EPIGRAPHE
« La science moderne s'est développée
à partir de la compréhension du fait que le monde était la
création ordonnée de Dieu, possédant sa propre
cohérence rationnelle ».
Roger Trigg
IN
MEMORIAM
Mon Papa MUSAMBI Simon;
Très cher papa, ton souvenir et tes actions demeurent
toujours visible dans ma vie, l'éducation et les conseils que tu m'as
prodigués ont fait ce que je suis devenue aujourd'hui, votre cadeau
quotidien le plus cher : la voie de Dieu et les études m'ont
aidé à accomplir cette oeuvre grandiose.
A vous ma grande KABEZYA SAFI Anna, l'amour
qui nous a lié sera a jamais très fort que tout, car dit-on
« la mort n'arrête pas l'amour ».
J'aurai voulu que des yeux et de choix, vous voyez et
appréciez ce jour, votre fierté et votre joie seraient immenses
si la vie n'avait pas décidé autrement.
BANZA NGOIE Sarah
DEDICACE
A l'Eternel mon Dieu source de toute la connaissance pour le
pouvoir faire et le savoir-faire.
Ma chère maman FATUMA Pascaline ;
Si Dieu a mis le paradis sous les pieds des mères, ce
n'est pas pour rien. Affable, honorable, aimable : tu représentes
pour moi le symbole de la bonté par excellence, la source de la
tendresse et l'exemple du dévouement qui n'a cessé de
m'encourager et de prier pour moi. Ta prière, ta
bénédiction m'ont été d'un grand secours pour
mener à bien mes études. Tu as fait plus qu'une mère
puisse faire pour que ses enfants suivent le bon chemin dans leur vie et leurs
études. Ce modeste travail est le fruit de tous les sacrifices que tu as
déployée pour mon éducation et ma formation. Je te
dédie ce travail en témoignage de mon profond amour ;
A mes chers frères et soeur ; auprès de qui
nous avons bénéficiée d'un concours intellectuel,
spirituel, moral, matériel et financier, des noms de : Mike NGOIE,
MWAMBA NGOIE John, MAYUNDO NGOIE Rodrigue, NYOTA MWANWA Esther ;
A celui qui m'est particulièrement exceptionnel cher
Dan KAYEMBE, mon chéri de coeur, rien n'a su nous
séparer...j'aurai eu surement beaucoup de lacunes si tu n'avais pas
croisé mon chemin. Tu as été vraiment pour beaucoup que je
ne saurai énumérer quoi que ce soit, reçois donc
l'expression de ma plus haute reconnaissance, tu représentes beaucoup
pour moi, ce travail t'est directement dédié.
Au bishop Michée MPITSHI pour toutes les prières
et encouragements permanents. J'exprime envers vous une profonde admiration et
reconnaissance. Que le tout puissant vous garde et vous procure santé et
bonheur.
BANZA NGOIE Sarah
DEDICACE
A mon Dieu Tout Puissant qui m'a
créé et donné cette intelligence, qui m'a toujours soutenu
et fortifié dans mon parcours académique. C'est à Dieu que
je dois ce succès aujourd'hui, à lui soit la gloire.
A mon cher Père Pascal MAMBWE KONGOLO,
rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon
éducation et mon bien être.
Ce travail est le fruit dessacrifices des moments
précieux de ta vie pour que je puisse les avoir dans la mienne. Voici le
fruit de la persévérance.
A ma très chère Mère Pascaline KAHITE
AMUNAZO, Tu n'as pas cessé de me soutenir et de m'encourager. Ton amour,
ta générosité exemplaire et ta présence constante
ont fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui.
Tes prières ont été pour moi un grand
soutien tout au long de mes études. J'espère que tu trouveras
dans ce modeste travail un témoignage de ma gratitude et ma profonde
affection.
A mes très chers frères et soeurs :
KABASO MAMBWE, NGOTA MAMBWE Etienne,
MUSAMBI MAMBWE Mathilde, ZAWADI MAMBWE, KAHITE MAMBWE, KAKASHI MAMBWE, SANGO
MAMBWE, et KABILA MAMBWE ; qui n'ont pas cessé de m'encourager et
de prier pour moi.
Je vous dédie ce travail.
MBAYO MAMBWE GRACE
AVANT-PROPOS
Au soir de notre dernier cycle de bachelier en
géologie, nous tenons à exprimer nos remerciements à ces
personnes qui nous ont été d'une importance capitale dans la
réalisation de ce mémoire. Notre parcours académique qui a
été long et pénible par différentes épreuves
qui ont concouru à notre formation dans le but de décrocher un
diplôme en sciences et d'exercer nos connaissances géologiques
apprises au sein de la société.
Nos remerciements les plus sincères à l'Eternel
notre Dieu source de la connaissance pour le souffle de vie et multiples
faveurs divines manifestés à notre égard.
Nous tenons à exprimer aussi nos remerciements à
tout le corps professoral du département de Géologie à
l'UNILU de nous avoir équipé avec les connaissances
géologiques durant notre parcours académique.
Nos remerciements s'adressent au Professeur Jean-Marie LUNDA
ILUNGA, directeur de ce mémoire et au chef des travaux Portance KASONGO
WA MUTOMBO, codirecteur ; de nous avoir dirigé malgré leurs
multiples taches. N'eut été votre soutien, ce travail ne
s'appellerait pas mémoire. C'est pour nous une grande occasion de vous
exprimer notre sentiment de reconnaissance et de profonde gratitude. Chers
directeurs, nous n'aurons que vous comme voie, car dit-on « si tu
veux voir plus loin, il faut s'appuyer sur les épaules des
géants ».
Nous adressons nos sincères remerciements à la
chorale Feu Dévorant et Choeur de Gloire pour les prières qu'ils
ne cessent de multiplier en notre faveur.
Enfin, nos remerciements s'adressent à nos chers amis
et collègues de l'auditoire : MUNTOKOLE Jacques, MALOBA Berthe,
BIRAKARA Giscard, MUSANGU Deborah, A FAT Victoire, ANGANGI Justine, NgoyFlory,
MASANGU Jonathan, NYEJE Erick, BULOBO Mardochée, Ivonne KWALESO, Paul
SALUMU, Samuel NYEMBO, Vicgol MWANGE, OrdinatSENDWE, Hubert MUSWAHILI, Francine
AMISI, Alvine KYUNGU, Adèle KYUNGU, Julien MPOYO, David NASSOR, Paul
YAV, Ariane MWILAMBWE.
A toute personne qui n'a pas retrouvé son nom ici mais
qui, de loin ou de près aurait apporté une pierre pour
l'achèvement de ce projet de mémoire.
Profitez tous de cette expression qui témoigne notre
gratitude à votre égard.
INTRODUCTION GENERALE
La durabilité d'une construction en génie civil
dépend de la qualité du sol d'assise. Cependant, la
disponibilité des sols de bonne qualité pose de plus en plus
problème. Vu leurs minéralogies complexes, ces sols ont toujours
causé des méfaits pour les constructions. Ils ont un comportement
très délicat dépendant de la variation de la teneur en
eau. Plusieurs études ont été effectuées sur les
phénomènes liés au sol de KAPOLOWE Gare, ces
phénomènes qui restent non maitrisés provoquant ainsi des
grands dégâts dans la cité KAPOLOWE Gare.
Ce travail représente un document guide pour les
constructeurs de Kapolowe gare en général. Il est à ce
propos, un support géologique et géotechnique pour arriver
à leur donner une orientation claire et précise sur le choix des
sites d'implantation des ouvrages.
Les études ont porté sur la«
contribution à l'étude géologique,
géotechnique,hydrogéophysiqueet cartographique de la cité
KAPOLOWE Gare»
Le but étant celui d'anticiper à la demande des
constructeurs en déterminant les caractéristiques physiques qui
seront appuyées plus loin par certains essais mécaniques ;
contribuer à l'élaboration d'une carte
piézométrique indiquant le sens d'écoulement des eaux afin
de retrouver certaines zones de captage et ainsi appuyer cette étude par
un levé hydrogéophysique permettant d'intercepter l'eau à
certaines profondeurs. Nous avons alors réalisé des
investigations géotechniques sur terrain, la cartographie et un
levéhydrogéophysique. Les travaux de laboratoire nous ont permis
de :
Ø Etablir la carte géologique de la zone
d'étude pour la reconnaissance de lithologies ;
Ø Classifier les sols ;
Ø Etablir les cartes géotechniques selon trois
types de classifications.
Pour y arriver, 21 points ont été
sélectionnés pour définir les stations afin de
prélever les échantillons de sols et de déterminer les
propriétés physiques (essais d'identification).
Nous avons également fait recours aux logiciels dont
QGIS, SURFER et ArcGIS pour l'élaboration des cartes et MS Excel pour le
traitement et analyse statistique des données, UniversalMaps Downloader
pour le téléchargement de différentes cartes
utilisées.
Le levé piézométrique est une technique
de mesure de pression interstitielle afin de prélever, en fonction du
temps, les niveaux de l'eau, contenue dans un système aquifère
que contient différents sites de mesure qui sont des espaces
géographiques de référence où il est
recommandé d'effectuer ses étalons piézométriques.
L'appareil principal de mesure est la sonde piézométrique.
Théoriquement, un piézomètre ne mesure que le niveau d'une
et une seule nappe. Dans les faits, un piézomètre peut atteindre
plusieurs nappes dont les niveaux piézométriques peuvent
être différents. Il est utilisé dans le cadre d'un ou
plusieurs réseaux de façon variable dans le temps.
Pour éviter une globalité d'ordre
générale, le chercheur doit circonscrire son travail dans un
cadre précis, telle est la raison qui nous a également conduits
à une délimitation de notre sujet de recherche dans l'espace et
dans le temps. Les différentes
investigations ont été réalisées au mois de mars
2022, une période caractérisée par la présence des
précipitations.
Notre travail se subdivise en 3 chapitres :
· Le premier fait état d'un aperçu
général de la zone d'étude, de la présentation des
matériels et méthodes utilisés pour la réalisation
de ce mémoire.
· Le deuxième est consacré à la
présentation des résultatsliés au traitement physique de
données : ici il est question d'effectuer le traitement au laboratoire
pour arriver à ressortir les différents paramètres
permettant de classer les sols de notre secteur ;
· Le troisième est consacré à
l'interprétation des résultats : ici après le traitement
et la présentation des résultats de sols, nous avons
procédé à l'interprétation de chaque
résultat obtenu.
CHAPITRE I : PRESENTATION DU SITE, MATERIELS ET
METHODES
I.1
INTRODUCTION
La connaissance des caractéristiques physiques et du
comportement mécanique et hydraulique des matériaux constituant
la fondation des ouvrages et de ceux dont on envisage l'utilisation pour sa
construction, est nécessaire au géotechnicien pour concevoir des
ouvrages les mieux adaptés à son contexte géotechnique.
Seul un professionnel expérimenté est à même
d'adapter le déroulement des études au contexte géologique
qu'elles mettent petit à petit en évidence et aux
problèmes identifiés ou supposés, selon un processus
itératif qui se traduit classiquement par un programme de
reconnaissances constitué de plusieurs phases.
Cette connaissance est acquise pour partie grâce
à la réalisation d'essais géotechniques en laboratoire et
sur terrain.
La réalisation de ces essais requiert la mise en oeuvre
de procédures normalisées et de matériels
spécifiques. Elle ne peut être confiée qu'à des
Laboratoires expérimentés et parfaitement équipés
d'où le laboratoire géotechnique de l'UNILU à la
faculté des sciences nous a été d'une importance sans
précèdent.
Toute prospection géologique et ou géotechnique
nécessite une certaine méthodologie et certains matériels
pour l'aboutissement, c'est ainsi que dans le cadre de notre travail afin
d'aboutir aux résultats mis en évidence dans notre sujet
d'étude, nous vous présenterons avec détails plusieurs de
nos essais.
Nous aborderons successivement :
v Les différentes techniques utilisées lors des
études géologiques, géotechniques et
géophysique;
v les recommandations méthodologiques concernant les
différentes phases d'investigation géologiques et
géotechniques voire géophysique pour l'identification du
site.
I.2
RECONNAISANCE GEOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE
I.2.1
SITUATION GEOGRAPHIQUE
I.2.1.1LOCALISATION DU SECTEUR D'ETUDE
La cité de Kapolowe Gare, se trouve dans la province du
Haut-Katanga, l'une de vingt-six provinces actuelles que compte la
République Démocratique du Congo. Elle est située à
environ 95 Km de la ville de Lubumbashi et à 25 km de la ville de
Likasi, elle a une superficie estimée à 1.5 Km2. Elle
se localise entre les méridiens 26,911° et 26,954° de
longitude Est ainsi qu'entre les parallèles - 11,034° et -
11,047° de latitude Sud avec une altitude moyenne de 1139 m.
Cette cité est caractérisée par son
relief plat et est entourée par deux rivières dont la Lufira et
la Panda le rangeant ainsi parmi les cités attractives. Lequel
potentiel s'illustre par les poissons appelés Kapolowe.
Figure I. 1: carte de
localisation du secteur d'étude
I.2.1.2HYDROGRAPHIE
La cité de Kapolowe gare est entourée de deux
rivières dont la Panda qui coule au Sud-Ouest de la cité
pour finir dans la Lufira qui coule vers l'Est. Elle tire sa source vers
KADIDO, elle reçoit de nombreux affluents dont le plus important est la
MURA. Plus près de la ville de Likasi elle reçoit les eaux
provenant de la KONDJA et de la KAMPUMPI. La rivière suit son cours pour
finir à KAPOLOWE dans la rivière LUFIRA, important affluent du
fleuve Congo.
I.2.1.3 LA GEOMORPHOLOGIE
Le relief de la cité de Kapolowe ne présente pas
des montagnes mais plutôt un relief plat ayant une altitude moyenne de
1139m. Son point culminant est à 1146m.
I.2.2 SITUATION GEOLOGIQUE
I.2.2.1 GEOLOGIE REGIONALE
Les formations géologiques du Katanga se
répartissent en deux grands ensembles à savoir :
Les formations du soubassement précambrien qui sont
généralement plissées et métamorphisées et
les formations de couvertures qui sont restées sub-tabulaires.
(Cahen, 1954 ; François, 1973 et 1987 ; Batumike,
2007).
A. Les formations du soubassement :
· L'Ubendien
(Paléoprotérozoïque) ;
· Le Kibarien (Méso
protérozoïque) ;
· Le Katanguien (Néoprotérozoïque).
B. Les formations de couvertures :
L'âge de ces formations va du carbonifère
supérieur à l'Holocène :
· Le système Lukugad'âge
Permocarbonifère (Paléozoïque) ;
· La série de haute Lueki (trias), la série
de la Loia, la série de Kisangani et de Kwango mais n'a pas
été mis en évidence au Katanga
(Mésozoïque) ;
· Le système de Kalahari
(Cénozoïque) ;
· Les alluvions récentes (Quaternaire).
1.
LITHOSTRATIGRAPHIE DU KATANGUIEN
On appelle Katanguien, toutes les formations
géologiques de la région, plissées entre 950Ma et 600Ma et
non affectées par des orogenèses antérieures à
950Ma.
Il affleure au Sud, au centre et au Nord du Katanga et
comprend :
· Le Katanguien tabulaire au Nord où il forme le
plateau de Biano au Nord-Ouest et celui de Kundelungu au Nord-Est ;
· Le Katanguien plissé ou l'arc lufilien, au Sud,
qui s'étend de la Zambie jusqu'à Kolwezi et en Angola.
Le Katanguien, d'âge
Mésoprotérozoïque, repose en discordance sur le Kibarien
à l'Ouest et au Sud-Est (Ngoyi, 1991). L'existence des
diamictites dans le Gand et le Petit conglomérat a permis de subdiviser
le Katanguien en trois super groupes (François1974 et 1987 ;
Cailteux, 1994);
Figure I. 2: Stratigraphie
de l'Arc Lufilien (Cailteux, 2005 ; Batumike, 2007) avec la nomenclature
usuelle dans la chaine Katanguienne.
A. Métamorphisme et Magmatisme
Dans le Katanguien, principalement dans l'arc lufilien, le
métamorphisme régional se cantonne généralement
dans le faciès à séricite et chlorite, il croit vers le
Sud où les faciès à biotite et à grenat
apparaissent. (Lefebvre et al, 1976).
En effet, la biotite est observée au Sud-Est du
Katanga, à Kinsenda, à Mbaya, Mwati, Musoshi,
Kipushi, aux sources de Lualaba et de Lufira (Oosterbosch, 1962 ;
François et al, 1981) tandis que le grenat almandin ainsi que la
Hornblende verte ont été observés au Sud Katanga entre
Kolwezi et la frontière avec la Zambie (Ngoyi, 1991).
Le magmatisme dans le katanguien est marqué par la
présence :
· Des basaltes de Kibambale dans le grand
conglomérat (Kampunzu et al, 1993) ;
· Des roches basiques dans le
MusashyaaShituru(Lefebvre, 1976) ;
· Des dolérites à Makakwe, Shinkolobwe et
Kipushi dans le Dipeta et des Gabbros entre Kakonge et
Mwadingusha(Lefebvre, 1976).
Dans le Sous-groupe des mines, Lefebvre et Cailteux
(1976) signalent une Cinérite basique à l'étoile. Par
contre François (1973) révèle l'existence d'une
diorite dans le lambeau charrié de Kolwezi.
On trouverait également des intrusions Kimberlitiques
d'âge crétacé dans le Kundelungu au plateau de Kundelungu.
(Cahen, 1954 ; Lepersonne, 1974).
B. Tectonique katanguienne
La tectonique Katanguienne est très complexe, notamment
par ses structures extrusives, ses charriages et chevauchements ; elle
serait à la base de la dislocation du Roan en megabreches.
Ses phases sont les suivantes :
· La phase kolwezienne qui s'est manifestée durant
le dépôt du Kundelungu et a engendrée les plis
déversés vers le Nord et des charriages dans le même
sens ;
· La phase Kundelunguienne qui est survenue après
le dépôt du Kundelungu, a donné naissance à des plis
déversés vers le Sud et des chevauchements orientés dans
le même sens.
Il est nécessaire de souligner que le socle ancien a
lui aussi participé à cette tectonique qui s'y est
superposée aux déformations antérieures. Au fait, dans le
secteur Sud-Est de l'arc lufilien, les plis ont une direction NW-SE et
s'ennoient en s'écartant des massifs anciens (Kipata, 2013).
Par contre, ceux-ci affleurent sous forme des dômes (Konkola, Luina et
Mokambo) et sont constitués des roches cristallophylliennes
injectées des granites intrusifs ou d'anatexie. A l'état actuel
des recherches, il est admis que les sédiments Katanguiens seraient dans
un bassin de type « Rift » (Kampunzu et al,
1993).
C. Minéralisation
L'arc cuprifère de l'Afrique centrale à cheval
entre la république démocratique du Congo et la Zambie, renferme
des nombreuses minéralisations réparties en deux districts
(Cailteux, 1994) qui sont :
· Le district katangais au Nord-Ouest ;
· Le district zambien au Sud-Est.
1. Le district katangais
Quatre principaux types de minéralisations sont connus
dans le ce district
· Les minéralisations de cuivre +(cobalt) dans le
R2 ;
· Les minéralisations de zinc +(Cu) +(Fe) +(Pb)
dans le Ku1.1 ;
· Les minéralisations d'uranium +(Cu) +(Co) +(Ni)
dans le R2 ;
· Les minéralisations ferrifères dans le
Mwashya.
v Le groupe de Nguba (Ng)
Il est représenté à la base par
l'étage de Lubumbashi-Likasi (Ng.1) précisément
l'étage de Mwale (Ng. 1.1) et au sommet par celui de Monwezi (Ng.2.2).
Il débute par un niveau tillitique qui le sépare du Roan
appelé « Grand conglomérat », ensuite on
observe une succession des dolomies et en son sommet on trouve un niveau
schisto-greseux à géodes chloriteuses et
hématifères(Heijlen, 2008).
I.2.2.2GEOLOGIE LOCALE
Les travaux antérieurs effectués par
J.J. LEFEBVRE (1973) sur la présence d'une sédimentation
pyroclastique dans le Mwasha inférieur du Shaba méridional (ex
Katanga), ces derniers ont prouvé que ces terrains ont subi une
orogénèse intense donnant naissance à une série
d'axes anticlinaux sensiblement Est-Ouest à l'Ouest de Kambove et
Nord-Ouest Sud-Est à l'Est de Kambove. Les axes de ces anticlinaux sont
fréquemment faillés au niveau correspondant à la partie
inférieure du Faisceau de Mwasha. La série du Roan affleure au
coeur de ces anticlinaux en éléments disloqués,
noyés dans une brèche de R.3. EtR.l. (Figure I.3) Les
horizons qui font l'objet de cette note ont été observés
dans une ancienne carrière située au Sud-Est de Likasi. Cette
carrière de Shituru est entaillée au coeur d'un anticlinal du
type isoclinal légèrement déversé vers le Nord. Le
Mwasha inférieur y affleure largement, mais les roches qui le
constituent sont profondément altérées surtout dans les
niveaux supérieurs.
On a observé le même type d'horizon particulier
à Panda et à Kambove dans le prolongement du même
anticlinal, mais dans un tel état d'altération et sur une trop
faible extension pour permettre toute étude.
Dans la région de KapoloweMission ces mêmes
roches affleurent sporadiquement et dans un état sensiblement moins
altéré. C'est ainsi qu'avec la cartographie de Kapolowe Gare et
de la géologie régionale prouvant que les formations environnant
font partie du Nguba suivi de celles du Kundelungu, par ricochet nous pouvons
dire que les formations affleurant dans la cité de Kapolowe Gare font
partie du Nguba ou du Kundelungu selon la figure I.3 et cela sera
prouvé par un levé géologique effectué dans ce
travail.
Figure I. 3: Schéma géologique du SHABA
méridional. Localisation du ROAN et du Ki 11. Extrait du Symposium de
Lusaka. François A. (1962)
I.2.2LEVE GEOLOGIQUE DE LA ZONE D'ETUDE
Le levé géologique est une technique de base qui
permet à un géologue d'explorer une zone donnée faisant
l'objet d'études géologiques. Et pour procéder à un
levé géologique, le géologue se doit, au cours de la phase
préparatoire, de faire une recherche documentaire afin de circonscrire
la zone d'étude dans un contexte géologique quelconque et de
réunir les différentes modalités relatives à
l'établissement de la carte géologique.
La première de choses à faire lorsque l'on se
retrouve sur terrain est de faire un recouvrement de la zone de travail
c'est-à-dire cherché déjà à
déterminer la direction préférentielle des couches de
façon à tracer des coupes qui seront perpendiculaires à
cette direction.
Dans le terrain où il y a une forte couverture, pour
réaliser un levé géologique, il faut tenir compte
de :
Sapédologie : on observe ici le
changement de la coloration du sol, car le sol reflète les roches que
nous avons en profondeur. Ainsi la coloration du sol est caractéristique
de sa roche-mère. Les roches tendres sont beaucoup plus
altérées que les roches dures ;
Savégétation : Nous
n'avons pas la même végétation partout, elle dépend
aussi de la nature du sol, alors le changement de végétation
traduit le changement de lithologie.
1. MATERIELS UTILISES
Le levé géologique étant donc une chasse
aux affleurements ou encore l'ensemble d'opérations de terrain
permettant essentiellement l'observation des affleurements et les
renseignements stratigraphiques, son exécution nécessite une
panoplie des matériels pour levé. Ainsi donc, nous nous sommes
servis de :
· Une boussole pour géologues ;
· Un marteau des géologues ;
· Un G.P.S marque GARMIN ayant une marge d'erreur de 3met
appareils numériques ;
· Un fond topographique ; Un carnet de terrain, stylo,
boite des couleurs, porte mine et un support en carton, un sac à
échantillons;
Pour ce qui nous concerne, la cité Kapolowe gare qui
constitue notre secteur d'étude est très inaccessible car il est
très habité et mal loti.
De ce fait, nous avons eu à effectuer seulement trois
coupes géologiques, Il est à savoir que les formations
appartiennent au supergroupe du Katanguien, et les travaux antérieurs
effectué par J. Lefebre (1976) prouvent que les formations sont
orientées NO-SE dans cette zone ; c'est ainsi que nos coupes ont
été orientées perpendiculairement à la direction de
nos formations.
2. PROCEDURES ET MISES EN OEUVRE
Le levé géologique étant une discipline
de la géologie fondée sur l'observation, dont l'ultime objectif
est de chercher les endroits propices où la terre nous dévoile
ses secrets en vue de prendre si possible les échantillons, toutes les
mesures structurales possibles, les coordonnées géographiques,
les informations détaillées pour une étude minutieuse qui,
combinées avec les analyses au laboratoire nous aidera à
prétendre élaborer une carte géologique.
Cettepartie a pour objectifs :
· De déterminer la nature des différentes
unités lithologiques observées dans la zone d'étude et
leurs positions stratigraphiques ;
· De ressortir la carte géologique du secteur
d'étude ;
Le levé géologique effectué dans notre
secteur de Kapolowe s'est réalisé de la manière suivante :
· L'établissement des profils, les formations
géologiques étant orienté NO-SE, les profils ont
été définis suivant la direction NE-SO. La longueur
moyenne de chacun de ces profils est de 750 m sur 3 profils dans le secteur de
Kapolowe Gare.
· Les travaux de terrain se sont réalisés
en suivant les profils prédéfinis. Le repérage des
affleurements et la variation de la coloration des sols, les déblais des
puits, dans les zones dépourvues d'affleurements, ont constitué
pour nous les points d'observation dans les deux secteurs étudiés
· Le traitement, la phase qui consiste à la
compilation et l'encodage des données recueillies sur terrain permettant
ainsi à la réalisation des cartes et à
l'interprétation de ces dernières. Les données
récoltées sur terrain ont été saisies à
l'ordinateur à l'aide du logiciel MS Excel, comportant les informations
géographiques, géologiques et autres observations afin
d'être traité à l'aide du logiciel QGIS.
3. PRINCIPES
La carte géologique constitue le support indispensable
pour l'étude des formations géologiques et la reconstitution de
leur histoire. D'une manière générale, le levé
géologique repose sur des principes et techniques qui sont
élucidés comme suit :
· Suivre les contacts entre les unités
cartographiées : cette méthode semble la plus simple et la plus
naturelle, puisqu'elle permet de relever directement les limites qui seront
portées sur la carte. Elle n'est cependant applicable que pour des zones
à très faible couverture. Dans ce cas, il est d'ailleurs probable
qu'une étude attentive des photos aériennes livrerait d'aussi
bons résultats ;
· Définition des traverses : elles sont
établies en connaissant la direction préférentielle des
formations géologiques du secteur étudié. Lors de la
préparation de l'itinéraire, on retiendra particulièrement
les zones les plus propices en affleurements, à savoir les cours d'eau,
les escarpements, les routes.
· La cartographie des affleurements : elle consiste
à la détermination de différents faciès
lithologiques observés dans le secteur faisant l'objet de la recherche.
La prise des mesures structurales est indispensable lorsque les formations
géologiques présentent un plan de stratification. Toutefois dans
les zones dépourvues d'affleurements, la variation de la coloration et
la granulométrie des sols autochtones peuvent constituer des
éléments importants pouvant également permettre à
l'identification des roches probables.
4. RESULTATS
Les résultats obtenus au cours du levé
géologique, sont présentés sur les coupes
géologiques réalisées dans notre secteur.
I.2.3.
LEVE HYDROGEOPHYSIQUE PAR SONDAGE MAGNETOTELLURIQUE
I.2.3.1. Définitions
· L'aquifère (du latin aqua fero : porter
l'eau) est une structure géologique perméable contenant de l'eau,
comme des alluvions de rivière et des granites fissurés. Issue de
l'infiltration, l'eau contenue dans un aquifère circule dans le sous-sol
et nourrit une ou plusieurs sources, ou se déverse de façon
occulte dans un milieu récepteur, mer, lac, cours d'eau ou autre
aquifère. Un aquifère est caractérisé par sa
géométrie, sa superficie et sa profondeur, et par les
caractéristiques intrinsèques de la roche dont il est
formé, lithologie, porosité, fracturation,
homogénéité, etc.
L'aquifère permet un stockage plus ou moins important
et plus ou moins long de l'eau infiltrée; le transit peut aller de
quelques heures à plusieurs centaines de milliers d'années.
· La piézométrie est la mesure de la
profondeur de la surface de l'eau souterraine, elle est destinée
à mesurer, dans le sol, la pression inertielle existante à un
endroit donné ; ces mesures interviennent le plus souvent au stade
de l'étude préliminaire d'un ouvrage, dans le cadre de
l'étude des nappes et de leur variation. Elles sont aussi
fréquemment faites pendant la construction de l'ouvrage et poursuivies
après la fin des travaux (Schlosser, 1973).
Dans la seconde partie intitulée levé
géophysique, qui a pour objet la mesure des variations spatiales et
temporelles des propriétés physiques du sous-sol(Kearey, 1984).
En fait le géophysicien mesure certains paramètres physiques du
sous-sol afin d'en obtenir une image qu'il essaie ensuite de traduire en terme
géologique. Quand la prospection géophysique vise à
définir des paramètres qui sont en liaison directe ou indirecte
vers les ressources en eau souterraine, il s'agit de l'hydrogéophysique
(Guérin,2004), (chalikakis,2007).
Cette partie de notre travail a pour objectif :
- De déterminer le niveau de l'eau contenue dans notre
secteur d'étude ;
- Ressortir le cartepiézométrique;
- Déterminer la structure interne et le sens de
l'écoulement des eaux de notre secteur d'étude.
I.2.3.2. CARACTERISTIQUE LITHOSTRATIGRAPHIQUES LIEES A
L'HYDROGEOLOGIE
Le Katanguien montre une succession de roches de nature
variable et ayant des caractères hydrogéologiques très
différents. Les travaux antérieurs, qui résument les
conditions aux limites régionales, menés par différents
auteurs sur les formations du Katanguien donnent les conclusions
suivantes :
v selon Beugies (1954)
1. La presque totalité des roches de Kundelungu et de
Nguba sont imperméables. Certaines roches sont plus ou moins
perméables (en grand par suite de nombreuse failles qui découpent
les assises schisto-dolomitiques) ;
2. les nombreuses failles et filons ou fillonnets
créent des fissures dans le mur imperméable de la nappe et
permettent ainsi des infiltrations en profondeur par drainage ;
3. De plus, les grands accidents tels que celui qui met en
contact anormal les groupes de Roan et du Kundulungu, peuvent drainer la nappe
phréatique.
v Selon KasongoNumbi (2008) :
1. Le Roan (Moyen), le Nguba et le Kundelungu contiennent des
dolomies très aquifères comme des dolomies dites de
« calcaire de Kakontwe » de Nguba ; cependant
certaines particularités peuvent être observées ;
c'est le cas des dolomies siliceuses stratifiées en petits bancs
(feuilletées)(RSF), très perméables en grand ; tandis
que les dolomies siliceuses vacuolaires (connues sous le nom de
« roches siliceuses caverneuses »(RSC), les plus
aquifère dans la série des Mines; les dolomies dites Calcaires
à Minéraux Noirs (CMN) sont aquifères, mais pouvant
s'altérer en sable fin peu aquifère ou moyennement
aquifère selon les faciès ; les dolomies dites
supérieurs (D.S) car elles se trouvent au sommet de la série des
mines, sont aquifères.
2. Le grand conglomérat dont la matrice est argileuse
est réputée peu perméable (cas de la région
occidentale et centrale de l'arc cuprifère du Katanga) ; tans
disque le grand conglomérat dont la matrice est carbonatée est
réputée potentiellement aquifère (partie orientale de
l'arc) ;
3. Les shales de roches argileux et talqueuses (sont
réputées très peu perméables contrairement aux
shales dolomitiques (SD) qui sont moyennement aquifère.
En somme, on rencontre des roches perméables en petit
et en grand comme les shales et des roches perméables uniquement en
grand telles que les dolomies. Entre les deux extrêmes s'arrangent les
roches à perméabilités de fissures assez faibles.
L'hydrogéologue intervient dans de nombreux domaines de
la vie publique :
· l'enseignement et la recherche au sein des
structures de formation (universités et grandes écoles) et des
organismes de recherche (CNRS, INRA, ministères) ;
· la recherche, l'étude, la protection et la
gestion des ressources en eau souterraine ;
· l'examen de l'influence des eaux souterraines lors
des grands travaux et des chantiers de génie civil, ainsi que l'impact
de leur réalisation sur l'environnement hydrogéologique ;
· l'analyse du rôle de l'eau dans les
mouvements gravitaires (éboulements, glissements, effondrements) et la
prévision des remontées critiques de nappes.
I.2.3.3 LEVE PIEZOMETRIQUE
La réalisation de ce travail a demandé un
matériel approprié et une méthodologie stricte et
rigoureuse menée au niveau de l'étude
piézométrique. Dans cette partie, nous allons commencer par
présenter les différents matériels et méthodes
utilisés.
La formation géologique ou roche suffisamment poreuse
pour stocker de l'eau et perméable pour laisser l'eau circuler est
appelée aquifère. La nappe étant définie comme
l'eau contenue et circulant dans les pores ou fissures d'un aquifère, la
piézométrie quant à elle est la mesure de la profondeur de
la surface de cette dernière.
La mesure du niveau des eaux souterraines est effectuée
à l'aide d'une sonde dont le capteur mesure la conductivité de
l'eau.
Lorsque la sonde atteint le niveau de l'interface air/eau, un
contact électrique est établi entre deux tiges
métalliques, déclenchant un signal sonore et lumineux. Une fois
cela fait, on lit à l'aide d'un décamètre qui est la corde
même de la tige métallique, la valeur de la profondeur en
centimètre (cm) qui sépare la surface topographique du niveau de
la nappe.
v Intérêt du levé
piézométrique
Le levé piézométrique a pour
intérêt de :
- Définir le sens de l'écoulement
souterraine ;
- Estimer le débit d'une nappe ;
- Evaluer la capacité d'un acquière
(réserves en eau) ;
- Evaluer la recharge naturelle (fluctuation de la surface
piézométrique), régime d'alimentation de
l'aquifère ;
- Explorer, apprécier les caractéristiques d'une
nappe sur un territoire (propriétés hydrodynamiques, limites de
l'aquifère, étude géotechnique avant réalisation
d'un ouvrage...) ;
- Surveiller une nappe exploitée (durabilité de
l'exploitation) ;
- Etudier les réalisations de la nappe avec la surface
(recharge, décharge).
Elle permet ainsi de contrôler en permanence
l'évolution de la pression inertielle, qui joue un rôle
très important dans le comportement du sol.
v Matériels utilisés
En hydrogéologie et dans les études
piézométriques, les outils sont variées et plus
précis les uns que les autres, permettant de faire une étude
(mesure des latitudes, des longitudes, des altitudes et des niveaux
piézométriques) précise. Nous pouvons citer comme
matériels utilisés pour ce travail de terrain(figure
I.4) :
· Un GPS ;
· Une sonde piézométrique ;
· Un carnet de terrain.
Figure I. 4 Sonde
piézométrique
L'observation de la carte piézométrique permet
d'en tirer un certain nombre d'informations sur l'allure des écoulements
(Kakwata, 1998) :
· Les directions de l'écoulement ;
· Les gradients hydrauliques ;
· Les débits unitaires en chaque point ;
· Le type de la nappe ainsi que le profil
correspondant.
Dans notre travail nous nous sommes limités à la
détermination de la direction de l'écoulement et aux gradients
hydrauliques.
L'opération de cet essai au piézomètre
consiste à :
· Placer dans un forage la sonde
piézométrique à côté du trou de forage mise
en oeuvre par le pénétromètre dynamique ;
· Plonger le bout de la sonde dans le trou jusqu'à
atteindre l'eau de la zone sondé ;
· Une fois atteint ce niveau piézométrique
par le bout de la sonde cela émet un son qui atteste qu'il a atteint le
niveau phréatique ;
· Faire la lecture en mettre de la profondeur sur le
ruban gradué que possède l'enrouleur pour enfin avoir le niveau
piézométrique.
Cette investigation s'est faite durant une période
pluvieuse.
v Calcule du gradient hydraulique
Par comparaison entre le dispositif expérimental du
laboratoire de Darcy et le terrain, le gradient hydraulique est la
différence de niveau piézométrique entre deux points de la
surface, par unité de longueur, mesurée le long d'une ligne de
courant (sens d'écoulement des eaux souterraines). Le gradient
hydraulique, i, est assimilable à la pente de la surface
piézométrique ; la pente étant la perte de charge par
unité de longueur. Le gradient hydraulique est exprimé par :
(1)
Dans la pratique le gradient hydraulique est calculé
sur le terrain, à l'aide des niveaux piézométriques
mesurés dans deux ouvrages d'observation, alignés sur une ligne
de courant, l'un en amont H1, l'autre en aval H2, séparés d'une
distance L (Kouassy, 2010).
I.2.3.4 LEVEHYDROGEOPHYSIQUE PAR SONDAGE
MAGNETOTELLURIQUE
La méthode magnétotellurique (MT) est une
technique géophysique qui fournit des informations sur la distribution
des conductivités électriques des roches souterraines(Figure
I.5).
La géophysique a besoin d'informations primaires
permettant d'avancer avec précision sur l'interprétation des
données acquises sur le terrain, sans elles, les résultats
obtenus risquent de ne pas correspondre à la réalité
géologique.
Il est ensuite possible d'effectuer une modélisation du
sous-sol pour déduire de la cartographie des invariants en fonction de
la fréquence une cartographie de la résistivité en
fonction de la profondeur.
L'intérêt du levé géophysique
réside dans le fait que l'on peut prospecter de grande surfaces
relativement afin de pouvoir adapter le réseau de drainage aux anomalies
recueillies par la prospection sachant qu'il faut pouvoir transcrire ces
anomalies en termes concrets directement utilisables par le concepteur du futur
réseau (Bush et al,1991).
Cette investigation a été effectuée
à l'aide du résistivimètre
Ø Matériels utilisés
- GPS ;
- Résistivimètre.
Figure I. 5:
Résisivimètre
A. Méthodologie
Pour l'hydrogéologue, les méthodes
géophysiques sont des outils susceptibles de répondre à
des questions relatives aux eaux souterraines (Guérin, 2005).
Les études théoriques concernant les variations
naturelles du champ électrique et du champ magnétique sont
anciennes et remontent dans la seconde moitié du 20e
siècle vers les années 1950 que les idées se
précisent. Comme dit Durpis (1971) certains auteurs établissent
à cette date des relations susceptibles de résoudre les cas
simples constitués par des modelés à deux terrains
concernant des couches très puissantes (bassins sédimentaires
très épais) ou très profondes (manteau). C'est le
professeur français Cagniard cité par même auteur qui,
à la même époque a proposé un nouveau
procédé de prospection géophysique dans une étude
plus élaborée que les précédentes dont la parution
n'aura lieu qu'en 1953. La méthode magnétotellurique (M.T) dont
Cagniard exposa le principe permet en effet l'étude électrique du
sous-sol quel qu'en soit le nombre de couches.
B. Objectifs du
levéhydrogéophysique
L'objectif est d'essayer de localiser, si possible, à
l'échelle métrique, les zones les plus favorables à
l'implantation de forage pour que les hydrogéologues dans un premier
temps, établissent un suivi de contrôle et d'évaluation des
ressources en eau, en vue de leur exploitation dans les années à
venir (Chalikakis, 2007)
D'après les études antérieurs
effectuées par ASTIER, celui-ci a une grande pratique de la prospection
géophysique appliquée à l'hydrogéologie qui
s'ajoute à une formation initiale d'ingénieur géologue. Il
a voulu écrire un livre simple, accessible, montrant quelles sont les
différentes méthodes de la géophysique et quels sont leurs
champs d'application. Il a parfaitement réussi. L'auteur donne un
panorama général des résistivités des eaux et des
roches.
Tableau I. 1: Résistivité des eaux et
de roche (d'après Astier, 1971)
Eaux ou roches
|
Résistivité (Ù.m)
|
Eau de la mer
|
0,2
|
Eau de nappes alluviales
|
10-30
|
Eau de sources karstiques
|
10-100
|
Sable et graviers secs
|
1000-10000
|
Sable et graviers imbibés d'eau
douce
|
50-500
|
Sable et graviers imbibés d'eau
|
0,5-5
|
Argiles
|
0,2-20
|
Marnes
|
20-100
|
Calcaire
|
300-1000
|
I.2.4.SONDAGES GEOTECHNIQUES
L'ensemble de tout ce qui englobe la technique
géologique du terrain s'accompagne d'une étude qui est une
opération pas trop simple et facile dont dépend en grande partie
la qualité de l'ouvrage concerné. Sa procédure
complète consiste premièrement à bâtir un
modèle structural du site d'étude, ensuite à
caractériser et étudier tous les phénomènes
naturels qui y sont induits, et enfin à proposer des solutions pratiques
aux problèmes géotechniques que pose l'adaptation
spécifique de l'ouvrage à ériger au site.
Il nous convient de noter que lors d'un projet
d'aménagement, tout constructeur doit (de manière à
assurer la pérennité des futurs ouvrages) prendre en compte la
nature des formations constituant le sous-sol du site ou il est prévu de
réaliser cet aménagement.
Cette prise en compte permet d'adapter le projet au site
envisagé, de définir le système de fondation de l'ouvrage
avec le meilleur rapport sécurité/coût et de se garantir
contre les effets de la réalisation des travaux sur les constructions
voisines.
L'exécution de sondage et d'essais in situ, la collecte
et l'épreuve d'échantillonnage, doivent être les derniers
d'une suite d'opérations ordonnées en étapes successives ;
y recourir directement et exclusivement, reviendrait à attribuer un
rôle de synthèse à des moyens d'analyse, à confondre
l'étude géotechnique et la campagne de sondages et d'essais.
I.2.4.1 DESCRIPTION, ECHANTILLONNAGE DES SOLS ET ESSAI IN
SITU
La reconnaissance in situ intervient comme un moyen
indispensable permettant de fournir les renseignements sur la nature des
différentes couches et d'estimer leurs caractéristiques
mécaniques à partir de la description sur terrain d'une
entité géologique (le sol dans notre cas) nécessite la
juxtaposition de différentes caractéristiques notamment : la
couleur, la texture, la structure, l'angulosité, la forme des grains, la
consistance, la profondeur, le degré d'humidité, la localisation,
la date, etc.
Ainsi pour arriver au terme de notre travail des campagnes de
prélèvements des échantillons ont été
effectuées en mars 2022. Les matériels utilisés
sont : une bèche, un GPS GARMIN, un décamètre, un
carnet de terrain, un stylo, un crayon, une barre de mine, des sachets.
L'échantillonnage étant l'étape
primordiale de notre étude, il consistait en une identification d'un
sous-ensemble d'individus à l'intérieur d'une population pour
estimer les caractéristiques de l'ensemble de la région
nouvellement lotis de Kapolowe Gare. On a procédé par des trous
d'environ 70 cm où la maille entre les points de
prélèvement des échantillons est
irrégulière, au total 21 échantillons ont
été récoltés et décrits sommairement sur le
site de notre travail. Pour la désignation des échantillons,
chaque identifiant porte un code ayant en préfixe les lettres
«MMN» et en suffixe une numérotation. A l'aide d'un GPS on a
pu établir un tableau des coordonnées géographiques pour
tout point de prise des mesures.
I.2.5.IDENTIFICATION DES SOLS
Il existe de nombreux essais mécaniques en laboratoire.
Dans cette partie, seuls les essais donnant accès aux paramètres
mécaniques seront abordés. Ces essais ont été
développés initialement en laboratoire pour découvrir,
comprendre et modéliser, dans des conditions contrôlées, le
comportement mécanique des sols. Ils sont maintenant couramment
utilisés dans la pratique pour caractériser les matériaux
présents dans un site donné.
En raison de la grande diversité des essais et des
modes opératoires à notre disposition, il est nécessaire,
pour un projet spécifique, de préciser le programme
expérimental.
Ces essais, généralement simples, sont
destinés à décrire et à identifier les sols,
à les classer et à apprécier leur état.
Pour pourvoir classer un sol du point de vue
géotechnique et lui donner un nom précis, il faut l'identifier en
déterminant les paramètres de nature et paramètres
d'état qui sont des propriétés physiques
caractérisant un matériau.
Les paramètres de nature indiquent les
caractéristiques intrinsèques du sol. Ils ne varient pas au cours
du temps.
Les paramètres d'état sont fonction de
l'état du sol et caractérisent le comportement du sol sous
l'effet d'un changement donné.
Ces essais servent de base aux divers systèmes de
classification des sols car leurs résultats permettent à leur
tour d'estimer au moyen de corrélations des ordres de grandeur des
propriétés mécaniques des sols et établir un
pré dimensionnement grossier des ouvrages au stade des premières
études.
Nous regroupons dans ce paragraphe les essais
géotechniques de laboratoire classiques qui permettent de
caractériser un sol :
· Teneur en eau naturelle (un paramètre
d'état) ;
· Limite d'Atterberg (un paramètre de nature)
· Détermination de la densité au
pycnomètre (un paramètre de nature)
· Analyse granulométrique à sec qui est la
distribution des grains (% massique) selon leur diamètre (un
paramètre de nature).
· L'analyse granulométrique par
sédimentométrie.
La connaissance de cette identité permet de
prévoir l'ordre de grandeur de certaines caractéristiques :
cohésion, perméabilité, aptitude à être
compacté par exemple. Elle permet de connaître de manière
assez précise la sensibilité au gel et la sensibilité
à l'entrainement des particules fines par les écoulements.
Détermination de paramètres physiques.
Ils sont de deux catégories comme nous l'avons dit
ci-haut.
Tableau I. 2: Normes françaises sur les essais
de laboratoire (IFSTTAR, 2012)
NF ISO 11074
|
Qualité du sol. Vocabulaire.
|
XP P 94-010
|
Sols : Reconnaissance et Essais - Glossaire
géotechnique : Définitions. Notations. Symboles.
|
XP P 94-011
|
Sols : Reconnaissance et Essais - Description - Identification
-Dénomination des sols - Terminologie - Éléments de
classification.
|
XP P 94-041
|
Sols : Reconnaissance et Essais - Identification
granulométrique - Méthode de tamisage par voie humide.
|
NF P 94-050
|
Sols : Reconnaissance et Essais - Détermination de la
teneur en eau pondérale des matériaux - Méthode par
étuvage.
|
NF P 94-051
|
Sols : Reconnaissance et Essais - Détermination des
limites d'Atterberg - Limite de liquidité à la coupelle - Limite
de plasticité au rouleau.
|
NF P 94-053
|
Sols : Reconnaissance et Essais - Détermination de la
masse volumique des sols fins en laboratoire - Méthodes de la trousse
coupante, du moule et de l'immersion dans l'eau.
|
NF ISO 11074
|
Qualité du sol. Vocabulaire.
|
NF P 94-055
|
Sols : Reconnaissance et Essais - Détermination de la
teneur pondérale en matières organiques d'un sol - Méthode
chimique.
|
NF P 94-056
|
Sols : Reconnaissance et Essais - Analyse
granulométrique - Méthode par tamisage à sec après
lavage.
|
NF P 94-071-2
|
Sols : Reconnaissance et Essais - Essai de cisaillement
rectiligne à la boîte - Partie 2 : Cisaillement alterné
|
I.2.5.1PARAMETRES D'ETAT
Comme leur nom l'indique, ces paramètres sont fonction
de l'état du sol c'est-à-dire qu'ils caractérisent les
différents comportements du sol sous l'effet d'un chargement
donné (teneur en eau, indice des vides, porosité, degré de
saturation,...).
Ces essais constituent une série d'essais
consacrée à la caractérisation des sols. La
détermination des différents paramètres de cet essai
permet de classer les sols en différentes familles et donner, par
corrélation, des informations sur certaines propriétés.
I.2.5.1.1 TENEUR EN EAU ET DENSITE (Norme NF P94-050)
Définition
C'est le rapport du poids d'eau que le sol contient au poids
de ses éléments secs, après dessiccation à
l'étuve à 105°C (60°C dans le cas des sols contenant
des éléments organiques):
(2)
But de mesure
La mesure de la teneur en eau est principalement
utilisée pour réaliser des calculs de poids volumique dans les
sols. La teneur en eau est également une mesure du retrait-gonflement et
des caractéristiques de la résistance de sols cohérents
comme démontré dans les tests de limite de liquidité et de
plasticité.
La connaissance de la teneur en eau d'un sol est très
importante car elle permet, avec d'autres caractéristiques,
d'apprécier l'état dans lequel se trouve ce sol.
Matériels
· Echantillon de sol humide ;
· Une balance ;
· L'étuve ou four réglé à
105°C ;
· Un récipient (tares) pour contenir
l'échantillon et
· Un marqueur permettant l'étiquetage.
Matériel : Une grille à maille
carrée, un carottier, une tare, une étuve, une balance(figure
I.6).
Figure I. 6: Matériels utilisés pour la
mesure de la teneur en eau naturelle
I.2.5.1.2 DETERMINATION DE LA DENSITE (Gs) AU
PYCNOMETRE
Cet essai consiste à déterminer la
densité de grain dans un sol.
Il se réalise de la manière suivante :
· Peser environ 200g de sol sec;
· Peser le pycnomètre (W1) ;
· Remplir le pycnomètre avec du sol, puis peser
(W2) ;
· Ajouter de l'eau dans le sol jusqu'à remplir
complètement le pycnomètre ;
· Peser l'ensemble (W3) ;
· Verser le mélange et remplir de nouveau le
pycnomètre avec de l'eau seulement et mesurer (W4) ; - Puis calculer.
(3)
La prise de l'essai est introduite dans le
pycnomètre(figure I.7).
Appareillage nécessaire :
Figure I. 7: Pycnomètre
I.2.5.1.3 DETERMINATION DU pH DU SOL
Le potentiel d'hydrogène (pH) d'une solution est la
concentration en ion H+. Sa valeur varie entre 0 et 14. Une solution est dite
neutre si le pH est de 7 en solution aqueuse. Une valeur plus faible correspond
à une solution acide ; une valeur plus élevée correspond
à une solution alcaline ou basique. Une eau souterraine acide peut
attaquer le béton des ouvrages (Vulliet et al).
L'objectif de cet essai est de définir la concentration
de l'ion hydronium (H30+) dans le sol, c'est-à-dire l'acidité du
sol en évaluant le paramètre indicateur de cette acidité,
paramètre qu'est le potentiel d'hydrogène (pH).
D'une manière générale, on peut affirmer
que l'acidité des sols est essentiellement liée à la
production des protons (H+) provenant de toute activité biologique
à la surface du sol comme en subsurface.
Le pH du sol varie, à court terme, avec la saison. Ces
variations sont en général d'une demi-unité, parfois
d'avantage et sous climat tempéré le pH est minimum en
été et maximum en hiver. Ces variations s'expliquent par le
phénomène de dilution de la solution du sol qui a tendance, en
hiver, à diminuer la concentration en H+, et donc à relever le pH
en été.
Matériel utilisé
Figure I. 8: pH-mètre
I.2.6.2 PARAMETRES DE NATURE
Pour indiquer les caractéristiques vrais des sols
c'est-à-dire ceux qui ne varient pas au cours du temps, on
détermine les paramètres dites : paramètres de nature. Ces
paramètres sont les suivants : la granularité,
l'argilosité, les limites d'Atterberg,...
I.2.6.2.1 LIMITES D'ATTERBERG (NF P94-051)
La présence des couches d'eau adsorbées autour
des particules d'argiles, confère au matériau la faculté
de former des pâtes, dans lesquelles chaque grain est relié aux
autres par des forces de cohésion. Il en résulte le
phénomène de consistance, qui peut être modifié en
fonction de la teneur en eau du sol (COSTET et al. 1983)
L'essai des limites d'Atterberg se fait sur une fraction
d'échantillon, qui passe au tamis de 0.40mm (400 micromètre),
l'échantillonnage se fait sur matériau séché
à l'étuve, une quantité suffisante de matériau
devant être tamisée pour obtenir150 à 200g de
d'échantillon.
But de l'essai : Caractériser
l'argilosité d'un sol, et donc déterminer les teneurs en eau
remarquables situées à la frontière entre ces
différents états sont les « limites d'Atterberg » :
· Limite de Liquidité : Wl (frontière entre
état plastique et liquide) ;
· Limite de Plasticité : Wp (frontière
entre état solide et plastique).
Domaine d'application :
· Cet essai s'applique généralement sur les
sols comportant un pourcentage de fines (80 micromètre) supérieur
à 35% ;
· La détermination de l'argilosité d'un sol
par les limites d'Atterberg.
Les limites d'Atterberg permettent de calculer l'indice de
consistance qui caractérise l'état hydrique d'un sol (80 à
90% d'élément inférieur à 400 micromètre.
a. LIMITE DE LIQUIDITE Wl (NF P94-051)
Le but du test de cette limite pratiqué dans le sol
disposé dans la coupelle de Casagrande est la détermination de la
teneur en eau (exprimée en pourcentage) qui définira la dite
limite. D'après la méthode de Casagrande, c'est la teneur en eau
pour laquelle une entaille de 10 mm se ferme après un nombre de coups
(N) compris entre 15 et 35.
Appareillage :
Appareil de Casagrandeconstitué d'une
coupelle pouvant recevoir des chocs, d'un outil à rainurer et d'une
spatule.
Pour réaliser ce test, voici le protocole à
suivre :
· Humecter l'échantillon de sol fin avec de l'eau
distillée ;
· L'homogénéiser à l'aide d'une
spatule ;
· Etaler l'échantillon dans le bol, de
manière à avoir une épaisseur à peu près
constante, de 1 (cm), avec une surface horizontale ;
· Appliquer une rainure au milieu, séparant
l'échantillon en deux parties distinctes et égales, de
manière à voir le fond du bol ;
· Tourner la manivelle en comptant la norme de fois que
le bol s'est élevé puis rabattu jusqu'à ce que la fente se
referme ;
· Récupérer l'échantillon, le peser,
et calculer sa teneur en eau.
Par convention, la limite de liquidité est la teneur en
eau du matériau qui correspond à une fermeture de 1 cm des
lèvres de la rainure après 25 chocs. Un intervalle des coups (N)
allant de 15 à 35 chocs est définit vu la difficulté
d'atteindre facilement 25 chocs à chaque essais.
v Si : N < 15 ; le processus est recommencé avec un
matériau plus sec et homogénéise à nouveau.
v Si : N > 35 ; l'opération est renouvelée
prélèvement de pâte au quel a été
ajouté un peu d'eau distillée ou
déminéralisée.
v Si 15 = N = 35 ; on déterminer la teneur en eau W
pour cela il faut:
- Prélever une portion de mortier de part et d'autre de
la rainure ;
- placer l'ensemble du prélèvement sur un verre
de montre (bouchon dans notre cas) de poids T ;
- peser immédiatement ;
- porter au four pour dessiccation complète ;
- peser sec.
(4)
Résultats attendus :
On mesure la teneur en eau (W) de l'échantillon au
moment de la fermeture conventionnelle. La limite de liquidité est
donnée, en fonction du nombre de coups N pour obtenir
la teneur en eau correspondante à cette fermeture, on utilise par
convention la formule suivante:
(5)
Outre la méthode analytique, la teneur de
liquidité est aussi déterminer par la méthode graphique
par interpolation sur la droite d'ajustement graphique ; le graphique portant
en abscisse les nombres des coups N et en ordonnée les
teneurs en eau W correspondantes.
Mise en oeuvre de l'essai
Sur base du protocole ci-haut présenté, des
tests de limite de liquidité ont été
réalisés sur les 21 échantillons du présent projet,
choisissant pour chaque échantillon 3 prélèvements
c'est-à-dire au tour de 25coups. Ainsi, la teneur de liquidité de
chaque échantillon (Wl) est la moyenne arithmétique des teneurs
de ces 3 prélèvements.
Equipements (appareillage) nécessaire
:
Appareil de Casagrande constitué d'une coupelle
pouvant recevoir des chocs et d'un outil à rainure (Figure I.9).
Figure I. 9 : Appareil de
Casagrande
b. LIMITE DE PLASTICITE Wp (NF P94 051)
C'est la teneur en eau au-dessus de laquelle le sol devient
plastique. C'est la teneur en eau des rouleaux qui se fissurent au moment
où leur diamètre atteint 3mm. Le test de limite de
plasticité, comme celui de la limite de liquidité, a pour but de
fournir des informations concernant l'effet de la teneur en eau (ù) sur
les propriétés mécaniques du sol.
La plasticité est l'aptitude à changer de forme
sous une charge constante. Elle dépend de la forme, de la grandeur, de
la composition chimique et minéralogique des grains constituant le sol.
(6)
Il convient également de déterminer un autre
paramètre ; la limite de retrait. C'est un paramètre beaucoup
moins utilisé qui marque le passage de l'état solide avec retrait
à l'état solide sans retrait.
c. INDICE DE PLASTICITE Ip
L'indice de plasticité mesure l'étendue de la
plage de teneur en eau dans laquelle le sol se trouve à l'état
plastique.
L'indice de plasticité est la différence
donné entre la limite de plasticité et la limite de
liquidité.
Ip=Wl-Wp (7)
· Ces essais ne s'appliquent qu'aux sols cohérents
à grains fins tels que les argiles.
· les limites d'Atterberg sont insuffisantes pour
caractériser un matériau dont l'indice de plasticité se
situe entre 5 et 10.
· L'indice de plasticité permet donc une
indication assez avancée sur la nature d'un sol fin. Un Indice de
plasticité (Ip) élevé correspond à un sol argileux
dont les propriétés seront très sensibles à la
teneur en eau et un Ip faible correspond à un sol peu argileux, moins
sensible aux variations en teneur en eau.
· Les indices de plasticité les plus forts se
découvrent dans les sols aux cohésions fortes, Selon Atterberg
(1908).
Tableau I. 3 : Classification des sols selon l'indice
de plasticité Ip (Verdeyen et al.1969)
Indice de plasticité (%)
|
<1
|
1<Ip<7
|
7<Ip<17
|
>17
|
Type des sols
|
Sol pulvérulent
|
Sable argileux
|
Argile sablonneuse
|
Argile
|
d. DEGRE DE PLASTICITE
Suivant la valeur de leur indice de plasticité, les
sols peuvent se classer comme suit selon le degré de plasticité :
Tableau I. 4: Degré de plasticité des
sols en fonctions de l'indice de plasticité.
Indice de plasticité Ip
|
Plasticité
|
0 <Ip<5
|
Sol non plastique
|
5<Ip<10
|
Plasticité faible
|
10<Ip<20
|
Plasticité moyenne
|
20<Ip<40
|
Plasticité élevée
|
Ip=40
|
Plasticité très élevée
|
e. INDICE DE CONSISTANCE (NF P94-051)
Cet indice permet de prévoir et déterminer le
comportement du sol naturellement. Si la teneur en eau naturelle est
supérieure à la limite de liquidité, le sol se comporte
comme un liquide. Dans le cas contraire le sol est plastique.
Avec W : la teneur en eau naturelle
Selon Sanglerat et al (1975), nous avons la
classification suivante en fonction de l'indice de consistance :
Tableau I. 5: Classification des sols en fonctions de
l'indice de consistance
INDICE DE CONSISTANCE
|
CONSISTANCE
|
Ic = 0
|
Liquide
|
0 <Ic< 0,25
|
Pâteuse
|
0, 25 <Ic< 0,5
|
Molle
|
0,5 <Ic< 0,75
|
Terne
|
0,75 <Ic< 1
|
Mi-dure
|
Ic> 1
|
Dure
|
f. INDICE DE COMPRESSION (NF P94-051)
D'après l'équation mathématique de
Skempton, l'indice de compression est fonction de la limite de liquidité
:
Cc= 0.009 (Wl-10) (9)
Tableau I. 6: Classification des sols en fonctions de
l'indice de compression
Indice de compression
|
Type de sol
|
0.01< Cc < 0.10
|
Sable
|
0.10< Cc < 0.25
|
Argile raide (Kaolinite)
|
0.25 < Cc < 0.80
|
Argile moyenne
|
0.80 < Cc < 2.50
|
Argile molle (Montmorillonite)
|
g. INDICE DE GROUPE (Ig)
L'indice de groupe est un paramètre qui définit
la portance d'un sol sur base des essais d'identification. Il peut servir d'une
part, à préciser la classification des sols, et d'autre part
à évaluer les épaisseurs des couches de fondation de
chaussée d'après la méthode de STEELE. Il est
calculé à partir des résultats de l'analyse
granulométrique (teneur en particules fines), de la limite de
liquidité ùL et de l'indice de plasticité Ip.
La formule de l'indice de groupe (USDA, 1987 ; Das
et al, 2012) est donnée par :
Ig = (X200 - 35) *(0,2+0,005(Wl -40)) +0,01*(X200
-15) *(Ip-10) (10)
Avec ;
· Ig : Indice de groupe ;
· X200 : La masse de particules fines, qui est obtenue en
faisant la soustraction du poids avant lavage et le poids sec après
lavage ;
· Wl : limite de liquidité ;
· Ip : Indice de plasticité.
L'indice de groupe est un nombre compris entre 0 et 20
(Verdeyen et al, 1968).
· Ig = 0 ou 1 : 0 cm pour un bon sous-sol ;
· Ig = de 2 à 4 : 10 cm pour un sous-sol passable
;
· Ig = de 5 à 9 : 20 cm pour un mauvais sous-sol ;
· Ig = de 10 à 20 : 30 cm pour un très
mauvais sous-sol.
Plus cet indice augmente, moins bonne sera la qualité
des sols et vice versa, en fonction des valeurs obtenues, nous avons dans le
tableau I.7 la classification des sols en fonction de l'indice de groupe :
Tableau I. 7: Classification des sols en fonctions de
l'indice de groupe
I.2.6.2.2 ANALYSE GRANULOMETRIQUE (NF P94-056)
On appelle analyse granulométrique l'opération
permettant de déterminer :
· La granulométrie : c'est-à-dire la
détermination de la grandeur des grains,
· La granularité : la répartition
dimensionnelle des grains dans un granulat.
L'analyse granulométrique consiste à fractionner
le matériau en différentes coupure au moyen de tamis. Les masses
des différents refus sont rapportés à la masse initiale
sèche du matériau. Les pourcentages ainsi obtenus sont
exploités sous forme de graphique (courbe d'analyse
granulométrie).
L'analyse granulométrique s'effectue en deux phases,
à savoir :
· Le tamisage et
· La sédimentométrie.
A. ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE (NF P 94-056)
Le tamisage est l'opération qui consiste à
séparer un matériau en différentes fractions au moyen
d'une série de tamis de caractéristiques.
On obtient la granulométrie du gravier et du sable par
tamisage, tandis que celle des sols à grains fins est
déterminée par sédimentation. (Roubitaille,
1997) Et au bout de l'essai, le résultat attendu est
l'établissement d'une courbe granulométrique intégrale,
montrant les proportions relatives de chaque classe de granulat contenu dans le
sol analysé.
Le granulat est défini comme étant un ensemble
de grains minéraux, de dimensions comprises entre 0 et 125 mm, de
provenance naturelle ou artificielle, destinés à la confection
(Ghomari et al, 2008) :
· Des mortiers des bétons ;
· Des couches de fondations ;
· Et des assises et ballasts de voies ferrées.
En fonction de la dimension et du nombre des grains composant
un granulat, on dénomme les granulats fins, sables, gravillons ou
cailloux. Cependant, pour un granulat donné, tous les grains qui le
constituent n'ont pas tous la même dimension et cela suivant chaque
échantillon.
Pour cela, on procède au classement des grains sur une
série de tamis emboités les uns sur les autres. Les dimensions
des mailles des tamis sont décroissantes du haut vers le bas. Le
granulat est placé sur le tamis le plus haut et par vibrations, on
répartit les grains sur les différents tamis selon leur grosseur.
L'analyse granulométrique par tamisage permet de
séparer les grains de dimensions différentes et de dresser une
courbe cumulative dont les proportions pondérales sont fonction de
l'ouverture des tamis. (Lunda, 2003)
A) BUT DE L'ESSAI
L'analyse granulométrique par tamisage a pour but de
déterminer la grosseur et les pourcentages pondéraux respectifs
des différentes familles de grains constituant les échantillons.
Elle s'applique à tous les granulats de dimension nominale
inférieure ou égale à 63mm, à l'exclusion des
fillers.
A noter qu'il faut éviter la confusion entre la
granulométrie qui s'intéresse à la détermination de
la dimension des grains et la granularité qui concerne la distribution
dimensionnelle des grains d'un granulat.
B) PRINCIPE DE L'ESSAI
L'essai consiste à faire passer un échantillon
représentatif de sol à travers des tamis superposés dont
les ouvertures(mailles) vont en décroissant du haut vers le bas. Les
particules plus grosses restent donc emprisonnées sur les tamis les plus
hauts, tandis que les particules fines se dirigent vers les tamis
inférieurs.
Mécaniquement ou manuellement, on soumet la colonne des
tamis à des mouvements horizontaux et verticaux de façon à
laisser l'échantillon de sol constamment en contact avec la surface des
tamis et ainsi augmenté l'efficacité du tamisage.
Le tamisât ou passant est la partie du matériau
qui passe au travers du tamis et le refus celle qui y est retenue ; les tamis
étant eux-mêmes définis par la norme [EN 933-2] qui
préconise, pour l'analyse granulométrique, la série de
tamis suivante en (mm) : 0.063, 0.125, 0.25, 0.50, 1, 2, 4, 8, 16,
31.5, 63, 125. Dans ce projet, nous avons utilisé la
série suivante en (mm) : 20, 16, 12.5, 10, 8, 6.3, 3.15, 2.5,
2,1.6, 1, 0.63, 0.5, 0.4, 0.315, 0.25, 0.16, 0.125.
Lorsque les masses retenues sur chaque tamis deviennent
constantes, le tamisage est terminé et tous les refus sont pesés.
La masse de chaque refus est ensuite comparée à la masse totale
de l'échantillon, ce qui permet de calculer les pourcentages
cumulés de refus et de passant.
Les résultats sont exprimés sous forme d'une
courbe granulométrique. Cette courbe Contribue à l'identification
du matériau et permet de prévoir certaines de ses
propriétés. Elle est utilisée pour la classification des
sols grenus, qui nécessite le calcul de deux coefficients : le
coefficient d'uniformité et le coefficient de courbure.
· Coefficient d'uniformité :
permet d'exprimer l'étalement de la courbe
granulométrique. Il est obtenu par la relation :
(11)
Avec :
D60 : le diamètre de tamis qui laisse passer 60% de
l'échantillon ;
D10 : le diamètre du tamis qui laisse passer 10% de
l'échantillon.
Selon la valeur du coefficient d'uniformité, on
reconnait cinq classes de granulométrie (Amar,
2016).
Tableau I. 8: Type de granulométrie en
fonction de Cu.
Coefficient d'uniformité
|
Classe de granulométrie
|
Cu 2
|
Granulométrie très serrée
|
2<Cu 5
|
Granulométrie serrée
|
5<Cu 20
|
Granulométrie semi-étalée
|
20<Cu 200
|
Granulométrie étalée
|
Cu>200
|
Granulométrie très-étalée
|
· Coefficient de courbure : Le
coefficient de courbure (Cc) permet de décrire la forme de la courbe
granulométrique. Il est obtenu par la relation :
(12)
D30 : est le diamètre du tamis qui laisse passer 30% de
l'échantillon.
Selon la valeur du coefficient de courbure, on reconnait deux
classes de granulométrie (Amar 2016).
Tableau I. 9: Type de sols en fonction de Cc (Amar
2016)
Coefficient de courbure
|
Classes de granulométrie
|
1<=Cc<=3
|
Sol bien gradué
|
1>Cc>3
|
Sol mal gradué
|
C) TENEUR EN PARTICULES FINES
Par définition la teneur en particule fine est la
prédominance du caractère argileux sur le caractère
sableux d'un sol ou soit encore celle du caractère sableux sur celui des
argiles. Elle permet de prédire le comportement d'un sol en fonction de
son caractère dominant : argileux ou sableux.
Calcul de la teneur en particule fine à partir
l'expression suivante :
(13)
Avec :
· Pf (%): teneur en particules fines ;
· Ps1 : poids de l'échantillon
sec avant lavage à l'eau ;
· Ps2 : poids de l'échantillon
sec après lavage à l'eau.
Figure I. 10: matériels utilisés pour
l'analyse granulométrique par tamisage
B. ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR SEDIMENTOMETRIE
La sédimentometrie est un essai qui complète
l'analyse granulométrique par tamisage des sols. Elle s'applique aux
éléments de diamètre inférieur à 0,100 mm
(module AFNOR 21).
Les grains de diamètre différent
sédimentent dans un milieu liquide au repos à vitesses
différentes. La relation entre diamètre des grains et vitesse de
sédimentation est donnée par la loi de Stockes.
Comme cette relation a été établie pour des grains
sphériques, on n'obtiendra en l'appliquant aux éléments
d'un sol que des diamètres équivalents.
A) PRINCIPE DE L'ESSAI
Le principe de cet essai consiste à relever, dans un
milieu liquide au repos, la vitesse de décantations des grains fins
à très fins en fonction de leurs dimensions. Cette analyse qui
est basée sur la loi de stockes donne dans le cas des grains
sphériques de même masse volumique la relation entre le
diamètre des grains et leur vitesse de sédimentation
exprimé par cette équation (Ifsttar, 1987) :
(14)
Avec :
· V : vitesse de décantation en cm/s ;
· ãs : masse spécifique de la partie solide
du sol en g/cm3 ;
· ãù : masse spécifique de l'eau en
g/cm3 ;
· ç : la viscosité de l'eau en g.s /cm2 ;
· D : diamètre de la particule de sol.
En réalité les particules ne sont pas
sphériques. Le diamètre obtenu par la loi de Stokes est donc un
diamètre équivalent qui correspond en fait au diamètre
d'une sphère constituée par le même matériau dont la
loi de décantation serait la même que celle de la particule.
L'essai consiste à mesurer, pour différents
temps donnés de décantation, la densité d'une suspension
à une profondeur H. Au temps t = 0 la suspension est
considérée homogène ; à t quelconque la
densité de la suspension varie avec la profondeur. Les particules qui
à t = 0 étaient en surface se trouvent à un instant t
à la profondeur H. Elles ont décanté avec une vitesse
constante v = H/t. Leur
diamètre équivalent dy est alors donné
par l'expression :
(15)
La realisation de cet essai est normalisé par la
norme NF P94-057.
En effet, la Sédimentométrie ne s'applique pas
pour des particules plus petites.
Dans le cas d'un matériau sablo-argileux par exemple
illustratif, la courbe granulométrique globale sera donc obtenue par
tamisage et par sédimentométrie(Hamida, 2016)
Figure I. 11: Matériels utilisés pour
l'analyse granulométrique par sédimentometrie
I.2.6.
CLASSIFICATION PARTIELLE
Les limites d'Atterberg sont des essais qui permettent de
prévoir le comportement des sols fins pendant les phases de terrassement
et/ou lorsqu'ils sont sollicités mécaniquement, en particulier
sous l'action des variations de teneur en eau. L'abaque de CASAGRANDE est la
référence préférentielle pour la classification des
sols fins.
Dans ses études sur les argiles et les silts,
Casagrande porte sur un graphique l'indice de plasticité en fonction de
la limite de liquidité et observa que les points obtenus à partir
d'échantillons de sol provenant d'un même dépôt et
ayant une même origine géologique s'alignaient sur une droite. En
répétant l'expérience avec différents
dépôts de sol, il obtint une série grossièrement
parallèle. Il remarqua que la plasticité d'un sol inorganique
dépendait de sa fraction d'argile : plus celle-ci était grande,
plus la limite de liquidité et l'indice de plasticité
étaient élevés. D'autre part, il constata qu'une
augmentation de la quantité de matière organique dans un sol
provoquait l'accroissement des limites de liquidité et de
plasticité.
En 1932, Casagrande proposa un diagramme de plasticité
permettant d'identifier les sols à grains fins à partir des
limites d'Atterberg.
Figure I. 12: Abaque de l'indice de plasticité
et limite de liquidité de Casagrande (Casagrande 1932)
I.2.7.CLASSIFICATIONS GEOTECHNIQUES DES SOLS
Pour résoudre les problèmes de mécanique
des sols, il est important de les caractériser mais aussi de les
classer, autrement dit mettre dans un même groupe ceux ayant des
comportements similaires. C'est par là que sont nés les
systèmes de classification des sols, et surtout du besoin des
ingénieurs civils de disposer de renseignements suffisamment fiables sur
le comportement des sols pour pouvoir prendre des décisions rapides et
efficaces, le plus souvent dans les domaines de construction routière et
des infrastructures des pistes d'atterrissage ou des barrages.
Il existe de par le monde nombreux systèmes de
classification des sols :
· Les uns sont basés sur l'aptitude du sol pour un
emploi particulier du Génie Civil. Ces classifications présentent
en général l'inconvénient de ne pouvoir être
étendues à d'autres usages que celui pour lequel elles ont
été établies ;
· Les autres sont basés sur certains essais
d'indentification. Parmi ces systèmes, plusieurs se
réfèrent uniquement à la granularité du sol et
diffèrent par les seuils granulométriques adoptés ;
· D'autres utilisent simultanément la
granularité et la plasticité du sol.
Ainsi, comme systèmes de classification, nous citons :
§ Classification AASHTO (American
Association State Highways and Transportation Officials);
§ Classification GTR (Guide des
terrassements routiers) ;
§ Classification LCPC (Laboratoire
Central des Ponts et Chaussées) identique à la classification
USCS ;
§ Classification USCS (UnifiedSoil
Classification System) établie par Casagrande.
Dans le cadre de notre travail nous avons utilisé la
classification AASHTO
1. CLASSIFICATION DES SOLS SELON AASHTO
La classification A.A.S.H.T.O (American
Association State Highways Transportation Officials) est basée sur
l'analyse granulométrique, la limite de liquidité
(??l) et l'indice de plasticité
(IP).
En dépit des systèmes de classification
cités ci-haut, le choix dépendra non seulement des objectifs
poursuivis, mais aussi et surtout des paramètres disponibles
(paramètres requis par le système). Pour le présent
projet, nous avons opté pour le système de classification AASHTO
qui se restreint aux paramètres suivants : l'analyse
granulométrique, la limite de liquidité (??l) et l'indice de
plasticité (IP) ; auxquels s'ajoute l'indice de groupe. En
appliquant ce système de classification à nos
échantillons, nous avons distingué 4 classes des sols notamment
les classes A-4, A-6, A7-5 et A7-6.
Classification d'AASHTO suivant l'ordre croissant :
A. Classe des sols A-1
Les sols A1 sont des mélanges à
granulométrie étalée avec un mortier non plastique, ils
comprennent donc des mélanges de fragments des pierres ou graviers, de
sable et des fines particules. Ces sols peuvent être également
constitués de matériaux grossiers sans mortiers ; dans ce cas, il
s'agit des fragments des pierres, des graviers, des sables grossiers, des
cendres volcaniques, des scories, de schistes miniers ; etc...
Les sols A1 peuvent être stables sous l'action des
charges mobiles.
· Le sous-groupe (A1a), comprend les matériaux
avec prédominance de pierre cassée ou de gravier, avec ou sans
matériau fin agglomérant (mortier) ;
· Le sous-groupe (A1b), est constitué
principalement de gros sable sans mortier.
B. Classe des sols A-2
Les sols du groupe A2 sont des matériaux granulaires
intermédiaires entre les sols de classe A1 et A3 d'une part à
ceux du groupe A4, A5, A6, A7 d'autre part.
· LE SOUS - GROUPES A2-4 ET A2 -7 : Comprennent des
matériaux semblables à ceux du groupe A2-4 et A2-5 à la
différence que la proportion d'Argile plastique a les
caractéristiques du groupe A4 et A5. Tandis que,
· LE SOUS - GROUPES A2-6 ET A2 - 7 : Comprennent des
matériaux semblables à ceux du groupe A2-4 et A2-5 sauf que la
proportion d'Argile plastique a les caractéristiques du groupe A2-6 et
A2-7.
C. Classe des sols A-3
Le matériau type du sol A3 est le sable fin des plages
ainsi que des déserts, sans fines argileuses ou limoneuses ou encore
avec des fines limoneuses non plastiques.
Ce groupe comprend aussi les sables fins des rivières
à granulométrie serrée. La caractéristique
principale de ces sols est, qu'ils ne présentent pas de
plasticité. Ils peuvent contenir des petites quantités de gros
sables et graviers.
D. Classe des sols A-4
Les matériaux types de ce groupe sont des limons de
plasticité faible ou nulle.
E. Classe des sols A-5
Ces matériaux sont semblables à ceux
décrit au groupe A4 mais ils sont généralement
constitués des matériaux provenant des diatomées ou des
micas et peuvent comme l'indique sa haute limite de liquidité
présente, les propriétés élastiques
considérables et une faible stabilité.
F. Classe des sols A-6
Les matériaux type de ce groupe sont les argiles
plastiques. Ils subissent des variations des volumes importantes en passant de
l'état sec à l'état humide et vice-versa. Ces sols sont
caractérisés par les fissures de retrait (fenêtres de
dessiccation).
G. Classe des sols A-7
Les matériaux types de ce groupe sont semblables
à ceux décrits au groupe A6 sauf qu'il présente les
caractéristiques de haute limite de liquidité (??l) du groupe A5
et peut être élastique, et sujet à gonflement important.
· SOUS - GROUPE A7-5 : Comprend les matériaux
ayant un indice de plasticité modéré par rapport à
la limite de liquidité, ces sols peuvent être très
élastiques et sujet à des changements de volume très
importants ;
· SOUS-GROUPE A7-6 : comprend les matériaux
semblables au groupe de A7-5 mais ayant un indice de plasticité assez
modéré par rapport à sa limite de liquidité mais
sont tous de nature argileuse car cela est très plastique.
Cette classification est la plus utilisée parce qu'elle
tient compte des résultats de plusieurs essais notamment : l'analyse
granulométrie, l'indice de plasticité et l'indice de groupe
(LUNDA I., 2013).
Tableau I. 10: Classification AASHTO des sols (Das,
2012)
Nous pouvons définir :
· Wl : limite de liquidité ;
· Ig : indice de groupe ;
· Ip : indice de plasticité.
Tableau I. 11. : Représentation globale de
l'origine des sols en fonction de leurs sous-groupes AASHTO
Sous-groupe AASHTO
|
Classe_Ig
|
Classe_Ic
|
Origine probable
|
A-1-a
|
Bon sous-sol
|
Très dur
|
Les veines siliceuses. Les sols reposent sur les shales.
|
A-1-b
|
Bon sous-sol
|
Très dur
|
Le complexe schistes-phyllithes-quartzites
|
A-2-6
|
Bon sous-sol
|
Très dur
|
Le shale dolomitique, du complexe
schistes-phyllithes-quartzites
|
A-4
|
Mauvais sous-sol
|
Très dur
|
Le complexe schistes-phyllithes-quartzites, des shales
gréseux, des dolomies, des microgrès.
|
A-6
|
Mauvais voire très mauvais sous-sol
|
Très dur, par endroit dur à mi-dur
|
Le shale, des calcaires, du complexe
schistes-phyllithes-quartzites, de la dolomie
|
A-7-6
|
Sous-sol passable, mais par endroit très mauvais
|
Très dur
|
Les dolomies, les shales
|
2. CLASSIFICATION GTR
La classification G.T.R (Guide des
terrassements routiers) est basée sur la nature, l'état et le
comportement des sols. Ce système français du guide technique
«réalisation des remblais et des couches de forme», couramment
appelés GTR, comporte une classification précise et
complète d'une grande variété des matériaux. Cette
classification utilise : les paramètres de nature et les
paramètres d'état.
Les paramètres de nature sont ceux qui ne varient (ou
varient peu) ni dans le temps, ni au cours des manipulations comme la
granularité, l'indice de plasticité et la valeur de bleu de
méthylène. L'introduction dans cette classification des
paramètres de comportement mécanique résulte du fait que
des sols de nature comparable peuvent se comporter de manière
relativement différente sous l'action des sollicitations subis au cours
de leur mise en oeuvre. Les paramètres mécaniques
considérés sont : la valeur de Los Angeles (LA) et la valeur
Micro Dévale en présence d'eau (MDE) ou la valeur de
friabilité des sables (FS) pour les sols sableux.
Les paramètres d'état sont des paramètres
qui ne sont pas propres au sol, mais fonction de l'environnement dans lequel
ils se trouvent. Pour les sols meubles sensibles à l'eau, le seul
paramètre d'état considéré dans la classification
est l'état hydrique.
Les différents états hybrides
considérés sont :
· L'état très humide (th) : état
d'humidité très élevé ne permettant plus la
réutilisation du sol dans des conditions technico-économiques
normales ;
· L'état humide (h) : état
d'humidité élevé autorisant toutefois la
réutilisation du sol en prenant des dispositions particulières
estimées comme normales dans le contexte technico-commercial actuel
comme l'aération et le traitement ;
· L'état d'humidité moyenne (m) :
état d'humidité optimal avec un minimum des contraintes pour la
mise en oeuvre ;
· L'état sec (s) : état d'humidité
faible mais autorisant encore la mise en oeuvre en prenant des dispositions
particulières estimées comme normales dans le contexte
technico-économique actuel comme l'arrosage ;
· L'état très sec (ts) : état
d'humidité très faible n'autorisant plus la réutilisation
du sol dans des conditions technico-économiques normales.
Il y a lieu de distinguer 3 familles au sein de cette
classification (norme NF P 11 300) :
· Les sols de classe : A, B, C et D ;
· Les matériaux rocheux de classe : R ;
· Les sols organiques et sous-produits industriels de
classe : F.
Les 4 classes de sols (famille 1) sont rangées en
fonction de leur comportement en présence de l'eau : Classe A : sols
fins ; Classe B : sols sableux et graveleux avec fines ; Classe C : sols
comportant des fines et des gros éléments ; Classe D : sols
insensibles à l'eau.
Tableau I. 12: classe A GTR (sols
fins)
3. CLASSIFICATION LCPC
La classification LCPC (Laboratoire Central des Ponts et
Chaussées) est établie à partir des résultats
fournis par :
· La granulométrie ;
· Les caractéristiques de plasticité de la
fraction fine (Atterberg).
Les sols sont désignés par le nom de la portion
granulométrique prédominante qualifiée par un adjectif
relatif aux portions secondaires.
On distingue trois grands types de sols :
· Les sols grenus : plus de 50 % des
éléments en poids > 80ìm ;
· Les sols fins : plus de 50 % des éléments
en poids < 80ìm ;
· Les sols organiques dont la teneur en matière
organique est > à 10 %.
Sols fins
La classification des sols fins utilise les critères de
plasticité liés aux limites d'Atterberg. Elle est
précisée dans le diagramme de plasticité. Selon la
position dans le diagramme du point représentatif ayant pour abscisse la
limite de liquidité et pour ordonnée l'indice de
plasticité, quatre grandes catégories principales sont
définies :
· les limons très plastiques ;
· les limons peu plastiques ;
· les argiles très plastiques ;
· les argiles peu plastiques.
4. CLASSIFICATION USCS
La classification U.S.C.S (UnifiedSoil Classification System)
se base sur l'analyse granulométrique, la limite de liquidité
(ùL) et l'indice de plasticité (IP). Il considère
également la quantité des matières organiques.
Avec ce système tous les sols sont classés en 15
groupes, chaque groupe étant désigné par deux lettres, ces
lettres sont des abréviations de certaines caractéristiques des
sols :
G : gravier ;
S : sable ;
M : sols fins non plastiques ou de faible plasticité ;
C : sols fins plastiques ;
Pt : tourbes, humus, sols marécageux ;
O : organiques ;
W : granulométrie continue ;
P : granulométrie discontinue ;
L : faible limite de liquidité ;
H : haute limite de liquidité.
Cette classification est complétée par la
position des sols dans l'abaque de Casagrande.
CONCLUSION PARTIELLE
La caractérisation des sols à la sub-surface est
très importante pour la construction des divers ouvrages dans le domaine
de génie civil. C'est ainsi que le premier chapitre a porté sur
la présentation du site, les matériels et méthodes afin
que les deux derniers chapitres soient éclairés.
La connaissance de ces paramètres (très souvent
mécanique ou physique) est impérativement incontournable pour
tout projet géotechnique et cela après avoir
réalisé une étude géologique basée sur une
visite de terrain et une représentation en deux dimensions sur un plan
topographique des informations sur la nature des roches en surface ou en
sub-surface en se basant sur leur propriétés physiques et
mécaniques à travers plusieurs essais in situet de laboratoire
qui seront appuyés plus loin par un levé géologique et par
une approche hydro géophysique pour la caractérisation des eaux
souterraines.
C'est ainsi que nous nous sommes proposés quelques
essais géotechniques pour identifier les sols en déterminant un
ensemble des propriétés physiques dans le but de les classifier
suivant les systèmes de classification existants ; un levé
géologique pour mettre en évidence les formations
géologiques du secteur d'étude et pour finir avec une
reconnaissance hydro géophysique.
CHAPITRE II. PRESENTATION DES RESULTATS
II.1.
INTRODUCTION
Pour aboutir à l'établissement d'une carte
géologique, géotechnique et piézométrique de la
cité de Kapolowe gare dans le cadre d'implantation d'ouvrages, nous
avons réalisé plusieurs opérations d'ordre de la
reconnaissance in-situ et de la reconnaissance in-vitro. Les données
obtenues et traitées à partir des différentes
investigationsseront présentées dans ce chapitre.
II.2.
RESULTATS DE LA RECONNAISSANCE IN-SITU
Cette partie du travail comprend la description et
l'échantillonnage des sols, la reconnaissance géologique ainsi
que le levé hydrogéophysique par sondage
magnétotellurique.
II.2.1. DESCRIPTION ET ECHANTILLONNAGE DES
SOLS
Figure II. 1: Carte
d'échantillonnage
La description macroscopique in situ a pu
révéler les informations ci-dessous, comme
présentées dans le tableau II.1.
Tableau II. 1 :
Description macroscopique du sol
ID
|
Longitude
|
latitude
|
Altitude
|
description
|
Roche probable
|
MMN-01
|
494760
|
8778872
|
1129
|
Roche argileuse de coloration jaunâtre, tendre au
toucher, collant à la langue et à granulométrie
très fine. Fortement altérée
|
argilite
|
MMN-02
|
494644
|
8778802
|
1133
|
Roche argileuse de coloration jaunâtre, tendre au
toucher, collant à la langue et à granulométrie fine.
Fortement altérée
|
argilite
|
MMN-03
|
494495
|
8778853
|
1137
|
Roche argileuse de coloration jaunâtre, tendre au
toucher, collant à la langue et à granulométrie
très fine. Fortement altérée
|
argilite
|
MMN-04
|
494604
|
8779014
|
1141
|
Roche argileuse cohérente, à
granulométrie très fine, de coloration brunâtre, collant
à la langue et d'aspect massive, tendre au toucher.
|
argilite
|
MMN-05
|
494424
|
8779097
|
1141
|
Roche argileuse cohérente, à
granulométrie très fine, de coloration brunâtre, collant
à la langue et d'aspect massive, tendre au toucher.
|
argilite
|
MMN-06
|
494252
|
8778905
|
1145
|
Roche argileuse cohérente, à
granulométrie très fine, de coloration brunâtre, collant
à la langue et d'aspect massive, tendre au toucher.
|
argilite
|
MMN-07
|
493829
|
8779160
|
1146
|
Roche argileuse cohérente, à
granulométrie très fine, de coloration brunâtre, collant
à la langue et d'aspect massive, tendre au toucher.
|
argilite
|
MMN-08
|
494163
|
8779482
|
1145
|
Roche argileuse de coloration jaunâtre, tendre au
toucher, collant à la langue et à granulométrie
très fine. Fortement altérée
|
argilite
|
MMN-09
|
494540
|
8779663
|
1143
|
Roche argileuse de coloration jaunâtre, tendre au
toucher, collant à la langue et à granulométrie
très fine. Fortement altérée
|
argilite
|
MMN-10
|
493865
|
8779565
|
1140
|
Roche argileuse de coloration jaunâtre, tendre au
toucher, collant à la langue et à granulométrie
très fine. Fortement altérée
|
argilite
|
MMN-11
|
493691
|
8779489
|
1138
|
Sol constitué des particules très fines de
coloration rougeâtre qui proviendrait de l'altération des
carbonates
|
dolomie
|
MMN-12
|
493616
|
8779803
|
1137
|
Sol constitué de particules très fines de
coloration rougeâtre qui proviendrait de l'altération de
carbonates
|
dolomie
|
MMN-13
|
493770
|
8779875
|
1138
|
Sol constitué des particules très fines de
coloration rougeâtre qui proviendrait de l'altération des
carbonates
|
dolomie
|
MMN-14
|
493853
|
8780019
|
1140
|
Sol constitué des particules très fines de
coloration rougeâtre qui proviendrait de l'altération des
carbonates
|
dolomie
|
MMN-15
|
494020
|
8780142
|
1142
|
Sol constitué des particules très fines de
coloration rougeâtre qui proviendrait de l'altération des
carbonates
|
dolomie
|
MMN-16
|
494105
|
8779892
|
1141
|
Sol constitué des particules très fines de
coloration rougeâtre qui proviendrait de l'altération des
carbonates
|
dolomie
|
MMN-17
|
494300
|
8779982
|
1137
|
Sol constitué des particules fines de coloration
rougeâtre qui proviendrait de l'altération des carbonates
|
dolomie
|
MMN-18
|
494131
|
8779710
|
1134
|
Sol constitué des particules fines de coloration
rougeâtre qui proviendrait de l'altération des carbonates
|
dolomie
|
MMN-19
|
494414
|
8779377
|
1136
|
Roche argileuse de coloration jaunâtre, tendre au
toucher, collant à la langue et à granulométrie
très fine. Fortement altérée
|
argilite
|
MMN-20
|
494652
|
8779249
|
1135
|
Roche argileuse de coloration jaunâtre, tendre au
toucher, collant à la langue et à granulométrie
très fine. Fortement altérée
|
argilite
|
MMN-21
|
494938
|
8779023
|
1134
|
Roche argileuse de coloration jaunâtre, tendre au
toucher, collant à la langue et à granulométrie
très fine. Fortement altérée
|
argilite
|
L'échantillonnage fait référence à
la sélection d'un échantillon d'une partie du sol lorsque cette
sélection repose sur le principe de la randomisation(répartition
au hasard). Ainsi le tableau II.1 ci-haut et la carte d'échantillonnage
(figure II.1) rendent compte de l'échantillonnage effectué.
II.2.2. RECONNAISSANCE GEOLOGIQUE
Tableau II. 2:
Présentation des résultats de la COUPE AA'
ID
|
LONGITUDE
|
LATITUDE
|
ALTITUDE
|
LITHOLOGIE
|
1
|
494155
|
8780120
|
1138
|
Sol rouge à grains l'égerment tendre fortement
altérer (dolomie)
|
2
|
494049
|
8779887
|
1138
|
Sol rouge à grains l'égerment tendre fortement
altérer(dolomie)
|
3
|
493971
|
8779756
|
1137
|
Sol rouge à grains l'égerment tendre fortement
altérer(dolomie)
|
4
|
493898
|
8779606
|
1136
|
Sol jaune à brun non homogène à grains
fins fortement altérer (argilite)
|
5
|
493811
|
8779426
|
1139
|
Sol brun homogène à grains fin fortement
altérer (argilite)
|
6
|
493729
|
8779261
|
1141
|
Sol jaune à brun homogène à grains fins
fortement altérer (argilite)
|
Tableau II. 3:
Présentation des résultats de la COUPE BB'
ID
|
LONGITUDE
|
LATITUDE
|
ALTITUDE
|
LITHOLOGIE
|
1
|
494359
|
8779421
|
1137
|
Sol jaune à brun homogène à grains fins
fortement altérer (argilite)
|
2
|
494160
|
8779121
|
1140
|
Sol jaune à brun homogène à grains fins
fortement altérer (argilite)
|
3
|
493986
|
8778868
|
1141
|
Sol jaune à brun homogène à grains fins
fortement altérer (argilite)
|
Tableau II. 4 :
Présentation des résultats de la COUPE CC'
ID
|
LONGITUDE
|
LATITUDE
|
ALTITUDE
|
LITHOLOGIE
|
1
|
494864
|
8779320
|
1136
|
Sol jaune à brun homogène à grains fins
fortement altérer (argilite)
|
2
|
494650
|
8779058
|
1140
|
Sol jaune à brun homogène à grains fins
fortement altérer (argilite)
|
3
|
494451
|
8778825
|
1137
|
Sol jaune à brun homogène à grains fins
fortement altérer (argilite)
|
Figure II. 2: Carte
géologique de la cité Kapolowe Gare sur base des coupes AA', BB'
et CC'
Figure II. 3: Carte géologique de la
cité de Kapolowe Gare
La carte d'échantillonnage produite (figure II.1) ainsi
que les coupes (figure II.2), nous ont servi à l'élaboration de
la carte géologique de la cité de Kapolowe Gareillustrée
sur la figure II.3.
II.2.1. LEVE TOPOGRAPHIQUE
Dans le but d'avoir une idée générale sur
la géomorphologie de notre secteur d'étude, un levé
topographique a été réalisé, dont les
résultats sont présentés sur la figure II.4.
Après campagne et investigation, nous avons abouti
à la réalisation de la carte topographique de notre zone
d'intérêt, comme reprise par la figure ci-dessous
Figure II. 4 Carte
topographique de la cité de Kapolowe
II.2.3. LEVE HYDROGEOPHYSIQUE PAR SONDAGE
MAGNETOTELLURIQUE
II.2.3.1RESULTAT DU LEVE PIEZOMETRIQUE
Le suivi de l'évolution piézométrique de
la nappe dans le temps et dans l'espace permet de reconnaître d'une part
la direction générale de l'écoulement et d'autre part
d'identifier le gradient hydraulique. Ces derniers nous renseignent sur le
temps de séjour des eaux dans la couche aquifère et par
conséquent nous informe sur le degré des échanges
géochimiques entre l'eau et la roche.
Comme les eaux souterraines représentent le moyen de
transport des substances minérales et organiques, la
détermination de leur itinéraire renseigne sur leur
minéralisation et l'origine de leur pollution. La cartographie
piézométrique a été illustrée à la
base des relevés piézométriques des différentes
campagnes.Le levé piézométrique effectué dans notre
zone d'étude nous a conduits à l'élaboration de la carte
piézométrique illustré sur la figure II.5. Au total 20
puits nous ont permis d'arriver à l'établissement de la carte
piézométrique.
Figure II. 5: Carte piézométrique de
Kapolowe Gare
v Calcul du gradient hydraulique
v Figure II. 6 Carte
piézométrique montrant deux sens d'écoulement pour le
calcul du gradient hydraulique
- Entre les courbe isohypse 1128.8 et 1124.8 le long du drain
de l'extrême Sud-Ouest :
- Entre les courbes hydro isohypse 1128.8 et 1124.8 le long du
drain de l'extrême Sud-Est :
II.2.3.2 RESULTATS DU LEVE HYDROGEOPHYSIQUE PAR SONDAGE
MAGNETOTELLURIQUE
Etant une des sciences de la géologie permettant de
connaitre les objets géologiques en profondeur, la géophysique
utilise plusieurs méthodes et techniques. Dans le cadre de notre
travail, nous avons utilisé levé hydro géophysique par
sondage magnétotellurique
Dans cette étude, l'équipement utilisé
est un capteur magnétotellurique de marque ADMT-300S. Ce
résistivimètre utilise des fréquences entre 25.04Hz et
11041.87Hz soit une profondeur d'investigation allant de 0 à 300m dans
le sous-sol. La série des instruments ADMT utilise le champ
électromagnétique naturel. Cette étude a porté sur
6 zones de notre secteur d'étude.
La technique dite magnéto tellurique nous a permis
d'obtenir des résultats présentés dans les figures
suivantes :
Figure II. 7: Profil MMN Magneto 1
La figure II.5 nous montre une distribution de la
résistivité faible, allant de 0 à 0,5 ohm. Cette
résistivité est trop faible en profondeur s'accroit vers la
surface.
Figure II. 8: Profil MMN Magneto 2
La figure II.6 nous montre une distribution de la
résistivité faible, allant de 0 à 0,25ohm. Cette
résistivité est faible de la surface jusqu'à 100mde
profondeur où elle s'accroit en allant de 0.2 à 0.25 ohms
couvrant 40m et qui rechute pour remonter à 200m de profondeur.
Figure II. 9: Profil MMN Magneto 3
La figure II.7 nous montre une distribution de la
résistivité faible, allant de 0 à 3.8 ohms. Cette
résistivité est faible de la surface jusqu'à100de
profondeur où nous rencontrons une résistivité
élevé allant de 1.4 à 3.8 ohms couvrant 40 m et qui
rechute pour remonter à 200m de profondeur.
Figure II. 10: Profil MMN Magneto 4
La figure II.8 nous montre une distribution de la
résistivité faible, allant de 0 à 1.2 ohms. Cette
résistivité est faible de la surface jusqu'à la profondeur
maximale.
Figure II. 11: Profil MMN Magneto 5
La figure II.9 nous montre une distribution de la
résistivité faible, allant de 0 à 0.14 ohms. Cette
résistivité est faible de la surface jusqu'à la profondeur
maximale d'investigation.
Figure II. 12: Profil MMN magnéto
6
La figure II.10 nous montre une distribution de la
résistivité faible, allant de 0 à 1.2 ohms. Cette
résistivité est faible de la surface jusqu'à la profondeur
maximale.
II.3
RECONNAISSANCE IN VITRO
La reconnaissance in vitro pour notre travail comprend les
étapes ici-bas énumérées, dont les résultats
sont présentés dans les lignes qui suivent :
- Détermination de la densité et teneur en
eau ;
- Détermination du pH ;
- Analyse granulométrique ;
- Détermination des limites d'Atterberg ;
- Classification partielle ;
- Classification géotechnique.
II.3.1. RESULTATS DE LA DENSITE SPECIFIQUEET TENEUR EN
EAU.
Les résultats de la densité spécifique
des grains et de la teneur en eau naturelle sont présentés dans
le tableau II.5.
Tableau II. 5 Teneur en
eau et densité spécifique
ID
|
Mh (g)
|
Ms (g)
|
%W
|
Gs
|
MMN 01
|
126
|
101,2
|
24,5
|
2,1
|
MMN 02
|
108,7
|
90
|
20,8
|
2,1
|
MMN 03
|
120,1
|
101,2
|
18,7
|
2,2
|
MMN 04
|
117,4
|
106,3
|
10,4
|
2,1
|
MMN 05
|
118,3
|
101,2
|
16,9
|
2,3
|
MMN 06
|
117,9
|
92,2
|
27,9
|
2,5
|
MMN 07
|
114,5
|
95,3
|
20,1
|
2,1
|
MMN 08
|
125,8
|
102,7
|
22,5
|
2,5
|
MMN 09
|
109,1
|
91,7
|
19
|
2
|
MMN 10
|
98
|
85,3
|
14,9
|
2,1
|
MMN 11
|
109,7
|
88,5
|
24
|
2
|
MMN 12
|
103,1
|
87,2
|
18,2
|
2
|
MMN 13
|
101,8
|
87
|
17
|
2,1
|
ID
|
Mh (g)
|
Ms (g)
|
%W
|
Gs
|
MMN 14
|
126,3
|
110,2
|
14,6
|
2,3
|
MMN 15
|
125,9
|
110,8
|
13,6
|
2,2
|
MMN 16
|
119,9
|
97,7
|
22,7
|
2,2
|
MMN 17
|
132,5
|
109,8
|
20,7
|
2
|
MMN 18
|
118
|
102,2
|
15,5
|
2
|
MMN 19
|
106,8
|
89,8
|
18,9
|
2
|
MMN 20
|
124
|
102
|
21,6
|
2,1
|
MMN 21
|
110,9
|
89,3
|
24,2
|
2,4
|
II.3.2. RESULTATS DE L'ESSAI AU PH-METRE.
Tableau II. 6 Résultats de l'essai au
pH-mètre
ID
|
PH
|
ID
|
PH
|
MMN01
|
5,5
|
MMN11
|
5,4
|
MMN02
|
5,4
|
MMN12
|
5,8
|
MMN03
|
5,6
|
MMN13
|
6
|
MMN04
|
5,6
|
MMN14
|
6,2
|
MMN05
|
5,9
|
MMN15
|
6,5
|
MMN06
|
5,6
|
MMN16
|
5,6
|
MMN07
|
5,8
|
MMN17
|
5,8
|
MMN08
|
6
|
MMN18
|
5,4
|
MMN09
|
6,2
|
MMN19
|
5,8
|
MMN10
|
5,2
|
MMN20
|
5,5
|
|
|
MMN21
|
5,5
|
II.3.3. LIMITES D'ATTERBERG
Les différents essais menés au laboratoire
à la coupelle de Casagrande nous ont permis de déterminer les
limites d'Atterberg, dont les résultats sont affichés dans le
tableau II.6.
Tableau II. 7 :
Limites d'Atterberg
ID
|
WL
|
WP
|
IP
|
IC
|
IG
|
MMN01
|
40,3
|
29,2
|
11,1
|
1,4
|
12
|
MMN02
|
34,9
|
30,4
|
4,5
|
3,2
|
5
|
MMN03
|
34,8
|
27,7
|
7,1
|
2,3
|
7
|
MMN04
|
37,2
|
29
|
8,2
|
3,3
|
9
|
MMN05
|
33,4
|
22
|
11,3
|
1,5
|
10
|
MMN06
|
57,5
|
27,3
|
30,2
|
1
|
32
|
MMN07
|
38,3
|
21,1
|
17,2
|
1,1
|
15
|
MMN08
|
47,8
|
24
|
23,8
|
1,1
|
15
|
MMN09
|
58,1
|
30,4
|
27,6
|
1,4
|
22
|
MMN10
|
47,9
|
36,8
|
11,1
|
3
|
10
|
MMN11
|
40,4
|
20,7
|
19,7
|
0,8
|
17
|
MMN12
|
32,8
|
23,1
|
9,8
|
1,5
|
9
|
MMN13
|
31,9
|
25,5
|
6,4
|
2,3
|
4
|
MMN14
|
37,9
|
24
|
13,9
|
1,7
|
9
|
MMN15
|
57,7
|
28,6
|
29,1
|
1,5
|
18
|
MMN16
|
35,7
|
26,1
|
9,6
|
1,4
|
9
|
MMN17
|
36,1
|
20,7
|
15,4
|
1
|
11
|
MMN18
|
42,7
|
19,4
|
23,3
|
1,2
|
15
|
MMN19
|
34,2
|
28
|
6,2
|
2,5
|
7
|
MMN20
|
35,3
|
26,9
|
8,3
|
1,6
|
9
|
MMN21
|
37
|
33,3
|
3,7
|
3,5
|
5
|
Tableau II. 8:
Qualité du sol selon le degré de plasticité
IP
ID
|
IP
|
QUALITE
|
ID
|
IP
|
QUALITE
|
MMN-01
|
11,1
|
Matériau à plasticité moyenne
|
MMN-12
|
9,8
|
Matériau à plasticité faible
|
MMN-02
|
4,5
|
Matériau à plasticité
légère
|
MMN-13
|
6,4
|
Matériau à plasticité faible
|
MMN-03
|
7,1
|
Matériau à plasticité faible
|
MMN-14
|
13,9
|
Matériau à plasticité moyenne
|
MMN-04
|
8,2
|
Matériau à plasticité faible
|
MMN-15
|
29,1
|
Matériau à plasticité
élevée
|
MMN-05
|
11,3
|
Matériau à plasticité moyenne
|
MMN-16
|
9,6
|
Matériau à plasticité faible
|
MMN-06
|
30,2
|
Matériau à plasticité
élevée
|
MMN-17
|
15,4
|
Matériau à plasticité moyenne
|
MMN-07
|
17,2
|
Matériau à plasticité moyenne
|
MMN-18
|
23,3
|
Matériau à plasticité
élevée
|
MMN-08
|
23,8
|
Matériau à plasticité
élevée
|
MMN-19
|
6,2
|
Matériau à plasticité faible
|
MMN-09
|
27,6
|
Matériau à plasticité
élevée
|
MMN-20
|
8,3
|
Matériau à plasticité faible
|
MMN-10
|
11,1
|
Matériau à plasticité moyenne
|
MMN-21
|
3,7
|
Matériau à plasticité
légère
|
MMN-11
|
19,7
|
Matériau à plasticité moyenne
|
|
|
|
Tableau II. 9 :
Qualité sur la Classification des sols selon l'indice de
plasticité Ip(Verdeyen et al.1969)
ID
|
IP
|
QUALITE
|
ID
|
IP
|
QUALITE
|
MMN-01
|
11,1
|
argile sablonneuse
|
MMN-11
|
19,7
|
argile
|
MMN-02
|
4,5
|
sable argileux
|
MMN-12
|
9,8
|
argile sablonneuse
|
MMN-03
|
7,1
|
argile sablonneuse
|
MMN-13
|
6,4
|
sable argileux
|
MMN-04
|
8,2
|
argile sablonneuse
|
MMN-14
|
13,9
|
argile sablonneuse
|
MMN-05
|
11,3
|
argile sablonneuse
|
MMN-15
|
29,1
|
argile
|
MMN-06
|
30,2
|
argile
|
MMN-16
|
9,6
|
argile sablonneuse
|
MMN-07
|
17,2
|
Argile
|
MMN-17
|
15,4
|
argile sablonneuse
|
MMN-08
|
23,8
|
Argile
|
MMN-18
|
23,3
|
argile
|
MMN-09
|
27,6
|
Argile
|
MMN-19
|
6,2
|
sable argileux
|
MMN-10
|
11,1
|
argile sablonneuse
|
MMN-20
|
8,3
|
argile sablonneuse
|
|
|
|
MMN-21
|
3,7
|
sable argileux
|
Tableau II. 10
Qualité du sol selon l'indice de consistance
ID
|
IC
|
QUALITE
|
ID
|
IC
|
QUALITE
|
MMN-01
|
1,43
|
sol dur
|
MMN-13
|
2,31
|
sol dur
|
MMN-02
|
3,15
|
sol dur
|
MMN-14
|
1,68
|
sol dur
|
MMN-03
|
2,27
|
sol dur
|
MMN-15
|
1,51
|
sol dur
|
MMN-04
|
3,27
|
sol dur
|
MMN-16
|
1,35
|
sol dur
|
MMN-05
|
1,45
|
sol dur
|
MMN-17
|
1
|
sol dur
|
MMN-06
|
0,98
|
sol mi-dur
|
MMN-18
|
1,17
|
sol dur
|
MMN-07
|
1,05
|
sol dur
|
MMN-19
|
2,47
|
sol dur
|
MMN-08
|
1,06
|
sol dur
|
MMN-20
|
1,64
|
sol dur
|
MMN-09
|
1,41
|
sol dur
|
MMN-21
|
3,49
|
sol dur
|
MMN-10
|
2,98
|
sol dur
|
MMN-11
|
0,83
|
sol mi-dur
|
MMN-12
|
1,5
|
sol dur
|
|
|
|
Tableau II. 11 :
Qualité du sol selon l'indice de compression
ID
|
WL
|
Cc
|
Qualité
|
ID
|
WL
|
Cc
|
Qualité
|
MMN01
|
40,3
|
0,27
|
Argile moyenne
|
MMN13
|
31,9
|
0,2
|
Argile raide (Kaolinite)
|
MMN02
|
34,9
|
0,22
|
Argile raide (Kaolinite)
|
MMN14
|
37,9
|
0,25
|
Argile moyenne
|
MMN03
|
34,8
|
0,22
|
Argile raide (Kaolinite)
|
MMN15
|
57,7
|
0,43
|
Argile moyenne
|
MMN04
|
37,2
|
0,24
|
Argile raide (Kaolinite)
|
MMN16
|
35,7
|
0,23
|
Argile raide (Kaolinite)
|
MMN05
|
33,4
|
0,21
|
Argile raide (Kaolinite)
|
MMN17
|
36,1
|
0,23
|
Argile raide (Kaolinite)
|
MMN06
|
57,5
|
0,43
|
Argile moyenne
|
MMN18
|
42,7
|
0,29
|
Argile moyenne
|
MMN07
|
38,3
|
0,25
|
Argile moyenne
|
MMN19
|
34,2
|
0,22
|
Argile raide (Kaolinite)
|
MMN08
|
47,8
|
0,34
|
Argile moyenne
|
MMN20
|
35,3
|
0,23
|
Argile raide (Kaolinite)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ID
|
WL
|
Cc
|
Qualité
|
ID
|
WL
|
Cc
|
Qualité
|
MMN09
|
58,1
|
0,43
|
Argile moyenne
|
MMN21
|
37
|
0,24
|
Argile raide (Kaolinite)
|
MMN10
|
47,9
|
0,34
|
Argile moyenne
|
|
|
|
|
MMN11
|
40,4
|
0,27
|
Argile moyenne
|
|
|
|
|
MMN12
|
32,8
|
0,21
|
Argile raide (Kaolinite)
|
|
|
|
|
Tableau II. 12:
Qualité du sol selon l'indice de groupe.
ID
|
IG
|
QUALITE
|
ID
|
IG
|
QUALITE
|
MMN-01
|
12
|
très mauvais sous-sol
|
MMN-11
|
17
|
très mauvais sous-sol
|
MMN-02
|
5
|
mauvais sous-sol
|
MMN-12
|
9
|
mauvais sous-sol
|
MMN-03
|
7
|
mauvais sous-sol
|
MMN-13
|
4
|
sous-sol passable
|
MMN-04
|
9
|
mauvais sous-sol
|
MMN-14
|
9
|
mauvais sous-sol
|
MMN-05
|
10
|
très mauvais sous-sol
|
MMN-15
|
18
|
très mauvais sous-sol
|
MMN-06
|
32
|
très mauvais sous-sol
|
MMN-16
|
9
|
mauvais sous-sol
|
MMN-07
|
15
|
très mauvais sous-sol
|
MMN-17
|
11
|
très mauvais sous-sol
|
MMN-08
|
15
|
très mauvais sous-sol
|
MMN-18
|
15
|
très mauvais sous-sol
|
MMN-09
|
22
|
très mauvais sous-sol
|
MMN-19
|
7
|
mauvais sous-sol
|
MMN-10
|
10
|
très mauvais sous-sol
|
MMN-20
|
9
|
Mauvais sous-sol
|
MMN-21
|
5
|
mauvais sous-sol
|
Tableau II. 13:
Qualité du sol en fonction de la teneur en eau
II. 3.3 RESULTAT DE L'ANALYSE GRANULOMETRIQUE
Les résultats obtenus de l'analyse
granulométrique par sédimentation sont associés à
ceux de l'analyse granulométrique par tamisage et sont exprimés
sous forme des courbes granulométriques totales ou intégrales,
qui sont donnés en ordonnée par le pourcentage cumulé des
passants et en abscisse les différentes tailles des tamis
utilisés.
Voici les résultats unissant l'analyse
granulométrique par sédimentometrie et par tamisage, le tout
représentés au moyen des courbes granulométriques choisies
en fonction de la classe U.S.C.S suivi des tableaux qui donnent des
interprétations de nos courbes granulométriques suivant trois
types de classification qui sont :
· M.I.T: Massachus. Instit. of Technology;
· U.S.C.S: UnifiedSoil Classification System;
· A.A.S.H.T.O: American Association State Highways and
Transportation Officials.
Les figures II.13 et II.14 présentent les
résultats de l'analyse granulométrique.
Figure II. 13: Courbe granulométrique MMN 1-
11
Figure II. 14: Courbe granulométrique MMN
12-21
Tableau II. 14
Représentation du pourcentage en particules fines de l'analyse
granulométrique
ID
|
Pfine%
|
|
ID
|
Pfine%
|
MMN 01
|
92,58
|
|
MMN 12
|
90,72
|
MMN02
|
89,1
|
|
MMN 13
|
72,22
|
MMN 03
|
82,18
|
|
MMN 14
|
69,08
|
MMN 04
|
90,86
|
|
MMN 15
|
64,98
|
MMN 05
|
90,2
|
|
MMN 16
|
85,36
|
MMN 06
|
91,28
|
|
MMN 17
|
77,12
|
MMN 07
|
85,42
|
|
MMN 18
|
71,12
|
MMN 08
|
68,48
|
|
MMN 19
|
94
|
MMN 09
|
74,14
|
|
MMN 20
|
90,96
|
MMN 10
|
75,84
|
|
MMN 21
|
87,98
|
MMN 11
|
85,54
|
|
|
|
II.3.4 RESULTAT DE LA CLASSIFICATION PARTIELLE
Ayant des fractions en particules fines élevées
dans les échantillons, nous avons recouru à l'abaque de
Casagrande pour faire la séparation géotechnique des sols suivant
leur degré de plasticité, ainsi que la séparation entre
les limons (encore appelés silts) et les argiles.
Tableau II. 15:
Présentation des données selon la classification
partielle
ID
|
WL
|
IP
|
APPELATION CASAGRANDE
|
MMN01
|
40,3
|
11,1
|
Argiles inorganiques moyennement plastiques
|
MMN02
|
34,9
|
4,5
|
Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et argiles
organiques
|
MMN03
|
34,8
|
7,1
|
Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et argiles
organiques
|
MMN04
|
37,2
|
8,2
|
Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et argiles
organiques
|
MMN05
|
33,4
|
11,3
|
argiles inorganiques moyennement plastiques
|
MMN06
|
57,5
|
30,2
|
argiles inorganiques très plastiques
|
MMN07
|
38,3
|
17,2
|
argiles inorganiques moyennement plastiques
|
ID
|
WL
|
IP
|
APPELATION CASAGRANDE
|
MMN08
|
47,8
|
23,8
|
argiles inorganiques moyennement plastiques
|
MMN09
|
58,1
|
27,6
|
Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et argiles
organiques
|
MMN10
|
47,9
|
11,1
|
argiles inorganiques moyennement plastiques
|
MMN11
|
40,4
|
19,7
|
argiles inorganiques moyennement plastiques
|
MMN12
|
32,8
|
9,8
|
Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et argiles
organiques
|
MMN13
|
31,9
|
6,4
|
Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et argiles
organiques
|
MMN14
|
37,9
|
13,9
|
argiles inorganiques moyennement plastiques
|
MMN15
|
57,7
|
29,1
|
argiles inorganiques très plastiques
|
MMN16
|
35,7
|
9,6
|
Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et argiles
organiques
|
MMN17
|
36,1
|
15,4
|
argiles inorganiques moyennement plastiques
|
MMN18
|
42,7
|
23,3
|
argiles inorganiques moyennement plastiques
|
MMN19
|
34,2
|
6,2
|
Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et argiles
organiques
|
MMN20
|
35,3
|
8,3
|
Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et argiles
organiques
|
MMN21
|
37
|
3,7
|
Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et argiles
organiques
|
Figure II. 15: Abaque de l'indice de plasticité
et limite de liquidité de Casagrande des échantillons
1à11
Figure II. 16: Abaque de l'indice de plasticité
et limite de liquidité de Casagrande des échantillons
12à21
II.3.5. RESULTATS DE LA CLASSIFICATION GEOTECHNIQUE
Les différents types de classification utilisés
ont donné des résultats repris dans les tableaux II.16, II.17 et
II.18 respectivement pour AASHTO, USCS et GTR, comme présentés
dans les lignes suivantes.
Tableau II. 16:
Classification AASHTO
ID
|
AASHTO_sub_Groupe
|
AASHTO_Groupe
|
AASHTO_Class
|
MMN01
|
A-7-6
|
A-7
|
A-7-6(12)
|
MMN02
|
A-4
|
A-4
|
A-4(5)
|
MMN03
|
A-4
|
A-4
|
A-4(7)
|
MMN04
|
A-4
|
A-4
|
A-4(9)
|
MMN05
|
A-6
|
A-6
|
A-6(10)
|
MMN06
|
A-7-6
|
A-7
|
A-7-6(32)
|
MMN07
|
A-6
|
A-6
|
A-6(15)
|
MMN08
|
A-7-6
|
A-7
|
A-7-6(15)
|
MMN09
|
A-7-5
|
A-7
|
A-7-5(22)
|
MMN10
|
A-7-5
|
A-7
|
A-7-5(10)
|
MMN11
|
A-7-6
|
A-7
|
A-7-6(17)
|
MMN12
|
A-4
|
A-4
|
A-4(9)
|
MMN13
|
A-4
|
A-4
|
A-4(4)
|
MMN14
|
A-6
|
A-6
|
A-6(9)
|
MMN15
|
A-7-6
|
A-7
|
A-7-6(18)
|
MMN16
|
A-4
|
A-4
|
A-4(9)
|
MMN17
|
A-6
|
A-6
|
A-6(11)
|
MMN18
|
A-7-6
|
A-7
|
A-7-6(15)
|
MMN19
|
A-4
|
A-4
|
A-4(7)
|
MMN20
|
A-4
|
A-4
|
A-4(9)
|
MMN21
|
A-4
|
A-4
|
A-4(5)
|
Tableau II. 17
Classification USCS
Tableau II. 18
Classification GTR
ID
|
GTR sous-groupe
|
GTR Groupe
|
GTR Classe
|
appellation sous classe
|
appellation classe
|
MMN01
|
A1th
|
A
|
A
|
limons peu plastiques
|
sols fins
|
MMN02
|
A1th
|
A
|
A
|
limons peu plastiques
|
sols fins
|
MMN03
|
A1th
|
A
|
A
|
limons peu plastiques
|
sols fins
|
MMN04
|
A1th
|
A
|
A
|
limons peu plastiques
|
sols fins
|
MMN05
|
A1th
|
A
|
A
|
limons peu plastiques
|
sols fins
|
MMN06
|
A3th
|
A
|
A
|
argile et limons très plastiques
|
sols fins
|
MMN07
|
A2th
|
A
|
A
|
sables fins argileux
|
sols fins
|
MMN08
|
A2th
|
A
|
A
|
sables fins argileux
|
sols fins
|
MMN09
|
A3th
|
A
|
A
|
argile et limons très plastiques
|
sols fins
|
MMN10
|
A1th
|
A
|
A
|
limons peu plastiques
|
sols fins
|
MMN11
|
A2th
|
A
|
A
|
sables fins argileux
|
sols fins
|
MMN12
|
A1th
|
A
|
A
|
limons peu plastiques
|
sols fins
|
ID
|
GTR sous-groupe
|
GTR Groupe
|
GTR Classe
|
appellation sous classe
|
appellation classe
|
MMN13
|
A1th
|
A
|
A
|
limons peu plastiques
|
sols fins
|
MMN14
|
A2th
|
A
|
A
|
sables fins argileux
|
sols fins
|
MMN15
|
A3th
|
A
|
A
|
argile et limons très plastiques
|
sols fins
|
MMN16
|
A1th
|
A
|
A
|
limons peu plastiques
|
sols fins
|
MMN17
|
A2th
|
A
|
A
|
sables fins argileux
|
sols fins
|
MMN18
|
A2th
|
A
|
A
|
sables fins argileux
|
sols fins
|
MMN19
|
A1th
|
A
|
A
|
limons peu plastiques
|
sols fins
|
MMN20
|
A1th
|
A
|
A
|
limons peu plastiques
|
sols fins
|
MMN21
|
A1th
|
A
|
A
|
limons peu plastiques
|
sols fins
|
Sur base de la classification géotechnique des sols
nous sommes arrivés à établir trois cartes
géotechniques de notre secteur d'étude, une pour chaque type de
classification. Les résultats sont présentés dans les
figures II.17, II.17, II.18 pour respectivement AASHTO, USCS, GTR.
Figure II. 17 Carte géotechnique de la
cité de Kapolowe (AASHTO)
Figure II. 18 Carte
géotechnique de la cité de Kapolowe (USCS)
Figure II. 19 Carte géotechnique de la
cité de Kapolowe (GTR)
CONCLUSION PARTIELLE
Le deuxième chapitre concerne la présentation
des résultats de différentes investigations. C'est ainsi que nous
sommes arrivés à représenter par des tableaux et cartes
les résultats obtenus dans le but d'avoir une connaissance
précise des caractéristiques du sol mais aussi l'avantage de
dégager les paramètres particuliers et méthodes qui nous
ont permis d'orienter et de circonscrire au mieux notre projet depuis
l'acquisition des données. Cette partie est abordée en tenant
compte de l'environnement dans lequel les différents essais ont
été réalisés pour une compréhension et
représentation des résultats.
CHAP
III. INTERPRETATION DES RESULTATS
Au cours de nos recherches, nous avons réalisé
différentes investigations en deux phases dont la première sur
terrain (in situ) et la seconde s'est réalisée au laboratoire.
La statistique est une partie de la mathématique qui
traite les informations d'un échantillon relativement à une
population d'origine. Ici il est question de faire une description statistique
et afficher des graphiques pour l'ensemble de variables quantitatives et/ou
qualitatives afin de mieux interpréter les résultats.
III.1. INTERPRETATION DU LEVE GEOLOGIQUE
III.1.1. NATURE DU TERRAIN OBSERVE
Un horizon des terres rouges vifs aux rouges brunâtres
issus successivement d'altération des dolomies et des shales
dolomitiques.Dans notre secteur d'étude affleure une bande de terre de
couleur rouge foncé qui apparait généralement mieux en
surface que nous avons rattaché aux dolomies.
Le levé géologique effectué nous a permis
d'avoir une idée concise concernant les formations en place et la
structure générale de la cité Kapolowe Gare, ainsi nous
avons mis en évidence deux unités lithologiques dont un sol
dolomitique (dolomie) et un sol argileux (argilite), les deux retrouvés
en état d'altération très avancé. Ces formations
nous ont permis de nous situer à l'échelle litho stratigraphique
du Katanguien. Ainsi nous sommes dans les formatons du Nguba marquées
par la présence d'un sol dolomitique et par la présente d'un sol
argileux provenant probablement de l'altération des shales.
L'investigation géotechnique nous a permis à la
réalisation des cartes géotechniquesselon différentes
classifications et géologique de la cité sur base du levé
géologique.
III.2. INTERPRETATION DES DONNEES HYDROGEOPHYSIQUES
La configuration et la structure des réservoirs sont
imposées par les formations litho stratigraphiques, lesquelles
déterminent les formations et les structures hydrogéologies.
Celles-ci sont la base de l'identification géologique de
l'aquifère (Castany, 1982).
Il a donc été nécessaire, pour
identifier les formations de la cité Kapolowe Gare, de commencer par une
étude géologique du secteur qui sera complétée par
celles hydro-géophysique. La première opération consistait
à passer un certain temps à parcourir le terrain pour
débrouiller la structure générale, voir les affleurements
s'ils existaient (ce qui n'a pas été le cas pour la
présence d'affleurements) et se familiariser avec les faciès.
C'est ainsi avec la cartographie effectué nous a prouver l'existence
d'un horizon des terres rouges vifs aux rouges brunâtres issus
successivement d'altération des dolomies et des shales permettant
d'appuyer les données hydro géophysique.
III.2.1. INTERPRETATION DE LA CARTE PIEZOMETRIQUE
La carte piézométrique, en courbes
hydro-isohypse, synthèse essentielle de l'étude
hydrogéologique, schématise la fonction conduite du
réservoir et le comportement hydrodynamique de l'aquifère avec
figuration des conditions aux limites.
La carte piézométrique (figure II.5) est une
transcription cartographique de la surface de la nappe d'eau. Cette carte peut
être lue comme une carte topographique, les courbes des niveaux
correspondent aux altitudes de la nappe. Les cartes
piézométriques sont des documents de base de l'analyse et
schématisation des fonctions captive et conductrice du réservoir
et du comportement hydrodynamique de l'aquifère.
Au regard, il ressort que l'allure générale
n'est pas semblable sur toute l'étendue du terrain et que la
configuration des courbes isohypses corrobore avec le fait que la forme de la
surface piézométrique est identique à la surface
topographique. Le sens d'écoulement est marqué par les lignes de
courant indiquant un drainage de la nappe vers une direction sud-ouest pour
finir dans la rivière Panda et du coté Sud-Est pour finir dans la
rivière Lufira.
Le levé piézométrique effectué
dans la cité Kapolowe nous a permis de circonscriretrois points de
captage et deux sens d'écoulement des eaux (Figure II.5).
III.2.2. INTERPRETATION DU LEVE GEOPHYSIQUE
a. Profile magnéto 1
La couleur bleue nous montre la résistivité
faible de 0 à 0.18. Dans ce cas, elle représente une surface
piézométrique continue du fait que, les réservoirs ne
sont pas séparés par les blocs des roches imperméable, ces
surfaces en profondeur contiennent d'eaux d'épaisseurs
différentes.
b. Profil magnéto 2
Les différentes résistivités nous
montrentla présence d'uneforte accumulation d'eau en fonction des
faibles résistivités apparentesobservées, nous ramenant
à l'hypothèse du profil magnéto 1où du point de vue
lithologique il s'agirait de la dolomie.
c. Profil magnéto 3
· La couleur bleue nous montre ici la
résistivité apparente faible de 0 à 1.2ohms, dans ce cas
elle représenteune forte accumulation d'eau de la surface jusqu'à
une profondeur de 100m. L'alternance des couleurs rougeâtre,
jaunâtreet verdâtre nous montre des résistivités
apparentes variables de 1.4 ohms à 3.8ohms. Du point de vue lithologique
il s'agirait de l'argilite.
d. Profil magnéto4et 5
· La couleur bleue domine et est
représentée par une résistivité apparente faible
qui montre une forte accumulation des eaux allant de la surface jusqu'en
profondeur.
v LE LEVE PIEZOMETRIQUE
Le levé piézométrique
effectué nous montre que le niveau le plus bas des eaux souterraines
est 1124.4m est le plus haut est 1130 m. Le sens d'écoulement
n'est pas uniforme sur toute l'étendu, ainsi sur la partie sud-ouest le
sens est informe vers la rivière panda ; nous avons un sens sud-Est
qui se plonge vers la rivière Lufira et sur la partie nord nous avons
une zone marécageuse.
v LE LEVE GEOPHYSIQUE
Dans cette partie du levé géophysique, nous
trouvons trois niveaux différents qui sont différenciés
par la coloration qui est fonction de la résistivité relative
ainsi que de la lithologie, il y a des zones où la
résistivité apparente est faible et où elle s'accroit,
chaque type de résistivité traduit le type de formation à
la surface ou en profondeur.
III.3. DONNEES DE LABORATOIRE
Les essais réalisés au laboratoire comportent
les essais d'identifications géotechniques et mécaniques enrichis
par la méthode géophysique et nous a permis à la
réalisation de la carte géologique et géotechnique.
III.3.1. ESSAI D'IDENTIFICATION ET CORRELATION ENTRE LES
PARAMETRES
III.3.1.1 TENEUR EN EAU NATURELLE (norme NF P 94-50)
La teneur en eau pour notre cas dans sa globalité est
fonction de la saison de prélèvent de l'échantillon, on
pourra ainsi préciser que la saison de prélèvement de nos
échantillons était pluvieuse et caractérisée par
une présence totale des précipitations des eaux des pluies et
cela a un impact directe sur les résultats obtenus.Statistiquement
parlant nous remarquons que la teneur en eau de saturation minimale
équivaut à 10.09%% tandis que celle maximale à
26.8 % ; et que la majorité des échantillons, soit
61.90% de l'effectif, ont des teneurs en eau de saturation variant entre 10% et
19% et 38.09% de l'effectif des échantillons ont des teneurs en
eau de saturation variant entre 20 à 27%.
En observant les données de la densité
spécifique le sol faisant objet de notre étude est
caractérisé par une densité moyenne de 2.14.
III.2.1.2LIMITES D'ATTERBERG
A. L'INDICE DE PLASTICITE
En comparant les valeurs des indices de plasticité de
nos échantillons de sol, on constate que le sol de notre secteur
d'étude, présente toutes les marges soient un degré de
plasticité léger, faible, moyen et élevé. Les
proportions de différents degrés de plasticité
(figureIII.1) sont telles que : 9.5% de plasticité légère,
33.3% de plasticité faible, 33.3% de plasticité moyenne et 23.8%
de plasticité élevée. Les sols à plasticité
faible et moyenne sont représentatifs sur notre terrain car ils
présententles plus grands pourcentages.
Figure III. 1: Représentation graphique de la
répartition de l'indice de plasticité en fonction du degré
de plasticité
Ø Classification du sol en fonction de l'indice de
plasticité, telle qu'illustrer sur la figure III.2 nous montre une
proportion élevée en argile sablonneuse sur notre terrain suivi
de l'argile pour finir avec le sable argileux.
Figure III. 2 : Représentation graphique
de la répartition de l'indice de plasticité.
B. INDICE DE CONSISTANCE
La représentation graphique illustrée sur la
figure III.3, nous montre que la majorité de sols de notre secteur
d'étude est dominée par les sols durs et en faible proportion la
qualité d'un sol mi-dur.
Figure III. 3 : Représentation graphique
de la répartition de l'indice de consistance sur notre zone
d'étude.
C. INDICE DE GROUPE
L'indice de groupe est un paramètre qui donne
l'état du sol en tenant compte de sa limite de liquidité, son
indice de plasticité, et sa teneur en particules fines. Les
différents échantillons de sol ont un indice de groupe
inférieur à 30 ce qui les rends facile à manoeuvrer dans
les travaux de terrassement ou de compactage. Ainsi, notre sol varie du
sous-sol passable au très mauvais sous-sol avec une prédominance
des très mauvaissous-sols (figureIII.4).
Figure III. 4: Représentation graphique de
l'indice de groupe
D. QUALITE DU SOL SELON LA TENEUR EN EAU
La qualité du sol rencontré sur notre terrain
d'après le diagramme en secteur illustré sur la figure III.5 nous
montre que notre terrain est envahi par un sol solide sans retrait suivi d'un
sol solide avec retrait pour finir avec un sol solide avec retrait faiblement
rencontrer.
Figure III. 5: Représentation graphique des
effectifs de la qualité du sol en fonction de la teneur en
eau.
E. QUALITE DU SOL SELON L'INDICE DE
COMPRESSION
Les sols de notre secteur d'étude selon l'indice de
compression possèdent deux qualités(figure III.6) : l'argile
moyenne et l'argile raide(Kaolinite).
Figure III. 6. : Représentation graphique
des effectifs de la qualité du sol en fonction de l'indice de
compression
III.2.1.4 INTERPRETATION DES RESULTATS DE L'ANALYSE
GRANULOMETRIQUE
L'essai granulométrique permet de donner une conception
de la distribution des particules constituant la matrice du sol suivant leurs
diamètres respectifs au moyen des tamis, puis à reporter sur une
courbe granulométrique les résultats obtenus.C'est ainsi que
l'analyse granulométrique révèle un sol fin en
générale car le pourcentage des particules fines se trouve
à plus de 50% à la majorité de nos échantillons
(figure III.7 et figure III.8).
Figure III. 7 : Représentation graphique
en particules fines des échantillons 1à11.
Figure III. 8 : Représentation graphique
en particules fines des échantillons 12à21.
III.3.1.5 CLASSIFICATION PARTIELLE
Le résultat de la classification partielle nous montre
que notre terrain est dominé par les argiles inorganiques moyennement
plastiques les limons(silt) inorganiques fortement compressibles et argiles
organiques (figure III.9). Cette classification prouve que les limons
prédominent.
Figure III. 9 : Représentation graphique
de la réparation selon Casagrande de la proportion de sol en fonction
des appellations selon Casagrande
III.3.1.6 INTERPRETATIONDES CLASSIFICATIONS GEOTECHNIQUES
En dépit des systèmes de classification
cités ci-haut, le choix dépendra non seulement des objectifs
poursuivis, mais aussi et surtout des paramètres disponibles
(paramètres requis par le système).
Pour le présent travail, nous avons opté pour le
système de classification A.A.S.H.T.O qui se restreint aux
paramètres suivants : la limite de liquidité (ùL)
et l'indice de plasticité (IP) ; auxquels peut
s'ajouter l'indice de groupe (Ig) ; le système de classification
U.S.C.S qui se base sur la granulométrie des trois composantes :
Graviers (Gr), Sables (Sa) et fines ainsi que sur la limite de liquidité
et le système de classification GTR.
II.2.1.6.1 Classification A.A.S.H.TO
En appliquant ce système de classification à nos
échantillons, nous avons distingué 4 classes des sols notamment
les classes A-4, A-6, A-7-5, A-7-6.
v A-4 il caractérise les échantillons
MMN02,MMN03,MMN04, MMN12, MMN13, MMN16, MMN19. les matériaux types de ce
groupe sont des limons de plasticité faible ou nulle. Il faut savoir que
les sols de cette classe subissent de variations importantes lorsqu'ils passent
de l'état sec à l'état humide et vice versa. Ils
présentent une granulométrie étalée et
semi-étalée. En raison de leur faible perméabilité,
ces sols subissent des tassements progressifs dus aux poids de l'ouvrage ce qui
conduit à une déstabilisation de ce dernier, cela n'est en aucun
cas souhaitable.L'origine probable de ce sol peut être le complexe
schistes-phyllithes-quartzites, des shales gréseux, des dolomies ou des
microgrès.
v A-6 il caractérise les échantillons MMN05,
MMN07, MMN14, MMN17 il faut noter que les matériaux type de ce groupe
sont les argiles plastiques. Ils subissent des variations des volumes
importantes en passant de l'état sec à l'état humide et
vice-versa. Ces sols sont caractérisés par les fissures de
retrait (fenêtres de dessiccation).L'origine probable de ce sol peut
être le shale, des calcaires, du complexe schistes-phyllithes-quartzites
ou de la dolomie
v Classe A-7-5 et A-7-6 : Dans la classe
A-7-5 nous avons deux échantillons : MMN09 et MMN10. Et dans la classe
A-7-6 nous avons les échantillons suivants : MMN01, MMN06, MMN08, MMN11,
MMN15, MMN18. Les matériaux de ce groupe sont semblables à ceux
décrits au groupe A-6 sauf qu'il présente les
caractéristiques de haute limite de liquidité et peut être
élastique, et sujet à un gonflement important. Ce sol
proviendrait probablement d'une dolomie.
II.2.1.6.1 SYNTHESE STATISTIQUE DES RESULTATS DE LA
CLASSIFICATIONS GEOTECHNIQUE
Notons que cette classification présente de
façon générale le résultat de l'application d'une
méthode statistique à un ensemble de données. Dans le
calcul de la moyenne arithmétique, par exemple, l'algorithme consiste
à calculer la somme de toutes les valeurs des données et à
diviser par le nombre de données (échantillons).
La statistique descriptive globale des échantillons par
rapport aux sous-groupes AASHTO se présente comme suit :
Tableau III. 1 : Les effectifs du sous-groupe
AASHTO
Variables
|
Modalités
|
effectifs
|
%
|
sous-groupe AASHTO
|
A-4
|
9
|
42,86
|
A-6
|
4
|
19,05
|
A-7-5
|
2
|
9,52
|
A-7-6
|
6
|
28,57
|
|
|
|
|
Figure III. 10: Représentation graphique des
effectifs sous-groupes AASHTO
La classification AASHTO nous montre une prédominance
des sols A-4 sur notre terrain
III.2.1.6.2 Classification GTR
Tableau III. 2 : Les effectifs sous-groupes
GTR
Variables
|
Modalités
|
effectifs
|
%
|
sous-groupe GTR
|
A1th
|
12
|
57
|
A2th
|
6
|
29
|
A3th
|
3
|
14
|
Figure III. 11: Représentation graphique des
effectifs sous-groupes GTR
La classification GTR nous montre une prédominance des
sols A1th qui sont des limons peu ^plastique.
III.2.1.6.2 Classification USCS
Tableau III. 3 : Effectifs groupe
USCS
Variables
|
Modalités
|
effectifs
|
%
|
groupe USCS
|
CL
|
13
|
61,90
|
ML
|
5
|
23,81
|
CH
|
3
|
14,29
|
Figure III. 12
Représentation graphique des effectifs sous-groupes
USCS
La classification USCS nous montre une prédominance des
limons argileux
CONCLUSION PARTIELLE
Dans le cadre de ce chapitre qui a porté sur
l'interprétation des résultats obtenus et présentés
dans le deuxième chapitre, nous sommes arrivés à classer
les sols de notre secteur d'étude sur base des systèmes de
classification tenant compte de données provenant des essais in situ et
de laboratoire. Outre cela quelques levés ont été
interprétés dont le levé géologique,
piézométrique et par sondage magnétotellurique. Ces
levés nous ont permis de mettre en évidence les unités
lithologiques rencontrées dans notre zone d'étude à
l'aide des coupes préétablies et aussi de prouver la
présence d'une faible ou forte accumulation d'eau en profondeur en
indiquant le sens d'écoulement.
L'analyse des données de la présente recherche
relève essentiellement des différents essais effectués et
cela, pour avoir une interprétation quantitative et qualitative de nos
données.
- Dans l'interprétation quantitative basée sur
une statistique descriptive des données, on a déterminé:
le nombre d'observations, la moyenne, le minimum et le maximumdes
données d'identifications géotechniques.
- L'interprétation qualitative correspond à une
catégorie bien déterminée des données et sont non
mesurables. Nous avons déterminé les paramètres suivants :
le nombre d'observations, les modes, effectifs des modes et
modalités.
CONCLUSION GENERALE
En géotechnique la connaissance de la nature des
substratums rocheux constitue un atout dans l'étude de
caractérisation géotechnique des formations superficielles
(sols).
Le levé géologique effectué dans la
cité Kapolowe gare nous a permis de mettre en évidence une
succession des formations géologiques en les situant spatialement par
rapport à la litho stratigraphie du Katanguien dans le Nguba.
Nonobstant l'existence d'une activité tectonique
intense dans la région ainsi que l'intensité d'altération,
nous avons pu déceler au cours de ce levé géologique deux
formations dont la dolomie et l'argilite provenant de l'altération de
shale. Ces formations correspondent aux lithos faciès appartenant au
Nguba.
La carte piézométrique obtenue nous
montre trois pointsde captage rencontrés, une dans la partie Nord,
une autre dans la partie centrale et vers le Sud ; un gradient hydraulique
faible variant entre 6x10-3 et 7x10-3 selon deux sens
d'écoulements.
Il est à constater que les rivières Panda et
Lufira drainent la nappe et influencent donc la direction des
écoulements souterrains. En direction de la rivière Panda la
nappe s'écoule avec de gradient hydraulique faible en raison de la
distance de parcours. Les travaux antérieurs prouvent que le
resserrement des isohypses peut également être le signe d'un
changement d'aquifère en profondeur (changement de faciès
sous-entendu) ; on peut donc émettre l'hypothèse selon
laquelle la perméabilité de l'aquifère est croissante en
direction de nos deux rivières ; la nappe phréatique
présente un écoulement non uniforme.
La campagne hydrogéophysique nous a permis deprouver la
présence d'eau allant de la surface jusqu'à des très
longues profondeurs et ces eaux sont contenues dans les formations
superficielles issues de l'altération du groupe de Nguba.
En tenant compte des essais d'identification marqués
par la détermination des propriétés
physiques où nous voyons les paramètres d'état et de
nature tels que les limites d'Atteberg et l'analyse granulométrique,
nous avons décelé pour les échantillons de la cité
Kapolowe les caractéristiques suivantes :
Du point de vue géotechnique ces sols
présentent, une faible teneur en eau naturelle dont les valeurs
extrêmes sont respectivement de 10% pour la plus faible et 27% pour la
plus élevée et des valeurs de pH variant de 5.5 pour les sols le
plus acide à 6,2 pour ceux tendant vers la neutralité ; des
teneurs en particules est très élevées qui passent de
64.98% à 94% et peuvent être facilement compacté. En tenant
compte de l'indice de groupe nous avons des sols allant de la classe sous-sol
passable à la classe très mauvaissous-sol.
La combinaison de tous les paramètres
énumérés précédemment et faisant partie de
la gamme d'essais portant le nom d'essai d'identification nous a permis de
regrouper tous les échantillons des sols prélevés en 3
classes selon la classification AASHTO, en trois classe selon la classification
GTR, et 3 classes selon la classification USCS. Ce qui se présente de la
manière suivante : La classification géotechnique de ces
sols selon AASHTO, nous révèle l'existence des sols A-4
(42.96%),A-6 (19.05%) et A-7 ou nous avons A-7-5(9.52%) et A-7-6 (28.57%).
La classification GTR nous montre quetous les échantillons concernent
une seule classe, celle des sols fins, la sous classe A1th est dominante
à 57% sur l'effectif de nos échantillons
caractérisé par les limons peu plastique suivis de celle A2
à 29% pour finir avec la sous classe A3th à 14%. Par ailleurs
nous avons fini par ajouter la classification USCS qui nous a donné 3
classes et où la classe CL domine à 61.9% (le limon
argileux)suivi de la classe ML à 23.8% et CH à 14.3%.Nous pouvons
dire que notre zone d'étude est dominée par les sols
finsmajoritairement les limons argileux.
Grâce à leurs limites de liquidité
élevés et indices de plasticité différents de
zéro, ils nous font penser à l'idée qu'ils peuvent
résister longtemps au stockage de l'eau avant d'acquérir un
comportement liquide dangereux. La consistance de ces sols prouve qu'ils sont
durs et peuvent s'adapter aux travaux de fondation.
Cette étude doit êtreappuyée plus loin
par des essais mécaniquespermettant de démontrer les contraintes
admissibles du lieu afin d'envisager le type de construction en
déterminant la capacité portance. A notre stade nous nous
limitons à ce qui précède.
Compte tenu de la facilité des argiles à
absorber de l'eau, cette dernière sera évaporée lorsque la
température du lieu va croire. Le problème en est que cette
évaporation laissera des fentes de dessiccation d'où nous
envisageons une étude approfondie de l'essai Proctor pour permettre le
choix de compactage du sol pouvant aider à augmenter la capacité
portance du sol . Du point de vue matériaux de construction vu que notre
terrain est fortement argileux on peut envisager la fabrication des briques en
céramique et des matériaux en céramique avec l'argile
rencontrée dans notre zone d'étude.
Pour prévenir les risques et construire des ouvrages
présentant une longue durée de vie nous suggérerons pour
les projets avenir les éléments suivants :
Pour les sols de teneur en particules fines
élevées, nous prescrivons de procéder par un
décapage dans le cas où l'épaisseur de la couche argileuse
n'est pas importante ou procéder aux essais mécaniques, entre
autre à l'essai de cisaillement et DCP.
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33. S. Breiner, Applications Manuel for Portable
Magnetometers, Geometrics, 1973.
LISTE
DES FIGURES
CHAPITRE I. MATERIELS ET METHODES
Figure I. 1: carte de localisation du secteur
d'étude
3
Figure I. 2: Stratigraphie de l'Arc Lufilien
(Cailteux, 2005 ; Batumike, 2007) avec la nomenclature usuelle dans la
chaine Katanguienne.
7
Figure I. 3: Schéma géologique du
SHABA méridional. Localisation du ROAN et du Ki 11. Extrait du Symposium
de Lusaka. François A. (1962)
11
Figure I. 4 Sonde piézométrique
18
Figure I. 5: Résisivimètre
20
Figure I. 6: Matériels utilisés pour
la mesure de la teneur en eau naturelle
26
Figure I. 7: Pycnomètre
27
Figure I. 8: pH-mètre
27
Figure I. 9 : Appareil de Casagrande
30
Figure I. 10: matériels utilisés pour
l'analyse granulométrique par tamisage
38
Figure
I. 11: Matériels utilisés pour l'analyse granulométrique
par sédimentometrie
40
Figure I. 12: Abaque de l'indice de
plasticité et limite de liquidité de Casagrande (Casagrande
1932)
41
CHAPITRE II. PRESENTATION DES RESULTATS
Figure II. 1: Carte d'échantillonnage
3
Figure II. 2: Carte géologique de la
cité Kapolowe Gare sur base des coupes AA', BB' et CC'
58
Figure II. 3: Carte géologique de la
cité de Kapolowe Gare
58
Figure II. 4 Carte topographique de la cité
de Kapolowe
59
Figure II. 5: Carte piézométrique de
Kapolowe Gare
60
v Figure II. 6 Carte
piézométrique montrant deux sens d'écoulement pour le
calcul du gradient hydraulique
61
Figure II. 7: Profil MMN Magneto 1
62
Figure II. 8: Profil MMN Magneto 2
63
Figure II. 9: Profil MMN Magneto 3
63
Figure II. 10: Profil MMN Magneto 4
64
Figure II. 11: Profil MMN Magneto 5
65
Figure II. 12: Profil MMN magnéto 6
65
Figure II. 13: Courbe granulométrique MMN 1-
11
73
Figure II. 14: Courbe granulométrique MMN
12-21
73
Figure II. 15: Abaque de l'indice de
plasticité et limite de liquidité de Casagrande des
échantillons 1à11
76
Figure II. 16: Abaque de l'indice de
plasticité et limite de liquidité de Casagrande des
échantillons 12à21
76
Figure II. 17 Carte géotechnique de la
cité de Kapolowe (AASHTO)
79
Figure II. 18 Carte géotechnique de la
cité de Kapolowe (USCS)
80
Figure II. 19 Carte géotechnique de la
cité de Kapolowe (GTR)
80
CHAPITRE III. INTERPRETATION DES RESULTATS
Figure III. 1: Représentation graphique de
la répartition de l'indice de plasticité en fonction du
degré de plasticité
3
Figure III. 2 : Représentation
graphique de la répartition de l'indice de plasticité.
86
Figure III. 3 : Représentation
graphique de la répartition de l'indice de consistance sur notre zone
d'étude.
87
Figure III. 4: Représentation graphique de
l'indice de groupe
88
Figure III. 5: Représentation graphique des
effectifs de la qualité du sol en fonction de la teneur en eau.
88
Figure III. 6. : Représentation
graphique des effectifs de la qualité du sol en fonction de l'indice de
compression
89
Figure III. 7 : Représentation
graphique en particules fines des échantillons 1à11.
90
Figure III. 8 : Représentation
graphique en particules fines des échantillons 12à21.
90
Figure III. 9 : Représentation
graphique de la réparation selon Casagrande de la proportion de sol en
fonction des appellations selon Casagrande
91
Figure III. 10: Représentation graphique des
effectifs sous-groupes AASHTO
93
Figure III. 11: Représentation graphique des
effectifs sous-groupes GTR
94
Figure III. 12 Représentation graphique des
effectifs sous-groupes USCS
94
LISTE
DES TABLEAUX
CHAPITRE I. MATERIELS ET METHODES
Tableau I. 1: Résistivité des eaux
et de roche (d'après Astier, 1971)
3
Tableau I. 2: Normes françaises sur les
essais de laboratoire (IFSTTAR, 2012)
24
Tableau I. 3 : Classification des sols selon
l'indice de plasticité Ip (Verdeyen et al.1969)
32
Tableau I. 4: Degré de plasticité
des sols en fonctions de l'indice de plasticité.
32
Tableau I. 5: Classification des sols en fonctions
de l'indice de consistance
33
Tableau I. 6: Classification des sols en fonctions
de l'indice de compression
33
Tableau I. 7: Classification des sols en fonctions
de l'indice de groupe
34
Tableau I. 8: Type de granulométrie en
fonction de Cu.
37
Tableau I. 9: Type de sols en fonction de Cc (Amar
2016)
38
Tableau I. 10: Classification AASHTO des sols
(Das, 2012)
45
Tableau I. 11. : Représentation globale de
l'origine des sols en fonction de leurs sous-groupes AASHTO
46
Tableau I. 12: classe A GTR (sols fins)
48
CHAPITRE II. PRESENTATION DES RESULTATS
Tableau II. 1 : Description macroscopique du
sol
3
Tableau II. 2: Présentation des
résultats de la COUPE AA'
56
Tableau II. 3: Présentation des
résultats de la COUPE BB'
57
Tableau II. 4 : Présentation des
résultats de la COUPE CC'
57
Tableau II. 5 Teneur en eau et densité
spécifique
66
Tableau II. 6 Résultats de l'essai au
pH-mètre
67
Tableau II. 7 : Limites d'Atterberg
68
Tableau II. 8: Qualité du sol selon le
degré de plasticité IP
69
Tableau II. 9 : Qualité sur la
Classification des sols selon l'indice de plasticité Ip (Verdeyen et
al.1969)
69
Tableau II. 10 Qualité du sol selon l'indice
de consistance
70
Tableau II. 11 : Qualité du sol selon
l'indice de compression
70
Tableau II. 12: Qualité du sol selon
l'indice de groupe.
71
Tableau II. 13: Qualité du sol en fonction
de la teneur en eau
71
Tableau II. 14 Représentation du pourcentage
en particules fines de l'analyse granulométrique
74
Tableau II. 15: Présentation des
données selon la classification partielle
74
Tableau II. 16: Classification AASHTO
77
Tableau II. 17 Classification USCS
78
Tableau II. 18 Classification GTR
78
CHAPITRE III. INTERPRETATION DES RESULATS
Tableau III. 1 : Les effectifs du sous-groupe
AASHTO
3
Tableau III. 2 : Les effectifs sous-groupes
GTR
93
Tableau III. 3 : Effectifs groupe USCS
94
TABLE
DES MATIERES
EPIGRAPHE
Erreur ! Signet non
défini.
IN MEMORIAM
II
DEDICACE
III
DEDICACE
IV
AVANT-PROPOS
V
INTRODUCTION GENERALE
1
CHAPITRE I : PRESENTATION DU SITE, MATERIELS
ET METHODES
3
I.1 INTRODUCTION
3
I.2 RECONNAISANCE GEOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE
4
I.2.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE
4
I.2.2 SITUATION GEOLOGIQUE
5
I.2.2 LEVE GEOLOGIQUE DE LA ZONE D'ETUDE
11
I.2.3. LEVE HYDROGEOPHYSIQUE PAR SONDAGE
MAGNETOTELLURIQUE
14
I.2.4. SONDAGES GEOTECHNIQUES
21
I.2.5. IDENTIFICATION DES SOLS
23
I.2.6. CLASSIFICATION PARTIELLE
40
I.2.7. CLASSIFICATIONS GEOTECHNIQUES DES SOLS
41
CONCLUSION PARTIELLE
50
CHAPITRE II. PRESENTATION DES RESULTATS
51
II.1. INTRODUCTION
51
II.2. RESULTATS DE LA RECONNAISSANCE IN-SITU
51
II.2.2. RECONNAISSANCE GEOLOGIQUE
56
II.2.1. LEVE TOPOGRAPHIQUE
59
II.2.3. LEVE HYDROGEOPHYSIQUE PAR SONDAGE
MAGNETOTELLURIQUE
59
II.3 RECONNAISSANCE IN VITRO
66
II.3.1. RESULTATS DE LA DENSITE SPECIFIQUE ET
TENEUR EN EAU.
66
II.3.2. RESULTATS DE L'ESSAI AU PH-METRE.
67
II.3.3. LIMITES D'ATTERBERG
68
II.3.4 RESULTAT DE LA CLASSIFICATION PARTIELLE
74
II.3.5. RESULTATS DE LA CLASSIFICATION
GEOTECHNIQUE
77
CONCLUSION PARTIELLE
81
CHAP III. INTERPRETATION DES RESULTATS
82
III.1. INTERPRETATION DU LEVE GEOLOGIQUE
82
III.1.1. NATURE DU TERRAIN OBSERVE
82
III.2. INTERPRETATION DES DONNEES
HYDROGEOPHYSIQUES
82
III.2.1. INTERPRETATION DE LA CARTE
PIEZOMETRIQUE
83
III.2.2. INTERPRETATION DU LEVE GEOPHYSIQUE
83
III.3. DONNEES DE LABORATOIRE
84
III.3.1. ESSAI D'IDENTIFICATION ET CORRELATION
ENTRE LES PARAMETRES
85
III.3.1.5 CLASSIFICATION PARTIELLE
91
III.3.1.6 INTERPRETATION DES CLASSIFICATIONS
GEOTECHNIQUES
91
CONCLUSION PARTIELLE
95
CONCLUSION GENERALE
96
BIBLIOGRAPHIE
99
LISTE DES FIGURES
101
LISTE DES TABLEAUX
103
TABLE DES MATIERES
105
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