I.3. CONCLUSION
Les problèmes écologiques actuels
touchentl'ensemble de l'humanité. Evoquer ces derniersreviennent
à proposer des stratégies adéquates pour la sauvegarde de
la nature d'un côté et du comportement à adopter de l'autre
côté. Cependant, avant d'arriver à proposer des
stratégies pour les limiter, il est toujours important de connaitre
leurs origines, c'est-à-dire le point de départ qui les a
déclenchés. C'est pourquoi, à la lumière de Michel
Serres nous avons analysé certains points de départ ayant un lien
direct ou indirect avec ce que nous appelons crise écologique ou
problèmes écologiques.
Cependant, en se constituant en un juge qui tranche et veut
donner la part de l'humain dans les problèmes écologiques,
notre raisonnement sur la question des problèmes écologiques
est parti à la suite de Michel Serres questionner l'histoire pour
savoirs ce qu'elle a déjà enregistré à propos des
bouleversements écologiques ou de la nature avant de condamner l'action
humaine. Ainsi, les faits trouvaient sont que, la nature dans son
fonctionnement et son caractère dynamique s'auto-organise pour son bon
fonctionnement. Et donc les grandes extinctions et bouleversements
écologiques viennent d'abord des faits naturels sans interventions de
l'être humain. Ceci fait qu'il n'est pas le premier à perturber le
système naturel des choses du monde. Ensuite, au-delà des
phénomènes naturels de la terre, l'humain est acteur des
perturbations des écosystèmes. Ceux-ci ont commencé par
les pensées des auteurs (Parménide, Francis Bacon, René
Descartes, etc.). Ceux derniers ont fait de la nature une chose sans valeurs,
un non-être pour le premier, une chose à connaitre pour dominer
après pour le second, une chose que l'être humain doit être
maître et possesseur pour le troisième, une chose vide de sens
pour le dernier. Cette manière de penser est noyau à la science
moderne qui considère la nature comme une sorte des données dans
lesquelles il faut exploiter.
La science résultante de ces auteurs,
déterministes et scientistes a enfoncé les clous dans la plaie,
car la nature était devenue réellement cette chose de sans
importance. Fin, leurs pensées ont changé l'état d'esprit
pour l'humain contemporain, celui-ci se considère maître le centre
de tout, possesseur de la vie et dont le reste est non-être. Centre de
l'univers avant, de la terre ensuite, du monde maintenant. Ainsi, par soif de
pouvoir, du gain considère la nature comme capital avec lequel, il a un
pouvoir. Tout ceci est exactement le décombre de la culture. Celle-ci
est au niveau de l'intellect.
De plus, de cette culture conçue par différentes
conceptions et visions sur la nature à son tour se matérialise
par des techniques. Son pouvoir le conduit à développer davantage
des techniques pour manipuler cette nature dont il dépend. L'humain
contemporain crée une sorte de symbiose entre science moderne et
technique moderne pour faire sortir une technoscience laquelle nous plonge
aujourd'hui dans un chaos inédit où lui-même est victime
à travers les conséquences il subit actuellement que nous allons
développer dans le deuxième chapitre. Le développement des
techniques et croissance économique proviennent de la soif accumulatrice
des productions capitaliste. Ajoutons aussi que notre auteur a la limite, celui
de ne pas marteler avec forces ces origines qui ont été à
la base de problèmes écologiques.
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