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Evaluation biologique rapide (ebr) de la biodiversité terrestre dans le fkt irodo, cr ankarongana, région diana, province antsiranana, dans la partie nord de madagascar


par Daurelis BOTHEL
Université d'Antsiranana - Diplome d'études Approfondies 2020
  

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4.6.3. Cible de conservation

Quatre points clé cibles de conservation ont été ont proposés ci-dessous (tableau 18).

4.6.3.1. Les paysages terrestres

Ce premier point joue un rôle important dans le soutien de la vie des organismes vivants comme zone de repos, alimentation, reproduction des différentes espèces faunistique; exemple les oiseaux. Ensuite rendre le milieu biotope saine, loin des activités anthropiques, exemple écosystème des mangroves. Enfin, conserver le milieu naturel au fin d'éducation environnementale, de la disponibilité de la recherche scientifique et de la vocation touristique.

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4.6.3.2. Valeur culturelle locale

La valeur culturelle locale joue un rôle important qui marque la spécificité des différentes coutumes des habitants d'Irodo car cela signifie des richesses au niveau scientifique surtout au niveau ethnique et la vocation touristique.

4.6.3.3. Communauté faunistique

Il est important de préserver la diversité génétique, d'augmenter l'effectif

de la population, de renforcer l'éducation environnementale et d'attraction touristique.

4.6.3.4. Diversité floristique

Les reboisements et l'éducation environnementale seront proposés pour

réduire les menaces anthropiques suivis de la pérennité des produits des espèces végétales par le mutualisme entre homme et la valorisation touristique

Tableau 18 : Cible de conservation de la zone d'étude

Cible de conservation Justification du choix

Soutient la vie des organismes vivants comme zone de repos, alimentation, reproduction des différentes espèces faunistique;

Paysage terrestre exemples les oiseaux. Rendre le milieu biotope sain, loin des activités
anthropiques. Conserver le milieu naturel au fin d'éducation environnementale, la disponibilité de la recherche scientifique et vocation touristique.

Valeur culturel locale Richesse en information au niveau scientifique et attraction

touristique

communauté faunistiques Préserver la diversité génétique, augmenter l'effectif de la population et renforcer l'éducation et attraction touristique

diversité floristique

Diminution des menaces anthropiques par le reboisement, éducation environnementale, valorisation à la pérennité des produits des espèces végétales par le mutualisme entre homme et valorisation touristique

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5. DISCUSSIONS

5.1. Activité économique et abondance locale de la population

L'effectif de la population malagasy en 2007 est de 18 555 667 ; en 2008 est de 19 071 811 ; 2009, 19 601 026 et en 2010, 20 142 015 habitants. Pour la Région DIANA en 2008, 537 197 habitants ; en 2009 soit 628 194 ; 2010, 645 532 est affirmé par Randrianomenjanahary et al., 2012.

Peu d'étude concernant l'activité économique et l'effectif de la population locale de la zone d'étude. On remarque que l'effectif de la population malgache ne cesse d'augmenter à chaque année. En comparant l'effectif total de la population recensée dans la présente étude par rapport à la globalité à Madagascar, même les habitants du Fokontany Irodo ne cesse d'augmenter d'une année à une autre avec les 887 habitants recensés dans cette étude dont 41.94 % sont des enfants, 49.49 % des jeunes et adultes puis, 8.57 % sont des vieilles ou vieux. Donc en 2030, l'effectif de la population d'Irodo sera doublé ou plus par rapport à l'effectif noté durant la descente sur terrain.

Le taux de chômage à Madagascar a augmenté de 3.8 % en 2010 vue la crise en politique depuis 2009. Cette situation est alarmante dans le milieu Rural en vue de l'exploitation excessive de la richesse de la nature vis-à-vis de l'explosion démographique qui entraine une augmentation des terrains cultivés pour l'activité agropastorale. La plupart de la population du milieu Rurale à Madagascar sont des éleveurs et des agriculteurs dont la pêche est la principale activité des populations côtières et leurs vie dépendent de ces richesses en produit marin qui est devenu un problème majeur actuel de la conservation des biodiversités marines (Randrianomenjanahary et al., 2012).

Par rapport à la présente étude, la principale activité de la population locale est la pêche dont leur vie dépend de la richesse en biodiversité marine suivi de la vannerie pour les femmes. L'agriculture est une activité actuellement non dominante ou presque inexistante. La diminution de la pratique en agriculture peut être expliquée par le tarissement de plusieurs sources d'eau

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environnantes et l'abandon de plusieurs hectares de terrain agricole. La vannerie utilise comme matière première les feuilles d'Arécacée bismarckia nobilis. Ces ressources sont encore disponibles, mais elles subissent une très grande pression anthropique aussi bien pour la vannerie que pour la construction des maisons. Si aucune mesure n'est prise pour une gestion plus rationnalisée des ressources naturelles, vers 2030 avec le doublement de la population, il est à craindre la surpêche et la disparition de plus de 50% des forêts de d'Arécacée bismarckia nobilis.

5.2. La richesse faunistique et l'importance de leurs classifications selon le statut de l'UICN

5.2.1. Les invertébrés

A propos d'étude sur les invertébrés, on a peu d'information disponible à l'intérieur et aux périphériques de la zone d'étude.

Au sujet des mollusques, Cumberlidge et Sternberg (2002) ont fait des études sur les crabes dans la partie Nord de Madagascar et ont mentionné que les crabes du Nord de Madagascar sont en général endémiques dont Madagapotamon humberti qui est le plus intéressant pour les biologistes au niveau de la recherche. En comparant par rapport à la présente étude, aucune espèce de Madagapotamon humberti a été détectée dont 2381 individus de mollusque, 10 espèces, 07 familles. Helicella itala et Helix pomatia sont classés en préoccupation mineur à partir de la classification de l'UICN (2020).

Concernant les arthropodes, les récoltes récentes de scorpions dans la région ont révélé plusieurs espèces nouvelles pour la science qui ont été décrites de la région de Loky-Manambato, dont Heteroscorpion magnus, le plus grand scorpion connu de Madagascar a été affirmé par Lourenço et Goodman (2002). La présente étude n'a pas détecté la présence de cette espèce, cela peut exprimer la possibilité de sa présence dans cette zone mais sa présence ne coïncide pas dans les quadras d'études durant la fouille systématique.

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En global l'abondance des individus invertébrés répertoriées par rapport aux études antérieurs y compris la diversité des mollusques, des insectes et des myriapodes marquent que ces espèces peuvent s'adapter dans les deux types de milieu détecté (sec et humide). Puis, la diversification des saisons sèches et humides indiquent la richesse en communauté des animaux invertébrés. A partir de la classification de l'UICN (2020), on peut dire que la majorité des espèces inventoriées sont classées en préoccupation mineur. La protection de ces animaux invertébrés est essentielle.

5.2.2. Les vertébrés

13 espèces d'amphibien repartissent en 06 familles. 36 espèces avec 08 familles de reptiles ont été marquées par MNP (2019). Goodman et Wilmé (2006) ont noté 13 espèces amphibiens et 32 espèces de reptiles recensées dans la RS d'Analamerana. Raxworthy et al., en 2003 ont spéculé que plusieurs espèces de petits caméléons dans le genre Brookesia devaient exister dans la région entre Daraina, Vohemar et Sambava. Quatre espèces sont connues et consommées par les habitants de la région : Acrantophis madagascariensis (serpent); Pelusios castanoides (tortue d'eau douce), et Eretmochelys imbricata et Chelonia mydas (tortues de mer).

Cette présente étude a affirmé aucun espèce d'amphibien a été détecté mais seulement 7 individus de reptiles repartissent en 5 espèces et 4 familles. D'après Goodman et wilmé (2006) ont annoncé que des différentes espèces d'amphibien ont une large répartition sur l'île existant dans la RS d'Analamerana, telles Boophis tephraeomystax (BOOPHINAE) ainsi que Mantidactylus betsileanus et M. curtus (MANTELLINAE). Ce sont des espèces généralistes qui sont rencontrées aussi bien dans les régions humides de l'Est que dans les régions sèches de l'Ouest.

A propos des études antérieures, la diminution au niveau d'effectifs d'espèces de reptiles ont été marqués. L'absence des amphibiens détectés pourront marquer

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par l'absence des pluies durant notre inventaire, car la présence des pluies peuvent détecter la fécondation et la recherche des nourritures pour ces espèces. La diminution au niveau d'effectifs des reptiles recensés pourraient marquer par le déplacement de ces animaux vers la Réserve Spéciale Analamerana pour trouver de la nourriture. Ensuite, Brookesia micra, espèce de reptile est classée quasi menacée par UICN (2020).

D'une manière générale, les espèces d'amphibiens malgaches sont confinées à des habitats spécifiques. Les espèces de l'Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont, par exemple, des espèces pouvant tolérer les conditions climatiques plus arides de ces régions de Madagascar tandis que celles rencontrées dans l'Est, le Nord-Est et le Sud-Est sont des espèces qui ne peuvent se développer que dans les habitats beaucoup plus humides sur le versant oriental de l'île (Goodman et wilmé 2006).

A l'égard sur la communauté aviaire, 80 espèces d'oiseaux dont 5 endémiques d'Analamerana et parmi lesquels le Xenopirostris damii et Lophotibis cristata (MNP, 2019). L'espèce avienne la plus intéressante est vraisemblablement Mesitornis variegata. Cette espèce présente une distribution totalement fragmentée sur le versant occidental et septentrional de l'île et qui est présente dans quelques sites du versant oriental. Elle a été observée dans la RS d'Analamerana ainsi que dans la région de Loky-Manambato (Hawkins et Seddon 2003). La présente étude nous informe, 26 espèces d'oiseaux avec 19 familles, mais notre inventaire n'a pas trouvé l'espèce de Xenopirostris damii et Lophotibis cristata qui sont parmi les espèces endémiques d'Analamerana. En comparant les données aviennes récentes par rapport à MNP (2019), la diminution des effectifs d'espèces d'oiseaux de la présente étude peut marquer que la population des oiseaux varient suivant la période et la possibilité de déplacement pour certaines espèces à la recherche de la nourriture dans un autre endroit. A l'égard sur la liste rouge de l'UICN (2020), seul Xenopirostris polleni espèce d'oiseaux est classifié quasi menacé.

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La liste des oiseaux de la région de Loky-Manambato montre un étonnant mélange d'espèces des forêts sèches et des forêts humides en étant d'ailleurs relativement riches en matière de richesse spécifique (Goodman et wilmé 2006)

En regardant les mammifères, en nous basant sur les inventaires réalisés récemment sur les lémuriens de la Réserve Spéciale d'Analamerana par Rasoloharijaona et al., 2005 , cinq espèces ont été observées dans la forêt d'Analabe, à savoir Propithecus perrieri, Eulemur coronatus, Microcebus esp. 1, Microcebus esp. 2 et Lepilemur cf. septentrionalis. La découverte d'une nouvelle espèce de lémurien à la fin des années 1980 dans la région Loky-Manambato a certainement suscité un nouvel élan international vers cette région unique de Madagascar affirmé par Simons (1988).L'un des espèces les plus remarquables de la réserve est P. perrieri, qui a été accordé par le statut de l'UICN en danger critique (Mittermeier et al., 2006). Cette espèce, Propithecus tattersalli, a alors fait l'objet de plusieurs études (Meyers, 1993a ; (1993b) ; Meyers et Wright (1993) ; Jimenez et Vargas (2000); Vargas et al., 2002) qui est endémique de la région et même si elle est considérée comme menacée (Mittermeier et al. 2006), car elle est repartit sur une aire réduite avec un habitat fortement fragmenté mais elle survit cependant en densité importante et semble protégée par des tabous locaux qui interdisent sa chasse (Vargas et al., 2002). En plus, autre que les lémuriens, le Tenrec ecaudatus, cette grande espèce de TENRECIDAE est visible a Loky manambato, Safford (2000).

Potamochoerus larvatus, appartient à la famille de SUIDAE, probablement introduite à Madagascar, est le gibier le plus important en termes de masse corporelle dans cette région et semble également être abondante (Safford ,2000).

Par rapport aux études précédentes, la présente étude n'a pas pu détecter la présence de mammifère. Cela peut exprimer par la forte menace sur la biodiversité dans la zone d'intervention et la constatation que surtout les

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lémuriens migrent vers la Réserve Analamerana voisine pour se réfugier et chercher la nourriture car dans cette Réserve il n'y a pas de chasse de ces animaux.

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