Operationnalisation de la strategie nationale du contenu local dans le secteur des mines au Burkina Fasopar Dramane TRAORE Université Thomas Sankara du Burkina Faso - Master II en Intelligence Economique et Développement International 2023 |
BURKINA FASO Unité-Progrès-Justice INSTITUT UNIVERSITAIRE DE FORMATIONS INITIALE ET CONTINUE (IUFIC) Département d'Economie et de Mathématiques Appliquées MEMOIRE DE FIN DE CYCLE Pour l'obtention du diplôme de Master professionnel en Intelligence Economique et Développement International Promotion 2020-2022 THEME : OPERATIONNALISATION DE LA STRATEGIE NATIONALE DU CONTENU LOCAL DANS LE SECTEUR DES MINES AU BURKINA FASO Présenté et soutenu publiquement par : Dramane TRAORE (Email : dramtra85@gmail.com, contacts : +22670959089, +22676145723) Directeur de mémoire : Dr Yankou DIASSO Enseignant-Chercheur à Université Thomas Sankara Janvier 2023 i I SOMMAIRE SOMMAIRE I AVERTISSEMENT II DEDICACE III REMERCIEMENTS IV RESUME V SIGLES ET ABREVIATIONS VII LISTE DES TABLEAUX FIGURES ET GRAPHIQUES IX INTRODUCTION GENERALE 1 PREMIERE PARTIE : GENERALITES CONCEPTUELLES ETCADRE THEORIQUE DE L'ETUDE 6 CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL DE L'ETUDE 7 CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE 22 DEUXIEME PARTIE : ETUDE EMPIRIQUE 40 CHAPITRE I : CONTEXTE ET METHODOLOGIE DE RECHERCHE 41 CHAPITRE II : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 76 CONCLUSION GENERALE 99 BIBLIOGRAPHIE 100 ANNEXE 1 105 ANNEXE 2 107 ANNEXE 3 108 TABLE DES MATIERES 110 AVERTISSEMENT II L'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue / Université Thomas Sankara (IUFIC/ UTS) n'entend donner aucune caution quelconque ni improbation aux opinions données dans ce mémoire qui appartiennent qu'à l'auteur. III DEDICACE A mon fils TRAORE Zégué Abdel Hakim pour la force et l'énergie qu'il me procure afin d'aller encore plus loin ! IV REMERCIEMENTS Ce document est le couronnement de notre cursus de Master professionnel en Intelligence Economique et Développement International (IEDI) à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) de l'Université Thomas Sankara (UTS) au Burkina Faso. Qu'il nous soit permis d'exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin nous ont soutenu dans cette entreprise, par leur apport tant intellectuel, moral que matériel. ? Nos remerciements vont particulièrement à notre Directeur de Mémoire, Dr Yankou Diasso pour sa disponibilité, sa rigueur et ses précieux conseils tout au long de ce travail de recherche. ? A tout le corps professoral et administratif de l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) pour la qualité de l'enseignement reçu durant notre cycle de Master professionnel. ? A toutes les personnes rencontrées dans le cadre des entretiens semi-directifs pour nous avoir apporté des informations importantes pour notre travail de recherche. ? Nous remercions le personnel du Ministère en charge des mines plus particulièrement celui de la Direction générale de la promotion et de l'économie minières (DGPEM). ? Nos remerciements à Monsieur Mahamady Nombo, Chef de service du développement du contenu local pour sa disponibilité et son accompagnement. A nos amis de tous les jours et nos camarades de l'IUFIC, pour leurs soutiens multiformes dans le processus de réalisation de cette recherche. A notre famille pour son assistance discrète, mais Ô combien capitale. V RESUMEAu Burkina Faso, le secteur minier s'est positionné depuis 2009 comme l'un des piliers du développement socio-économique. En 2021, il a représenté 16,9 % du PIB et 72,35 % des recettes d'exportation du pays, selon les données du ministère en charge des mines. Cependant, force est de constater que les effets du secteur minier sur les autres secteurs de l'économie nationale restent faibles. C'est dans ce sens qu'une stratégie nationale du contenu local a été adoptée en décembre 2021, conformément au code minier de 2015 dans le but de maximiser les retombées du secteur minier sur le reste de l'économie nationale. L'un des objectifs de cette stratégie est l'augmentation de la proportion des achats locaux de biens et services dans la consommation du secteur minier à 30% à l'horizon 2025. Pour se faire, un décret portant fixation des conditions de la fourniture locale dans le secteur minier et un arrêté portant établissement de la liste des biens et services fournis aux entreprises minières ont été adoptés respectivement le 11 novembre et le 30 décembre 2021. Ces textes qui sont entrés en vigueur au 1er janvier 2022 font obligation aux sociétés minières et à leurs sous-traitants d'accorder une certaine part de marché aux PME/PMI de droit burkinabè. Cependant des difficultés sont rencontrées dans l'application de cette réglementation sur le terrain. C'est dans cette optique que cette étude a été réalisée. Des enquêtes ont été menées en utilisant des interviews semi-structurées. Au total 30 personnes composées appartenant entre autres, à l'administration minière, aux sociétés minières et du secteur privé ont été enquêtées. Les résultats des investigations montrent que la faible capacité industrielle des PME burkinabè à fabriquer des équipements au niveau local et les difficultés d'accès aux financements adaptés au secteur minier ne favorisent pas l'épanouissement des fournisseurs locaux burkinabè. Il ressort également que bon nombre de PME n'ont pas accès aux bases de données des compagnies minières afin de leurs proposer leurs offres. En réponse à ces limites, nous recommandons aux autorités burkinabè de développer l'écosystème des PME locales et à ces dernières d'voir une bonne connaissance de la réglementation en matière de fourniture locale aux mines au Burkina Faso et les exigences normatives des compagnies minières. Mots Clés : Matière premières, Industries extractives, Contenu local, Développement économique VI |
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