IV- 2 Discussion
Notre étude a ressorti plusieurs paramètres de
suivi d'élevage face à la coccidiose.
Les aviculteurs préfèrent beaucoup plus la
spéculation du poulet de chair et mixte (ponte et poulet de chair) cette
préférence est liée aux revenus que génèrent
ceux-ci. Beaucoup en choisi la production de poulet de chair du fait de sa
courte durée et par ce qu'elle nécessite moins de contrôle
que les autres.
· Spéculations
Beaucoup des fermes sont sur des sites inconvenable ; les
éleveurs choisissent l'emplacement de leur ferme par défaut par
rapport à l'espace qu'ils possèdent et ne prennent pas en compte
les règles pour une bonne ferme avicole (Annexe 10).
· Site d'exploitation (positionnement) et la
conception des bâtiments
La conception des bâtiments visité est mal
entrepris, les aviculteurs ne respectent pas tous les normes de conception des
bâtiments. Les bâtiments sont mal adaptés, il est donc
certain que les aviculteurs ne consultent pas l'avis des spécialistes
avant d'entreprendre la construction des bâtiments.
· Suivie d'élevage
- Mode d'élevage
Les aviculteurs pratiquent de l'élevage
semi-industriel. On a constaté que les aviculteurs ont du mal à
respecter les règles et les normes de ce mode d'élevage. Beaucoup
ont dû choisir ce mode d'élevage à cause de leur
capital.
L'élevage complètement industrialisé
nécessite beaucoup de moyen et l'élevage traditionnel n'est pas
rentable donc ils ont préféré pratiquer l'élevage
semi-industriel.
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- Densité
Avec le souci perpétuel d'augmenter leur rendement ;
les éleveurs ont l'habitude de ne pas respecter les normes de la
densité enfin de produire plus. Ils préfèrent alors mettre
plus de volaille dans un bâtiment qui normalement devrait en contenir
moins. Pour certain, cela est dû à la surproduction au niveau de
leurs couvoirs.
· Mesure prophylaxie
- Hygiène
Beaucoup des techniciens aux seins des exploitations sont
négligeant sur le plan d'hygiène. Les moyens pour limiter la
transmission des maladies sont ignoré ce qui expose encore plus les
volailles aux maladies.
· Prevention sanitaire
Dans la prévention sanitaire, les aviculteurs ont du
mal à prendre en considération les règles d'isolement et
le contrôle de circulation (système de marche en avant) avec
séparation du zone propre et sale en raison des moyens qu'ils disposent.
Les volailles malades sont toujours mélangées avec les volailles
saines ce qui augmente les risques de contamination et d'infection des
maladies. De même que pour les traitements ils ne prennent pas en compte
l'âge et de l'état de santé des volailles.
· Nettoyage, désinfection et vide sanitaire
/ Bande unique
Le nettoyage, la désinfection et le vide sanitaire
sont trois éléments importants pour l'élevage avicole.
Presque tous les aviculteurs affirment de pratiquer le
nettoyage, la désinfection et le vide sanitaire à la fin d'une
bande avant de commencer une nouvelle bande. Aucun des éleveurs ne
respectent tous les règles conforme au programme normal.
Par précipitation pour entamer une nouvelle bande les
aviculteurs ont tendance à ne pas faire correctement le nettoyage, la
désinfection et le vide sanitaire. Ils respectent rarement les 15 jours
de vide sanitaire et ignorent certaine étape de la
désinfection.
· La rencontre des cas de coccidiose
La coccidiose est une maladie inévitable en
aviculture, elle est présente dans tous les exploitations. Cette
vulnérabilité se justifie par une mauvaise suivie
d'élevage, et aussi la souche de volaille utilisée. La coccidiose
sévit sévèrement chez les jeunes sujet.
L'étude menée par AYSSIWEDESS a
démontré que la souche Cobb est la souche la plus
vulnérable à la coccidiose par rapport aux autres souches. 71%
d'exploitation visitée utilisent la souche Cobb 500.
· L'impact de la coccidiose
Beaucoup d'aviculteur néglige de nos jours l'importance
de la coccidiose dans l'élevage avicole
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La coccidiose est à la cause des pertes des volailles,
de la diminution de la production et des dépenses (cout de
médicament...) et perte économique.
Jusqu'à 45 jours certaines volailles n'arrivent pas
à atteidre le poids normal, l'aviculteur sera obligé de prolonger
la durée, ce qui engendrera une dépense supplémentaire en
aliment, abreuvement, et médication.
· Types de traitement
Beaucoup des aviculteurs se concentre seulement sur la chimio
prévention et la médication comme principal moyen de lutte contre
la coccidiose et peu d'entre eux prennent en compte aussi le nettoyage, la
désinfection et le vide sanitaire comme une alternative pour
réduire l'impact de la coccidiose. Et aussi nous avons pu constater que
0% des aviculteurs respectent tous les règles de la
Biosécurité.
Sander en 2005 a affirmé que les anticoccidiens restent
le principal moyen de lutte contre la coccidiose et AMADA en 2020 a
confirmé que les anticoccidiens sont encore la principale méthode
de lutte contre les coccidioses Mais notre travail nous a
démontré le contraire.
En effet l'utilisation des anticoccidiens sont efficace dans
la lutte contre la coccidiose mais ceux-ci ne peuvent pas à eux seul
combattre la coccidiose, et l'anticoccidien doit être utilisé
seulement en période coccidiose et non comme moyen de prévention.
(Coccidiostatique perturbe le cycle de la coccidiose, Coccidiocide
détruit les coccidies déjà présentes).
Il y'a le développement de résistance
anticoccidien qui demeure un grand problème. Prévenir
l'apparition de la résistance sera une bonne solution. Pour cela Une
utilisation raisonnée des anticoccidiens permet de retarder l'apparition
des résistances et d'améliorer ainsi la santé des
volailles.
DOSSOU (2008) quant à lui a affirmé que la
chimio prévention demeure la méthode la plus efficace et la plus
économique contre la coccidiose.
La Chimio prévention induit aussi à la
chimiorésistance ce qui rendra à long terme le traitement
inefficace.
Notre travail nous a démontré que cette
méthode est faiblement maitrisée par les éleveurs.
L'utilisation des plantes comme composé alternative pourra donc aussi
les aider.
DOUSSOU N.D 2008 a aussi démontré que
l'utilisation de tourteau de neem est plus efficace que l'amprolium. Elle
possède un effet Coccidiostatique de 20% plus que l'amprolium.
Ce qui met en valeur l'utilisation des plantes dans la lutte
anticoccidien.
Mais on constate que cette méthode reste encore dans
l'ombre et peut des éleveurs font recours.
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