INTRODUCTION GENERALE
Figure 2: Schéma des mesures in-situ (P.S. DIOP,
2020) Paramètres à mesurer
pH, Salinité, Conductivité, TDS et T°
Photo 1 : Dispositif utilisé pour les mesures
(P.S. DIOP, 2020) Le dispositif utilisé est composé
de
· Multi paramètre C6010
· Bouteille 1l eau distillée pour
le rinçage des électrodes
· Pot 1l comme récipient
d'analyse
· Pot (petit model) pour le nettoyage des
électrodes
· Corde pour le puisage de l'eau
· Tablette pour les photos
· GPS Garmin 78
INTRODUCTION GENERALE
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Photo 2: Analyse de l'eau dans une station de mesure
à Diogué (P. S. DIOP, 2020)
III.2.3. Outils de collecte et de traitement des
données
Ces outils ont aidé en grande partie à la
réalisation de ce travail
? Kobo Toolbox : est un outil open source
gratuit pour la collecte de données sur mobile, accessible à
tous. Il a permis la collecte des données d'enquêtes, à
travers l'application Kobo Collect, puis une entrée sur l'ordinateur
à travers l'interface Kobotoolbox. Cette dernière a permis par la
suite le dépouillement et le traitement primaire des données
brutes.
? Multi paramètre Consort C6010 est un
dispositif d'analyseur portatif. L'outil a permis d'analyser les
paramètres physico-chimiques de l'eau (pH, Salinité,
Conductivité, TDS et T°C).
? GPS Garmin 78 est un outil de
géolocalisation qui a permis de relever les points GPS des
différentes stations de mesures.
? KHRONOSTAT est un logiciel statistique
développé par HydroSciences Montpellier. Il propose plusieurs
tests de détection de ruptures notamment les tests de Pettit, la
segmentation d'Hubert et autres. Seuls ces deux tests ont été
étudiés dans ce document et par conséquent ont permis une
bonne détermination des dates de ruptures. Ils ont été
appliqués à l'analyse des séries chronologiques de
précipitations entre 1939 et 2018 pour Ziguinchor et Oussouye et
1950-2018 pour Diouloulou.
? Arc GIS a permis de faire la rédaction
cartographique.
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INTRODUCTION GENERALE
III.3. LE TRAITEMENT DES DONNEES
Les données collectées ont nécessité
une analyse au moyen de deux types de méthode de traitement : traitement
statistique et cartographique.
III.3.1. Le traitement statistique
Le traitement statistique a consisté au
dépouillement et à l'analyse des données
collectées. Pour les données climatiques, deux outils ont servi
à leur traitement notamment Kronostat et Excel.
Kronostat a permis l'analyse des variations
pluviométriques à travers les méthodes statistiques de
détection d'éventuelles ruptures au moyen des cumuls
pluviométriques annuels. Les résultats ont été
constitués de graphes et de tableaux (ANNEXES). Excel
quant à lui a permis d'étudier les anomalies standardisées
de précipitations (SPI) de même que les normales au moyen des
cumuls pluviométriques. Toujours avec le même outil, les
variations de température ont été étudiées.
Les résultats ont été illustrés par des graphiques
et tableaux. De même, le traitement des autres données issues des
archives des directions ou services étatiques ont été
également dépouillées et traitées à travers
Excel.
Pour les données marégraphiques et de
salinité, les informations brutes étaient composées de
valeurs de hauteurs d'eau, de conductivités électriques et de
températures, collectées au LMI PATEO IRD/UASZ et concernant la
station hydrométrique de Carabane. Pour les hauteurs d'eau, le
traitement s'est fait sur Excel et concerne 11 jours d'observations infra
horaires. Les résultats ont ensuite été illustrés
par un graphique afin de caractériser le régime de la
marée à Carabane. Cependant pour apprécier
l'évolution de la salinité, trois années (2017, 2019 et
2020) ont été choisies car correspondant aux années
à faibles lacunes. A travers une table de conversion Tableau 14
réalisée à partir des travaux de Aminot A.,
Kérouel R. (2004)8, des valeurs approximatives de la
salinité ont été obtenues suivant des formules
mathématiques élaborées par ces derniers. Ces travaux ont
permis de calculer la salinité en fonction de la conductivité et
de la température partant du principe que si t = 15°C et C = 42,914
mS/cm alors la salinité serait égale à 35,000 g/l. En
effet, comme le souligne Brunet-Moret Y. (1970), la méthode la plus
simple pour calculer la salinité de l'eau de mer est de mesurer sa
conductivité qui varie beaucoup avec la température. Ainsi, cette
méthode permettra d'avoir des valeurs approximatives de la
salinité car selon ce même auteur : « en mesurant la
conductivité, on mesure une concentration d'ions dans un volume,
c'est-à-dire une salinité en gramme par litre.».
8Aminot A., Kérouel R. (2004) : Hydrologie des
écosystèmes marins. Paramètres et analyses. Cf pages
74-78.
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