I.3.2. Les hauts plateaux
Situés entre l'Atlas tellien au Nord et l'Atlas
saharien au Sud, ils s'abaissent régulièrement de l'Ouest vers
l'Est. Ils sont marqués par une série de bombements SW-NE qui
annonce les premiers reliefs de l'Atlas saharien. En outre, ces alignements de
reliefs individualisent des ensembles de plaines plus ou moins
vallonnées et associées à des dépressions (Chott El
Chergui et Guebli, Zahrez El Chergui et El Gharbi) [13].
Les steppes orientales à l'Est du Hodna, qui sont
formées par les Hautes Plaines du Sud Constantinois où domine le
Crétacé de nature calcaire et dolomitique. Ces Hautes Plaines
sont bordées par le Massif des Aurès et des Némemchas
[1].
I.3.3. Le Sahara
C'est un désert formé de grandes étendues
de dunes (Erg Oriental et Erg Occidental), de plaines caillouteuses (Reg) et
parsemé d'oasis, qui sont autant de centres urbains. Le massif des Eglab
à l'Ouest et le massif du Hoggar à l'Est forment la limite
méridionale du Sahara Algérien.
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Présentation de la zone d'étude
Chapitre 1
C'est un vaste paysage plat caractérisé par la
nudité de ses sols et par une aridité marquée; dans cet
espace hostile, les îlots de verdure (oasis sahariennes) que l'on
rencontre ne doivent leur présence et leur croissance qu'à
l'utilisation de l'eau souterraine (irrigation). L'altitude moyenne ne
dépasse pas les 100 m ; c'est ici que l'on rencontre le point le plus
bas de l'Algérie, le chott El Melrhir avec ses -34 m.
Cet espace saharien dont la morphologie générale
relève directement du bâti rigide du socle ancien (bouclier
africain), ne présente que des déformations à grand rayon
de courbure dont les creux correspondent à de vastes bassins
sédimentaires, alors que les affleurements en surface
génèrent directement les rares reliefs (le massif volcanique du
Hoggar qui culmine à 3.000 m) qui parsèment cette
immensité à dominante plane et monotone. Ici les
précipitations n'excédent pas les 150 mm par an [13].
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