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Evaluation biologique rapide (ebr) de la biodiversité terrestre dans le fkt irodo, cr ankarongana, région diana, province antsiranana, dans la partie nord de madagascar


par Daurelis BOTHEL
Université d'Antsiranana - Diplome d'études Approfondies 2020
  

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5.5. Menaces au niveau écologie

Radrianomenjanahary et al., 2012 ont dits que divers conséquences au niveau écologique ont été visualisés à Madagascar par l'activité humaine comme pollution de l'air, de l'eau, de l'infertilité du sol, de l'augmentation des déchets ménagères, de l'accroissement des besoins quotidiens des ressources forestières (bois de chauffe, meubles,...), de la surexploitation illicite des ressources naturelles, déforestation, etc... La croissance démographie et le chômage sont favorisent la destruction de l'environnement pour leur survie. La population malgache, en particulier celles dans les zones rurales et les plus pauvres, dépend fortement des ressources naturelles et entretient une relation étroite avec la nature et l'environnement (Kiefer et al., 2010). Les écosystèmes naturels jouent un rôle principal dans la sécurité alimentaire, en fournissant des ressources sauvages de nourriture (la pêche, par exemple), affirmé par Le Manach et al., 2012, la chasse des animaux sauvages a été décrite par Brashares et al., 2011.

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La biodiversité et la beauté des paysages naturels de Madagascar constituent sa plus grande attraction aux yeux des touristes, fournissant les valeurs esthétiques et récréatives à ces touristes aussi bien qu'une grande partie de l'activité économique globale du pays. Le tourisme constitue 15% du PIB de Madagascar, avec 31 207 emplois en 2011 (Rabarison, 2013).

Dans la province d'Antsiranana, située dans la partie Nord Est, placée au Sud de la zone d'étude, se trouve les principales menaces anthropiques visualisés dans la Réserve Spéciale Analamerana et ses alentours comme les feux de brousse, les collectes de bois durs et les pâturages de zébus (Goodman et wilmé, 2006).

Les ethnies originaires des zones côtières de Madagascar (Sakalava, Tsimihety, Betsimisaraka et Antemoro) ne consomment pas Acrantophis. Madagascariensis (serpent). Actuellement, la chasse semble encore ne pas affecter sa population dans la région de Loky Manambato. La raison serait que les Merina, seuls consommateurs de cette espèce dans la région, semblent les chasser de manière très occasionnelle Safford (2000).

Les espèces de lémuriens qui sont principalement distribuées dans la RS d'Analamerana sont soumises à diverses menaces car elles sont chassées par les villageois de la région qui emploient des lances-pierres (Lehman, 2006) et qu'elles souffrent aussi de divers types de dégradation de l'habitat dont l'exploitation sylvicole et la culture sur brûlis (Mittermeier et al. 2006).

Les mangroves constituent des zones appropriées pour la pêche de crevettes et de poissons. Les bois de mangroves sont particulièrement importants pour fabriquer des pirogues et pour l'usage domestique, entre autre la construction de clôture, de maisons, et de combustible pour la cuisson, Rasolofo (1997). Elles fournissent également des écloseries et des viviers pour les poissons. Il existe énormément de données indiquant que les mangroves peuvent assurer la protection contre les ondes de tempêtes engendrées par les cyclones Jones (2013).

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La présente étude a une structure commun par rapport à la l'étude récente faite par Rasolofo (1997), Goodman et Wilmé (2006), Mittermeier et al., 2006 , Randrianomenjanahary et al., 2012 et Jones, 2013 qui ont souligné par les différentes menaces anthropiques comme la coupure des arbres pour bois de chauffage, fabrication de pirogue, construction de maison, et des divers articles de la maison (banc, étagère, etc.). La croissance démographique et le chômage aussi font parties des menaces au niveau écologique. Ces différentes menaces affirmées par ces auteurs peuvent affirmer que dans toute province de Madagascar, ces différentes menaces citées sont visibles. Par rapport à la zone d'étude, la proposition des plans d'aménagement est une meilleure solution adéquate pour diminuer les différentes menaces anthropiques afin de préserver la biodiversité.

La découverte récente de Lehman (2006) et Safford (2000) ont affirmé sur la chasse des lémuriens et le serpent que cette étude n'a pas pu trouver durant la descente sur terrain. Ces structures de différenciation des résultats affirmés pourront marquer que ces différentes espèces de lémuriens et les serpents migrent vers la Réserve Spéciale Analamerana. Spécifiquement la présente étude a indiqué la chasse excessive sur les crabes (Scylla serata) et Buccin de la mangrove (Terebralia palustris), et la chasse d'oiseaux comme Turnix nigricollis qui est le plus chassé par les jeunes. Typiquement la zone d'étude montre la richesse en biodiversité.

Crocodylus niloticus (Crocodile) cette espèce qui n'est généralement pas consommée dans le Nord de Madagascar et aucune chasse de cette espèce n'a été observée ni rapportée dans la région de Loky-Manambato indiqué par Safford (2000). L'identité culturelle de certains groupes ethniques est étroitement liée à leur environnement naturel. Par exemple, l'aire protégée d'Ankodida dans le sud-est de Madagascar inclut une forêt sacrée pour la tribu des Antandroy (Gardner et al., 2008).

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard