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Etude géologique,hydrogéologique, cartographique et géotechnique de la cité Kapolowe Gare


par Grâce Mbayo
Université de Lubumbashi - Licence 2023
  

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I.2.3.4 LEVEHYDROGEOPHYSIQUE PAR SONDAGE MAGNETOTELLURIQUE

La méthode magnétotellurique (MT) est une technique géophysique qui fournit des informations sur la distribution des conductivités électriques des roches souterraines(Figure I.5).

La géophysique a besoin d'informations primaires permettant d'avancer avec précision sur l'interprétation des données acquises sur le terrain, sans elles, les résultats obtenus risquent de ne pas correspondre à la réalité géologique.

Il est ensuite possible d'effectuer une modélisation du sous-sol pour déduire de la cartographie des invariants en fonction de la fréquence une cartographie de la résistivité en fonction de la profondeur.

L'intérêt du levé géophysique réside dans le fait que l'on peut prospecter de grande surfaces relativement afin de pouvoir adapter le réseau de drainage aux anomalies recueillies par la prospection sachant qu'il faut pouvoir transcrire ces anomalies en termes concrets directement utilisables par le concepteur du futur réseau (Bush et al,1991).

Cette investigation a été effectuée à l'aide du résistivimètre

Ø Matériels utilisés

- GPS ;

- Résistivimètre.

Figure I. 5: Résisivimètre

A. Méthodologie

Pour l'hydrogéologue, les méthodes géophysiques sont des outils susceptibles de répondre à des questions relatives aux eaux souterraines (Guérin, 2005).

Les études théoriques concernant les variations naturelles du champ électrique et du champ magnétique sont anciennes et remontent dans la seconde moitié du 20e siècle vers les années 1950 que les idées se précisent. Comme dit Durpis (1971) certains auteurs établissent à cette date des relations susceptibles de résoudre les cas simples constitués par des modelés à deux terrains concernant des couches très puissantes (bassins sédimentaires très épais) ou très profondes (manteau). C'est le professeur français Cagniard cité par même auteur qui, à la même époque a proposé un nouveau procédé de prospection géophysique dans une étude plus élaborée que les précédentes dont la parution n'aura lieu qu'en 1953. La méthode magnétotellurique (M.T) dont Cagniard exposa le principe permet en effet l'étude électrique du sous-sol quel qu'en soit le nombre de couches.

B. Objectifs du levéhydrogéophysique

L'objectif est d'essayer de localiser, si possible, à l'échelle métrique, les zones les plus favorables à l'implantation de forage pour que les hydrogéologues dans un premier temps, établissent un suivi de contrôle et d'évaluation des ressources en eau, en vue de leur exploitation dans les années à venir (Chalikakis, 2007)

D'après les études antérieurs effectuées par ASTIER, celui-ci a une grande pratique de la prospection géophysique appliquée à l'hydrogéologie qui s'ajoute à une formation initiale d'ingénieur géologue. Il a voulu écrire un livre simple, accessible, montrant quelles sont les différentes méthodes de la géophysique et quels sont leurs champs d'application. Il a parfaitement réussi. L'auteur donne un panorama général des résistivités des eaux et des roches.

Tableau I. 1: Résistivité des eaux et de roche (d'après Astier, 1971)

Eaux ou roches

Résistivité (Ù.m)

Eau de la mer

0,2

Eau de nappes alluviales

10-30

Eau de sources karstiques

10-100

Sable et graviers secs

1000-10000

Sable et graviers imbibés d'eau douce

50-500

Sable et graviers imbibés d'eau

0,5-5

Argiles

0,2-20

Marnes

20-100

Calcaire

300-1000

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