5.5. Menaces au niveau écologie
Radrianomenjanahary et al., 2012 ont
dits que divers conséquences au niveau écologique ont
été visualisés à Madagascar par l'activité
humaine comme pollution de l'air, de l'eau, de l'infertilité du sol, de
l'augmentation des déchets ménagères, de l'accroissement
des besoins quotidiens des ressources forestières (bois de chauffe,
meubles,...), de la surexploitation illicite des ressources naturelles,
déforestation, etc... La croissance démographie et le
chômage sont favorisent la destruction de l'environnement pour leur
survie. La population malgache, en particulier celles dans les zones rurales et
les plus pauvres, dépend fortement des ressources naturelles et
entretient une relation étroite avec la nature et
l'environnement (Kiefer et al., 2010). Les
écosystèmes naturels jouent un rôle principal dans la
sécurité alimentaire, en fournissant des ressources sauvages de
nourriture (la pêche, par exemple), affirmé par Le Manach
et al., 2012, la chasse des animaux sauvages a
été décrite par Brashares et al.,
2011.
78
La biodiversité et la beauté des paysages
naturels de Madagascar constituent sa plus grande attraction aux yeux des
touristes, fournissant les valeurs esthétiques et
récréatives à ces touristes aussi bien qu'une grande
partie de l'activité économique globale du pays. Le tourisme
constitue 15% du PIB de Madagascar, avec 31 207 emplois en 2011
(Rabarison, 2013).
Dans la province d'Antsiranana, située dans la partie
Nord Est, placée au Sud de la zone d'étude, se trouve les
principales menaces anthropiques visualisés dans la Réserve
Spéciale Analamerana et ses alentours comme les feux de brousse, les
collectes de bois durs et les pâturages de zébus (Goodman
et wilmé, 2006).
Les ethnies originaires des zones côtières de
Madagascar (Sakalava, Tsimihety, Betsimisaraka et Antemoro) ne consomment pas
Acrantophis. Madagascariensis (serpent). Actuellement, la chasse
semble encore ne pas affecter sa population dans la région de Loky
Manambato. La raison serait que les Merina, seuls consommateurs de cette
espèce dans la région, semblent les chasser de manière
très occasionnelle Safford (2000).
Les espèces de lémuriens qui sont principalement
distribuées dans la RS d'Analamerana sont soumises à diverses
menaces car elles sont chassées par les villageois de la région
qui emploient des lances-pierres (Lehman, 2006) et qu'elles
souffrent aussi de divers types de dégradation de l'habitat dont
l'exploitation sylvicole et la culture sur brûlis (Mittermeier
et al. 2006).
Les mangroves constituent des zones appropriées pour la
pêche de crevettes et de poissons. Les bois de mangroves sont
particulièrement importants pour fabriquer des pirogues et pour l'usage
domestique, entre autre la construction de clôture, de maisons, et de
combustible pour la cuisson, Rasolofo (1997). Elles
fournissent également des écloseries et des viviers pour les
poissons. Il existe énormément de données indiquant que
les mangroves peuvent assurer la protection contre les ondes de tempêtes
engendrées par les cyclones Jones (2013).
79
La présente étude a une structure commun par
rapport à la l'étude récente faite par Rasolofo
(1997), Goodman et Wilmé (2006), Mittermeier et
al., 2006 , Randrianomenjanahary et al., 2012 et
Jones, 2013 qui ont souligné par les différentes menaces
anthropiques comme la coupure des arbres pour bois de chauffage, fabrication de
pirogue, construction de maison, et des divers articles de la maison (banc,
étagère, etc.). La croissance démographique et le
chômage aussi font parties des menaces au niveau écologique. Ces
différentes menaces affirmées par ces auteurs peuvent affirmer
que dans toute province de Madagascar, ces différentes menaces
citées sont visibles. Par rapport à la zone d'étude, la
proposition des plans d'aménagement est une meilleure solution
adéquate pour diminuer les différentes menaces anthropiques afin
de préserver la biodiversité.
La découverte récente de Lehman (2006)
et Safford (2000) ont affirmé sur la chasse des
lémuriens et le serpent que cette étude n'a pas pu trouver durant
la descente sur terrain. Ces structures de différenciation des
résultats affirmés pourront marquer que ces différentes
espèces de lémuriens et les serpents migrent vers la
Réserve Spéciale Analamerana. Spécifiquement la
présente étude a indiqué la chasse excessive sur les
crabes (Scylla serata) et Buccin de la mangrove (Terebralia
palustris), et la chasse d'oiseaux comme Turnix nigricollis qui
est le plus chassé par les jeunes. Typiquement la zone d'étude
montre la richesse en biodiversité.
Crocodylus niloticus (Crocodile) cette espèce
qui n'est généralement pas consommée dans le Nord de
Madagascar et aucune chasse de cette espèce n'a été
observée ni rapportée dans la région de Loky-Manambato
indiqué par Safford (2000). L'identité
culturelle de certains groupes ethniques est étroitement liée
à leur environnement naturel. Par exemple, l'aire protégée
d'Ankodida dans le sud-est de Madagascar inclut une forêt sacrée
pour la tribu des Antandroy (Gardner et al.,
2008).
80
|