EPIGRAPHE
«Les personnes dont l'éducation et le
savoir-faire sont plus élevés ont presque toujours tendance
à gagner plus que les autres »
Gary BECKER, (1964),Human capital, A
theoretical and Empirical analysis, with special Reference to
Education.
251636224
DEDICACE
A vous Eugène TSHIBANG MUKUIT, mon Cher Père,
votre souhait le plus pressant a toujours été de nous voir
devenir un jour des hommes responsables. Ce travail est le salaire de cette
lutte que nous menons face à la vie.
A vousAgnès KALOND NAMUAN, ma Chère Mère,
pour vos conseils et surtout l'affection à notre endroit. Voici le
travail que nous présentons comme fruit de votre tendresse.
A vous mesfrères et soeurs : Nicole KAPEMB, Joëlle
KALOND, Séraphin KABAZ, Nelly KAZWEY, Micheline TSHIBANG, Bertin IRUNG
pour votre soutien moral et pour tant des sacrifices consentis pour notre
cause. Ceci est notre façon de contribuer à l'honneur de notre
famille.
A mon Beau-frère Papy NKULU pour le soutien
inconditionné et l'attention combien particulière à nos
études.
A la famille Alain CIBANGU KABONGO monPèreet
Isabelle KAJ ainsi qu'à tous mes petits : Danny, Jiresse,
Mardochée et Michéepour tous les soutiens tant moral que
financier.
A vous mes niècesNKULU VINCIENNE Victoria et Triomphe
KALOND NAMUAN.
REMERCIEMENTS
Le présent travail est l'expression de multiples
efforts, le résultat de longues années de patience, souffrance et
courage, est le fruit de nos efforts scientifiques certes, maisdans les
perspectives de sa réalisation, nous avons reçu le concours de
plusieurs personnes à qui nous tenons à exprimer notre profonde
gratitude est que chacun dans les limites de ses moyens éprouve le
plaisir d'y lire sa contribution.
Que nos sentiments sympathiques soient manifestés
à l'endroit du Professeur KITSALI KATUNGO Jean-Hélène, qui
a bien voulu assurer la direction de ce travail, pour ses remarques et
suggestions qui ont permis de clarifier et d'enrichir notre travail.
Nos remerciements s'adressent également :
Au doyen de la Faculté desSciences Economiques et de
Gestion le Professeur Didier KILONDO NGUYA, et à travers lui nous
remercions également tous le corps professoral et personnel
administratif de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion.
A tous mes collègues de lutte les "Erudits de
Keynes" : David BETHEL, Serge KABEYA, Adonis POPORO, Delphin MAMBA,
Alidor MASHALA et Petit Serge KABEYA, ISONGA SIFA Lady Kiss, SIFA
KABUKA Gloria, Marlène KABOLE, Josué NGINDU, Laurent UMBA,
Trésor LUBINGA MWEPU, Yannick KALENGA, Arsène MPOYO, Roger MUTOBA
et Prisca MBARUKU.
A tous nos amis (es), camarades et connaissances : L'or
ALPHANIE ZAHABU, Patrick ILUNGA, Gelin KUMANKINGA, Indrick KALONDA, Nick
TSHIYOYO, David BWAMI, Anita KANAM, Jeannette NKFUTU, Passy MANKAND, Florent
CHIKOMB, Timothée MULAND, Junon MBAY, Félicien KASONG, Charles
MULANG, King USENIMUNFADJALA, Didier MAKAL, Assistant Constant MADI.
A mes oncles maternels et paternels, tantes maternels et
paternels.
Que tous ceux qui de loin ou de près nous ont
apporté un concours bénéfique trouvent ici à
travers ces mots l'expression de notre reconnaissance.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
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défini.
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
TABLE DES MATIERES
IV
LISTE DES FIGURES
VI
LISTE DES TABLEAUX
VII
LISTE DES ACRONYMES
VIII
INTRODUCTION GENERALE
1
Introduction
1
1. ETAT DE LA QUESTION
1
2. PROBLEMATIQUE
4
3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
5
4. METHODOLOGIE
6
5. CHOIX, INTERET ET OBJECTIFS DU
TRAVAIL
11
6. DELIMITATION SPATIO-TEMPOREL
12
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
13
CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE
15
Introduction
15
1.1. CADRE CONCEPTUEL
15
1.1.1. DEFINITION DES CONCEPTS
15
1.2. CADRE THEORIQUE
18
1.2.1. ELEMENTS DE DEFINITION DU CAPITAL
HUMAIN
18
1.2.2. LA THEORIE DU CAPITAL HUMAIN
19
1.2.3. DIFFERENTES APPROCHES DU CAPITAL HUMAIN
22
1.2.3. UNE NOUVELLE FACON D'APPREHENDER
L'INDIVIDU SUR LE MARCHE DU TRAVAIL
26
1.2.4. RICHESSES ET LIMITES DE LA
THEORIE
26
1.2.5. UNE THEORIE DYNAMIQUE
27
1.2.6. LE ROLE ECONOMIQUE
27
CHAPITRE DEUXIEME : CADRE DE L'ETUDE
29
Introduction
29
2.1. PRESENTATION DE LA FACULTE DES SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
29
2.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE, APERCU
HISTORIQUE
29
2.1.2. APERCU HISTORIQUE
29
2.1.3. LA GESTION DECANAL DE LA FACULTE DES
SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
30
2.1.4. MISSIONS
32
2.1.5. ORGANISATION
32
2.1.6. FONCTIONNEMENT
32
2.2. ANALYSE DE LA MATRICE SWOT DE LA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
36
2.2.1. LES CHOIX STRATEGIQUES SELON LA
CONFRONTATION
37
2.2.2. ORGANIGRAMME DE LA FACULTE DES
SICENCES ECONOMIQUESN ET DE GESTION
38
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION,
INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS
39
Introduction
39
3.1. DEPOUILLEMENT
39
3.2. ANALYSE DESCRIPTIVE
39
3.2.1. ANALYSE DES COUTS DE PREMIER GRADUAT
EN DEUXIEME LICENCE
43
3.2.1.1. Présentation des
données
43
3.2.1.2. Evolution des prix
44
3.4. APPORT DE LA FORMATION SUR LE MARCHE DU
TRAVAIL
55
3.4.1. Apport sur la demande
55
3.4.2. Apport sur l'offre
57
3.5. DISCUSSIONS DES RESULTATS
58
CONCLUSION GENERALE
60
BIBLIOGRAPHIE
63
ANNEXE
66
LISTE DES FIGURES
Fig. n°1. Répartition des personnes
enquêtées par sexe
3
Fig. 2. Répartition des personnes
enquêtées par tranche d'âge
40
Fig. 3. Répartition des personnes
enquêtées selon leur état civil
41
Fig. 4. Répartition des
répondants selon leurs professions
41
Fig. 5. Répartition des personnes
enquêtées par professions.
42
Fig. 6. Répartition par apport aux avis
sur les dépenses à la FSEG
44
Fig.7. Répartition des répondants
selon leurs avis sur les frais des notes de cours
45
Fig.8. Répartition des répondants
selon leurs avis sur les frais des travaux pratiques.
46
Fig.9. Répartition selon les avis sur
les frais des fiches
46
Fig. 10. Répartition selon les avis des
répondants sur les frais de session
47
Fig. 11. Répartition selon les avis sur
le loyer
48
Fig.12. Répartition selon les avis sur
les frais d'élaboration des travaux de fin de cycle
49
Fig.13. Répartition par rapport au frais
de dépôt de travaux de fin de cycle
50
Fig.14.Répartition selon les avis sur
les frais de recours
51
Fig.15.Répartition selon les frais de
stage
51
Fig.16. Répartition selon les avis sur
les relevés de cotes
52
Fig. n°17. Variation de l'estimation du
coût global de l'investissement en capital humain
54
Fig. n°18. Nombre de demandeurs d'emploi
enregistrés à l'ONEM.
56
Fig. n°19. Demandeurs d'emploi
enregistrés ayant trouvé l'emploi.
57
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Historique des Doyens de la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
31
Tableau n°2 : Production de cinq
dernières années de la faculté des sciences
économiques et de gestion
36
Tableau n°3 : Matrice SWOT de la faculté
des sciences économiques et de gestion
37
Tableau n°4 : Genre
39
Tableau n°5 : Age
40
Tableau n°6 : Etat civil
40
Tableau n°7 : Autres professions
41
Tableau n°8 : Profession des étudiants
42
Tableau n°9 : Avis sur les dépenses de
l'investissement en capital humain à la FSEG
43
Tableau n°10: Estimation du minerval
44
Tableau n°11 : Les frais des notes de cours
(syllabus)
44
Tableau n°12 : Les frais des travaux pratiques
45
Tableau n°13 : Les frais des fiches
46
Tableau n°14 : Les frais de sessions
47
Tableau n°15 : Le frais lié au transport
47
Tableau n°16 : Estimation du loyer
48
Tableau n°17 : Les frais d'élaboration
des travaux de fin de cycle
49
Tableau n°18 : Les frais de dépôt
de travaux de fin de cycle
50
Tableau n°19: Le frais de recours
50
Tableau n°20 : Le frais de stage
51
Tableau n°21 : Les frais de relevés de
cotes
52
Tableau n°22 : Estimation du coût total de
l'investissement en capital humain à la FSEG (En USD $)
53
Tableau n°22. Présentation de demandeurs
d'emploi de 2010-2014
55
Tableau n°23. Représentation demandeurs
d'emploi enregistrés ayant trouvé l'emploi
57
LISTE DES ACRONYMES
DEA : Diplôme d'Etudes Approfondies
ED : Economie de Développement
EM : Economie Monétaire
EP : Economie Publique
FSEG : Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion
G1 : Premier Graduat
G2 : Deuxième Graduat
G3 : Troisième Graduat
GFI : Gestion Financière
GM : Gestion Marketing
GRH : Gestion des Ressources Humaines
L1 : Première Licence
L2 : Deuxième Licence
ONEM : Office National de l'Emploi
TFC : Travail de Fin de Cycle
UNILU : Université de Lubumbashi
1. INTRODUCTION GENERALE
Introduction
Si le capital humain est assimilé à des notions
de compétence, de savoir, de qualification ou à d'autres
capacités qu'un individu possède à des fins productives (GARY BECKER, 1960) il est habituellement mesuré par
le nombre d'années d'instruction. Etant donné que l'instruction
sous-entend une éducation formelle, cette mesure tend à
négliger les autres formes d'acquisition du capital humain dont
l'individu dispose, notamment dans les pays sous-développés
où l'éducation est très hétérogène en
termes de qualité, de quantité et de forme.
En orientant cette étude vers un cadre plus
théorique, nous pouvons nous apercevoir que cette mesure du capital
humain par le niveau d'instruction a une base théorique : la
théorie du capital humain. Dans le cadre de cette théorie, la
principale hypothèse que nous devons vérifier est la
prééminence de l'éducation dans l'investissement en
capital humain.
Tout en reconnaissant que le capital humain concerne
l'éducation, la santé et la nutrition des enfants, nous allons
limiter notre étude au champ de l'éducation. En effet, les deux
autres champs relèvent plus du domaine de l'économie de la
santé. Le capital humain est un facteur qui détermine largement
la capacité de gains et les perspectives d'emploi des individus, et par
là même le niveau et la répartition du revenu dans la
collectivité.
En effet, c'est depuis un certain temps, que nous avons
observé qu'à l'Université de Lubumbashi en
générale et à la Faculté des Sciences Economiques
et de Gestionen particulier le nombre d'étudiant est en croissance (soit
une moyenne annuelle de 2800 étudiants), particulièrement ceux
qui viennent des humanités. Mais, certains abandonnent cette entreprise
en cours,suite à certaines difficultés parmi lesquelles les frais
d'étudesquisont un coût à engager par les candidats qui
désirent poursuivre leurs études à l'Université de
Lubumbashi pour satisfaire le besoin d'acquisition des savoirs et
connaissances.
Pour certains apprenants ces frais sont supportables pour s'en
acquitter au regard de leurs moyens financiers disponibles et pour d'autres
apprenants, un véritable obstacle à franchir pour
bénéficier une formation des nouvelles connaissances, des
compétences et du savoir-faire.
1. ETAT DE LA QUESTION
ANGER. M (1925), définit l'état de la question
comme étant : « il fait mention à la
synthèse des travaux antérieurs et de leurs apports au sujet
d'étude. On pouvait ainsi mettre en exergue la contribution attendu du
travail du présent chercheur des travaux
antérieurs ».
Cette étape consiste en un inventaire des travaux ayant
trait à notre sujet, voilà pour quoi elle est nécessaire
dans le processus d'élaboration de tout travail scientifique.
Ainsi donc, nous avons passée en revue des
approches préalables de certains auteurs qui ont totalement ou
partiellement abordé les problèmes que nous avons
évoqués, et nous présentons ci-dessous la synthèse
de leurs analyses :
JACOB MINCER (1958),il a développé un
modèle pour expliquer l'inégalité de revenu aux
Etats-Unis. Il a soutenu que la formation
(« training ») et la compétence
(« skills ») en étaient les facteurs
déterminants. Il a ensuite fait remarquer que comme pour le capital
physique, le degré d'utilisation du capital humain varie selon le
secteur d'activité. Pour
mesurer les deux sortes de formation, formelle et informelle, le modèle
de MINCER contient les années d'instructions et les années
d'expériences. Par cette analyse, MINCER a trouvé que renoncer
à travailler pour s'éduquer est un acte rationnel car le salaire
renoncé est compensé par un salaire ultérieur
supérieur. Donc un individu procède à des choix
d'investissement en capital humain à chaque étape de son cycle de
vie. Les compétences acquises dans le système d'enseignements
(école, collège, lycée, université, enseignement et
formation techniques et professionnels, etc.) augmentent la productivité
des individus et accroissent les revenus, elles constituent une forme de
capital dont la particularité est d'être
« incorporée » dans les personnes qui la
détiennent, d'où son nom de capital humain : les individus
décident de la durée et du contenu de leurs études en
fonction de leurs coûts ainsi que des bénéfices qu'ils
espèrent en retirer. De ces décisions résulte la demande
d'éducation ; le système d'enseignement est l'offre qui
vient répondre à cette demande. L'enseignement est conçu
comme un processus de production de capital humain dont on peut analyser
l'efficacité, c'est-à-dire la façon dont les
dépenses d'éducation sont traduites en résultats
scolaires.
THEODORE W. SCHULTZ (1961),il concentre plus ses études
sur la dimension qualitative du facteur travail, à savoir
« l'habilité, le savoir et toutes les capacités
permettant d'améliorer la productivité du travail
humain ». SCHULTZ observe que pour quantifier ces dimensions, il est
difficile de procéder à une analyse des dépenses
d'investissement en capital humain comme on peut le faire pour évaluer
le capital physique en particulier parce qu'il est complexe de distinguer ce
qui relève des dépenses de consommation ayant pour objet de
satisfaire les besoins des individus et ce qui peut être
considéré comme des dépenses d'investissement
améliorant la qualité du capital humain. Il décrit le
concept de capital humain et a développé le concept
d'investissement en capital humain. Il a expliqué que la croissance du
revenu national entre 1900 et 1956 aux Etats-Unis était associée
à une hausse du stock d'éducation (donc de capital humain)
contenu dans la force de travail. Plus précisément, ce stock
d'éducation s'est accru deux fois plus vite que le stock de capital
physique pendant la période considérée. Malgré
qu'il ait défendu que ce soit l'éducation qui contribue
principalement à la formation du capital humain, il a noté
l'existence d'autres moyens d'investissement en capital humain. Ainsi, il a
brièvement cité cinq groupes d'investissement dont :
L'investissement en santé, La formation sur le tas, incluant les
systèmes d'apprentissage, L'éducation formelle,
L'éducation des adultes et La migration en vue d'une amélioration
des opportunités de travail. Le concept de capital humain est ainsi
né et la contribution de l'éducation à la croissance
économique fut démontrée. Le capital humain est un capital
intangible que l'on mesure par l'investissement en capital humain, sa
principale composante : l'éducation
Gary STANLEY BECKER (1964), pour lui le capital humain est
comme un stock des ressources productives incorporées aux individus
eux-mêmes. Il est constitué d'éléments aussi divers
que le niveau d'éducation, de formation et d'expérience
professionnelle, l'état de santé ou la connaissance du
système économique. Toute forme d'activité susceptible
d'affecter ce stock (poursuivre ses études, se soigner, etc.) est
définie comme un investissement. L'hypothèse fondamentale de
Becker est que les inégalités de salaires reflètent les
productivités différentes des salariés. Ces
dernières sont elles-mêmes dues à une détention
inégale de capital humain. Un investissement en capital humain trouve
donc une compensation dans le flux de revenus futurs qu'il engendre. L'analyse
de la formation du capital humain passe par l'étude d'un choix
inter-temporel : l'individu détermine le montant et la nature des
investissements qu'il doit effectuer pour maximiser son revenu ou son
utilité inter-temporels. La durée de vie de l'investissement, sa
spécificité, sa liquidité, le risque associé sont
alors autant de déterminants du taux de rendement de l'investissement en
capital humain.
BLINDER et WEISS (1976), pensent que la théorie du
capital humain propose ainsi une justification des écarts de revenus
individuels. Ainsi, les plus aisés auront accès à des
conditions de financement moins couteuses, demanderons de ce fait plus de
scolarisation et percevront donc des revenus plus élevés. Dans
cette perspective, le système éducatif apparait comme un lien de
reproduction des inégalités sociales. On s'éduque en effet
davantage au début de la vie active résiduelle est suffisamment
longue pour rentabiliser l'investissement.
DJAM'ANGAI Ludé (2010), il essaie de voir à
travers ses analyses comment le capital humain, à travers ses
différentes composantes, influence la croissance économique. Il
tire de ses analyses que, la valorisation du capital humain est devenue la
clé de la compétitivité en cette ère de
mondialisation. Il conclut que l'investissement dans le capital humain fait
appel à des dépenses d'éducation, de formation et de
santé plus importantes en vue d'accroitre la productivité du
travail, les dépenses publiques d'éducation et de santé,
pour apprécier la relation entre le capital humain et croissance au
Tchad, à travers les résultats obtenus l'auteur confirment
l'existence d'une part, d'une corrélation positive entre les
dépenses publiques de santé et la croissance et, d'autre part,
une corrélation négative entre les dépenses publiques
d'éducation et la croissance. Et ceci doit orienter la politique
économique de la République du Tchad en faisant une allocation
efficace remarquable des dépenses en capital humain pour stimuler son
développement.
Suite à cet exposé, notre travail pour sa part
prend plus en compte les idées ou l'approche de JACOB MINCERet va plus
se focaliser sur le coût de l'investissement en capital humain à
la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion en termes de
l'éducation que reçoit un apprenant au sein de cette
Faculté.Nous allons essayer tant soit peu d'évaluer le coût
de cet investissement, du fait que cela fait partie de notre environnement
d'études, c'est en cela que notre étude se démarque des
autres.
2. PROBLEMATIQUE
D'après QUIVY R, V., et CAMPENHOUDT,L., (1995), la
problématique est l'approche ou la perspective théorique qu'on
décide d'adopter pour traiter le problème posé par la
question de départ. Elle est une manière d'interroger les
phénomènes étudiés.
Valoriser son capital humain est une option pour tout
élève qui termine ses études secondaires, pour toute
personne qui désire renforcer ses capacités intellectuelles du
fait que cela apporte de l'intérêt à son
propriétaire dans le domaine de l'emploi et rend ce dernier
compétitif sur le marché de travail.
En effet, l'acquisition des connaissances ne pas gratuite au
niveau Supérieur et Universitaire, car il s'agit là d'un
investissement qui demande un coût a supporté pour celui qui
désire approfondir ces connaissances, c'est pourquoi à la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion en particulier et
à l'UNILU en général différent frais sont à
débourser pour bénéficier de la formation dispenser au
sein de cette entreprise. Ainsi, le paiement de ces frais ne pas aisé
pour tous du fait de la pauvreté et difficultés
financières qui caractérise en général notre pays
c'est pour cela certains étudiants ne parviennent pas à finir
leurs études à cause des multiples dépenses qu'ils ne
parviennent pas à supporter du fait que ces frais par moment se revoie
à la hausse presque chaque année car di-t-on « les
études sont un chemin de clavaire au bout du quel est attacher une vie
riche en valeur » suite à ces difficultés que suscite
le problème ci-haut exposer, nous avons retenus les questions
suivantesdans notre recherche :
1. Quels sont les éléments constitutifs de
l'évaluation du coût financier de l'investissement en capital
humain à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion?
2. Quels sont les facteurs explicatifs du coût financier
de l'investissement en capital humain à la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion?
3. HYPOTHESES DU
TRAVAIL
Selon QUIVY et CAMPENHOUDT, V. (2002) « les
hypothèses sont des réponses provisoires et relativement
sommaires qui guideront le travail et l'analyse des données et devront
par conséquent être testées, corrigées et
approfondies par le travail »
3.1. Cadre théorique explicatif
Le sous bassement théorique de nos hypothèses
est la théoriede l'investissement en capital humain, car qui dit capital
dit investissement. Et avec ce concept de capital humain, il s'ouvre une gamme
d'investissements autour des axes majeures de l'éducation et de
l'acquisition des compétences à travers des formations continues,
cela consiste donc dans l'ensemble des dépenses effectuées dans
l'investissement en capital humain ou nous avons des coûts directs qui
renvoie à l'ensemble des frais engagés et le coût
d'opportunité entre travailler ou continuer à étudier. Par
ailleurs, cette théorie démontre que l'investissement
intellectuelle, est un investissement immatériel ou incorporel dans le
savoir et la formation du personnel mais qui requiert un coût à
devoir supporter pour l'acquérir dans le but de valoriser son capital
humain et espérer les gains futurs. Développer notamment par Gary
BECKER en 1964.
Ainsi, partant de cette théorie et pour répondre
provisoirement aux questions posées ci-haut, nous émettons les
hypothèses suivantes :
1. Les éléments constitutifs du coût
financier de l'investissement en capital humain à la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion serait les divers frais
dépensés par l'étudiant au sein de la faculté pour
l'acquisition des documents ou support divers parmi lesquels nous avons les
fiches, carnet de stage, frais de stage, frais de dépôt de
mémoire et de Travail de Fin de Cycle, syllabus, les dépenses de
transport, le logement, la nourriture, les fournitures (papiers, stylos),
etc.
2. Les facteurs explicatifs du coût financier de
l'investissement en capital humain serait l'acquisition des nouvelles
connaissances, des compétences et du savoir-faire dans un domaine
précis afin d'être compétitif et répondre à
la demande des entreprises sur le marché du travail.
3.2. Opérationnalisation des variables
Nous avons à ce niveau pris comme variables :
a) Variable Explicative (variable
indépendante) : Coût financier
A ce niveau nous aurons un ensemble des indicateurs il s'agit
entre autres de : cout d'opportunité, cout directs
(tel que le minerval, les frais des sessions),qualité de
l'enseignement, etc.
b) Variable Expliquée (variable
dépendante) : Investissement en capital humain
Ici, la variable expliquée ou variable
dépendante est l'investissement en capital humain ; dont nous avons
comme indicateurs de cette variable : le retour sur l'investissement,
la rentabilité future du capital humain, l'acquisition des connaissances
et savoirs, le rendement du capital humain, la compétitivité sur
le marché du travail, etc.A ce niveau, le déboursement des
frais d'études qui constitue le coût financier détermine
l'explication de paiement de minerval, frais de session comme la variable
explicative à l'investissement en capital humain dans l'acquisition des
connaissances et savoirs prises comme variable expliquée. Les deux
variables dépendent l'une de l'autre car l'investissement en capital
humain est fonction du coût financier à supporter par
l'étudiant.
4. METHODOLOGIE
Afin de recueillir le plus objectivement possible les
données nécessaires à la bonne réalisation de ce
travail et dans le souci de bien cerner tous les aspects du problème de
recherche, il nous est utile de recourir aux méthodes et techniques de
recherche.
Dans cette partie nous essayons de montrer la
méthodologie poursuivie au cours de la présente étude de
recherche dans la collecte, présentation, analyse et
interprétation des données.
Pour notre travail, la méthodologie utilisée est
une approche quantitative dans la mesure où la collecte des
données sera faite principalement à l'aide d'un questionnaire
adresser aux étudiants en raison de la qualité des informations
recherchées.
L'approche quantitative permet au chercheur de récolter
les donnéesobservables et quantifiables reposant sur le principe qui
consiste à décrire, expliquer, contrôler et prédire
en se focalisant sur l'observation des faits et évènements
positive. (CLOUTELLE, P., 2005 : 7).
4.1. METHODES DE TRAVAIL
D'après GRAWITZ (1979), « la méthode
de recherche est un ensemble des opérations par lesquelles une
discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, les démontre, les vérifie, elle dicte surtout de
façon concrète d'envisager la recherche, mais ceci de
façon plus ou moins impérative, plus ou moins précise,
complète et systématisée »
Dans le cadre de cette étude nous avonsopté pour
les méthodes suivantes : la méthode analytique, la
méthode comparative et la méthode statistique.
1.1.1. La méthode statistique
Cette méthode nous a permis de résumer
quantitativement les données collectées et présenter
clairement les observations quantifiées de manière à
pouvoir les traiter et en tirer des résultats logiques et
synthèses à l'aide d'un langage numérique, sur base de la
fréquence d'apparition d'une même réponse à une
question. Cette méthode nous a servie également dans la
présentation des données et des résultats de notre
recherche sous forme de tableaux, dans le calcul de pourcentage et
présentation des graphiques pour démontrer le coût
financier de l'investissement en capital humain à la FSEG.
C'est une technique qui utilise des variables qui
présentent deux aspects différents et complémentaires
à savoir : La description et la mise en ordre matériel des
observations quantifiées pour traduire les données d'une
manière claire et condensée. Le traitement théorique de
ses données pour faire des déductions logiques associées
aux observations. (HOFMAN, Y., et GRAY1998 : 110)
1.1.2. La méthode analytique
Dans le sens ou cette méthode « consiste
à décomposer l'objet d'étude en allant du plus complexe
au plus simple. Elleanalyse etfait une critique systémique des toutes
les informations ainsi que les données collectées. Elle recherche
également le plus petit composant possible, l'unité de base des
phénomènes » (AKTOUF, O., 1992 : 23), cette
méthode nous a permis de synthétiser les données, les
informations obtenues auprès des étudiants de la Faculté
des Sciences Economiques et de Gestion, d'autant plus qu'elle nous a permis
aussi de faire une analysant approfondie de chaque rubriques de dépenses
se rapportant à l'investissement en capital humain à la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion dans le but de
démontrer ou plutôt estimer le coût global lier à cet
investissement.
1.1.3. La méthode comparative
Cette méthode nous a permis de tirer des conclusions
nécessaires à l'analyse du cout financier de l'investissement en
capital humain en faisant une comparaison entre les dépenses
effectuées durant différentes années soit de G1 en L2.
Cette méthode conduit à une explication des
faits dans la mesure où elle permet le lien de causalité ou le
facteur générateur de différence ou de ressemblance entre
les choses ou les phénomènes comparés. (Raymond ROBERT
2006 : 6) Elle est aussi définit comme « une
démarche cognitive par laquelle on s'efforce à comprendre un
phénomène par la confrontation des situations
différentes »(REUCHLIN,M., 1973 : 25)
4.2. TECHNIQUES DE RECHERCHE
« Une technique représente des
procédés opératoires, rigoureux bien définis,
transmissibles, susceptibles d'être appliqués à nouveaudans
les mêmes conditions adaptés au genre de problème et de
phénomène en cause qui utilise toute recherche ou application de
caractère scientifique en sciences sociales, dans les sciences en
général ». (GRAWITZ 1979 : 345).
Au cours de notre recherche plusieurs techniques nous ont
aidés dans la collecte des données pour la bonne fin de notre
travail. Nous avons utilisé les techniques suivantes : La technique
documentaire, la technique d'enquête, la technique
d'échantillonnageet la technique d'analyse descriptive.
1.1.4. La technique documentaire
Elle consiste en une fouille systématique de tout ce
qui est écrit ayant une liaison avec le domaine de recherche. GRAWITZ
(op.cit.)
Pourassiéger une explication sur les mots sensés
d'importance capital de notre sujet et élaboré le cadre
théorique dans certains concepts nouveaux permettant de clarifier notre
sujet de recherche.
Cette technique nous l'avons utilisée tout en
consultant les ouvrages de base, les rapports scientifiques, les revues
scientifiques, les notes des cours, les mémoires et travaux de fin de
cycle, les sites internet, etc. en rapport avec notre sujet.
1.1.5. La technique d'enquête
C'est un ensemble de questions construit dans le but d'obtenir
l'information correspondant aux questions de l'évaluation. (QUIVY, R.,
et CAMPENHOUDT, V., 2002 :35)
Cette technique nous a permis de récolter les
données auprès de nos enquêtés à travers le
questionnaire leurs administré.
1.1.6. La détermination de
l'échantillon
1. Population ciblée
Notre population cible ce sont les étudiants de la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion.
2. Base de sondage
Effectif des étudiants de deuxième licence de la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, soit de #177;370
étudiants.
1.1.7. La technique
d'échantillonnage
Nous avons utilisé la technique
d'échantillonnage probabiliste de sondage aléatoire non
exhaustif. Elle consiste à tirer au sort l'échantillon dans la
population à étudier donnant chaque élément de
celle-ci une probabilité connue, non nulle, d'être
sélectionné.(CHIROUZE, Y., 2010 : 29)
La technique d'échantillonnage nous a permis de
déterminer l'échantillon des personnes à administrer le
questionnaire.
1. Taille de l'échantillon
Nous nous placerons dans la situation ou et , car ne connaissant pas le degré
d'homogénéité de la population mère, faute d'avoir
réalisé un sondage préalable. (CHIROUZE, Y., 2010 :
31)
Alors nous utiliserons la formule suivante avec un seuil de
confiance de et une marge d'erreur de :
Avec :
est la fréquence observé dans l'échantillon soit la
probabilité de chaque élément d'être
sélectionné dans l'échantillon, et q= probabilité
de chaque élément de ne pas être sélectionné
dans l'échantillon( , p=0,5 et q=0,5.
taillede l'échantillon,
est un coefficient dont la valeur dépend du seuil ou niveau de
confiance, c'est le seuil de probabilité retenu qui détermine la
valeur de t (t=1,65 à 90% c'est-à-dire 90% de fiabilité de
l'échantillon).
est la marge d'erreur que l'on peut tolérer dans l'estimation,
qui donne la précision recherchée ou intervalle de confiance (en
pourcentage).1(*)
Le choix du seuil de confiance de 90% (dont t=1,65) et une
marge d'erreur de 8%, nous l'avons choisis car étant parmi le plus
utilisés.2(*)
Au regard de cette précision, à un seuil de 90%
et une marge d'erreur de 8%, notre échantillon théorique est de
106 étudiants. Sur terrain, nous avons enquêtées 115
étudiants qui constituent notre échantillon pratique.3(*)
2. Pré-enquête
Pour nous permettre de comprendre la pertinence de notre
questionnaire, nous avons eu a effectué une
pré-enquête de 10 étudiants de la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion plus précisément ceux de
deuxième licence.
3. Administration du questionnaire
Pour éviter des incohérences, nous avons soumis
le questionnaire aux enquêtés en les assistant dans leur
manière de compléter. Sur ce nous avons administrés 115
questionnaires.
5. CHOIX, INTERET ET
OBJECTIFS DU TRAVAIL
5.1. Choix
Choisir un sujet n'est pas l'oeuvre du hasard mais un
attachement à un thème précis.
Dans ce monde moderne où tout évolue
progressivement à chaque instant, un être humain (homme) a
généralement besoin d'évoluer au même rythme que les
autres dans l'apprentissage du savoir-faire, et de compétences. Pour y
arriver, une disponibilité de moyens financiers à des fins
d'alternatives et d'une grande importance pour, celui qui veut satisfaire son
besoin de formation dans tel ou tel domaine que ce soit.
Ainsi, l'Université de Lubumbashi parmi tant dans le
monde d'universitéorganise à travers ses facultés et
écoles, en oeuvrant pour l'apprentissage de nouvelles connaissances, des
compétences et du savoir-faire aux jeunes dont nous y faisons part et
visant désormais à être compétent, dans l'exercice
de la vie professionnelle. Voilà ce qui justifie de manière
ramassée, le choix porté sur ce thème.
Cela étant, nous avons voulu faire de ce
phénomène un sujet d'étude, enfin de le comprendre
scientifiquement.
5.2. Intérêt
L'intérêt de notre étude réside
dans son utilité pratique. En effet, l'évaluation du capital
humain reste soit intuitive, soit limitée à l'éducation
formelle, ou encore pour qui le concept de capital humain est trop vague pour
qu'une mesure puisse être envisageable, ainsi pour mieux cerner
l'importance de ce travail, nous avons repartit l'intérêt de ce
travail sur trois plans :
a. Sur le plan personnel
Notre intérêt s'appuie sur le fait que ce sujet
traitant du coût financier de l'investissement en capital humains'inscrit
dans le cadre de notre formation en science de gestion et
particulièrement dans le domaine de gestion financière et nous
permet de pousser d'avantages nos connaissances sur l'enrichissement du capital
humain grâce aux recherches que nous avons mené.
b. Sur le plan de scientifique
Cette étude s'inscrit dans l'optique dynamique et
évolutive de la science et permet de jeter les bases ultérieures
dans la recherche précisément sur le coût financier de
l'investissement en capital humain. Elle constitue une documentation que nous
mettons à la disposition de futurs chercheurs, tout intellectuel, tout
gestionnaire en particulierqui traiteront de la même matière et
s'en serviront comme référence.
c. Sur le plan Social
Cette recherche donnera un avantage à la population
d'avoir une information nécessairesur le coût financier de
l'investissement en capital humain à tous les parents ayant les enfants
inscrites à cette faculté de Sciences de Economiques et de
Gestion, ainsi qu'à tous ceux qui voudront inscrire leurs enfants
à cette faculté(Université).
5.3. Objectifs du travail
1.1.8. Objectif global
L'objectif principal poursuivi par cette étudeest de
démontrer d'une manière générale combien vaut un
investissement en capital humain à la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion en termes d'éducation et formation
reçue au sein de cette faculté.
1.1.9. Objectifs spécifiques
D'une manière spécifique à travers cette
étude nous voulons :
- Démontrer ce que les étudiants effectuent
comme dépenses à la Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion pour acquérir de savoirs et connaissances dans ce domaine pour
valoriser leur capital humain.
- Déterminer le coût total qu'il faut pour
pouvoir bénéficier de la formation dispensé à la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion.
- Démontrer les éléments constitutifs du
coût d'investissement en capital humain à la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion
6. DELIMITATION
SPATIO-TEMPOREL
Délimiter une étude, c'est circonscrire son
champ d'investigation dans le temps et dans l'espace :
6.1. Sur le plan Spatial
Du fait que notre champ d'investigation restreint, notre
étude sur le plan spatial couvre l'étendue de la ville de
Lubumbashi plus précisément à l'université de
Lubumbashi et à la Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion, car notre étude concerne les étudiants de cette
faculté qui réunit différents étudiants venant de
milieux divers et pouvant nous permettre d'avoir un résultat
reflétant la réalité de toutes les couches de la
population.
6.2. Sur le plan temporel
Ce thème de recherche est observé pour un
parcours académique c'est-à-dire les étudiants de
deuxième licence, enfin de nous permettre d'avoir une idée du
coût financier de l'investissement en capital humain à la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, donc notre étude
va de 2010 à 2014 étant l'année du début et de la
fin de notre parcours académique et qui va nous permettre de bien
déterminer le coût au sein de cette faculté.
7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Dans le but d'une élaboration cohérente du
présent travail, nous l'avons organisé en trois chapitres, mis
à part l'introduction générale est la conclusion
générale :
v Le premier chapitre intitulé « Cadre
théorique »est consacré, auxdéfinitionsdes
concepts clés et à une approche théorique sur le capital
humain.
v Le chapitre deuxième intitulé « Cadre de
l'étude » est consacré à la
présentation de la Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion, notre cadre d'étude.
v Le troisième chapitre intitulé
« Présentation, Interprétation et Discussions des
Résultats »est axé sur l'interprétation et la
discussion des résultats pour pouvoir vérifier nos
hypothèses émis au départ de cette étude.
CHAPITRE PREMIER :
CADRE THEORIQUE
Introduction
Ce chapitre, met en exergue le contexte dans lequel le concept
de capital humain a pris naissance et présente brièvement la
thèse de la théorie du capital humain ainsi que les
méthodes et les hypothèses qui la soutiennent
Ainsi, toute science se développe à partir des
concepts dont la définition constitue la première étape du
raisonnement. Alors, pour éviter de déviations, la meilleure
précaution est de préciser avec autant de rigueur que possible
le sens des mots utilisés, de limiter ainsi à la portée
des concepts centraux. Bien des querelles stériles et contresens peuvent
ainsi être évités.
L'objet de ce chapitre est de mettre en évidence les
raisons qui font que l'on mesure le capital humain par des mesures relatives au
niveau d'instruction. Les raisons profondes de cette mesure traditionnelle du
capital humain est palpable par un diagnostic chronologique des recherches
aboutissant à la théorie du capital humain.
1.1. CADRE CONCEPTUEL
1.1.1. DEFINITION DES
CONCEPTS
1.1.1.1. Le coût
Un coût (écrit aussi cout) est la mesure, de la
dépense ou de l'appauvrissement d'un agent économique,
associé à un évènement ou une action de nature
économique, et exprimé généralement sous forme d'un
prix ou d'une valeur
monétaire. Différentes notions de coûts coexistent - selon
des définitions qui peuvent varier d'une organisation à l'autre -
qui ne sont pas toujours cohérentes entre elles, ni compatibles avec les
normes requises par le
plan
comptable.4(*)
C'est aussi un ensemble de charges ou de devises
nécessaire ou associés à l'acquisition ou à la
production d'un bien ou d'un service. Un comportement économique
rationnel se définit notamment pour la minimisation du coût qui
est synonyme dans la théorie marginaliste, de peine, de sacrifice, de
souffrance, de plaisir, de désutilité.5(*)
1.1.1.2. Typologies des coûts6(*)
En gestion comptable, coût d'acquisition, coût de
production, coût de revient sont les trois notions basiques qui
permettent traditionnellement en termes de flux : de caractériser
et de contribuer à la mesure des processus à l'oeuvre, en termes
d'actif : d'exprimer leur valeur monétaire et de contribuer
à la mesure du patrimoine détenu.
a. Le coût d'acquisition
Pour un bien, il comprend les éléments
suivants :
· Le prix d'achat convenu, soit la valeur
monétaire résultant de l'accord - à la date
d'opération - des parties prenantes à la cession.
· Les frais accessoires,(par ex : coûts de
transport, frais d'aménagement, d'installation et de montage, etc.) soit
les autres coûts liés directement ou indirectement à
l'acquisition, et qui vont servir : à mettre le bien acquis en
état normal d'utilisation ou à l'entrée en stock.
b. Le coût de production
Pour un bien, il comprend les éléments
suivants :
· Le coût d'acquisition des matières
premières consommées pour la production du bien.
· Les autres coûts engagés par
l'organisation au titre de la production pour amener le bien dans l'état
et à l'endroit où il se trouve.
· Coûts directs et indirects de production (dans la
mesure où ces derniers peuvent être légitimement
imputés à la production du bien
c. Le coût hors production
Pour un bien, il est constitué en général
par les éléments suivants : coût impliqué au
titre de la fonction administrative, coût impliqué au titre de la
fonction financière, coût impliqué au titre de la fonction
distribution.
d. Le coût de revient
Appelé aussi " prix de revient ", c'est le coût
complet d'un produit au stade final, coût de distribution inclus.
Sur ce, concernant notre étude nous allons
considérer que le coût lier à l'investissement en capital
humain en termes des dépenses engager pour supporter cet
investissement.
1.1.1.3. Investissement
L'investissement est une part du revenu consacrée
à l'achat de machines, d'immeubles ou à des placements
financiers. « Les investissements d'aujourd'hui sont les profits de
demain et les emplois d'après-demain ». Cette formule de
l'ancien HELMUT SCHMIDT illustre l'importance des dépenses
d'investissement, qui constituent avec la consommation l'une des deux
composantes de la demande globale, et qui entraînent l'économie
sur le chemin de la croissance. (BETBAKH, P. et GHERARD 2008 : 392)
Plusieurs sortes d'investissements existent. En ce qui
concerne notre étude, nous nous étalons plus sur l'investissement
en capital humain impliquant l'acquisition à travers la formation (ou
l'éducation) des compétences, des connaissances et du
savoir-faire dans un domaine particulièrement à la faculté
de sciences économiques et gestion dans le cas présent.
1.1.1.4. Capital humain
Le capital humain d'un individu se définit surtout par
des connaissances et compétences que ce dernier maitrise. Ces
connaissances et compétences ont été accumulées
tout au long de la scolarité, des diverses formations reçues et
des expériences vécues (FUENTE et CICCONE, 2002 : 28)
C'est aussi l'ensemble des aptitudes, talents, qualifications,
expériences accumulés par un individu et qui déterminent
en partie sa capacité à travailler ou à produire pour
lui-même ou pour les autres.7(*)
1.1.1.5. Investissement en capital humain
L'investissement en capital humain consiste donc dans
l'ensemble des dépenses effectuées dans ce sens. Ces
dépenses sont estimées en deux temps : on a d'une part les
coûts directs (frais de scolarité, de médecine...) et de
l'autre les coûts d'opportunité. Ces derniers résident dans
l'arbitrage des individus dans leur gestion du capital humain. Exemple :
choisir de poursuivre ses études universitaires, plutôt que
d'entrer immédiatement après le Bac dans la vie active, a un
coût d'opportunité estimé, le plus souvent, avantageux par
rapport à la situation inverse. Dans tous les cas, on espère un
retour d'investissement.8(*)On l'appelle aussi investissement intellectuel, c'est
un investissement immatériel ou incorporel dans le savoir et la
formation du personnel.
1.1.1.6. Retour sur investissement
C'est le taux de rentabilité ou rendement ou encore
revenu de l'investissement. Il correspond au rapport entre le résultat
net après impôt et le montant des capitaux investis, on parle dans
ce dernier cas de la rentabilité financière, qui est
distingué de différentes autres formes de rentabilité.
(Jean Marie ALBERTINI et AhmedSILEM1999 : 198)
C'est le montant d'
argent gagné ou
perdu par rapport à la somme initialement investie dans un
investissement, dans
le cas de ce travail il sera question du retour sur investissement
accumulé en termes des salaires lorsque l'individu est embauché
sur le marché de l'emploi.
1.2. CADRE THEORIQUE
1.2.1. ELEMENTS DE DEFINITION DU CAPITAL
HUMAIN
Avant tout, nous commençons par définir ce que
nous allons considérer comme capital humain. Pour essayer d'avoir
rapidement une vue globale, citons d'emblée une définition
complète et explicite de VERONIQUE SIMONET (2003) dans un article
où elle passe en revue quelques auteurs de référence sur
le capital humain : « Le capital humain est l'ensemble des
compétences, qualifications et autres capacités
possédées par un individu à des fins productives. Il peut
être inné ou s'acquérir durant le cursus scolaire,
universitaire ou au cours d'expériences professionnelles, par la
transmission de savoirs et qualifications. Le capital humain initial
revêt des formes comme l'intelligence, la force physique ou les
connaissances transmises par la famille. Il répond plus à des
facteurs génétiques ou familiaux qu'économiques et est
supposé peu modulable au cours du temps. Ses coûts d'acquisition
sont faibles, attribuables en partie à l'attention portée
à l'enfant par les parents et les bénéfices, en termes
monétaires, sont supposés fixes dans le temps. Les
compétences acquises sont considérées, dans la
théorie du capital humain (BECKER, 1964), à la fois comme un bien
de consommation durable (on peut acquérir des connaissances à
tout âge), un bien spécifique (les compétences de chacun
leur sont propres, limitées par leurs capacités physiques et
intellectuelles et non exploitables sans leur volonté) et un bien de
production (ces compétences déterminent la productivité de
l'individu et doivent à ce titre être considérées
comme un facteur de production au même titre que la terre et les
machines) ». Dans un document d'études portant sur les
indicateurs de capital humain, le Centre d'étude du niveau de vie en
Ottawa9(*) a défini
le capital humain comme « (...) l'ensemble des investissements
tels que l'éducation, la santé, la formation sur le tas et la
migration qui améliorent la productivité d'une personne sur le
marché du travail, ainsi que dans ses autres
activités ». En considérant ces deux
définitions, nous pouvons déjà constater qu'il s'agit d'un
capital immatériel résultant d'investissements de la part des
individus et qui accroît leur productivité.
Pour adopter une définition plus large et plus souple
vis-à-vis de la théorie la banque mondiale définit le
capital humain comme : « l'ensemble des connaissances et
aptitudes acquises par les individus par voie d'investissements au cours de
leur vie et qui va leur permettre de mieux gagner leur vie en augmentant leur
productivité économique »10(*)
Nous présentons sommairement dans la section qui suit
la théorie du capital humain. La compréhension de cette
théorie est en effet utile car comme nous le verrons, elle constitue le
soubassement théorique de la mesure du capital humain par le niveau
d'instruction.
1.2.2. LA THEORIE DU CAPITAL
HUMAIN
1.2.2.1.
Présentation
L'idée de base de la théorie du capital
humain11(*)est de considérer que du point de vue de
l'individu, l'éducation est un investissement. La valeur de celui-ci
dépend directement du coût monétaire de l'éducation
et des gains futurs anticipés procurés par l'information.
Celle-ci représente un investissement avantageux si la valeur
actualisée nette des coûts et des avantages est positive. En
effet, l'éducation augmente la productivité de l'individu et par
conséquent son revenu via le salaire. L'investissement en capital humain
est aussi un investissement profitable du point de vue de la
société. Autrement dit, l'éducation procure aussi des
gains sociaux, supérieurs aux gains privés. Cette
externalité positive justifie pour certains l'intervention de
l'État sinon dans l'économie du moins dans la prise en charge du
système éducatif. Ce dernier peut par conséquent
récupérer le fruit de l'investissement qu'elle constitue.
La thèse de la théorie du capital humain se base
sur l'hypothèse selon laquelle : « (...) les individus
peuvent améliorer leur productivité par des actes volontaires
d'investissement dans l'éducation ou la santé, ou même
encore en migrant. Les écarts de salaires traduisent alors le fait que
les individus ne sont pas tous disposés à faire les mêmes
investissements, en formation par exemple.
VERONIQUE SIMONET (op.cit.), ce qui implique comme
corollaire : « la hiérarchie des salaires s'explique
par des différences dans les investissements des agents en capital
humain »(POULAIN EDOUARD, 2001 :
9)
Bien queles investissements en capital humain comprennent les
investissements en santé, en nutrition et en éducation, le
dernier retient le plus l'intérêt des économistes pour deux
raisons principales. La première est que l'éducation est
censée avoir un effet de contrôle sur les composantes nutritions
et santé. La seconde est que l'éducation semble être plus
facilement évaluable en terme monétaire et que ses liens avec la
croissance économique sont plus probables.
Ce que la théorie du capital humain tente de
démontrer est que le fait d'investir (qu'il s'agisse d'un investissement
public ou privé) dans le capital humain (par l'éducation) procure
au-delà des bénéfices sociaux (ex : formation d'une
personnalité citoyenne, une population cultivée,...) des
bénéfices économiques que sont les gains de
productivité individuelle et par conséquent,
l'amélioration de revenu. C'est pourquoi cette théorie
suggère de considérer l'éducation comme un investissement
qui augmente le stock de capital humain car elle va permettre d'accumuler des
connaissances et du savoir-faire, capital humain, qui va à son tour
améliorer la productivité individuelle des personnes. C'est donc
le niveau du stock de capital humain accumulé par l'éducation (et
par l'expérience) qui détermine le niveau de productivité
du travail.
1.2.2.2.
Méthodologie
Pour démontrer cette contribution de l'éducation
à l'économie, différents auteurs ont adopté
différentes méthodologies que BLAUG (1976)
a classées en trois grandes catégories :
- L'approche fonction de production ;
- L'approche par la formation du capital humain et
- Le calcul du rendement de l'éducation
L'approche fonction de production se caractérise par
l'usage d'une formulation mathématique pour représenter comment
une économie produit sa richesse par l'usage des ressources dont elle
dispose. Dans la théorie du capital humain, il s'agit de
considérer le capital humain parmi les facteurs de production. Le
premier qui a utilisé cette méthode est DENISON (1962).
Commençant par considérer les facteurs terre, travail et capital
physique, il tentait d'expliquer le résidu de la croissance
économique par l'éducation, défiant ainsi ce qu'ABRAMOVITZ
(1956) a appelé « mesure de notre
ignorance ». Pour ce faire, comme l'a indiqué FABRICANT
trois années auparavant, DENISON a utilisé un système de
pondération du travail de façon à considérer
l'amélioration de sa qualité (productivité = salaire).
Moyennant l'hypothèse d'une relation directe entre
éducation et capital humain, DENISON a conclu que 43% de l'accroissement
du PIB était attribuable à l'investissement en capital humain,
l'éducation.
L'approche formation du capital, quant à elle, tente
d'estimer le stock de capital humain. L'auteur qui a utilisé cette
méthode est SCHULTZ. Le titre de sa publication de 1960 résume
bien la démarche de cette approche :
« Capital formation by education ». En effet, par
analogie au capital physique, SCHULTZ a essayé d'évaluer en
dollars ce stock de capital en l'estimant par son coût. Selon lui, il
existe deux composantes à ce coût :
- Le composant coût d'opportunité
(earningthatstudentsforego) et
- Le coût direct (costs of the services provided by
school)
Le composant coût d'opportunité représente
le salaire qu'aurait pu gagner les individus sur le marché du travail
s'ils ne s'instruisaient pas (éducation post-obligatoire). (SCHULTZ,
1960)
Le coût direct mesure les ressources utilisées
par le système éducatif. Ces ressources constituent les inputs du
système éducatif.
L'auteur a ensuite fait remarquer que le composant coût
d'opportunité est la plus importante.
Les deux premières méthodes sont
complémentaires. En effet, si la deuxième permet d'évaluer
le niveau du stock de capital humain, la première permet de
démontrer sa significativité et d'en mesurer la contribution
à la croissance économique.
Concernant la dernière méthode, elle tente de
répondre à la question : est-ce qu'investir dans
l'éducation est profitable comparé à d'autres alternatives
d'investissement (investissement en acquisition de capital physique) ?
Cette méthodologie est celle adoptée par MINCER et BECKER.
1.2.3. DIFFERENTES APPROCHES DU
CAPITAL HUMAIN
1.2.3.1. Le capital humain : l'approche
économiste
Le concept de capital humain a été
façonné par les travaux d'économistes fondateurs à
l'instar de SCHULTZ (1961) et BECKER (1975). L'idée séminale de
ses recherches consistait à s'interroger sur le rendement d'un
investissement en éducation pour un individu donné. Afin
d'évaluer le retour sur l'investissement de l'éducation. Les
économistes ont tout d'abord tenté de cerner le coût
afférent à l'investissement en formation. Il correspond de
manière simplifiée à la somme des frais de
scolarité ou de formation et du coût d'opportunité
lié à cette activité (rémunérations sur le
marché du travail auxquelles l'apprenant renonce en s'engageant dans une
formation). Le bénéfice attendu quant à lui se mesure par
le surcroit de rémunération que l'apprenant peut obtenir sur le
marché du travail tout au long de sa vie active. Ainsi, en investissant
dans les études et la formation, les individus augmentent leur
« capital humain », en l'occurrence leurs
aptitudes et connaissances, ce qui leur permet d'occuper des emplois plus
rémunérateurs. Le point de vue adopté est celui de
l'individu et non de la firme. Le marché du travail étant central
au raisonnement économique appliqué au capital humain, de
nombreux économistes du travail ont poursuivi et développé
des recherches tendant à montrer que des niveaux élevés
d'éducation sont le plus souvent associés à des salaires
plus élevés mais aussi à des risques plus faibles de
chômage (MINCER,1974). Ce faisant elles permettent de donner une
appréciation tangible du taux de rendement de l'éducation.
Toutefois, la plupart des économistes s'accorde pour reconnaître
qu'un stock de capital humain élevé, que ce soit au niveau
macroéconomique ou au sein d'une firme, est une source d'innovation et
de compétitivité à long terme.
1.2.3.2. Le capital humain : l'approche
gestionnaire
Les travaux des économistes portant sur la
productivité de la firme rejoignent naturellement les
préoccupations des chercheurs en gestion. L'approche gestionnaire du
capital humain s'inscrit dans le courant de recherche mettant l'accent sur les
ressources et compétences comme source de compétitivité de
la firme. Cette approche considère qu'une firme dotée de
ressources de qualité et rares est susceptible de
bénéficier d'un avantage concurrentiel sur ses rivaux donnant
lieu à des performances financières supérieures ; De
nombreux constats empiriques lui donnent de la crédibilité
puisqu'ils mettent en évidence que les différences de performance
entre les firmes au sein d'une industrie sont plus significatives que les
différences entre les secteurs (RUMEL,RP., 1991 :167-187). Ces
différences s'expliquent par des dotations différentes en
ressources et notamment en ressources immatérielles. Ces
dernières, à l'instar du capital humain, sont essentielles
à l'avantage concurrentiel, et articulées aux notions de
compétence et de performance organisationnelle. Dès lors, les
gestionnaires s'efforcent d'identifier comment la firme peut construire et
développer des compétences et des routines organisationnelles
performantes. Le capital humain joue un rôle fondamental dans la mesure
où, d'une part, il correspond aux connaissances que les collaborateurs
de l'entreprise mettent à sa disposition ; et d'autre part, il
permet de développer et d'améliorer les compétences et les
procédures notamment par innovation. Les ressources humaines disposent
d'un stock de connaissances qu'elles peuvent augmenter (formation) et qu'elles
peuvent utiliser pour créer de nouvelles connaissances (innovation) que
celles-ci correspond à des procédures de gestion, des brevets
industriels ou des compétences managériales.
Puisque le capital humain joue un rôle majeur dans la
construction de l'avantage concurrentiel, il convient, non seulement de le
gérer, mais également d'identifier les facteurs qui ont un impact
sur le capital. L'organisation, les choix stratégiques et le style de
management ont un impact sur ce capital humain (NEKKA, 1999). L'approche
gestionnaire s'interroge dès lors légitimement sur le contexte
organisationnel le plus favorable au développement du capital humain,
l'influence des choix stratégiques sur ce dernier ou encore l'importance
des styles de direction sur l'accumulation ou la dépréciation de
ce capital.
1.2.3.3. Capital humain et propriété
L'un des enjeux les plus importants que soulève le
concept de capital humain est celui de son appropriation. En effet,
contrairement aux ressources tangibles et à certaines ressources
intangibles (marque, brevets), le capital humain n'est pas appropriable par la
firme. En effet, seuls les individus sont propriétaires de leur capital
humain. Le marché du travail leur permet de louer ce capital humain,
notamment lorsque celui-ci revêt une valeur importante, dans la mesure
où ce dernier est, comme nous l'avons montré, source de
profitabilité. C'est pourquoi, il apparaît opportun à ce
stade de l'analyse, d'identifier les définitions du capital humain et
d'en dresser une typologie.
a. Définition
En premier lieu, le capital humain recouvre la santé et
la qualité de l'alimentation des individus. Des individus en mauvaise
santé et mal nourris vont en effet dégrader leur capital humain.
Cet aspect est fréquemment négligé dans la mesure
où il ne constitue un élément discriminant d'un individu
au sein des économies avancées.
Le capital humain d'un individu se définit surtout par
les connaissances et compétences que ce dernier maitrise. Ces
connaissances et compétences ont été accumulées
tout au long de la scolarité, des diverses formations reçues et
des expériences vécues (FUENTE et CICCONE, 2002 : 31).
Le capital humain se définit ainsi essentiellement par
les connaissances et compétences maîtrisées par un
individu. Au sein de l'entreprise, il est relié et fécondé
tant le capital organisationnel (compétences collectives, routines
organisationnelles, culture d'entreprise) que le capital relationnel (capital
confiance auprès des clients, fournisseurs et investisseurs). Cependant
la littérature managériale et gestionnaire met en avant des
représentations différentes du capital humain. Dès lors,
il convient d'en donner une typologie aussi précise.
b. Typologie
Si le capital humain se définit, au niveau d'une
entreprise, par les connaissances maîtrisées par un individu force
est de constater qu'il recouvre des catégories revêtant des enjeux
différents pour les firmes en terme de contrôle.
Il en est effet possible de dresser une typologie du capital
humain qui distingue les catégories suivantes : capital humain
général, capital humain spécifique à la firme,
capital humain spécifique à une tâche (FUENTE et CICCONE,
2002 : 46) :
- Le capital humain général correspond à
des connaissances qui ne sont ni spécifique à une entreprise en
particulier ni à une fonction ou une tâche singulière au
sein d'une entreprise. Il s'agit de connaissances et de compétences
génériques (discernement, capacités d'analyse,
intelligence des situations) essentiellement accumulées par les
expériences professionnelles et l'éducation.
- Le capital humain spécifique à la tâche
s'accumule essentiellement par des formations professionnelles. Il correspond
à des compétences qui sont spécifiques à un poste
de travail comme assistant de direction, auditeur financier ou risk-manager.
- Quant au capital humain spécifique à la firme,
il correspond à des compétences et des connaissances
maîtrisées par un salarié sur la base d'un corpus de
connaissances et des connaissances collectives (capital organisationnel)
spécifique à une entreprise donnée. Il octroie à un
collaborateur des capacités directement liées aux besoins
spécifiques d'une entreprise particulière.
Quoi qu'il en soit toutes les catégories de capital
humain correspondent à des connaissances. Dès lors, il s'agit de
cerner avec le plus de précision possible ce que nous entendons par
connaissances dans une perspective gestionnaire.
1.2.3.4. Capital humain et connaissances
a) Les connaissances tacites et explicites
La théorie de la connaissance organisationnelle
développée par NONAKA et TAKEUCHI (1997) considère que la
fonction première de l'entreprise est de créer un avantage
concurrentiel basé sur le savoir collectif et qu'en conséquence
l'un des rôles clés des managers est d'orienter les
activités vers la création de connaissance.
Le modèle de création des connaissances repose
ainsi sur la distinction entre savoir tacite et savoir explicite tel que l'a
démontré POLANYI (1996). Partant du fait que nous ne pouvons
connaître plus que nous ne pouvons dire, cet auteur classe les
connaissances humaines en deux catégories :
- Les connaissances explicites qui se réfèrent
à la connaissance qui peut être exprimée sous forme de
mots, de dessins, d'autres moyens « articulés »
notamment les métaphores ;
- Les connaissances tacites, communément appelés
savoir-faire, qui sont difficilement exprimables quelle que soit la forme du
langage.
Ainsi, il s'agit de distinguer d'une part, les connaissances
individuelles explicites articulées ou formalisées, d'autre part,
les connaissances individuelles tacites, celles dont la personne n'a pas
nécessairement conscience de posséder (BAUMARD, P., 1996 :
36).
Le savoir tacite est enraciné dans l'action, dans les
routines, dans un contexte spécifique, il est susceptible
d'accroître de manière significative la productivité
personnelle au niveau de l'individu et l'avantage concurrentiel au niveau de
l'entreprise. Ce savoir tacite résulte du sens que nous donnons, au
travers de nos schémas d'interprétation, aux données que
nous percevons à partir des informations qui nous sont transmises. Ces
connaissances sont explicitables et peuvent être transformées
ultérieurement en des connaissances collectives ou connaissances
organisationnelles car partagées par d'autres.
Le savoir explicite, quant à lui, est la connaissance
codifiée, formalisée sur des supports physiques, transmissibles
en un langage formel et systématique, par la production, de
données au niveau individuel, et la gestion documentaire au niveau de
l'entreprise.
b) La mesure et la valorisation du capital humain dans
une perception gestionnaire
Le capital humain, comme nous l'avons montré, est un
des déterminants de la performance de l'entreprise. Dès lors,
au-delà de sa gestion, se pose la question de la valorisation du capital
humain. En effet, comme tout capital, le capital humain nécessite
d'être évalué et ce pour deux raisons. En premier lieu, il
s'agit de mesurer la valeur de ce capital au cours du temps et d'en
déduire s'il s'est bonifié ou au contraire
déprécié. En second lieu, puisque le capital humain est
l'un des actifs essentiels de nombre d'entreprises des services, son
évaluation est rendue indispensable dans le cadre notamment
d'opérations de fusion acquisition (SAMIER, N., 1999 : 48)
1.2.3. UNE NOUVELLE FACON D'APPREHENDER
L'INDIVIDU SUR LE MARCHE DU TRAVAIL
1.2.3.1. Le capital
humain
La théorie du capital humain fonctionne par analogie
à celle du capital financier ou physique. On considère que le
capital humain est formé de trois éléments : les
compétences, les expériences et savoirs qui, ensemble,
détermine une certaine aptitude de l'individu à travailler. De
même que le capital physique, le capital humain peut s'acquérir
(par l'éducation) se préserver et se développer (par un
entretien à travers des formations continues et/ou l'attention
portée à la santé de l'individu). De même, il doit
pouvoir produire un bénéfice (les revenus perçus lors de
la mise à disposition des compétences).
1.2.3.2. Investir dans
le capital humain
Qui dit capital, dit investissement. Avec ce nouveau concept
de capital humain, s'ouvre toute une gamme d'investissement autour des axes
majeurs de l'éducation et de la santé. L'investissement en
capital humain consiste donc dans l'ensemble les dépenses
effectuées dans ce sens. Ces dépenses sont estimées en
deux temps : on a d'une part les coûts directs (frais de
scolarité, de médecine, ...) et de l'autre part les
coûts d'opportunité. Ces derniers résident dans l'arbitrage
des individus dans leur gestion du capital humain.
1.2.4. RICHESSES ET LIMITES DE LA
THEORIE
1.2.4.1.
Particularité du capital humain
La double interprétation soulignée plus haut
résulte en réalité du fait économique exceptionnel
que le capital humain est indissociable de son détenteur. Cette
incorporation du capital humain à deux conséquences : son
inappropriabilité (ou sa personnalisation) et sa limitation. Parce qu'il
est nécessairement personnel, le capital humain implique l'individu tout
entier dans une démarche d'investissement constante (l'individu
s'enrichit en permanence de nouveau savoirs et expériences).
1.2.4.1. Conséquences sur la relation de travail
Il est risqué pour un employeur d'investir dans le
capital humain dans la mesure où celui-ci ne présente aucune
garantie de rentabilité. L'individu étant libre et seul
propriétaire réel de son capital humain, il peut à tout
moment soustraire celui-ci à l'employeur (en allant travailler ailleurs
par exemple). A partir d'un certain âge, un employeur (que ce soit un
particulier ou une entreprise) n'aura plus intérêt à
investir dans le capital humain d'un individu.
1.2.5. UNE THEORIE
DYNAMIQUE
Comme le dit JAROUSSE,J-P.,(1991) dans formations et
carrières, les limites de la théorie font paradoxalement sa
richesse. Du fait de son particularisme, le capital humain oblige les agents
économiques à repenser les mécanismes du marché du
travail et à trouver de nouvelles façons de s'y adapter, à
développer de nouvelles stratégies de gestion de ressources
humaines: au-delà même de la stricte économie du travail,
le capital humain influence désormais l'économie de
l'éducation, ou plus largement celle de savoir : introduit dans les
mentalités, le concept pousse à la prise de conscience par
l'individu (et la société) de son potentiel économique.
1.2.6. LE ROLE
ECONOMIQUE
La prise en compte du capital humain dans l'analyse
économique a constitué une avancée importante.
L'accumulation de capital humain est un facteur essentiel de croissance
économique : la diffusion des connaissances permet des rendements
croissants et génère des externalités positives. De ce
fait, il s'agit d'un concept central de l'économie du
développement, de l'économie de l'éducation et plus
largement de l'économie du savoir.
Cette théorie a également permis de
réhabiliter l'idée d'une
hétérogénéité du facteur travail, et ainsi
de rendre compte de la structure des salaires et des formes de rigidités
sur le marché du travail. L'analyse fondatrice dans le domaine du
capital est celle de l'économiste Gary BECKER.
CHAPITRE DEUXIEME :
CADRE DE L'ETUDE
Introduction
Ce chapitre présente la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion au travers sa situation géographique, son
historique et ses missions poursuivies ainsi que son fonctionnement. Ce
chapitre essaie également de faire une analyse avec la matrice SWOT qui
essaie d'étudier les forces et faiblesses de la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion en proposant quelques stratégies que
doit adopter la Faculté dans la situation de concurrence qu'elle
évolue.
2.1. PRESENTATION DE LA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
2.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE,
APERCU HISTORIQUE
La faculté des Sciences Economiques et de Gestion est
située en République Démocratique du Congo, dans la ville
de Lubumbashi et dans le quartier Kassapa de la commune annexe au numéro
10 de l'avenue de trois Facultés, campus de l'Université de
Lubumbashi.
2.1.2. APERCU HISTORIQUE
La Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, FSEG
en sigle, est l'une de 10 Facultés que contient l'Université de
Lubumbashi. Elle a été créée en 1983 sous la
dénomination de la Faculté des Sciences Economiques et de Droit,
avec un seul Doyen qui chapeautait les deux facultés, à savoir le
Professeur MWALABA KASANGANA Jean-Jacques. Il a fallu attendre deux ans
après sa création pour que chaque faculté s'autonomise
avec des Doyens distincts. En 1985, elle se nomme la Faculté des
Sciences Economiques. A cette époque, la faculté n'organisait que
le cycle de graduat en Economie. Ses finalistes du premier cycle devraient
poursuivre le second cycle à l'université de Kinshasa ou
ailleurs.
C'est au cours de l'année académique 1986-1987
que les premières années de Licence sont ouvertes dans deux
départements de l'Economie appliquée et celle de l'Economie
publique et industrielle pour le Département de l'Economie pure.
A la réforme de la Table Ronde des Universités
du Congo tenue à Lubumbashi du 22 au 30 mars 2004 et avec le concours
des experts en matière d'élaboration des programmes,12(*) la Faculté des Sciences
Economiques changea d'appellation pour désormais être
dénommée : la Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion. Par la même occasion, trois Départements furent
organisés :
- Le Département de l'économie
Générale qui gère le premier cycle (G1, G2 et
G3) ;
- Le Département de Sciences de Gestion (L1 et
L2) ;
- Le Département des Sciences Economiques (L1 et
L2).
Certaines nouvelles options ont été
créées à la faculté. Dans le Département des
Sciences de Gestion, à côté de la Gestion Financière
initialement organisée, l'option Gestion Marketing puis, celle de
Gestion des Ressources Humaines sont fonctionnelles. Pour le Département
des Sciences Economiques, il y eut dans un premier temps, séparation de
l'option Publique et industrielle en options distinctes : Option Economie
Publique et Option Economie Industrielle, puis dans un second temps, la
création de l'option Economie monétaire. Au cours de
l'année académique 2011-2012 et au regard de la difficulté
de trouver du personnel qualifié, l'option Economie industrielle fut
remplacée par celle de l'Economie du Développement.
A ce jour, la Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion compte trois Départements et six options dans le second
cycle.13(*)
2.1.3. LA GESTION DECANAL DE
LA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
Comme toute jeune faculté de l'Université de
Lubumbashi, la Faculté des Sciences Economiques et de gestion a
longuement peiné avant de produire son personnel permanent. La gestion
de cette faculté a longtemps été confiée,
excepté l'alternance à certaines périodes avec la gestion
assurée par les Professeurs MWALABA KASANGANA et M'BAYO MUSEWA, à
des professeurs venant d'autres facultés de l'université de
Lubumbashi. Il en va de même pour les vices doyens à
l'enseignement ou à la recherche, voire le secrétaire
académique facultaire qui provenaient d'autres facultés.
Tableau
n°1 :Historique des Doyensde la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion
ANNEE
|
NOM, POST-NOM ET PRENOM
|
PROVENANCE
|
GRADE
|
PROVENANCE
|
DEPARTEMENT
|
1983-1986
|
MWALABA KASANGANA JJ
|
SC. ECON.
|
|
Docteur en Sciences Economiques (Paris Sorbonne)
|
1986-1990
|
ISANGO IDI WANZILA
|
SC. SOC. ADM &POL
|
S.P.A
|
Docteur en sciences politique
|
1990-1993
|
MWALABA KASANGANA JJ
|
SC. ECON.
|
|
|
1993-1997
|
LABANA LASAY'ABAR JEAN
|
SC. SOC. ADM & POL
|
R.I.
|
Docteur en Relations Internationales
|
1997-1999
|
MBAYA KAZADI
|
POLYTECHNIQUE
|
|
Docteur en Mathématique
|
1999-2001
|
MALANGU MPOSHI PROSPER
|
MED. VETERINAIRE
|
|
Docteur en Médecine Vétérinaire
|
2001-2004
|
KABEYA LUBILANJI
|
SC. SOC. ADM & POL
|
S.P.A
|
Docteur en Sciences Politiques et Administratives de l'UNILU
|
2004-2008
|
M'BAYO MUSEWA MAURICE
|
SC. ECON.
|
|
Docteur en Sciences Economiques de l'UNIVERSITÄT TRIER en
République Fédérale d'Allemagne
|
2008-2010
|
MWALABA KASANGANA JACQUES
|
SC. ECON.
|
|
|
2010-2014
|
M'BAYO MUSEWA MAURICE
|
SC. ECON.
|
|
|
Nov. 2014 à ce jour
|
KILONDO NGUYA DIDIER
|
SC. ECON.
|
|
Docteur en Economie de Développement de
l'Université Catholique de Louvain en Belgique
|
Source : Secrétariat Administratif et
Financier/FSEG
2.1.4. MISSIONS
Comme toutes les facultés de l'UNILU, la faculté
des sciences économiques et de gestion poursuit trois missions :
- L'enseignement ;
- La recherche ;
- Et rendre service à la communauté.
Présentation du produit de la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion
Les étudiants et les chercheurs c'est-à-dire les
diplômés de graduat en économie générale, de
licence en sciences de gestion (gestion financière, gestion marketing,
gestion de ressources humaines) et en sciences économiques
(économie monétaire, économie publique et industrielle
remplacée par l'économie du développement), les masters
(tout options confondues) et les docteurs (tout option confondues) sont les
principaux produits de la faculté des sciences économiques et de
gestion de l'UNILU.
2.1.5. ORGANISATION
Le décanat (direction de la faculté) est
dirigé par le doyen titulaire, c'est lui qui dirige et signe les
documentsadministratifs, il est secondé par deux vice-doyen, celui
chargé de la recherche et l'autre chargé de l'enseignement.
Il ya un receveur principal chargé de percevoir
l'argent du a la faculté sous forme des frais connexes ou frais de
fonctionnement, tout en livrant aux étudiants, au
délégué ou au chef de promotion une pièce
justificative.
2.1.6. FONCTIONNEMENT
La faculté des sciences économiques et de
gestion comme toute autre faculté est chapoté par un doyen
secondé de 2 vices doyen ainsi qu'un secrétaire académique
et des chefs de départements:
2.1.1.1. Le Doyen
Selon l'article 54 du règlement organique de
l'Université de Lubumbashi, le doyen de la Faculté dirige la
faculté ; à ce titre, il anime, coordonne et supervise les
services administratifs de la Faculté, les enseignements, la recherche
et les publications scientifiques et l'organisation des services à la
communauté.
Il convoque et préside le conseil de Faculté et
le Bureau de la Faculté. Il représente la Faculté
auprès des autorités académiques de l'Université.
Il est de droit membre du conseil de l'université.
Il veille à l'exécution des décisions des
instances supérieures et assure, par délégation des
pouvoirs, la police de la police de la Faculté et la
sécurité des biens et personnes dans l'enceinte de la
Faculté.
Le Doyen veille également au bon fonctionnement et
à l'essor de la Faculté et s'efforce en particulier de
réunir et d'offrir aux enseignants, aux chercheurs, aux étudiants
et aux agents administratifs et techniques un climat de travail sain et les
conditions de travail convenables. Il veille en particulier aux études
et à la formation des étudiants, à la promotion de la
recherche et des publications de la Faculté et de leur
diffusion.14(*)
Il veille avec attention à la propreté du
domaine et des bâtiments facultaires et son accroissement. Il prend
toutes les mesures utiles à ces fins à la limite des pouvoirs lui
délégués, ou les examine et les propose à la
Décision des instances supérieures.
Le Doyen de Faculté est responsable de
l'élaboration des prévisions budgétaires de la
Faculté et veille à l'exécution des décisions
budgétaires.14(*)
2.1.1.2. Le Secrétaire Administratif
Le secrétaire administratif assiste le Doyen dans ses
tâches d'administrations et de gestion, c'est un agent du cadre
administratif ou du cadre technique. Il assiste le Doyen notamment dans la
gestion et l'encadrement du personnel administratif et technique ; dans la
préparation des prévisions budgétaires ; dans
l'exécution du budget et la tenue de la comptabilité y
afférente, dans l'entretien du domaine et des bâtiments
facultaires ainsi que des installations et équipements qui y sont
contenus.15(*)
2.1.1.3. La Comptabilité
Le service de comptabilité s'occupe de tout ce qui est
flux financier de la faculté en tenant compte de toutes les
activités financière de la faculté, ce service travaille
en étroite collaboration avec le secrétaire Administratif.
2.1.1.4. Le Vice-doyen en charge des études
Il assiste le Doyen dans l'organisation, l'animation et la
supervision des enseignements de premier et deuxième cycle. A ce titre
il est responsable, devant le bureau facultaire, des projets de programmes
d'études de ces cycles, de la confection des horaires et de leur
exécution, de la coordination, des propositions des Départements
concernant les attributions des cours et les nominations des enseignants
suppléants, le contrôle conten8 des connaissances et
l'organisation etle déroulement des sessions d'examens.16(*)
2.1.1.5. LeVice-doyen en charge de la recherche
Il assiste le Doyen dans l'organisation, l'animation et la
supervision de la recherche, des publications scientifiques, des
bibliothèques, de la formation des chercheurs à travers les
études du 3e cycle et des relations scientifiques
extérieures de la Faculté.
A ce titre, il coordonne les activités des centres de
recherche de la Faculté, veille à l'exécution des
programmes du 3e cycle ; supervise la préparation et la
défense des mémoires de D.E.S et des thèses de
doctorat ; coordonne le fonctionnement des bibliothèques
facultaires, réunit et traite toutes les informations relatives à
l'état d'avancement de la formation des personnels scientifiques,
notamment ceux mis en disponibilité pour raisons
d'études.17(*)
2.1.1.6. Le Secrétaire Académique
Le secrétaire académiqueest responsable du
Secrétariat du Conseil de Faculté et du Bureau de faculté.
Il prépare les réunions de ces deux organes, en dresse les
Procès-verbaux et en conserve les archives.18(*)
2.1.1.7. Le chef de Département
Le chef de département dirige le département,
assisté de deux secrétaires de Département. Il anime,
coordonne et supervise les enseignements, la recherche et les publications
scientifiques du Département. Il anime, coordonne et supervise les
enseignements, la recherche et les publications scientifiques du
Département. Il convoque et préside le conseil et le Bureau de
Département. Il représente le Département auprès
des autorités académiques de l'Université et de la
Faculté.19(*)
Il veille à l'exécution des instances
supérieures et assure, par délégation des pouvoirs, la
sécurité des biens et des personnes mis à la disposition
du Département.
Le département est secondé également des
secrétaires de département l'un chargé de la recherche et
l'autre chargé des enseignements, les deux secrétaires assistent
le chef de département : celui chargé des enseignements
assiste le chef de département dans l'organisation et la supervision des
enseignements des premiers et deuxième cycle fonctionnant au sein du
département ; il remplace le chef de département en cas
d'empêchement de celui-ci Quant à celui de la recherche il assiste
le chef de département dans l'organisation, l'animation et la
supervision de la recherche, des publications scientifiques, des
bibliothèques, de la formation des chercheurs à travers les
études de 3e cycle et des relations scientifiques
extérieures du Département.
Ainsi, le chef et les secrétaires de Département
constituent le Bureau de Département. Celui-ci se réunit au moins
une fois par semaine et chaque fois qui de besoin. Ce bureau assure la gestion
courante du Département et prépare les réunions de conseil
de Département. En cas d'urgence, le Bureau de Département peut
prendre toutes mesures qui relèvent de la compétence du conseil
de Département, à charge de l'en informer à sa prochaine
session.20(*)
Nous signalons ici que la FSEG compte en son sein 3
Départements : le Département de l'Economie
Générale, le Département de l'Economie et le
Département de Gestion.
2.1.1.8. L'Apparitorat
Ce service s'occupe de tout ce qui est comme
propriété de la faculté, programmation de cours,
établissement des relevés des côtes, état
d'avancement des cours, etc.
2.1.1.9. L'Intendance
C'est un servicequi a pour mission de garder tous les biens de
la faculté, qu'il soit en bon état ou pas.
Ci-dessous nous présentons la production de la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de cinq dernière
années soit de 2010 à 2011.
Tableau n°2 :
Production de cinq dernières années de la faculté des
sciences économiques et de gestion
CATEGORIE
|
ANNEE
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
TFC
|
349
|
369
|
364
|
372
|
364
|
MEMOIRE
|
GFI
|
167
|
259
|
213
|
262
|
153
|
GM
|
71
|
84
|
74
|
86
|
77
|
GRH
|
22
|
44
|
35
|
48
|
73
|
EM
|
36
|
38
|
35
|
39
|
449
|
EP
|
48
|
36
|
32
|
45
|
98
|
EI (ED)
|
49
|
39
|
41
|
-
|
94
|
SOUS TOTAUX
|
393
|
500
|
430
|
480
|
944
|
D.E.A
|
2
|
-
|
1
|
2
|
1
|
THESE
|
1
|
-
|
-
|
3
|
-
|
TOTAUX
|
745
|
869
|
795
|
857
|
1.309
|
Source :Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion
2.2. ANALYSE DE LA MATRICE
SWOT DE LA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
SelonLEARNED et al (1956), cette matrice permet à une
entreprise de confronter ses forces et faiblesses aux opportunités et
menace de l'environnement. Les forces correspondent aux facteurs qui permettent
à l'entreprise de mieux réussir que cesconcurrents, les
faiblesses désignent les domaines ou l'entreprise est susceptible
d'afficher des difficultés par rapportà ces concurrents, les
opportunités correspondent à des tendances favorables qui ouvrent
de nouvelles perspectives de développement dont l'entreprisepourrait
tirer profit et en fin lesmenaces désignent des problèmes
posés par une transformation de l'environnement. Ainsi, nous
présentons ci-dessous la matrice SWOT de la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion sous forme d'un tableau.
Tableau n°3 :
Matrice SWOT de la faculté des sciences économiques et de
gestion
ENVIRONNEMENT INTERNE (MICROENVIRONNEMENT)
|
ENVIRONNEMENT EXTERNE (MICROENVIRONNEMENT)
|
Forces
|
Opportunités
|
- Ancienneté
- Notoriété
- Qualité des enseignements
- Qualité des professeurs
|
- Possibilité des partenariats avec des
universités étrangères
- Possibilités d'informatisés ses
enseignements
|
Faiblesses
|
Menaces
|
- Manque d'auditoire approprié
- Faible quantité des professeurs
- Manque d'innovation
|
- Multiplicité des instituts supérieurs
- Autonomisation des extensions
|
Source :Elaborer par nous-mêmes sur base du
modèle de la matrice SWOT
2.2.1. LES CHOIX STRATEGIQUES
SELON LA CONFRONTATION
Comme le dit LEARNED et al (1965), la confrontation entre
l'analyse externe à travers les opportunités et les menaces
provenant de l'analyse interne à travers les forces et les faiblesses de
l'entreprise permet d'identifier quatre possibilités
stratégiques : stratégied'attaque, d'ajustement, de
défenses et de survie.
Ainsi, la Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion peut adopter la stratégie d'attaque, car il détient des
forces et des opportunités que les autres n'ont pas. Il contient un
géant de l'enseignement au Katanga. Ce qui signifie qu'il doit continuer
à innover, multiplier des partenariats avec des grandes
universités étrangères et modernisé ses services
pour attirer un plus grand nombre possible des nouveaux recrût.
2.2.2. ORGANIGRAMME DE LA
FACULTE DES SICENCES ECONOMIQUESN ET DE GESTION21(*)
Vice-Doyen chargé de l'enseignement
Secrétaire Académique
Vice-Doyen chargé de la recherche
Secrétaire Administratif et
Financier
Apparitorat
Comptabilité
Intendance
Département d'Economie
Doyen de la Faculté
Département de Gestion
Département d'Economie
Générale
251638272
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION, INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS
Introduction
Ce chapitre se propose de faire le traitement des
données récolter sur terrain au prêt des personnes
enquêtées en rapport avec le thème sous étudede la
première année de graduat jusqu'en deuxième année
de licence, nous présentons les données lier à cet
investissement, leurs analyses, leurs interprétations et discussions des
résultats pour nous permettre de confirmer ou d'infirmer nos
hypothèses de départ.
3.1. DEPOUILLEMENT
Dans cette partie nous faisons la préparation, le
nettoyage, la mise en ordre et le regroupement en tableau des données
recueilliesauprès de nos enquêtés à travers le
questionnaire dont son administration a enregistré 106 cas qui ont
répondus favorablementsur 115 distribués c'est qui signifie que
le taux de réponse est de 92,17%.
3.2. ANALYSE
DESCRIPTIVE
Tableau
n°4 :Genre
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquence (%)
|
Homme
|
71
|
66,99
|
Femme
|
35
|
33,01
|
|
106
|
100
|
Source :nous-mêmes sur base des réponses
des enquêtés.
Fig.n°1.
Répartitiondes personnes enquêtées par
sexe
Commentaire :
Notre enquête menée sur terrain
aenregistré 66,99%des personnes de sexe masculin et 33,01% de sexe
féminin.
Tableau n°5 :
Age
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquence(%)
|
18-25 ans
|
37
|
34,91
|
25-35 ans
|
51
|
48,11
|
+ 35 ans
|
18
|
16,98
|
|
106
|
100
|
Source : nous même sur base des réponses
de nos enquêtés.
Fig. 2.
Répartition des personnes enquêtées par
tranche d'âge
Commentaire :
La figure ci-dessus présente la population
enquêtée selon les tranches d'âge ; soit 35% est
constitué de ceux dont l'âge varie entre 18 et 25 ans, 48%
constitue de la catégorie dont l'âge varie entre 25 et 35 ans et
17% de ceux dont l'âge est plus de 35 ans.
Tableau n°6 :
Etat civil
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquence(%)
|
Marié
|
11
|
10,38
|
Célibataire
|
95
|
89,62
|
Divorcé
|
0
|
0
|
|
106
|
100
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de nos répondants
Fig.3.Répartition des
personnes enquêtées selon leur état civil
Commentaire :
De l'enquête, il en résulte que presque la
quasi-totalité des personnes enquêtées sont
célibataires soit 89,62% contre 10,38% qui sont mariés. Les
résultats montrent que la plus part des étudiants ne sont pas
marié.
Tableau n°7 :
Autres professions
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences(%)
|
Oui
|
61
|
57,55
|
Non
|
45
|
42,45
|
|
106
|
100
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de nos répondants
Fig.4.Répartition des
répondants selon leurs professions
Commentaire :
Nous signalons ici que les personnes enquêtés
57,55% ont une profession à part celle d'étudiant contre 42,45%
n'ayant pas de profession.
Parmi ces professions, les quelles se répartissent de
la manière suivante :
Tableau n°8 :
Profession des étudiants
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquence (%)
|
Agriculteur
|
0
|
0
|
Cadre
|
0
|
0
|
Employé
|
7
|
6,60
|
Profession libérale
|
9
|
8,49
|
Journalier
|
0
|
0
|
Artisan
|
4
|
3,77
|
Ouvrier
|
0
|
0
|
Commerçant
|
15
|
14,15
|
Autres
|
10
|
9,43
|
Source : Nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de personnes
enquêtées.
Fig. 5.
Répartition des personnes enquêtées par
professions.
Commentaire :
En rapport avec les autres professions : 7,55% sont des
employés ; 6,6% font des professions libérales ; 3,77%
sont des artisans ; 14,15% exercent un petit commerce ; 9,43%
effectuent d'autres professions appart celle d'être étudiant. Il
sied de signaler par ailleurs que dans notre échantillon il n'yavait
aucun cadre, ni agriculteur, des journaliers ni moins des ouvriers.
3.2.1. ANALYSE DES COUTS DE
PREMIER GRADUAT EN DEUXIEME LICENCE
La présente partie de cette étude
présente les avis de la deuxième partie du questionnaire22(*) qui vont nous permettre
d'élaborer toutes les charges supportées par les apprenants pour
bénéficier de la formation à la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion etconstituent le coût de
l'investissement en capital humain de la promotion de recrutement soit premier
graduat en deuxième licence.
3.1.1.1. Présentation des
données
Nous allons ci-dessous présenter les données se
rapportant directement aux dépenses effectuées par les apprenants
pour bénéficier de la formation à la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion enfin de nous permettre d'estimer le
coût de l'investissement en capital humain.
Tableau n°9 :
Avis sur les dépenses de l'investissement en capital humain à la
FSEG
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences (%)
|
Tout à fait normal
|
0
|
0
|
Plutôt normal
|
8
|
7,55
|
Légèrement normal
|
15
|
14,15
|
Neutre
|
5
|
4,72
|
Légèrement exagérée
|
19
|
17,92
|
Plutôt exagérée
|
45
|
42,45
|
Tout à fait exagérée
|
14
|
13,21
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de nos répondants
Graphiquement, nous aurons ce qui suit :
Fig.
6.Répartition par apport aux avis sur les
dépenses à la FSEG
Commentaire :
Concernant les avis sur les dépenses 7,55%des
étudiants trouventles dépenses plutôt normales ;
14,15%trouvent les dépenses légèrement normales ;
4,72% sont neutre ; 17,92% trouvent les dépenses
légèrement exagérée ; 42,45% plutôt
exagérée et 13,21% trouvent que les dépenses sont tout
à fait exagérées.
3.2.1.2. Evolution des
prix
Tableau n°10:
Estimation du minerval
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences (en %)
|
2010-2011
|
106
|
100
|
2011-2012
|
106
|
100
|
2012-2013
|
106
|
100
|
2013-2014
|
106
|
100
|
2014-2015
|
106
|
100
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de nos répondants
Commentaire :
Le minerval est un frais obligatoire que tout étudiant
doit payer, quel que soit la faculté ou l'école dans laquelle il
évolue, mais qui est différent selon les promotions et nous avons
constaté que celui-ci varie d'une année à une
autrede 230$ en promotion de recrutement soit en 2010-2011, 195$ en 2011-2012,
230$ en 2012-2013, 250$en 2013-2014 et280$ en 2014-2015, cela montre à
suffisance comment le coût total augmente au fur et à mesure que
l'étudiant monte de promotion suite à la variation du
minerval.
Tableau n°11 :
Les frais des notes de cours (syllabus)
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences (en %)
|
- 50$
|
11
|
10,38
|
50-100$
|
31
|
29,25
|
100-150$
|
45
|
42,45
|
150-200$
|
14
|
13,51
|
+250$
|
5
|
4,72
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de répondants
Fig.7.
Répartition des répondants selon leurs avis sur
les frais des notes de cours
Commentaire :
La question se rapportant aux frais des notes des cours
(syllabus), nous avons les réponses suivantes concernant les
dépenses effectuer par an dans les frais des syllabus : 10,38% des
enquêtés dépensent moins de 50$ par an; 30,25%
dépensent 50 à 100$; 42,45% dépensent 100 à 150$
par an; 13,51% dépensent 150 à 200$ et 4,72% déboursent
plus de 250$. Ainsi, la différenciation des montants engagés dans
les notes des cours, se justifie par le fait que tous les étudiants ne
paient pas tous les syllabus ou notes des cours, la plupart d'entre eux
choisissent les syllabus à payer, etcertains arrive à tout
payer.
Tableau n°12 :
Les frais des travaux pratiques
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences (%)
|
- 50$
|
25
|
23,58
|
50-70$
|
48
|
45,28
|
70$-100$
|
20
|
18,86
|
100-150$
|
13
|
12,26
|
+ 150$
|
0
|
0
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de nos répondants
Graphiquement nous aurons ce qui suit :
Fig.8.Répartition des
répondants selon leurs avis sur les frais des travaux pratiques.
Commentaire :
Concernant les frais des travaux pratiques (TP);23,58%
dépensent moins de 50$ comme frais annuel dans les travaux pratiques;
45,28% déboursent 50 à 70$ durant toute l'année; 18,86%
dépensent 70 à 100$ et 12,26% dépensent 100 à
150$.
Tableau n°13 :
Les frais des fiches
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences (%)
|
10$
|
0
|
0
|
20$
|
11
|
10,38
|
30$
|
32
|
30,19
|
40$
|
49
|
46,23
|
50$
|
14
|
13,21
|
+ 50$
|
0
|
0
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de répondants
Voici comment se présente le graphique qui traduit
les données ci-haut :
Fig.9.Répartition selon les
avis sur les frais des fiches
Commentaire :
Concernant les frais des différentes fiches nous avons
obtenus les résultats suivants : 10,39% dépensent 20$ pour
les frais des fiches; 30,19% dépensent 30$ pour les fiches; 46,23
dépensent 40$ et 13,21% déboursent au moins 50$ pour les frais
des fiches.
Tableau n°14 :
Les frais de sessions
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences (%)
|
20$
|
12
|
11,32
|
40$
|
94
|
88,68
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de nos répondants
Graphiquement nous aurons les avis se présente comme
suit :
Fig.
10.Répartition selon les avis des répondants
sur les frais de session
Commentaire :
Les éléments de réponse à cette
question, montre que la grande partie c'est du côté de ceux qui
paient les deux sessions, soit 88,68% et 11,32% disent qu'ils ne paient que
pour une session seulement, ce qui signifie qu'il passe en première
session.
Tableau n°15 : Le
frais lié au transport
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences(%)
|
- 100$
|
0
|
0
|
100-150$
|
16
|
15,09
|
150 à 200$
|
0
|
0
|
200 à 250$
|
0
|
0
|
250 à 300$
|
28
|
26,42
|
300 à 350$
|
8
|
7,55
|
+ 350$
|
2
|
1,88
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de nos répondants
Commentaire :
Dans le frais de transport il ya une différence du fait
de la distance ou du trajet à parcourir par l'étudiant, selon que
certains étudiants habitent les endroits proches du campus et ne paient
qu'une seule fois allez et retour, les autres sont obligés à
payer deux à trois trajet pour atteindre le campus UNILU. Ceux qui
habitent les communes tel que : la KENYA, KATUBA, RUASHI, etc., dont
15,09% dépensententre 100 à 150$ par an; 26,42% quant à
eux paient 250 à 300$; 7,55% dépensent300 à 350$ et
1,88%déboursentplus de 350$ pour le transport par an. Et le restent des
personnes enquêtées ne paient rien ce qui signifie qu'ils habitent
soit les cités universitaires ou sont dans le parage du campus UNILU et
vont suivre les enseignements sans payer les frais de transport.
Tableau n°16 :
Estimation duloyer
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences(%)
|
- 50$
|
6
|
5,66
|
200$
|
21
|
19,81
|
250$
|
58
|
54,72
|
+300$
|
21
|
19,81
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de nos répondants
Fig. 11.
Répartition selon les avis sur le loyer
Commentaire :
Le loyer pour les internes habitants les cités
universitaires et ceux qui louent quelque part, sont de moins de 50$ pour 5,66%
des personnes enquêtées; de 200$ pour 19,72%; de 250$ pour 54,72%
de plus de 300$ pour 19,81%. Il sied de signaler que les étudiants
internes ou habitant les cités universitaires payent annuellement tandis
que les autres qui habitent la cité payent mensuellement ces frais et
les estimations que nous avons présenté c'est pour 10 mois, qui
représentent une année académique.
Tableau n°17 :
Les frais d'élaboration des travaux de fin de cycle
|
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences(%)
|
TFC
|
-130$
|
49
|
46,22
|
130-160$
|
51
|
48,11
|
160-190$
|
4
|
3,77
|
190-220$
|
2
|
1,89
|
220-250$
|
0
|
0
|
+250$
|
0
|
0
|
MEMOIRE
|
-130$
|
31
|
29,25
|
130-160$
|
47
|
44,34
|
160-190$
|
25
|
23,58
|
190-220$
|
3
|
2,83
|
220-250$
|
0
|
0
|
+250$
|
0
|
0
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de nos répondants
Fig.12.
Répartition selon les avis sur les frais
d'élaboration des travaux de fin de cycle
Commentaire :
L'élaboration des travaux de fin de cyclesvaut aussi un
coût important; 46,22% des enquêtés dépensent au
moins 130$ ; 48,11% dépensent entre 130 et 160$ ; 3,77% entre
dépensent 160 et 190$ et 1,89% dépensent entre 190 et 220$. Quant
à l'élaboration du mémoire ; 29,25% dépensent
moins de 130$ ; 44,34% dépensent entre 130 et 160$ ; 23,58%
dépensent entre 160 et 190$ et 2,83% déboursent entre 190 et 220$
par an dans l'élaboration des travaux de fin de cycle.
Tableau n°18 :
Les frais de dépôt de travaux de fin de cycle
|
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences(%)
|
TFC
|
40$
|
0
|
0
|
50$
|
106
|
100
|
70$
|
0
|
0
|
+70$
|
0
|
0
|
MEMOIRE
|
40$
|
0
|
0
|
50$
|
0
|
0
|
70$
|
106
|
100
|
+70$
|
0
|
0
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de nos répondants
Fig.13.Répartition par
rapport au frais de dépôt de travaux de fin de cycle
Commentaire :
Concernant les avis sur les frais de dépôt, nous
signalons que ces frais sont obligatoirespour le dépôt des travaux
de fin de cycle mais il sied de dire que ces frais sont différents pour
le premier cycle et le deuxième cycle.
Tableau n°19: Le frais
de recours
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences(%)
|
#177;5$
|
25
|
23,58
|
#177;10$
|
43
|
40,57
|
Jamais
|
38
|
35,85
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de nos répondants
Fig.14.Répartition selon les
avis sur les frais de recours
Commentaire :
Les avis sur les frais de recours se présentent comme
suit : 23,58% déboursent en moyenne #177;5$ pour le recours ce qui
signifie que ces derniers introduisent le recours une fois chaque
annéeet 40,57% déboursent en moyenne #177;10$ pour le recours ce
qui montrequ'ils introduisentle recours deux fois l'an et le 35,85%
n'introduisent jamais le recours qui détermine qu'ils passent soit en
première ou deuxième session sans passer par recours.
Tableau n°20 : Le
frais de stage
Promotion
|
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences (%)
|
G3
|
30$
|
0
|
|
45$
|
0
|
0
|
50$
|
106
|
100
|
L2
|
30$
|
0
|
0
|
45$
|
0
|
0
|
50$
|
106
|
100
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de nos répondants
Fig.15.Répartition selon les
frais de stage
Commentaire :
Les frais de stage sont obligatoire pour les étudiants
finalistes du premier ou deuxième cycle pour passer le stage dans une
entreprise, ce qui fait que tous sont obligé de payer pour passer le
stage sinon il risque une année blanche.
Tableau n°21 :
Les frais de relevés de cotes
Promotions
|
Désignations
|
Effectifs
|
Fréquences(%)
|
G1
|
5$
|
106
|
100
|
G2
|
5$
|
106
|
100
|
G3
|
5$
|
106
|
100
|
L1
|
5$
|
106
|
100
|
L2
|
5$
|
106
|
100
|
Source : nous-mêmes sur base des
éléments des réponses de nos répondants
Fig.16.Répartition selon les
avis sur les relevés de cotes
Commentaire :
Les avis sur les frais de relevé de côtes
montrent que ces frais constituent un coût fixe pour les
étudiants, car ils ne changent pas au fil de temps et il est unique pour
tous les étudiants, quel que soit la promotion.
Remarque:
Il sied de signaler qu'hormiscertains frais que nous n'avons
pas pu mettre dans ce travail faute de la fiabilité et la
sincérité de ces dernierspar exemple les frais que les internes
paient comme frais des vacances, le frais d'entretiens des HOMES, les assiettes
ou équipements pour la maison ou la chambre (mousse, les frais des
provisions alimentaire), les frais d'entretiens des auditoires, les frais
illicites comme la corruption (« circuit »), le
frais de fêtes organiser pour la dernière année, les frais
de locations des toges pour ceux qui vont à la collation., etc. ce qui
nous permet pas de donner une exactitude mais plutôt une image du
coût financier de l'investissement en capital humain. Ce qui confirment
notre première hypothèse dans le sens que ce sont tous ces frais
ci-haut cité qui sont les éléments constitutifs du
coût financier de l'investissement en capital humain à la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion.
Ainsi, dans la partie qui suit nous allons essayer de
déterminer dans les tableaux ci-dessous, en rapport avec les
réponses de nos enquêtés ainsi sur base des
différentes preuves de paiement mis à notre disposition par ces
derniers, essayer d'évaluer le coût total de l'investissement en
capital humain au sein de cette faculté et par la suite essayer de
démontre son apport sur le marché du travail à travers
l'offre et la demande du travail.
Tableau n°22 :
Estimation du coût total de l'investissement en capital humain à
la FSEG (En USD $)
|
ANNEES
|
2010-2011
|
2011-2012
|
2012-2013
|
2013-2014
|
2014-2015
|
SOMME
|
Minerval + Bibliothèque
|
230
|
195
|
230
|
250
|
280
|
1185
|
Fiche de recherche
|
|
|
8
|
|
10
|
18
|
Frais de stage
|
|
|
42
|
|
50
|
92
|
Dépôt TFC et Mémoire
|
|
|
50
|
|
70
|
120
|
Fiche Signalétique
|
10
|
5
|
5
|
5
|
5
|
30
|
Fiche d'examen
|
|
5
|
5
|
5
|
10
|
25
|
Frais d'élaboration de TFC et Mémoire
|
|
|
160
|
|
250
|
410
|
Fiche de suivi
|
|
|
10
|
|
10
|
20
|
Syllabus
|
150
|
100
|
100
|
90
|
100
|
540
|
Diplôme de graduat
|
|
|
150
|
|
|
150
|
Diplôme de licence
|
|
|
|
|
150
|
150
|
Fiche d'option
|
|
|
|
15
|
|
15
|
Frais de fourniture
|
85
|
85
|
120
|
85
|
120
|
495
|
Frais de session
|
20
|
20
|
20
|
20
|
20
|
100
|
Relevé des côtes
|
5
|
5
|
5
|
5
|
5
|
25
|
Fiche de proposition de sujet
|
|
|
10
|
|
10
|
20
|
Frais d'inscription
|
30
|
|
|
|
|
30
|
Transport
|
300
|
300
|
300
|
300
|
300
|
1500
|
Frais des travaux pratiques
|
90
|
90
|
90
|
90
|
90
|
90
|
Loyer
|
500
|
500
|
500
|
500
|
500
|
2500
|
Frais de recours
|
10
|
10
|
10
|
10
|
10
|
50
|
Total
|
1.430
|
1.315
|
1.815
|
1.375
|
1.990
|
9.065
|
Source : Nous même sur base des réponses de
nos enquêtés et les preuves de paiement
NB :Ce tableau reprend les
estimations des différents frais débourser par les apprenants en
se référant aux avis recueillis lors de l'enquête, sur base
des preuves de paiement et moyenne des certains frais, il sied de signaler que
d'autres frais ne sont pas retenus du fait de la non fiabilité.
Commentaire :
Au regard de ce tableau nous constatons qu'il ya une
évolution plutôt progressive de l'augmentation du coût de
l'investissement en capital humain à la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion à presque tous les niveaux des charges
supportées.
Nous remarquons par ailleurs dans ce tableau, que le minerval
varie d'une année à l'autre soit (230$) pour la première
année une baisse pour la deuxième année (195$) puis une
augmentation de ce qui s'en suit d'une année à l'autre.
Il en est de même pour d'autres frais
généralisés dans l'administration de l'institution :
le frais de stage, frais de session, dépôt de mémoire et de
TFC, le frais de diplôme de licence etc. Ce sont des frais qui se paient
au même moment pour la bonne marche de l'institution.
Pour d'autres frais tels que : frais pour la proposition
de sujet, fiche de suivi, fiche d'option et autres sont en légère
augmentation chaque année.
Les frais de transport constituent un pourcentage assez
élevé des charges de frais décaissable, près de
20,38% du coût total de l'investissement en capital humain.
Fig.
n°17.Variation de l'estimation du coût global de
l'investissement en capitalhumain
Commentaire :
Au regard de la figure ci-dessus il sied de signifier que
l'estimation du coût global de l'investissement en capital humain
à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, sur la
figure la courbe a une tendance baissière la première
année et reprend sa tendance haussière l'année suivante et
croît la troisième année avec une légère
baisse pour reprendresa tendance haussière à la quatrième
année ceci s'explique par le fait qu'il ya une augmentation des charges
durant les années de fin de cycle ce qui explique le pic durant les
années académiques 2012-2013 et 2014-2015 respectivement en
troisième graduat et deuxième licence, cela s'explique par le
fait que certains frais s'ajoute commecoût tel la fiche de suivi du
travail de fin de cycle, le frais de stage, le frais de dépôt,
etc.
Au regard de cette figure nous comprenons que c'est plus le
minerval, le transport, le loyer et différentes charges variables qui
augmente le coût global de l'investissement en capital humain.
3.4. APPORT DE LA
FORMATION SUR LE MARCHE DU TRAVAIL
3.4.1. Apport sur la demande
a. Présentation de
données
Tableau n°22. Présentation de demandeurs
d'emploi de 2010-2014
|
ANNEES
|
Catégories
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Sans instructions
|
23
|
40
|
32
|
56
|
63
|
Primaire
|
80
|
123
|
102
|
119
|
111
|
Secondaires
|
1400
|
1644
|
1522
|
1583
|
1611
|
Universitaires
|
2918
|
2812
|
1710
|
3200
|
3327
|
Totaux
|
4.421
|
4.619
|
3.366
|
4.958
|
5.112
|
Source : Elaboré par nous-mêmes à
partir des tableaux d'enregistrements dedemandeurs d'emploi à
l'ONEM.
Commentaire:
Pour ce qui concerne l'enregistrement de demandeurs d'emploi
par niveaux d'études, nous constatons que la demande d'emploi
intéresse plus ceux qui ont un niveau d'instructions principalement ceux
ayant fait l'université, puis vient les demandeurs avec comme niveau
d'instruction secondaire, les primaires s'adonnent plus aux activités en
petit commerce et le sans instructions représentent une demande
faible.
b. Présentation graphique
Fig. n°18.Nombre de demandeurs
d'emploi enregistrés à l'ONEM.
Commentaire:
Partant de ce graphique, nous constatons que le nombre de
demandeurs d'emploi enregistrés en 2014 est supérieur aux autres
années (5.134), suivi de l'année 2013(4.703) enregistrés,
puis vient l'année 2010 avec un enregistrement de 4.428, 4.313
enregistrements en 2011. L'année 2012 représente un taux de
faible enregistrement d'offreurs d'emploi du fait que ces derniers ont plus
préféré le libéral qui, selon eux permet de
survivre et éviter les emplacements.
Il ressort de ce graphique que les universitaires sont
généralement les plus nombreux à chercher du travail,
parce qu'ils se sentent capable à exercer beaucoup de taches dans une
entreprise ou dans une organisation. Ceci prouve l'importance de
l'investissement en capital humain qui offre plusieurs opportunités.
3.4.2. Apport sur l'offre
a. Présentation de
données
Tableau n°23. Représentation demandeurs
d'emploi enregistrés ayant trouvé l'emploi
|
ANNEES
|
CATEGORIES
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Sans instructions
|
2
|
2
|
3
|
5
|
4
|
Primaires
|
20
|
20
|
9
|
11
|
15
|
Secondaires
|
195
|
195
|
215
|
210
|
230
|
Universitaires
|
200
|
200
|
130
|
150
|
195
|
Totaux
|
417
|
417
|
357
|
376
|
444
|
Source : Elaboré par nous-mêmes à
partir des tableaux des demandeurs d'emploi enregistrés ayant
trouvé de l'emploi à l'ONEM
Commentaire :
Pour ce qui concerne les demandeurs d'emploi ayant
trouvé l'emploi, nous constatons une offrede travail supérieure
pour ceux de niveau d'instruction secondaire ayant trouvé l'emploi par
rapport à ceux ayant fait l'université, ceux de niveau primaire
s'adonnent toujours plus aux activités de la débrouille et
très peu de sans instruits ont trouvés l'emploi, une
sensibilisation de cette catégorie pour investir dans le capital humain
s'impose. Graphiquement cela se présente
comme suit :
Fig.
n°19.Demandeurs d'emploi enregistrés ayant
trouvé l'emploi.
Commentaire :
Ce graphique démontre bien le coût
d'opportunité de l'investissement dans le capital humain sur le
marché du travail. Quoi que la satisfaction aux attentes et aspirations
des offreurs ayant trouvé du travail. L'emploi est de loin faible, les
universitaires trouvent toujours du travail tôt ou tard donc ils restent
les plus compétitifs sur le marché du travail.
C'est à ce niveau que nous affirmons notre
deuxième hypothèse quant aux facteurs explicatifs de
l'investissement en capital humain, qui estexpliqué plus par le
désir de se maintenir compétitif sur le marché du travail
ou multiplier les chances de gagner plus d'argent dans la vie.
3.5. DISCUSSIONS DES
RESULTATS
Au regard de l'enquête menée au prêt des
étudiants et en faisant la somme de tous les frais des charges
supportées à la Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion de la première année de graduat jusqu'en deuxième
licence durant la période retenue (soit de 2010 à 2014),le but
été de savoir ce qu'un apprenant décaisse pour investir
dans son capital humain au sein de cette institution de l'éducation.
En se référant au tableau récapitulatif
des prix des charges supportés, voici les résultats de
l'estimation du coût financier global supporté durant la
période retenue pour notre étude par un apprenant : le
minerval est de 1.185$, le frais de session 100$, le recours 50$, la fiche de
recherche 18$, relevé des côtes 25 $ la fiche signalétique
30 $, la fiche de suivi 20$, pour les deux années (2012-2013 et
2014-2015) les frais pour la fiche de suivi sont inclus dans le frais de stage
95$, etc. La somme de tous les frais est de 9.065$ comme coût financier
global de l'investissement en capital humain à la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion. Donc annuellement, en tant que finaliste,
on dépense successivement 1.430$ pour la première année
soit G1, 1.315$ en G2, 1.815 $ en G3, 1.375$ en L1 et 1.990 $ en L2.
Quant à KAMWANGA MUSANS, Eric (2012)23(*) d'après ses recherches
il a estimé que le coût total d'un investissement en capital
humain à l'Université de Lubumbashi s'élève
à 3721$ pour un cycle de licence soit de L1 en L2.
NGOIE MWA MBUYAMBA (2013)24(*)il a estimé le coût moyen d'un
étudiant à l'UNILU à 1512$ pour un étudiant pour
une académique.
ASSANI AWAZI, Junior (2014)25(*), pour sa part le coût moyen des études
universitaires à l'UNILU s'élèverait à 1531,6$ ce
qui signifie qu'en moyenne un étudiant pour finir ses études
à l'Université de Lubumbashi doit débourser au
moins7658$.
Au regard des résultats de chercheurs
précédents,la différence avec nos résultats
s'explique par la variation des différents frais tel le minerval et
certains frais qui varie au sein de la FSEG (UNILU) presque chaque
année, ce qui influence la variation du coût total de
l'investissement en capital humain et qui fait que le coût des
études à la FSEG est variable d'une année à
l'autre.
En gros, nous avons constaté que le coût total
de l'investissement en capital humain à la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion particulièrement et à
l'Université de Lubumbashi généralement, est un cout qui
varie (coût variable) et augmente d'une année à
l'autre sur base des certains frais qui varie au moins chaque année.
Comme le démontre le tableau n°21 ci-dessus, car à chaque
année académique correspond un prix du minerval, un prix de
fiche, un prix de syllabus, etc. en somme, chaque année
académique correspond l'augmentation de frais
généralisés qui fait varier le coût financier total
de l'investissement en capital humain au sein de cette entité de
formation. Cet investissement en capital constitue un coût
d'opportunité pour la personne qui désire choisir entre
poursuivre ses études et commencer à travailler directement mais
cela étant, l'investissement en capital humain reste
l'élément compétitif et de confrontation sur le
marché du travail car c'est plus ceux ayant un niveau
élevé d'études qui ont tendances à accumuler
beaucoup des richesses, ceterisparibus.
CONCLUSION GENERALE
Nous voilà arriver à la fin de notre
dissertation qui a portée sur « le coût financier
de l'investissement en capital humain à l'Université de
Lubumbashi cas de la Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion ».
Nous sommes partis d'une observation selon laquelle depuis un
certain temps, à l'Université de Lubumbashi en
générale et à la Faculté des Sciences Economiques
et de Gestion en particulier le nombre d'étudiant est en
croissanceparticulièrement ceux qui viennent des humanités. Mais,
certains abandonnent cette entreprise en cours, suite à certaines
difficultés parmi lesquels les frais d'études qui sont un cout
à engager par les candidats qui désirent poursuivre leurs
études à l'Université de Lubumbashi. C'est ainsi que nous
nous sommes baser sur la théorie de l'investissement en capital humain
pour essayer d'évaluer le coût lier à cet investissement
dans ce milieu éducationnelle qui est la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion.
Ainsi, pour essayer de comprendre cette observation nous avons
soulevé une série de questionnement au départ en guise de
problématique que nous avons formulé comme suit :
- Quels sont les éléments constitutifs de
l'évaluation du coût financier de l'investissement en capital
humain à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion?
- Quels sont les facteurs explicatifs de ce coût lier
à l'investissement en capital humain à la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion?
Suite à cette série des questions, nous avons
avancé et adopté des hypothèses selon lesquelles :
- Les éléments constitutifs du coût
financier de l'investissement en capital humain à la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion serait les divers frais
dépensés par l'étudiant au sein de la Faculté pour
l'acquisition des documents ou support divers parmi lesquels nous avons les
fiches, carnet de stage, frais de stage, frais de dépôt de
mémoire et de Travail de Fin de Cycle, syllabus, les dépenses de
transport, le logement, la nourriture, les fournitures (papiers, stylos), etc.,
et
- Les facteurs qui expliquerait le coût financier de
l'investissement en capital humain serait l'acquisition des nouvelles
connaissances, des compétences et du savoir-faire dans un domaine
précis afin d'être compétitif et répondre à
la demande des entreprises sur le marché du travail.
Pour la bonne marche de notre étude et en vue de
valider ou invalider nos hypothèses, nous avons recourusà
l'approche quantitative et avons utilisé les méthodes
suivantes : analytique, comparative et statistique. Quant aux techniques,
nous avons utilisés les techniques: documentaire, d'enquête et
d'échantillonnage qui nous ont servi d'outils de recherche.
Au regard des analyses faites, les résultats ont
valider et confirmer nos hypothèses car ayant démontré les
éléments constitutifs ou qui entre dans l'évaluation du
coût de l'investissement en capital humain à l'Université
de Lubumbashi en générale et à la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion qui sont les différents frais que
paie l'étudiant pour les documents, supports, fiches, transport, etc.
et qui sont à la base de la variation de ce coût.Quant aux
facteurs explicatifs de la valorisation de son capital humain il est vrai que
c'est plus le désire de se maintenircompétitif sur le
marché du travail et faire face à la demande du travail sur le
marché de l'emploi qui poussent la plus part des individus à
investir dans leur capital humain.
Eu égard aux résultats, nous confirmons les
hypothèses retenu dans le cadre de cette étude.
Ainsi les limites de ce travail, se situe au niveau de la
méthodologie utilisée et au niveau du champ empirique:
Concernant la méthodologie, cette étude à
utiliser l'approche quantitative avec les techniques d'échantillonnage
et d'enquêteadministrée aux étudiants, alors que les
chercheurs futurs peuvent mener cette recherche ou ce phénomène
par l'approche qualitative.
Quant au niveau du champ empirique de notre étude, nous
avons limité nos analyses au sein de la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion tandis que les autres chercheurs peuvent mener des
analyses comparatives avec d'autres institutions tout en se focalisant sur les
analyses fouillées et qualitatives sur le présent sujet.
Nous ne prétendons pas avoir abordé tous les
éléments sur le coût de l'investissement en capital humain,
le coût voire l'investissement, mais nous laissons une large ouverture
à la poursuite de l'édifice dont nous osons croire avoir
participé tant soit peu dans le milieu scientifique. Nous signalons par
ailleurs qu'il s'agit bien ici d'une oeuvre humaine, les imperfections ne
peuvent donc pas manquer, nous nous en excusons, assumons et restons ouverts
à toutes les critiques et suggestions constructives.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
AKTOUF, O., (1992). Méthodologie des sciences
sociales et approche qualitative des organisations, PUO, Québec
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méthode des sciences humaines,édition de la
chainelière, Mont réal
AURELIEN, P., (Décembre 2005). Investir dans une
thèse : capital humain ou capital culturel, Thèse en
sciences économiques, Université de Bourgogne
BAUMARD, P., (1996). Organisation
déconcertées, la gestion stratégique de la connaissance,
Ed. Masson
BETBAKH, P., et GHERARD, S., (2008) Dictionnaire de
l'économie.
BLAUG, M., (1976). The empirical status of human capital
theory: A slightly jaundiced survey
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stratégies, Paris, éd ellipse,
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Empirical analysis, with special Reference to Education, NBER-Columbia
University Press
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études : Une approche méthodologique du mémoire,
Edition Masson, Paris.
Jean-Pierre JAROUSSE, (1991). Formation et
carrières : contribution de la théorie du capital humain
à l'analyse du fonctionnement du marché du travail,
Dijon.
KITSALI KATUNGO, Jean-Hélène, Modèle
de fonctionnement des exploitants familiales pour le développement
agricole et rural du Katanga, Thèse de doctorat, Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion, UNILU, 2012-2013
MINCER, J., (1958). Investment in human capital and
personal income.
NOMAKA, I., et TAKEUCHI, H., (1997) La connaissance
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QUIVY, R., et COMPENHOULDT, F., (2006), Manuel
statistique, 2eme partie, Analyse statistique, Paris.
RAYMOND, R., (2006) Outils et Méthode de travail
intellectuelle, Ed. Chandelière.
SAMIER, N., (1999) De la productivité du capital
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Universitaires d'Angers.
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an Economist's view » Social Review, vol.33.
WENU BECKER, (2004). Recherche scientifique,
théorie et pratique, P.U.L, L'shi.
François
Daniel GIEZENDANNER (2012), La taille de l'échantillon
aléatoire et marge d'erreur dans les études en sciences de
gestion.
II. MEMOIRES
ASSANI AWAZI, Junior, (2014). Le coût des études
universitaires à l'UNILU et son impact sur le budget des ménages,
Mémoire GFI, Inédit
KAMUANGA MUSANS, Eric, (2012). L'investissement en capital
humain à l'Université de Lubumbashi, Mémoire L2 GFI,
Inédit
NGOIE MWA MBUYAMBA, (2013). L'analyse du coût de
l'étudiant à l'Université de Lubumbashi, Mémoire
GFI, Inédit
III. AUTRES DOCUMENTS
UNILU. (2014). Rapport de la fin de l'année
académique2013-2014
UNILU. (2015). Règlement Organique de
l'Université de Lubumbashi
ONEM. (2014). Tableaux d'enregistrements de demandeurs
d'emplois
.
IV. WEBOGRAPHIE
BANQUE MONDIALE. (2012). Glossaire.
http://www.worldbank.org/depweb/beyond/beyondfr/glossary.html#15,
pdf, (15/08/2015)
La théorie de l'investissement en capital.
(2013). htpp://
www.fr.m.wikipédia.org/wiki/capital-humain-investissement-en-capital-humain,
(15/08/2015)
La théorie de l'investissement en capital.
(2014). htpp://
www.fr.m.wikipédia.org/wiki/capital-humain-investissement-en-capital-humain.pdf,
(15/08/2015)
Le capital humain, définition et historique.
(2013). http://
www.wikipedia.org./wiki/capital-humain,
(16/08/2015)
Les problèmes économiques. (2014).
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/problemes
économiques/théories/theories.shtml.pdf, (15/08/2015)
Les typologies-des-coût. (2013).
http://www.fr.wikipedia.org/wiki/coût (15/08/2015)
Taille d'échantillon et marge d'erreur. (2012).
http://www.takto.qc.ca/infotakto/it0402.pdf,
(19/09/2015)
ANNEXE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Monsieur, Madame, Mademoiselle :
.....................................
Dans le cadre de l'élaboration de notre mémoire
en Gestion Financière à la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion, dont l'objet principal pour nous est de savoir le
cout d'investissement en capital humain à la faculté des sciences
économiques et de gestion, enfin de savoir le coût que supporte un
étudiant évoluant au sein de cette faculté raison pour
laquelle nous sollicitons votre collaboration en répondant aux questions
ci-dessous. Nous vous assurons que ces informations seront traitées de
façon strictement confidentielle et à des fins exclusivement
scientifiques.
I. IDENTIFICATION
1. 251680256251679232Etes-vous : Un homme
Une femme
2. 251683328251682304251681280Quelle
estvotretranched'âge : 18-25 ans 25-35 ans Plus
de 35 ans
3. 251685376251686400251684352Etes-vous :
Marié Célibataire Divorcé
4. 251642368251619840Hormis la profession d'étudiant,
avez-vous un autre ? Oui Non
5. Quelles catégories suivantes se rapproche le plus
votre situation professionnelle ?
251690496251688448251689472251691520251687424Agriculteur
Cadre Employé Profession libérale Journalier
Artisan
251695616251694592Profession Intermédiaire Ouvrier
Commerçant (e) Autres (préciser).....................
II. QUESTIONS PROPREMENT-DITES
6. Comment appréciez-vous la qualité de
l'éducation à cette faculté de Sciences Economiques et de
Gestion ?
251633152251632128251629056251630080251628032Excellente
Très bonne BonneMoyenne Assez faible MauvaiseTrès
mauvaise
7. Pensez-vous que vous pouvez vous défendre en
milieu professionnel suivant la formation reçue à l'UNILU
?
251640320251637248251635200251639296251641344Tout à
fait d'accordD'accord Neutre Pas d'accord Absolument d'accord
8. Comment trouvez-vous les dépenses des
études à la FSEG
?251622912251621888251620864251623936Tout à fait normale
Plutôt normale Légèrement normale Neutre
251627008251625984Légèrement
exagérée Plutôt exagérée Tout à
fait exagérée
9. Comment arrivez-vous à couvrir les
différentes dépenses des études à l'UNILU ?
............................................................................................................
10. A combien estimez-vous en moyenne par an votre
minerval pour les années suivantes ?
170$ 185$
|
195$
|
230$
|
251674112251671040251670016251667968251664896251666944251663872251661824251660800250$
280$
|
|
2516485122516433922010-2011
|
251659776251654656
|
2516495362011-2012
|
251662848251656704251655680
|
2516515842516505602516454402012-2013
|
251673088251672064251668992251665920251657728
|
2516587522516464642013-2014
|
2516474882014-2015
|
|
11. Combien dépensez-vous par an en moyenne
pour les syllabus ?
251675136251678208251677184251676160Moins de 50$ 50-100$
100-150$ 150$-200$
* 1 KITSALI KATUNGO,
Jean-Hélène, Modèle de fonctionnement des exploitants
familiales pour le développement agricole et rural du Katanga,
Thèse de doctorat, Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion, UNILU, 2012-2013, P.122
* 2
François
Daniel GIEZENDANNER (2012), La taille de l'échantillon
aléatoire et marge d'erreur dans les études en Sciences de
Gestion, P.12
* 3Taille
d'échantillon et marge d'erreur
http://www.takto.qc.ca/infotakto/it0402.pdf
* 4 Le coût, enjeux du
concept et caractéristiques générales, http :
//www.fr.wikipedia.org/wiki/coût.pdf, (15/08/2015)
* 5 Lexique
économique, 1982
* 6 Les
typologies-des-coût, http://www.fr.wikipedia.org/wiki/coût
(15/08/2015)
* 7 Le capital humain,
définition et historique, http://
www.wikipedia.org./wiki/capital-humain
(16/08/2015)
* 8 La théorie de
l'investissement en capital, htpp://
www.fr.m.wikipédia.org/wiki/capital-humain-investissement-en-capital-humain
(15/08/2015)
* 9 Centre d'étude du
niveau de vie, « Les indicateurs de capital humain dans le
domaine de la santé et de l'éducation »,
Février 2001, P.5
* 10 BANQUE MONDIALE. (2014).,
Glossary,
http://www.worldbank.org/depweb/beyond/beyondfr/glossary.html#15,
pdf (23/08/2015)
* 11Les Problèmes
économiques ; théories
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/problemes
économiques/théories/theories.shtml (15/08/2015)
* 12 Conformément
à l'article 19 de l'ordonnance-loi n°81-025 portant organisation
générale de l'Enseignement Supérieur et universitaire, les
Conseils d'Administrations ont, au cours de cette table Ronde tenue à
Lubumbashi, procédé à la réparation des
différents enseignements par années d'études et à
la détermination des crédits horaires de chaque enseignement
particulier et de chaque programme.
* 13 Secrétariat
Administratif et Financier Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion
* 14 Article 59
Règlement Organique de l'Université de Lubumbashi
* 15 Article 55 du
Règlement organique de l'Université de Lubumbashi
* 16Article 56 du
Règlement Organique de l'Université de Lubumbashi
* 17 Article 57 Idem
* 18 Article 60 Idem
* 19 Article 65 Idem
* 20 Article 65-68
Règlement Organique de l'Université
* 21 Faculté des
sciences économiques et de gestion
* 22 Voir en annexe
* 23 KAMUANGA MUSANS, Eric,
l'investissement en capital humain à l'Université de Lubumbashi,
Mémoire L2 GFI, 2012, Inédit
* 24 NGOIE MWA MBUYAMBA,
L'analyse du coût de l'étudiant à l'Université de
Lubumbashi, Mémoire GFI, 2013, Inédit
* 25 ASSANI AWAZI, Junior,
Le coût des études universitaires à l'UNILU et son impact
sur le budget des ménages, Mémoire GFI, 2014, Inédit