2.1.2. APPROCHE
MACROECONOMIQUE
Les keynésiens et les néoclassique partagent une
vision commune sur les liens entre le taux d'intérêt et
l'investissement, ils sont de l'avis que le taux d'intérêt joue
un rôle décisif au moment de prendre la décision d'investir
ou de ne pas investir. Mais les keynésiens ajoutent que
l'investissement dépend de la comparaison entre l'efficacité
marginale de l'investissement et le taux d'intérêt pratiques sur
les marchés des capitaux.
En fait, les dépenses en biens d'investissement
dépendent principalement de deux variables :
- du rendement attendu de l'investissement, dit
efficacité marginale ;
- le taux d'intérêt (cout d'emprunt
constaté pour financer l'acquisition des biens d'investissement).
2.1.2.1. THEORIE
FINANCIERE DE GERARD CHARREAUX
Cette théorie montre que tout investissement doit
être évalué au regard de son risque. L'enjeu de
l'évaluation consiste alors à quantifier ce risque d'un point de
vue monétaire c'est-à-dire à répondre à la
question « combien vaut un franc investir dans un projet compte tenu
de son profit de risque ? » La question du risque est par
conséquent centrale à toute problématique
d'évaluation, elle en est l'essence même. Dans cette perspective,
évaluer un projet d'investissement par la VAN revient notamment
à actualiser une séquence d'espérance de flux de
trésorerie risqués sur un horizon de temps donné, avec un
taux d'actualisation pertinent au regard du risque du projet. (Guillaume Shier,
2005, pp.96-100).
2.1.2.2. THEORIE DE LA
VALEUR SUR L'INVESTISSEMENT
Cette démarche fait apparaitre deux notions
fondamentales en finance d'entreprise :
- La notion de valeur, apprécié en termes de
rentabilité et de coùt.
- La notion de temps : puisque le processus
décisionnel s'inscrit tout au long de la durée de vie de
l'entité ou de l'entreprise.
De manière générale, on estime que les
dirigeants en charge de finance doivent prendre trois types de décisions
qui engagent la création de valeur au sein de la firme :
- Choisir une structure financière qui minimise le cout
évoqué précédemment et donc qui maximise la valeur
de l'entité ;
- Investir dans des projets dont les taux de
rentabilité sont supérieure au cout des ressources
engagées.
Dans le cas où pour diverses raisons des tels projets
ne se présentent pas à l'entreprise, cette dernière doit
distribuer aux propriétaires les bénéfices, selon les
modalités à préciser. (Pascal Bermeto et Georges, 2009,
p.326.).
La notion de valeur sous-entend deux types de question en
finance :
- Comment est-elle créée par les firmes pour le
bénéfice de leurs propriétaires ;
- Comment est-elle distribuée à ces mêmes
propriétaires le modèle qui sous-tend la création de
valeur relève d'une approche contextualité et patrimoniale de
l'entreprise.
Elle appartient à ses propriétaires qui
choisissent les dirigeant et leur délèguent, le pouvoir de
gérer leur capital. Les rapports avec les salariés, le
sous-traitant et les consommateurs relèvent des liens contractuels de
trouver un avantage mais qui subsidiaires par rapport à l'objectif de
création de valeur. Ce modèle à un certain niveau de
généralité ne diffère pas de la théorie
microéconomique standard.
Les déterminants de la valeur sont :
- Rentabilité de l'activité ;
- Croissance de l'activité.
Elle conditionne les flux de trésorerie
dégagés ultérieurement par le projet. Selon F. Modigliani
et M. Miller (1961) indiquent que les valeurs des firmes dépendent des
considérations réelles, comme l'activité de l'entreprise
et sa politique d'investissement. Selon la théorie financière, la
valeur d'entreprise est la valeur de son actif économique qui est la
valeur des capitaux propres. Évaluer cet actif économique, c'est
évaluer les revenus futurs qu'il sera susceptible de dégager
ultérieurement.
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