CHAPITRE II. CADRE
THEORIQUE DES EVALUATIONS FINANCIERES
Dans ce chapitre, il est question pour notre part de donner
différentes approches théorique liées autour de notre
thème de recherche. Dans ce cas, ce présent chapitre comprendra
les sections suivantes :
- Approche théorique sur l'investissement,
- Les projets d'investissement,
- La notion de la rentabilité,
- La notion de risque,
- Outils d'analyse d'un projet d'investissement,
- Situation démographique.
SECTION 1. APPROCHES
THEORIQUES SUR L'INVESTISSEMENT
Cette partie du travail va s'appesantir sur les
différentes approches ayant trait à l'investissement.
2.1.1. APPROCHE MICROECONOMIQUE
ET MACROECONOMIQUE
Quand un investisseur achète un bien d'investissement,
il achète le droit à la série des revenus escomptés
qu'il espère tirer pendant la durée de ce capital de la vente de
production, déduction faites des dépenses courantes
nécessaires à obtenir la dite production. Il s'en suit que
l'incitation à investir dépendant en partie de la demande en
capital et en partie du taux de l'intérêt. (John Maynard Keynes,
1942, p.7). De ce fait, il nous convient de faire une approche
microéconomique et macroéconomique de l'investissement.
2.1.1.1. APPROCHE
MICROECONOMIQUE
2.1.1.1. 1. L'ANALYSE
MICROECONOMIQUE DE L'ENVIRONNEMENT
L'analyse microéconomique de l'entreprise en
concurrence parfaite fournit le cadre conceptuel le plus traditionnel du
comportement de l'investissement. Cette analyse présentait toutefois des
limites du fait que les individus ne pouvaient pas contrôler le montant
de leurs dotations présentes et à venir. Il parait donc plus
intéressant de faire l'hypothèse que les agents disposent des
possibilités de choix par rapport à ces datations. (Jp Gould et
Ce Ferguson, 1982.).
2.1.1.1.2. DECISION
D'INVESTIR
Dans un monde parfaitement incertain, comme c'est le cas ici
la décision d'investir dépendant du taux d'intérêt,
pour un gain donné l'entrepreneur choisir d'abord le plan
d'investissement qui maximise la richesse, pour déterminer sa
consommation présente et future en vendant ses créances sur le
marché. Ainsi, la décision d'investir s'explique par des motifs
et contraintes divers : la recherche du profit, le pouvoir de
l'entreprise etc.
2.1.1.1.3. THEORIE DES
DECISIONS INDIVIDUELLES D'AMEL HACHICHA
Dans un environnement incertain, l'incertitude peut provenir
de deux sources : la première, est liée à l'existence
d'autres agents dont les décisions peuvent avoir un impact sur les
conséquences des décisions prises par l'agent ou l'investisseur
considéré. A titre d'exemple, les résultats d'une
entreprise qui n'est pas en situation de monopole dépendant des
conséquences des décisions prises par les entreprises
concurrentes sur le marché. L'existence de telles interactions, fait
qu'aucun investisseur ne connait avec certitude à l'avance les
conséquences de ses propres choix, du moins, tant qu'il ignore les
choix faits par les autres .... Le traitement de cette force d'incertitude
se fait dans le cadre de la théorie des jeux : dans ce cas chaque
investisseur « joue » contre un adversaire.
La seconde source d'incertitude est souvent exogène aux
investisseurs dans ce sens qu'elle n'est contrôlée par aucun
d'entre lesdits investisseurs et dépend simplement du pur hasard. Le
traitement de cette forme d'incertitude se fait dans le cadre de la
théorie des décisions individuelles : l'investisseur
« joue » dans ce cas contre la nature.
La résolution des problèmes de choix
d'investissement en avenir incertain se fait dans le cadre de la théorie
des décisions individuelles, qui nécessite la définition.
D'une part, de la liste des décisions qui s'offrent à
l'investisseur. Dans le langage de la théorie des décisions
individuelles, ces décisions sont appelées « lignes
d'action ». Appliquées au domaine du choix d'investissement,
elles consistent pour l'argent à choisir entre les trois actions
suivantes : investir, désinvestir ou ne rien faire. Et d'autre
part, l'ensemble des événements qui risquent de prévoir au
moment où les actes de l'investisseur devront porter leurs effets.
Dans le langage de la théorie des décisions
individuelles, ces événements sont appelés
« états de la nature » et sont supposés
être parfaitement définis (même si on ne sait pas lequel
d'entre eux va se réaliser), mutuellement exclusif et collectivement
exhaustif. (Amel HACHIVHA, 2013, pp. 39-40).
|