II-2 Méthodologie de travail
II-2-1 Population d'étude pour l'enquête
Pour rappel disons que cette étude s'intéresse
au secteur pétrolier aval, particulièrement les Stations-service
de la ville de Yaoundé. Elles constituent donc la population
d'étude.
Cela étant, vu les petites contraintes d'ordre
matérielles, financières, sociales et sanitaire qui n'ont pas
permis d'atteindre personnellement l'ensemble de la population cibles,
l'étude à songer aussi à la constitution d'un
échantillon dit représentatif (voir figure 6).
Pour ce faire, l'utilisation de l'échantillonnage non
probabiliste est choisie, elle suppose que la distribution des
caractéristiques à l'intérieur de la population est
égale. C'est ce qui fait que nous considérons que n'importe quel
échantillon serait représentatif et que les résultats par
conséquents seront exacts. Pour cela nous avons enquêté sur
10 stations-Services de la ville de Yaoundé selon de leurs
disponibilités.
Figure 7 : Représentation de
l'échantillonnage (source : Pr M. Mrabet)
II-2-2 Procédés d'Analyse de risques
Préalablement, notre étude (analyse des risques)
est qualitative qui se traduit par une
estimation des résultats sans faire trop intervenir de
valeur ni de calcul et comprend deux grandes étapes :
? une analyse préliminaire des risques (APR), qui permet
d'identifier les incident dangereux et de calculer leur criticité.
? modéliser le processus de danger à l'aide
modèle de danger MADS
II-2-2-1 Méthode d'APR (analyse
préliminaires des risques)
Pour avoir des informations concernant les risques liées
au stockage des hydrocarbures dans les stations-services, nous avons
procédé par un questionnaire qui a été soumis aux
agents de 10 stations-services de la ville de Yaoundé (Voir
annexe 3).
Analyse qualitative des risques liés au stockage des
hydrocarbures en milieux urbain : cas des stations-services de la ville de
Yaoundé.
L'évaluation d'un risque est définie selon les
critères de cotation fréquence, gravité et non
détectabilité du risque qui permettent d'avoir la
criticité :
? La criticité (C)
Elle est obtenue par produit des trois critères de
cotation selon la formule suivante :
C= F * G * D
Où : F= fréquence
G= gravité D=
détectabilité
La criticité peut varier de 1 à 80 selon le niveau
de fréquence, gravité et détectabilité ; car si :
F=1 (Très Rare), G= 1 (faible), D=1 (détection évidente)
C= 1 : criticité la plus faible
F=4 (Très fréquent), G=4 (Très grave), D=4
(Détection Impossible) C=64 : criticité la plus forte.
? Fréquence
La fréquence d'apparition d'un incident est le premier
critère le plus intuitif en matière de sécurité, de
maintenance et de disponibilité. Le tableau 2 ci-contre présente
une échelle de cotation de la fréquence :
Tableau 3 : Cotation de la fréquence
d'exposition (source : INRS 3RB)
Niveau de fréquence
|
Echelle
|
Commentaires
|
1
|
Très Rare
|
Exposition pouvant survenir au maximum une fois par an ou peu
vraisemblable ou jamais rencontré
|
2
|
Rare
|
Exposition pouvant survenir au maximum plusieurs fois par an
sur le lieu de travail
|
3
|
Fréquent
|
Exposition pouvant survenir au maximum une fois par mois sur
le lieu de travail
|
4
|
Très fréquent
|
Exposition pouvant survenir au maximum plusieurs fois par
mois sur le lieu de travail
|
|
? Gravité
Noté G, le niveau de gravité indique la
sévérité de l'effet de la défaillance. Il s'agit de
déterminer si l'occurrence a des effets physiques importants ou non. Le
tableau 3 suivant présente une échelle de cotation de
gravité :
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par MAFFO Auberlin Page 19
Analyse qualitative des risques liés au stockage des
hydrocarbures en milieux urbain : cas des stations-services de la ville de
Yaoundé.
Tableau 4 : Cotation de la gravité des
dommages (source : INRS 3RB)
Niveau de Gravité
|
Echelle
|
Commentaires
|
1
|
Faible
|
Blessure ou symptômes bénins pas ou Peu de
dommage sans intérêt sans arrêt de travail
|
2
|
Moyenne
|
Blessure ou symptômes demandant des soins
médicaux sans arrêt de travail
|
3
|
Grave
|
Blessure ou maladie provoquant un arrêt de travail
Dommages réversibles entrainant une incapacité partielle ou
permanente
|
4
|
Très grave
|
Blessures ou maladies mortelle
|
|
? Détectabilité
La détectabilité notée D, est un facteur
auquel on pense de façon moins immédiate. Elle est
calibrée en fonction des moyens de mesure de l'apparition des causes de
dysfonctionnement mis en oeuvre. Dans le tableau 4 ci-dessous, sont
présentés les différents niveaux allant de
détection évidente à détection impossible :
Tableau 5 : Tableau de cotation de
détectabilité (source : INRS 3RB)
Niveau de non détectabilité
|
Echelle
|
commentaires
|
1
|
Détection évidente
|
Détectable longtemps à l'avance
|
2
|
Détection Possible
|
Détectable peu de temps à l'avance
avec possibilité de réaction
|
3
|
Détection improbable
|
Non détectable à l'avance avec
possibilité de réaction
|
4
|
Détection Impossible
|
Non détectable à l'avance sans
possibilité de réaction
|
|
Pour chacun des risques, il sera estimé la
gravité, la fréquence et la détectabilité ; ce qui
conduira à attribuer une note de criticité à chaque risque
permettant ainsi de le juger acceptable ou inacceptable.
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Analyse qualitative des risques liés au stockage des
hydrocarbures en milieux urbain : cas des stations-services de la ville de
Yaoundé.
Tableau 6 : Cotation de la criticité
des risques
Niveau de criticité
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Couleur
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Denomination
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1 = C < 12
|
|
Criticité négligeable
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12 = C < 16
|
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Criticité moyenne
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16 = C < 20
|
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Criticité élevée
|
20 = C < 64
|
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Criticité interdite
|
|
|