1 0.INTRODUCTION
0.1.Etat de la question
A travers le monde, des efforts conséquents ont
été consentis pour améliorer la connaissance sur la
fécondité précoce et ses conséquences. Ces
études ne se sont pas limitées à la mesure
démographique du phénomène mais cesont étendues En
taux de croissance annuelle (hors migration), la moyenne africaine est
actuellement deux fois plus forte que la moyenne mondiale : 2,5 % contre 1,2 %.
[1]
Dans le monde, des millions de femmes utilisent des
méthodes modernes de contraception et 80 millions utilisent des
méthodes traditionnelles de contraception. De plus 76% des femmes sont
satisfaites des méthodes de contraception [2]
L'OMS montre qu'Une proportion importante d'adolescents
devient sexuellement active trop tôt, dans un contexte de faible
utilisation de la contraception et d'importants besoins non satisfaits [3].
Certains pays où les services de Planification
Familiale sont faiblement utilisés par les adolescents et jeunes. Les
adolescentes de 15 à 19 ans contribuent pour 12% à la
fécondité totale du milieu urbain et 15% celle en milieu rural.
En moyenne 16% de femmes en union utilisent les méthodes modernes. Les
demandes totales en planification familiale pour les femmes de 15 à 49
ans en union s'élèvent à 41%, ce besoin est de 24% chez
les femmes en unions [4].
Face à cette situation marquée par la
fréquence élevée des avortements, l'OMS a
suggéré l'usage de la pilule de contraception d'urgence (PCU) et
son intégration dans les programmes nationaux de santé. Il s'agit
d'une méthode de rattrapage utilisée pour éviter les
grossesses non désirées suite aux rapports sexuels non
protégés ou à la rupture accidentelle des
préservatifs ou encore suite à l'oubli des pilules chez la femme
[6].
En fait, il existe un ensemble de méthodes
contraceptives (méthode hormonale ou mécanique...) qu'une femme
peut utiliser dans les cinq premiers joursuivant un rapport non
protégé pour prévenir une grossesse non
désirée Cette possibilité est à la portée
des jeunes filles actives sexuellement surtout en milieu universitaire afin de
les aider à éviter les complications des interruptions
volontaires de grossesses non désirées. Mais peu de
données sont disponibles pour envisager une prise de décisionpar
les autorités sanitaires sur la promotion.[7]
Adom dans son étude montre que, le
taux d'information au niveau scolaire est inférieur. Cela peut
être lié à l'absence de programme scolaire
spécifique en la matière.[8]
Selon Kamtchouing quia trouvé
respectivement 87% de l'échantillon connaissaient la contraception et
parmi elles, seules 29% avaient utilisé un contraceptif. Cela peut
être d'ordre socioculturel ou religieux ou liée au manque
d'information.[9]
La pilule est le contraceptif le plus répandu puisque
60% des femmes qui déclarent faire quelque-chose pour éviter
une grossesse utilise la pilule. De plus, environ 81% des femmes entre
20 et 24 ans prennent la pilule. Le préservatif est utilisé. de
façon de plus en plus fréquente lors du premier rapport
sexuel (par 85% de la population entre 2000 et 2005). Cette augmentation
peut certainement s'expliquer par les campagnes de prévention
contre les IST au cours de ces dernières années.[11]
Le stérilet, quant à lui, est utilisé par
24% des français mais ne concerne quasiment pas les jeunes femmes.
L'implant est choisi par 1,3% d'entre elles. 2,8% des femmes utilisent des
moyens naturels comme le retrait ou l'abstinence périodique [12]
Selonl'étude de MICS2
àKinshasal'utilisation de Méthodes contraceptives,
stipule que, L'âge moyen des enquêtés varie entre 20 et 30
ans ; il souligne encore que l'âge est un facteur influent dans la
pratique des méthodes contraceptives. La génération jeune
adhère plus vite que la génération âgée. Les
niveaux d'études sont très indispensables pour les parents qui
doivent jouer un rôle très important pour la protection de la
famille par une bonne connaissance et précise sur l'utilisation des
méthodes contraceptives ; en effet nos résultats montrent
que les couples monogames représentent 74,5% et leurs niveaux
d'études étaient soit secondaires ou universitaires. [13]
La confession religieuse est aussi un facteur qui intercale
l'utilisation des méthodes des contraceptions cela
démontré dans la partie théorique de notre étude
que l'enfant est un don de Dieu et par conséquents toute pratique
contraceptive est interdite pour la plupart des religions (catholique,
protestante, musulmane et autres) ce qui explique les résultats obtenus
sur l'utilisation des méthodes naturelles dans la planification de leurs
familles soit 56% des enquêtés. Plusieurs raisons ont
été évoqués à cette dernière et
qui constitue un obstacle majeur dans l'utilisation des autres méthodes
contraceptives entre autre : les contraceptifs provoquent la
stérilité, l'infertilité, l'hémorragie,
l'insatisfaction pendant le coït, le plaisir sexuel n'est pas bien
ressenti, la déchirure et la crise d'intimité. [14]
La connaissance sur la planification familiale et
l'utilisation des méthodes contraceptives sont les
éléments indispensables parmi les déterminants de
l'utilisation des méthodes contraceptives pour offrir un avenir meilleur
à la famille. Ses résultats montrent que 94% de se
répondants avaient déjà entendu parler des méthodes
contraceptives.[15]
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