B- L'acquisition de nouveaux équipements et la
réhabilitation des anciens
Outre la formation, des personnels, l'acquisition des nouveaux
équipements militaires et la réhabilitation des anciens
constituent l'autre axe majeur du contexte des années 2010 et les
perspectives de la politique du gouvernement de la République Gabonaise
en matière de défense.
D'abord, en ce qui concerne les flottes aériennes
maritime, l'article de la Revue des forces de défense gabonaises
(N° 13) a écrit qu'il y avait lieu de procéder à
leur renforcement car elles sont de plus en plus vieillissantes. A cet effet,
il était prévu l'acquisition d'un Mirage F1 et la
réhabilitation d'un avion de transport gros porteur de type Lockheed C
130) et d'un avion de transport léger afin de permettre la projection
des troupes à n'importe quel point du territoire. Les Radars en cours
d'installation sur les différents points névralgiques des cotes
de Cocobeach à Mayumba sont venus compléter et renforcer les
moyens de lutte de la marine nationale et de la gendarmerie nautique contre
l'immigration clandestine et la sécurisation des plateaux continentaux
ainsi que de la zone économique exclusive.
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Quant à l'aviation légère des
armées, elle ne restait pas en marge. Elle devait cependant se doter de
nouveaux hélicoptères en vue de garantir aux forces de
défense un appui aussi efficace et des évacuations sanitaires
rapides. De plus, il en était de même pour la Garde
Républicaine qui devait renforcer son parc avion et
hélicoptère.
Toujours en ce qui concerne l'acquisition en
équipements opérationnels, le Ministère de la
Défense nationale avait pris l'engagement de doter aux forces de
défense d'après les propos recueillis par un haut
militaire27. Il s'agit là, d'une urgence eu à
l'égard de l'obsolescence du matériel existant.
Aussi, pour la protection des frontières et de la
défense du territoire, les forces de défense doivent-elles
disposer d'une composante de véhicules blindés pour une bonne
opérationnalité. C'est pour l'acquisition de ces véhicules
au bénéfice du Bataillon de Reconnaissance et de Combat est
également au centre des préoccupations des autorités
politiques. Ainsi, pour assurer sur toute l'étendue du territoire des
opérations de sauvetages et des sécurités incendie, le
Bataillon des Sapeurs-Pompiers, avec ses centres actuels n'était pas en
mesure de remplir de manière optimale ses missions. Fort de constat, il
était prévu de construire dans les arrondissements de Libreville
selon ce que rapporte le même numéro de la Revue des forces de
défense gabonaise (2010, p. 6) et à l'intérieur du
pays, des centres de secours.
En revanche, la stabilité politique du pays en 2010
après les élections anticipées de 2009 a fait de celui-ci
le point de chute de prédilection des immigrés clandestins de
diverses nationalités.
Telles sont les considérations contextuelles du nouveau
partenariat militaire franco-gabonais de 2010. Cela étant, il convient
de voir comment ce traité a été mis en oeuvre.
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