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La part de l'humain dans les problemes ecologiques selon Michel Serres


par Faustin MBUYU
Université de Lubumbashi - Licence 2023
  

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I.3. CONCLUSION

Les problèmes écologiques actuels touchentl'ensemble de l'humanité. Evoquer ces derniersreviennent à proposer des stratégies adéquates pour la sauvegarde de la nature d'un côté et du comportement à adopter de l'autre côté. Cependant, avant d'arriver à proposer des stratégies pour les limiter, il est toujours important de connaitre leurs origines, c'est-à-dire le point de départ qui les a déclenchés. C'est pourquoi, à la lumière de Michel Serres nous avons analysé certains points de départ ayant un lien direct ou indirect avec ce que nous appelons crise écologique ou problèmes écologiques.

Cependant, en se constituant en un juge qui tranche et veut donner la part de l'humain dans les problèmes écologiques, notre raisonnement sur la question des problèmes écologiques est parti à la suite de Michel Serres questionner l'histoire pour savoirs ce qu'elle a déjà enregistré à propos des bouleversements écologiques ou de la nature avant de condamner l'action humaine. Ainsi, les faits trouvaient sont que, la nature dans son fonctionnement et son caractère dynamique s'auto-organise pour son bon fonctionnement. Et donc les grandes extinctions et bouleversements écologiques viennent d'abord des faits naturels sans interventions de l'être humain. Ceci fait qu'il n'est pas le premier à perturber le système naturel des choses du monde. Ensuite, au-delà des phénomènes naturels de la terre, l'humain est acteur des perturbations des écosystèmes. Ceux-ci ont commencé par les pensées des auteurs (Parménide, Francis Bacon, René Descartes, etc.). Ceux derniers ont fait de la nature une chose sans valeurs, un non-être pour le premier, une chose à connaitre pour dominer après pour le second, une chose que l'être humain doit être maître et possesseur pour le troisième, une chose vide de sens pour le dernier. Cette manière de penser est noyau à la science moderne qui considère la nature comme une sorte des données dans lesquelles il faut exploiter.

La science résultante de ces auteurs, déterministes et scientistes a enfoncé les clous dans la plaie, car la nature était devenue réellement cette chose de sans importance. Fin, leurs pensées ont changé l'état d'esprit pour l'humain contemporain, celui-ci se considère maître le centre de tout, possesseur de la vie et dont le reste est non-être. Centre de l'univers avant, de la terre ensuite, du monde maintenant. Ainsi, par soif de pouvoir, du gain considère la nature comme capital avec lequel, il a un pouvoir. Tout ceci est exactement le décombre de la culture. Celle-ci est au niveau de l'intellect.

De plus, de cette culture conçue par différentes conceptions et visions sur la nature à son tour se matérialise par des techniques. Son pouvoir le conduit à développer davantage des techniques pour manipuler cette nature dont il dépend. L'humain contemporain crée une sorte de symbiose entre science moderne et technique moderne pour faire sortir une technoscience laquelle nous plonge aujourd'hui dans un chaos inédit où lui-même est victime à travers les conséquences il subit actuellement que nous allons développer dans le deuxième chapitre. Le développement des techniques et croissance économique proviennent de la soif accumulatrice des productions capitaliste. Ajoutons aussi que notre auteur a la limite, celui de ne pas marteler avec forces ces origines qui ont été à la base de problèmes écologiques.

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