Causes de la vulnérabilité du sol à l'érosion dans la localité de Bweremana en territoire de Masisipar Biteko Abdoul KARIM Université Libre des Pays des Grands Lacs - Licence en Santé Environnementale 2015 |
Tableau n°1 : Répartition de la population de la localité de Bweremana
Source : Rapport de chefferie de Bahunde sur la statistique démographique de la population congolaise pour le 4ième trimestre 2014. En outre, les chiffes donnés ci haut, cette localité reçoit un grand nombre des déplacés dont leur effectif n'est pas bien précis, car beaucoup d'autochtones veulent aussi se faire inscrire comme des déplacés pour qu'ils puissent bénéficier des dons au même titre que les déplacés, mais malgré cela, est selon le rapport trimestriel du bureau de l'état civil de la chefferie de Bahunde, les déplacés de la localité de Bweremana donnent un chiffre de 106 repartis de la manière suivante : Tableau N°2 : Répartition de la population déplacée
Source : Rapport de chefferie de Bahunde sur la statistique démographique de la population congolaise déplacée pour le 4ième trimestre 2014. Les déplacés fuyaient le groupement Kamuronza, Ufamandu a cause de l'insécurité grandissante qui y régnait. Cette population est repartie sur huit localité ou village qui composent cette localité. Bweremana centre ; Nyamubingwa, Ndumba, renga, kyabondo, Rueni, Nyabibale, Bikenge etc. La majorité de la population est concentrée dans le village de Bweremana centre, chef lieu de cette localité ; où se déroulent toutes les activités politiques, administrative et commerciales. Le village est localisé au carrefour de plusieurs centres d'affaires, au bord de la route reliant Goma et Bukavu. I.1.7.2. Situation du milieu1. Répartition de la population La population de Bweremana est composée principalement de deux groupes ethniques à savoir : les Hundes et les hutus et quelques Tembo, Havu,et Nande. Les Hundes vivent de l'agriculture, de l'élevage traditionnel des petits bétails et quelques peu de la pèche artisanale12(*) Ces derniers sont propriétaires terriers pratiquant la culture de bananes (qui n'existent presque plus) du manioc et d'autres denrées de première nécessité et les hutus sont également un peuple à vocation agricole et d'élevage traditionnel. Ce peuple implanté dans la région montagneuse à la quelle il est adaptée, il acquit des terres par négociation avec les Hunde autochtones moyennant l'argent13(*). Par contre, on note aussi d'autres groupes minoritaires, tells que les twa ou pygmées et les Tutsis14(*). 2. L'agriculture L'agriculture est le pilier de l'économie de BWEREMANA où elle constitue la source principale d'aliments et de revenu à la population de telle sorte qu'elle permet de faire face aux problèmes des maladies et de scolarisation des enfants15(*). Malheureusement, l'espace cultivable devient de plus en plus réduit suite à l'explosion démographique que connaît BWEREMANA et les besoins vitaux de l'homme16(*). L'homme de BWEREMANA surexploite le sol jusqu'à la limite de l'épuisement sauf dans certains endroits interdits et infranchissables, restent inexploités, c'est le cas de la zone montagneuse et rocheuse. Les principales cultures pratiquées sont : les bananes plantains, les maniocs, les haricots, la patate douce, les maïs, le sorgho, le soja,...17(*) A titre indicatif, les principales spéculations agro économiques de la localité de BWEREMANA se présentent comme suit : * 12 Rapport annuel de la localité de Bweremana, 2014 * 13 Idem * 14 Idem * 15 Rapport des agronomes sur l'évaluation de l'état des cultures vivrières à Bweremana, 2012 * 16 Idem * 17 Rapport des agronomes sur l'évaluation de l'état des cultures vivrières à Bweremana, Op. Cit. |
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