujourd'hui « les techniques [...] touchent toutes les espèces sauvages, placés entre extinction et protection121(*) ». Au reste, la visée de la technique est la réalisation de l'activité théorique comme la culture. C'est là que le problème commence ; vouloir matérialiser un esprit par une technique transformatrice. Par ailleurs, dans le livre Temps des crises, l'auteur affirme que, « nous assistons à des crises locales et partielles, dues, en effet, aux nouvelles technologies et qui touchent tous les secteurs122(*) ». Son affirmation vient du fait que de nos jours, il y a émergence des nouvelles techniques produites de la culture contemporaine. Cette culture préfère briser les limites ou faiblisses de l'être humain. En revanche, l'idée des progrès techniques et de la culture contemporaine est le point central qui a poussé Michel Serres à écrire Le contrat naturel, Temps des crises, et bien d'autres livres sur l'écologie. Car d'après lui, tous les problèmes écologiques commencent par deux maux fondamentaux : la culture et la politique (technique). Par culture comme socle de l'agir, l'humain estcompris dans l'action, le savoir-faire et la relation interpersonnelle. Pour sa part, le philosophe français pense que la culture « commence par la nature, [et] elle est la nature même123(*) ». Cet ensemble des us et coutumes qui se dessine dans la communauté. Si la relation culture-nature est brisée ; là commence les crises en général. Sur ce, pour être en harmonie, il n'est pas bon de couper cette relation, mais la nouer davantage. De ce qui précède, parlant de la culture contemporaine qui sont à la base des problèmes écologiques, produit par les techniques transformatrices de la nature, Michel Serres sous-entend celle de moderne, héritée de tout ce que nous avons énoncé dans le premier chapitre comme sources lointaines de la crise écologique à savoir : l'empirisme baconien et le rationalisme cartésien qui ont conduit à l'humanisme moderne. Cependant, les développements des sciences de la nature ont contribué à l'accroissement des techniques pour atteindre le rêve prométhéen. Celui de « l'ingéniosité humaine sur la nature ». Il affirme que nous sommes en face des deux cultures : la première est celle de « l'ancienne maison où le vivant était plus technique qu'on ne croit [la deuxième] ; nouvelle où la technique est plus vivante qu'on ne dit124(*) ». Toutes les causes précitées dans le premier chapitre sont aujourd'hui le socle du progrès technique comme dit ci-haut. Et par politique comme mal écologique selon Michel Serres, c'est justement la manière dont l'humain gère et gouverne les choses du monde. Une gouvernance qui n'est pas encore ancrée dans l'esprit humain, surtout dans sa relation avec le reste de la nature. Dans un autre langage, cette politique est exactement l'agir humain. En outre, il est vrai que l'humain actuel est héritier d'une culture selon laquelle ; il est maître et possesseur, cet héritage aujourd'hui est antécédent à une conception transformatrice de la nature. Cependant, les deux maux dont souligne Michel Serres, à savoir : culture et politique ont horreur du monde parce que la nature a une langue que la culture et la politique ne comprennent pas. Celles-ci nous mettent dans une bataille dans laquelle nous nous battons tous contre un adversaire physiquement faible, mais capable de nous détruire tous. L'invention de la technique ne date pas d'aujourd'hui. Elle est d'ores et déjà dans l'humain. Dès son apparition sur terre, l'être humain emploie les techniques pour appréhender la chose. Mais seulement que depuis l'ère industrielle, les techniques créent le moulin à vent et à eau, vaisseaux spatiaux, grues, palans, fusée, les molécules avec le temps contemporain, la chimie et l'électromécanique, la biologie cellulaire, l'épigénétique, la technomédecine, les techniques médicales, etc. Toutes ces techniques sont en réalité une association entre science et technique. Aujourd'hui, elles sont promotrices d'une culture qui n'a aucun sens du respect de la nature. L'ampleur de toutes ces techniques a fait que la nature se trouve prise au piège des techniques dévastatrices parce que « la nature est perçue comme adversaire de l'homme125(*) ». La crise écologique, aujourd'hui, « vient de ce que meurent nos cultures et nos politiques sans monde126(*) » et dépend de l'agressivité de l'humain face aux choses de la nature, lui qui pense avoir un pouvoir. Autrement dit, l'humain par son agressivité est le seul à décider sur son sort et celui de son avenir. Par le développement des techniques, celui-ci est en train de l'accélérer. Nous entrons dans ce que Michel Serres appelle : la guerre mondiale. Cette guerre n'est pas celle des nations, mais de tous contre la nature. A force de lutter, les humains enfoncent les « genoux dans la boue [et] chaque mouvement, [crée] un trou visqueux127(*) » creusé pour les avaler ou l'avaler. Cette explication est peinte par un tableau de Gaya à la couverture du livre. Tout est né de cette violence guerrière qui finit par une surexploitation de la nature en rendant ce bien public en conditions de propriété. Conséquence ; souillure et pollution.128(*) De plus, l'époque contemporaine est beaucoup plus traversée par l'émergence des techniques mortifères qui mettent la vie des êtres de la nature en danger. Depuis l'ère de l'industrialisation, l'humain oriente toutes les sciences vers l'application des techniques. Les lois scientifiques sont maintenant servantes des techniques. Cette culture, souligne Michel Serres, à « horreur du monde129(*) », elle n'a aucune admiration pour les choses du monde. Raison pour laquelle elle menace la nature. Personne dans la culture technoscientifique ne s'intéresse vraiment au cri de larme que lancent les autres êtres vivants de la nature. En fait, les actes humains ont changé la face du monde ; « l'air varie dans sa composition chimique, et donc ses propriétés physiques et chimiques » ont été modifiées par les techniques mise au point par l'homo-faber actuel. En effet, le monde en général entre dans la nouvelle ère qui embarque science et technique de manière irréversible. Cette ère a pour source l'héritage historique reçue des idées baconiennes et cartésiennes, qui nous ont plongé dans un anthropocentrisme dans lequel les actions humaines sont de nos jours sources de crises écologiques. Ceci par le vouloir apprendre pour appliquer à travers les différentes techniques dans la nature. Dans Le contrat naturel, l'auteur illustre au début du livre un combat entre deux sujets (Etat ou humain). Ces deux sujets utilisent des coups dans leur combat. Chacun à son niveau change de technique et mécanisme pour pouvoir anéantir l'adversaire. Cependant, non seulement que chaque belligérant est touché par les techniques de son adversaire, mais tous développent des techniques pour riposter. Le problème dans cette illustration est que, ce combat se passe dans un sable émouvant que Michel Serres représente par la nature. Et toutes les techniques employées par les deux duellistes non seulement les touchent, mais affecte en grande partie à la nature (sable émouvant). Ces techniques font que, les deux sujets « inventent le fer, épées, curasses et bouclier, découvrent la poudre [...] s'assemblent en armées géantes, multiplient leur front de bataille, en mer, sur terre et dans les airs130(*) ». De ce fait, toutes ces techniques que les duellistes usent du jour au lendemain s'abattent sur la nature. Les effets sont néfastes et les conséquences sont dangereuses pour les duellistes. Ceci pour dire, l'humain aujourd'hui est à l'origine de son propre malheur. Par des guerres et combats multiplient, l'arsenal nucléaire est inventé pour sa propre destruction. Résultat ; nous entrons dans une guerre globale et développons des techniques contre la nature. A ce propos, le philosophe français souligne que nous détruisons le monde à nouveau chaque fois que nous nous battons et entrons en guerre entre nous. Car chaque guerre développe davantage les techniques : les flottes de pétroliers, les sous-marins atomiques, les bombes thermonucléaires. Ceux-ci sont des techniques des guerres que Michel Serres taxe de guerre subjective et dont la victoire est subjective. Cependant, puisque tous emploient des techniques, le monde devient victime de ces techniques (les armes nucléaires, bombes atomiques, déforestation, acidification, etc.). Le monde devient par conséquent l'ennemie de l'humain inventeur de ces techniques. La gestion de l'humain devient synonyme de l'agressivité au monde. Ainsi, s'annonce la guerre et violence. Cette guerre, comme nous l'avons souligné, n'est rien d'autre qu'une domination temporaire de l'humain sur les choses du monde, que notre maître appelle « guerre subjective, nucléaire ou classique ». Contrairement à la violence objective, celle-ci est le fait que tous les humains de la terre s'associent pour être ennemies à la nature (objet) afin de la transformer. Nous sommes tous en guerre contre un ennemi fort, invisiblement, mais faible physiquement (nature). Cette guerre dont l'humain est actionnaire à un bilan désastreux et très grave au point d'être lui-même victime potentielle. Cependant, nous ne nous battons plus Etat contre Etat ou nation, mais, tous « nous nous retournons, tous ensembles contre le monde131(*) », parce que nous pensons que ce dernier est une chose sans valeur. Pourtant, c'est une âme qui respire et agit. Sa réaction est plus globale qu'on ne peut estimer. Lorsque l'humain salit la nature, il se salit lui-même. Cette souillure en provenance de la marque technoscientifique est une cause moderne qui creuse la tombe de l'être humain. Soulignons, qu'il est difficile de vivre dans un monde couvert des immondices, d'un air pollué, d'une eau toxique. L'être humain a détruit l'habit et abrite des autres êtres par ses diverses techniques. Ainsi, conclut Michel Serres, que le monde est Sali et court un danger par notre culture exclusive de l'appropriation des choses. Les progrès techniques détruisent la nature par son action transformatrice et par la surexploitation avec des mécanismes sophistiqués. La nature se voit victime de tous ces mécanismes employés par l'être humain. Pourtant, l'humain oublie que la nature est le socle de toute vie sur terre. Le fait que ces techniques opèrent ce changement, celui-ci transforme sa toute-puissance en précarité et la rende fragile. Cette fragilité vient du savoir-faire industriel132(*) des progrès techniques. Cette agressivité vient aussi du fait que nous avons cru que les choses du monde dépendaient de nous, néanmoins, atteste Michel Serres, « nous dépendons [d'elles], pour notre vie, de ce système atmosphérique, mouvant, inconstant133(*)». Nous sommes les résidus d'une culture à langage agressif. Nous vivons dans un monde dont nous ne tenons pas compte de valeurs. Tout ceci parce que, « notre culture et notre histoire [...] naquirent, peu à peu, de tenir de moins en moins compte du monde. Nous passions notre vie, nous consacrions nos pensées à quitter la Biogée. Même nos sciences, en l'objectivant, la placent à distance134(*) ». Par ailleurs, comme il venait d'être dit plus haut, la source de la crise ou des problèmes écologiques modernes selon Michel Serres vient des progrès techniques et de la culture comprise comme anthropocentrisme moderne. En ce sens, il déclare que les déséquilibres du changement climatique par exemple, viennent de l'activité industrielles, c'est-à-dire de la croissance technique de gaz dans l'atmosphère et les milieux auxquels vivent les êtres vivants. Ce changement est global, car il affecte tout le monde sans exception. Le changement fait que « nous ne savons pas, pour le moment estimer les transformations générales sur une telle échelle de grandeur et de complexité, [...] penser les rapports entre le temps qui se passe et le temps qu'il fait135(*) ». En fait, l'humain actuel, par le développement des techniques (chimiques, industrielles, physique, etc.) occasionne et accélère la concentration du gaz à effet de serre, pollue son entourage et les conséquences sont inédites. Ces accusations se fondent sur la nouvelle culture qui salit et pollue le cadre de vie par les ordures, fumée toxique provenant des automobiles et industries. Pour reprendre l'idée de notre auteur, « nous avons même muré les fenêtres pour mieux nous entendre ou plus aisément nous disputait136(*) ». Eu égard à ce qui précède, Gilles Billen et Georges Thill nous avertissent que si la pollution « continue avec ces industries, ces déchets chimiques déversés dans les rivières et l'atmosphère, ces expériences nucléaires et tous les engins qui sont en l'air, on en crèvera tous !137(*) ». L'être humain vit comme si ce monde ne l'intéressait pas. Et comme si c'est lui qui l'a créé. Il veut faire de ce monde un enfer invivable par des techniques qui ne prennent pas en compte les valeurs que possède ce monde. L'intérêt technoscientifique a fait des choses du monde des marchandises. Toutefois, ceci atteste en quoi l'hostilité du monde chez l'être humain est une affaire de culture, de croyance. L'humain pense que le premier milieu d'investigation et de transformation est l'habitat des êtres animaux, végétaux, etc. Ainsi, les problèmes de notre civilisation sont les atrocités et dommages infligés aux choses du monde (mer, rivière, océan, arbre, animal, air, etc.). En outre, à lire Hans Jonas dans Principe responsabilité, celui-ci souligne le fait que la technique est une vocation de l'humanité. Car, pour sa part, elle est une concession adéquate à la nécessité comme moyen avec un degré fini. Aujourd'hui, cette vocation humanitaire se présente comme une route vers le but électif de l'humanité. La technique moderne, c'est-à-dire actuelle, « s'est transformée en poussée en avant infini de l'espèce et en son emprise la plus importante138(*) ». La technique occupe une place centrale dans le choix de la vie de l'humain. Ceci dit, « l'homme est maintenant, de plus en plus, le producteur de ce qu'il a produit et le faiseur de ce qu'il sait faire, et plus encore le préparateur de ce qu'il sera bientôt capable de faire139(*) ». Ce changement ou renversement affecte de plus en plus son environnement si l'impératif ne lui est pas donné. Car son essence technicienne transforme l'essence fondamentale du monde. Dans le même ordre d'idées, le développement des techniques que la nouvelle civilisation inflige sur le reste de la nature issue de la mentalité et mauvaise culture selon laquelle la nature est cette chose à travers laquelle les techniques trouvent place. Par héritage des idées dévastatrices, l'humain aujourd'hui est responsable de cette grande accélération bouleversante sur terre. Il ne vise plus la politique à long terme comme le marin, le paysan et l'agriculteur. Il est cependant à l'origine d'une pollution culturelle qui en retour l'affecte : une pollution culturelle grave et dangereuse. Cette pollution, Michel Serres l'appelle l'infrastructure. Le credo avec lequel le progrès des techniques professes est celui de connaitre pour appliquer, appliquer sans connaitre les effets ou conséquences et dominer afin de transformer. De plus, la relation humain-nature est brisée par le droit de propriété. Ce droit est centré sur la science, l'économie capitaliste et les techniques accélérées par la révolution industrielle. Cette ère révolutionnaire et dangereuse touche l'ensemble de la planète. Au point où « les blessures qu'elles lui infligent retentissent en retour sur l'ensemble des hommes140(*) ». L'être humainest victime de ses propres actes. Les progrès techniques viennent du fait que les techniques appliquent aveuglément les lois scientifiques et cette application se répercute sur l'ensemble de la terre. Au philosophe français d'ajouter : « les six grands bouleversements [Agriculture, transport, santé, démographie, connexion et conflits] proviennent tous, sans aucune exception, de la recherche scientifique et de ses applications141(*) ». Cependant, chaque fois que l'humain par son action technique invente une technique et l'essaye dans la nature, celle-ci a aussi un aspect négatif au-delà de l'aspect positif. Par l'émergence des sciences exactes, la terre est bouleversée d'une manière à une autre. Car ces sciences bougent l'état de fait naturel. Cet état est déplacé par les scientifiques, puisque la biochimie, physique nucléaire, la médecine, ont transformé le monde et même la face de l'homme et sa maison142(*). De ce fait, par manque d'une culture responsable, l'humain pense se détacher du système qui le maintien en vie. Ses inventions techniques et sa mauvaise politique associées, le fait croire comme s'il n'appartient pas au monde. Ainsi, atteste Michel Serres, il vit distant et découpler aux réalités qui le maintien en vit. Raison pour laquelle, il continue de se venger sur les choses du monde, « air, mer, climat et espèces, moins passives » qu'il le pense. Le progrès des techniques prolonge l'être humain dans une relation asymétrique avec le reste des vivants. Cette relation asymétrique émane d'une culture qui n'a aucune morale et éthique des autres êtres. Partenaire de la philosophie selon laquelle l'enfer, c'est l'autre, l'humain considère l'autre être (arbre, animal, mer, air) de la nature « comme un rival, un adversaire, un ennemi même143(*) ». Tout ceci pour dire, l'être humain actuel est encore à la vieille culture centrée sur une humanité seulement. Dans un autre ordre d'idées, pour Michel Serres, le fait que nous développons rapidement les techniques dures à une vitesse exponentielle, et célébrons la louange de ces techniques, qui détruisent davantage notre habitat collectif depuis la révolution industrielle et même à l'âge de pierre, nous bouleversons l'histoire, les conduites de vie de manière fondamentale que cela nous empêche de créer une bonne relation entre nous les vivants.144(*) La culture et technique sont liées l'une à l'autre. Celles-ci se traduisent de manière complémentaire. Le progrès techniquerenvoi aussi au progrès de la culture. De nos jours, les techniques deviennent une voie élective pour briser tout limite humaine. Par les techniques, l'être humain se sent fort et capable de manipuler son entourage. Cela va jusqu'à le transformer. * 117Bernard FELTZ, La science et le vivant. Philosophie des sciences et modernité critique, Paris, Éd. De Boeck, 2014, p. 62. * 118Ibidem, p. 69. * 119 Jean ONAOTSHO KAWENDE, Op. Cit., p. 110. * 120Ibidem, p. 114. * 121 Michel SERRES, Hominescence, Paris, Éd. Le Pommier, 2001, p. 115. * 122Michel SERRES, Temps des crises, Paris, Éd. Le Pommier, 2009, p. 25. * 123 IDEM, Op. Cit., p. 46. * 124Ibidem, p. 106. * 125 Jean ONAOTSHO KAWENDE, Démocratie, technoscience et écologie. Champs pragmatiques de la rationalité pluraliste, Louvain, Éd. Academia-Harmattan, 2017, p. 181. * 126 Michel SERRES, Op. Cit., p. 55. * 127 IDEM, Op. Cit., p. 15. * 128 IDEM, Op. Cit., p. 42. * 129 Michel SERRES, Le contrat naturel,Paris, Éd. Flammarion, 1992,p. 16. * 130Ibidem, p. 25. * 131Michel SERRES, Le contrat naturel, Paris, Éd. Flammarion, 1992, p. 59. * 132Ibidem, p. 49. * 133Michel SERRES, Le contrat naturel, Paris, Éd. Flammarion, 1992, p. 49. * 134 IDEM, Op. Cit., p. 48 * 135 IDEM, Op. Cit., p. 52. * 136Ibidem, p. 54. * 137 Gilles BILLEN, et Georges THIL, « La planète en danger : (in)validité des bilans à l'échelle mondiale », in la revue nouvelle. Ecologies des mouvements en mouvement, Bruxelles, N°5, p. 281. * 138Hans JONAS, Principe responsabilité. Une éthique pour la civilisation technologique, Paris, Éd. Cerf, 1990, p. 27. * 139Ibidem, p. 28. * 140 Michel SERRES, Op. Cit., p. 73. * 141 Michel SERRES, Temps des crises, Paris, Éd. Le Pommier, 2009, p. 57. * 142Ibidem, p. 58. * 143Ibidem, p. 66. * 144Ibidem, p. 77. |
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