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Connaissance attitude et pratiques des étudiantes de l'Unikol face à  la contraception moderne


par Moïse Mbuta
Unikol - Graduat en santé publique 2022
  

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0.2. Problématiques

L'Afrique subsaharienne porte le plus lourd fardeau des avortements non sécurisés chez les jeunes du monde, un quart survenant entre 15 et 19 ans. Dans les pays aux programmes d'éducation sexuelle et de PF performants, l'incidence de l'avortement est faible, à l'inverse des pays aux lois restrictives, où la culture de prévention et l'accès à la contraception sont moins développés [16].

En Afrique centrale, le manque d'information sur la contraception, le manque d'accès à une source d'approvisionnement et le coût élevé des contraceptifs sont causes des besoins non satisfaits élevés [17].

Les adolescents ont peu conscience des risques sanitaires qu'ils courent en affichant des comportements à risque [18].

Au Mali en milieu familial et scolaire La plupart des adolescentes trouvent que la sexualité est un sujet tabou qui n'est généralement pas abordé ; c'est pour cela qu'iln'y a pas d'éducation sexuelle en milieu familial. Même avec les aînés ce n'est pas facile de parler de sexualité disait une participante. Une autre ajouta que dans certaines familles on confond l'éducation sexuelle avec les interdits et les mauvaises choses, les avantages de parler de la sexualité ne sont jamais abordés. Par contre, certaines pensent que l'éducation sexuelle d'une manière générale ne se fait que dans les familles où les parents mènent une vie occidentale.

L'utilisation des méthodes contraceptives est en augmentation en région africaine [19]. Cependant, les taux d'interruption restent aussi élevés, surtout parmi les adolescentes qui ont en plus un accès limité à ce service [20].

Le faible accès aux services de SSR peut résulter en l'utilisation des méthodes dangereuses et de l'avortement. Le faible niveau d'éducation, la structure familiale perturbée, le faible niveau de revenu [21] et les connaissances limitées en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) sont causes de la survenue des grossesses non désirées chez les adolescentes, dont l'accès à l'information et aux services de PF sont limités.

Les adolescents non scolarisés sont particulièrement vulnérables, faisant des choix moins éclairés [21], aggravés lorsque le niveau d'instruction des mères est faible [ 12]. Dans certains pays, les programmes d'éducation des adolescents portent surtout les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH. D'importantes lacunes sont identifiées concernant la prévention de la grossesse, l'utilisation du préservatif, la puberté et la sexualité [ 13]

En RDC, un début précoce des activités sexuelles est signalé parmi les adolescents [ 1819], qui tiennent à la confidentialité lors des sessions d'éducation sexuelle [ 20]. Bien que les adolescentes craignent la grossesse non désirée, elles disposent des connaissances limitées sur la contraception [ 21].

Les obstacles à l'utilisation des contraceptifs sont la mauvaise communication entre conjoints, les normes socioculturelles défavorables, la peur des effets secondaires et le manque de connaissances sur la PF [ 22].

La majorité d'adolescents fréquentent l'école. Ceux qui ont entre 15 à 19 ans ayant connu un parcours scolaire normal se retrouvent entre les classes de 3e secondaires et la 2e année des études universitaires. L'éducation scolaire en SSR est assurée à travers le cours d'EVIE dont le contenu n'est pas clairement défini.[23]

Aujourd'hui la contraception demeure encore un véritableproblème de santé au sein de la communauté avec beaucoup de conséquences. Qui nous amène à une série de questions :

Ø Quel est le degré de connaissances des méthodes contraceptivespar les étudiantes ?

Ø L'attitude des étudiantes face aux méthodes contraceptives?

Ø Quel est la principale source d'information?

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery