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Etat d'urgence sanitaire et situation des droits humains dans la province de la Tshopo


par Kevin Bahito Mayani
Université de Kisangani - Graduat 2020
  

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II.4. Mauvaise interprétation de l'heure de l'état d'urgence sanitaire

Le Chef de l'Etat a déclaré l'état d'urgence sanitaire entre 21 heures à 5 heures du matin. Néanmoins, nous sommes parti d'un constat selon lequel, ces heures ont été mal interprétées par les agents de l'ordre à Kisangani. C'est ainsi que nous avons posé la question suivante : estimez-vous qu'il y a eu la mauvaise interprétation des heures de l'état d'urgence sanitaire en Province de la Tshopo ? Les réponses de nos enquêtés sont identifiées au tableau ci-dessous.

Tableau 5. Réponses des enquêtés sur la mauvaise interprétation des mesures de l'état d'urgence sanitaire par les agents de l'ordre

Mauvaise interprétation des mesures de l'état d'urgence sanitaire par les agents de l'ordre

f

%

Oui

24

48

Non

26

52

Total

50

100

À la lecture du tableau n°5, sur les 50 sujets quenous avons enquêtés, 26 sujets, soit 52 % de nos enquêtes, ont confirmé que les agents de l'ordre avaient mal interprété les mesures de l'état d'urgence sanitaire par les agents de l'ordre en Province de la Tshopo.

Dans le même sens, signalons que 24 sujets, soit 48 % ont souligné que les agents de l'ordre ont bien interprété les heures prévues pour l'état d'urgence en Province de la Tshopo.

En République Démocratique du Congo, le Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo a fixé les mesures barrières à observer obligatoirement sur toute l'étendue du territoire national afin de lutter contre la propagation, de la Covid-19 après la levée de l'état d'urgence sanitaire. Parmi les mesures prises, notre particulière attention a porté sur celles qui suivent :

· le port correct des masques dans les espaces publics, notamment les lieux detravail, les écoles, les lieux de culte, les lieux de déroulement des activités sportives,les universités, les hôpitaux, les transports, les restaurants, les bars, lesétablissements d'hébergement, les édifices publics ;

· les dispositifs de contrôle et de prévention mis en place à chaque entréeimpliquant la prise des températures, le lavage des mains et/ou l'application des gelshydro-alcooliques ;

· le respect de la distanciation physique en tout lieu, en ce compris dans les transports en commun ;

· des mesures restrictives sur l'organisation des funérailles ;

· le contrôle et le suivi de l'état de santé du personnel dans tous les secteurs de la vie professionnelle ;

· la décontamination et la désinfection régulières des lieux recevant le public35(*).

Le non-respect des mesures édictées dans le présent décret sera sanctionneconformément aux dispositions légales et règlementations en vigueur. La Police nationale congolaise, les services de sécurité ainsi que les services ouvrant aux frontières, en l'occurrence la Direction générale de migration, sont tenus deveiller au respect strict des dispositions du présent décret. Les membres du Gouvernement et les gouverneurs de provinces sont charges, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret. Ils prennent a cet effet, lecas échéant, les mesures spécifiques dans leurs secteurs et entités respectifs36(*).

* 35Décret n°20/023 du 1er octobre 2020 portant mesures barrières de lutte contre la pandémie de Covid-19 en République démocratique du Congo

* 36 Articles 7 à 9 du Décret n°20/023 du 1er octobre 2020 portant mesures barrières de lutte contre la pandémie de Covid-19 en République démocratique du Congo

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