EPIGRAPHE
« La cloche qui sonne vient du feu »
René BAZIN
« Bien gérer une entreprise c'est
géré son avenir et pour gérer son avenir, il faut
gérer ses informations »
DUBOIS
0.INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Bien avant nous, beaucoup d'autres chercheurs avaient
écrit et parlés sur la notion de la fiscalité ; mais
en ce qui nous concerne, nous avons emboité le pas en nos
prédécesseurs en traitant un thème qui leur est semblable
intitulé : « apport des ressources fiscales dans le
budget de la province du Kasaï Occidental ».
Ainsi, nous ne pouvons pas passer au point suivent sans
toutefois répondre quelques-uns de ceux auprès de qui nous nous
sommes inspiré afin de dégager notre ligne de démarcation.
Notre attention a été attirée par le
travail de fin de cycle de Justin Yve ILUNGA
intitulé : « la contribution des impôts et
taxes au développement économique de la province du Kasaï
Occidental de 2013 à 2015. » le chercheur a voulu savoir la
contribution des impôts et taxes dans la promotion économique du
Kasaï Occidental et l'importance des penses publiques dans la croissance
et développement économique. Il a abouti aux résultats
selon lesquels les recettes publiques contribuent à la relance de
l'économie pour un développement durable.1(*)
SIMBA KINDOKI dans son oeuvre
intitulé : « l'impôt comme moyen de
financement du budget de l'Etat » le chercheur parle de l'impôt
comme instrument de développement d'une nation et sa part dans le budget
de l'Etat2(*)
Notre étude se distingue de ces deux
précèdent travaux en ce qu'elle cherche à connaitre
l'apport des ressources fiscales dans le budget de la province du Kasaï
Occidental c'est-à-dire sa contribution dans le budget de la province du
Kasaï Occidental.
Dans notre travail,il est question d'analyser et commenter
certaines variables et décalages de réalisation par rapport au
prévision.
0.2. PROBLEMATIQUE
Comme dans tout pays du monde, la République
Démocratique du Congo aspire au développement ; pour y
arriver, elle a besoin des ressources et pourtant dans le domaine fiscal, nous
nous rendons compte que plusieurs millions de francs Congolais entrent chaque
année au fisc, raison pour laquelle la part reconnue à la
province doit contribuer au budget de celle-ci. Etant donné toutes les
activités publiques sont contraintes à la rigueur codifiée
des comptes publics mais aussi sollicité pour intervenir dans la vie
économique locale à partir d'un budget. Le souci de la
transparence et de contrôle doit s'imposer au compte de l'Etat. Le
parlement vote non seulement le projet de la loi des finances de l'Etat pour
une année civile par contre, il détermine également les
conditions générales de l'équilibre financier des comptes
et prévoit des objectifs des penses en fonction des recettes.
En effet, les fonds publics servent à équiper et
à développement le pays ; promouvoir l'économie
privée capable de préserver l'emploi et le bien-être
social. Les finances publiques concernent tout citoyen dans la mesure où
elles impliquent la fiscalité nationale pour la bonne marche du
pays.3(*)
Considérant que l'impôt est le moyen par lequel
l'Etat se procure des ressources dont il a besoin en vue de financer ses
activités politiques, économiques, sociales et culturelles.
Suite à la diversité d'activités, l'Etat
a mis sur pied des activités techniques en vue drainer suffisamment des
ressources dans le trésor public. Ces ressources étant soient
permanentes ou ordinaires. Etant réunis, ces ressources font l'objet du
budget dans lequel sont prévues et autorisés les recettes et les
dépenses de la collectivité publique.
Eu égard à ce qui précède, voici
un certains nombres des questions qui va conduire toute au long de cette
étude :
Ø Quel est l'apport des ressources fiscales dans le
budget de la province du Kasaï Occidental ?
Ø Quel est l'impact des ressources fiscales dans le
budget de la province du Kasaï Occidental ?
Voici quelques questions que nous allons examiner et
répondre tout au long de notre travail.
0.3. HYPOTHESE DU
TRAVAIL
Selon Bernard LUCIEN, une hypothèse est une
réponse provisoire à la question que le chercheur s'est
posé dans la problématique4(*).
C'est pourquoi nous estimons pour notre part que :
Ø L'apport des ressources fiscales dans le budget de la
province du Kasaï Occidental serait évalué à plus de
50%. Les ressources fiscales augmentent la caisse de l'Etat qui sert à
répondre aux besoins multiples de la population.
Ø L'impact des ressources fiscales dans le budget de la
province du Kasaï Occidental serait de couvrir les charges publiques.
0.4. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Tout travail scientifique vise toujours un
intérêt suscité soit par un besoin soit par une
difficulté rencontrée dans le milieu du vécu quotidien.
En fait, ce choix est motivé par un constat fait sur
terrain c'est-à-dire notre préoccupation est celle de rechercher
à connaitre réellement la contribution de nos ressources fiscales
dans le budget de la province du Kasaï Occidental.
Toutefois, ce travail étant une importance capitale, il
reflète un intérêt particulier en ce qui nous concerne car,
il va nous permettre d'approfondir de plus en plus, les notions de
fiscalité et surtout celles relatives aux ressources fiscales.
Pour les régies financières, ce travail
permettra aux responsables de pouvoir mettre du sérieux à la
récolte des ressources fiscales pour assurer l'avenir de la province du
Kasaï Occidental.
Quant aux entreprises et aux dirigeants politiques, il va leur
montrer combien les ressources fiscales sont importante dans le budget
permettant d'établir l'équilibre macro-économique.
0.5. METHODES ET
TECHNIQUES
0.5.1. METHODES
Toute étude scientifique exige des méthodes et
techniques appropriées en vue de son accomplissement.
Selon PINTO et GRAWTZ, la méthode est un ensemble
d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérité qu'elle poursuit et à les
démontrer.5(*)
Pour notre travail, nous avons utilisé les
méthodes ci-après :
1. La méthode analytique
Elle nous a permis de procéder à une
étude détaillée de différentes données et
les divers tableaux en vue d'en dégager les évidences.
2. La méthode comparative
Elle nous a permis de rapprocher les principaux
résultats et données des investigations tout en décrivant
les caractéristiques essentielles, les causes et contreperformance du
phénomène sous étude et d'en donner une
interprétation logique.
3. La méthode statistique
Nous avons utilisé cette méthode dans ce travail
pour interpréter les différentes données numériques
et divers tableaux où se trouvant à notre disposition ou
conçu par nous-même sur base des données
récoltées de notre recherche.
0.5.2. TECHNIQUES
La technique est un ensemble d'instruments utilisés
pour recueillir les données nécessaires dans la rédaction
d'un travail de recherche scientifique. En se référant à
MULUMBATI NGASHA, nous définissons la technique comme étant un
instrument qui permet de découvrir les faits et de recueillir les
données.6(*)
Tout au long de notre recherche nous avons utilisé les
techniques suivantes pour la récolte des données :
1. La technique d'interview
Elle nous a permis de récolter les informations
auprès des différentes personnalités de régie
financière et d'autres d'une manière orale.
2. La technique documentaire
Elle nous a aidé à consulter des documents
relatifs à notre sujet de recherche.
0.6. DELIMITATION DU
SUJET
De par son intitulée, ce travail suggère un
domaine d'investissement plusétendue et plus complexe. Il implique un
certain nombre de délimitation ; étant donné que
traiter la totalité de ce sujet conduirait inévitablement aux
débordements certains.
Dans l'espace, notre travail va se limiter au niveau de la
province du Kasaï Occidental, cadre de notre recherche.
Dans le temps, nous partirons de la période allant de
2012 à 2015.
0.7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Notre travail s'articule autour de trois chapitres
précédés d'une introduction et suivit d'une conclusion.
Le premier chapitre porte sur les
généralités des notions fondamentales ;
Le deuxième chapitre est consacré à la
présentation de la province du Kasaï Occidental ;
En fin, le troisième porte sur l'apport des ressources
fiscales dans le budget de la province du Kasaï Occidental.
0.8. DIFFICULTES
RENCONTREES
Comme toute oeuvre humaine ne se réalise pas sans
peine, de même pour la nôtre, nous avons rencontré des
difficultés moins négligeables.
En considérant notre cadre de recherche ou champs
d'investigation, certains agents étaient trop occupés pour nous
recevoir dans leurs bureauxafin d'accéder aux archives. Nous avons
effectué des courses réitérées.
En considérant l'aspect scientifique, nous pouvons
parler de la carence d'ouvrages dans beaucoup de bibliothèques, c'est
qui nous a poussé à recourir aux ouvrages des amis et
connaissances, des enseignants et d'autres personnes de bonne foi.
Qu'à cela n'est tienne, nous avons fourni un effort
exceptionnel pour arriver à l'objectif scientifique, celui de voir ce
travail arrivé à son oméga.
CHAPITRE I.
GENERALITES SUR LES NOTIONS FONDAMENTALES
§1 : DEFINITION
DES CONCEPTS DE BASE
I.1. RESSOURCES
Plusieurs définitions sont liées au mot
ressource selon différentes conceptions des auteurs. Nous nous
limiterons ici à en donner deux.
Selon le dictionnaire Larousse, les ressources sont des moyens
matériels, produit dans un pays, une région peut disposer dans
tel domaine.7(*)
C'est aussi l'ensemble de capitaux dont dispose un agent
économique afin de financer ses différents besoins. Les
ressources d'une entreprise peuvent être d'origine externe en sollicitant
le crédit bancaire ou pour les grandes d'entre-elles, par
l'émission de titres (actions ou titres de créances
négociable) sur les marchés de capitaux.8(*)
En effet, la notion des ressources est plus vaste mais dans
notre travail nous nous sommes focalisés sur les ressources fiscales
dont l'impôt constitue la principale ressource fiscale. Il est la
principale source de revenu dans un Etat grâce son rendement et sa
stabilité. L'évolution de l'impôt au tant que leur
importance quantitative en ont fait un moyen efficace d'interventionnisme
étatique dans la société9(*)
I.2. FISCALES
Le terme fiscal provient du mot fisc qui désigne
l'ensemble de l'administration fiscale c'est-à-dire des services de
l'Etat qui ont en charge l'établissement de l'assiette des impôts,
leur perception et leur contrôle10(*)
Il est lié aussi à la fiscalité qui
permet à l'Etat et aux collectivités territoriales de se procurer
des recettes et aussi de financer leurs besoins en dépenses publiques.
Il est aussi utilisé comme un levier pour orienter la politique
économique en favorisant tel ou tel secteur d'activité au moyen
de défiscalisation ou d'avantage spécifique.11(*)
I.3. BUDGET
L'originalité de l'action financière de l'Etat,
c'est se déroule suivant un rythme régulier, c'est qu'elle est
planifiée en quelque sorte.
Le terme budget est étudié par beaucoup
d'auteurs selon leurs compréhensions. C'est pourquoi nous allons en
donner quelques définitions pour essaier de donner de l'éclairage
sur terme.
De manière générale, le budget est
entendu comme un état prévisionnel des ressources et des
dépenses d'une famille, d'une entreprise ou d'un Etat.
Robert um-ba-di-Ndanji souligne que concept de budget est
utilisé dans le monde tant privé que public comme tout
état prévision des recettes et des dépenses, établi
pour une période bien déterminée,
généralement une année civile.12(*)
Pour Leroy-Beaulieu, le budget est un état de
prévoyance des recettes et des dépenses pendant une
période déterminée, un tableau évaluatif et
comparatif des recettes à réaliser et des dépenses
à effectuer : c'est en outre une autorisation ou une injonction
donnée par les pouvoirs compétents à faire ces
dépenses et réaliser les recettes.13(*)
Gros lui considère comme « une sorte de
planification à court terme des activités économiques et
financières de la puissance publique. En effet, l'ensemble de
dépenses et des recettes de l'Etat fait l'objet dans ce document
comptable, encore appelé loi des finances, d'une prévision
annuelle détaillée qui revêt un caractère
limitatif.14(*)
Telles sont quelques définitions qui nous ont permis
d'avoir l'idée sur le terme budget que nous allons parcourir en long et
en large dans ce travail.
§II : LES NOTIONS
FONDAMENTALES SUR LES RESSOURCES FISCALES
II.1. IMPOT
II.1.1. NOTION DE L'IMPOT
A. DEFINITION DE L'IMPOT
Le terme impôt possède plusieurs
définitions selon différentes conceptions des auteurs.
Dans ce travail, nous allons donner 3 définitions
à savoir :
Au début du 20ème siècle,
Gaston JESE, définit l'impôt comme une prestation
pécuniaire requise des particuliers par voie d'autorité, à
titre définitif et sans contrepartie, en vue de la couverture des
charges contributives.15(*)
Selon TROTABAS L et COTTERET J-M, l'impôt est le
précédé de répartition des charges
budgétaires entre les individus d'après leurs facultés
contributives.16(*)
Pour la cour de cassation Belge, l'impôt est un
prélèvement obligatoire, pratiqué par voie
d'autorité par l'Etat, les provinces et les communes sur les ressources
des personnes qui vivent sur les territoires ou y possèdent des
intérêts pour être affecté aux services
d'utilité générale.17(*)
En effet, suite à toutes ces définitions, nous
pouvons parler en long et large sur l'impôt.
B. CARACTERISTIQUES DE L'IMPOT
1. Le caractère annuel de
l'impôt :Fiscalement ce principe signifie que le
contribuable paye une fois pour toutes un type bien déterminé
d'impôt durant une année.
2. L'impôt a un caractère
obligatoire : Il est établi par la loi. Il doit être
payé par ceux qui en sont astreints. Le refus d'acquérir
l'impôt expose les contrevenants à des sanctions pénales ou
fiscales.
3. Le caractère souverain du droit à
l'impôt : l'impôt doit être supporté par
tous les citoyens, ce qui implique la disposition des privilèges
fiscaux. Toutefois, l'absence des privilèges n'exclut pas la
possibilité des exemptions et exonérations dans le respect strict
de la loi en la matière.
4. L'absence de contrepartie directe, le
caractère définitif de l'impôt et les contreparties
indirectes : la somme payée à l'Etat au titre
d'impôt constitue un appauvrissement définitif du contribuable et
sans aucune possibilité d'attendre de ce dernier un service
immédiat destiné à l'assujetti.
C. LES PRINCIPES DE L'IMPOT
La plupart de ces principes tirent leur origine dans la
constitution Congolaise et constituent, de ce fait le socle du droit public
dont font partie le droit fiscal et les finances publiques.
BAKANDEJA G. distingue sept (7) principes de l'impôt
à savoir :18(*)
1. Principe de légalité de
l'impôt.
Ce principe signifie qu'aucun impôt ne saurait exister
sans la loi. On y rattache également le principe de
l'égalité devant les lois fiscales.
2. Principe d'égalité devant
l'impôt.
Notons que cette préoccupation est l'émanation
de l'article 13 de la déclaration Universelle des droits de
l'homme : « une contribution commune est
indispensable ; elle doit être également repartie entre les
citoyens ».
Cette égalité doit être certes relative.
Elle est proportionnelle aux revenus de tout un chacun.
Ainsi, ceux qui disposent de revenus élevés
paieront plus d'impôt que ceux qui ont un bas revenu.
3. Le principe de la justice de
l'impôt
Ce principe déroule de ceux autres principes, celui du
consentement à l'impôt et celui de l'annualité
budgétaire. Il signifie que la perception des impôts doit
être autorisée pour une année, l'année civile.
4. Le principe de la justice de
l'impôt
La contribution d'un citoyen aux dépenses publiques
doit être proportionnelle à ses facultés contributives.
C'est-à-dire qu'elle doit être proportionnée aux revenus
dont il jouit sous la protection de l'Etat.
5. Le principe de la certitude de
l'impôt
L'impôt doit être certain et non arbitraire, ce
qui veut dire que l'époque, le mode de perception et le taux doivent
être déterminés à l'avance.
6. Le principe de la commodité de
l'impôt
L'impôt est commode lors qu'il est prélevé
à l'époque et suivant les modalités plus favorables pour
contribuable.
7. Le principe de l'économie de
l'impôt
L'impôt doit être établi de manière
à retirer des poches des contribuables aussi peu que possible
au-delà de ce qu'ils gagnent.
D. LES FONCTIONS DE L'IMPOT
L'impôt remplit à l'heure actuelle trois
fonctions principales, à savoir : la répartition des charges
publiques, l'interventionnisme et la redistribution des revenus des
richesses.
1. La répartition des charges
publiques
La couverture des publiques est la raison essentielle de
l'impôt. L'impôt est le seul procédé permettant de
couvrir les dépenses des services publics qui ne peuvent être
vendus (défense nationale, administration publique, justice, etc).
2. L'interventionnisme
L'impôt est souvent utilisé à des
fins :
Ø D'incitation (Natalité, investissement,
assurance) ;
Ø De dissuasion (théoriquement, des droits
importants sur l'alcool ou le tabac sont censés réduire la
consommation de ce produits) ;
Ø De protection (les droits de douane)
3. La redistribution des revenus ou des richesses
L'impôt, est ou peut être employé pour des
aides diverses pour réduire les injustices sociales, de façon
ponctuelle ou générale.
II.1.2. CLASSIFICATION DES IMPOTS
a. Impôts directs et indirects19(*)
v Du point de vue de
l'incidence ; on distingue :
1. Les impôts directs qui restent à la charge de
ceux qui y sont assujettis ;
2. Les impôts indirects qui sont ceux dont le fardeau
peut être reporté par les contribuables sur des tiers et
deviennent ainsi les véritables redevables.
v Du point de vue du fait
générateur et rôle qui est lié à la mise en
oeuvre administrative de l'impôt :
1. L'impôt direct, celui qui atteint de façons
périodiques les situations ayant un certain caractère de
permanence et pour l'établissement duquel, il est possible de dresser
une liste des contribuables ;
2. L'impôt indirect, celui qui vise au contraire des
évènements (transaction, mutations de propriété)
dont le caractère occasionnel et imprévisible rend impossible
toute tentative d'enrôlement.
b. Impôt réel
L'impôt réel est celui qui porte sur un
élément économique sans considération de la
situation personnelle de son détenteur. On peut citer, l'impôt sur
les véhicules, la taxe spéciale de circulation routière,
etct.
c. Impôt personnel
Cet impôt atteint l'ensemble de la capacité de
ses charges de famille. L'impôt cédulaire sur les revenus, les
droits de succession sont des impôts personnes.
v Les autres classifications
a. Impôt analytique
C'est un impôt qui frappe un élément d'un
patrimoine ou une catégorie de revenu.
b. Impôt synthétique
C'est un impôt qui atteint une valeur ou une situation
économique prise dans son ensemble.
c. Impôt sur le revenu
C'est un impôt qui frappe l'acquisition d'un revenu par
le contribuable (impôt sur le revenu des personnes physiques et sur les
sociétés).
d. Impôt sur la dépense
Cet impôt grève les dépenses de
consommation ou d'investissement (exemple : TVA).
e. Impôt sur le capital
C'est un impôt qui porte sur le patrimoine mobilier et
immobilier, soit lors de ses mutations, soit du simple fait de sa
détention (impôt sur la fortune).
II.1.3. TECHNIQUES DE PRELEVEMENT DE L'IMPOT
L'impôt dû par chaque contribuable est
l'aboutissement d'un processus fiscal en plusieurs étapes. Il s'agit de
la procédure d'imposition. Tout prélèvement fiscal donne
lieu à trois opérations principales : l'assiette, la
liquidation et le recouvrement20(*)
A. ASSIETE DE L'IMPOT
C'est l'ensemble des opérations administratives qui ont
pour but de rechercher et d'évaluer la matière imposable.
1. La recherche de la matière imposable
Elle s'effectue par le procédé du recensement ou
par celui de la déclaration d'existence.Dans la première
hypothèse, les agents de l'administration fiscale se déplacent
pour rechercher la matière imposable. Alors que pour ce qui est de la
déclaration d'existence, ici il appartient au contribuable de
déclencher l'existence de son acticité ou de son entreprise
à l'administration.
2. L'évaluation de la matière imposable
Trois méthodes peuvent être utilisées pour
déterminer les bases d'imposition des contribuables :
a) L'évaluation indiciaire qui consiste à
évaluer les bases d'imposition d'un redevable à partir de signes
extérieurs ou indices, facilement dénombrables et difficiles
à dissimuler.
b) L'évaluation forfaitaire : forfait signifie
étymologiquement « a pris fait ». Le forfait est
caractérisé par l'élément d'approximation,
d'aléa.
c) L'évaluation réelle ou déclaration
contrôlée : cette méthode est la plus couramment
rependue dans les systèmes fiscaux des pays développés.
Dans ce cas, le contribuable doit établir une
déclaration dans laquelle il procède, conformément aux
prescription légale,à la détermination de sa base
d'imposition, sans le contrôle de l'administration.
B. LA LIQUIDATION DE L'IMPOT
La liquidation a pour objet de déterminer le montant de
la dette fiscale, par application, à la base d'imposition, du tarif de
l'imposition.21(*)Ellesuppose que soient définie le fait
générateur et les modalités de la taxation.
1. Le fait générateur
C'est un fait matériel ou un acte juridique qui donne
naissance à la dette fiscale, le fait générateur de
l'impôt détermine les éléments de l'imposition, le
régime applicable à la liquidation et le point de départ
de certaines prescriptions. A titre indicatif, on notera, les droits de la
mutation (clôture de la période de la réalisation des
revenus)
2. Les modalités de taxation
Tenant compte de chaque type d'impôts, il existe
généralement deux procédés de personnalisation de
l'impôt :
Ø La personnalisation d'après la quantité
des matières imposables. Deux techniques sont en présence, il
s'agit de la complémentarité envisagée soit par la
régression, soit par l'abattement à la base, soit
l'exonération, soit la diminution, etc.
Ø La personnalisation a raison de charge des
familles.
3. Le recouvrement de l'impôt
On regroupe sous ce vocable les opérations à
l'issue desquelles les produits de l'impôt passent des poches des
contribuables aux coffres du trésor public.22(*) Il s'agit de l'encaissement
matériel ou efficace de l'impôt par l'administration.
Trois procédés techniques sont utilisés
pour recouvrir l'impôt. Il s'agit :
Ø Du versement direct par le contribuable ;
Ø Du prélèvement par un
tiers (à la source), cas des employeurs sur les
salariés ;
Ø Du timbre peu utiliser mais à
développer.
SECTION III : NOTION
FONDAMENTALE SUR LA FISCALITE
La fiscalité est l'une des ressources des recettes de
l'Etat.
Albertin J-M l'a définie comme l'ensemble des textes et
règlements organisant la définition et la perception de
l'impôt.23(*)
Selon JESSUA et DUGIER c'est l'ensemble des
prélèvements pécuniaires effectués par les
administrations publiques à titre définitif sans contrepartie
immédiate ou directe.24(*)
La notion de la fiscalité nous renvoi à celle
des ressources permanentes ou définitives de l'Etat qui sont les
impôts détaillés à la deuxième section.
SECTION IV : NOTIONS
FONDAMENTALES SUR LE BUDGET
Tout budget est un prévision d'activités. GROS
le considère comme « une sorte des planification à
court terme des activités économiques et financières de la
puissance publique ».25(*)
IV.1. LE CADRE JURIDIQUE DU
BUDGET
Le budget de l'Etat est marqué par 5 principes
fondamentaux qui ont connu et connaissent encore les alternations multiples
consécutives à l'évolution des données
économiques et financières.
Ces principes qui ont participé à la
construction du régime parlementaire ont tous pour objectif de
permettre au parlement d'exercer un contrôle approfondi sur les finances
publiques.26(*)
IV.1.1 LES PRINCIPES BUDGETAIRES
A. La règle de l'annualité budgétaire
Cette règle est la plus importante et la plus ancienne
des finances publiques.Elle découle du principe du consentement à
l'impôt ; elle signifie que le budget est voté chaque
année et pour une année par le parlement et qu'il est
exécuté dans l'année par le gouvernement.
B. Universalité budgétaire
La règle de l'universalitébudgétaire
signifie que toutes les recettes et toutes les dépenses de l'Etat
doivent intégralité figurer dans le budget, sans aucun
contrainte, compensation, confusion ou atténuation de leurs montants
bruts.
C. L'unité budgétaire
L'unité budgétaire signifie qu'un seul document
retrace toutes les dépenses et toutes les recettes de l'Etat.
D. La spécialisation budgétaire
La loi des finances publiques prévoit que les
crédits ouverts par les lois budgétaires sont affectés
à un ensemble de services et sont spécialisés par chapitre
groupant les dépenses selon leur nature ou selon leur destination.
E. Les principes d'équilibre budgétaire
Ce principe stipule que le montant global des dépenses
prévues au budget doit équivaloir au montant global des
recettes.
IV.2. L'ELABORATION DU BUDGET
DE L'ETAT
La préparation du budget est un processus à la
fois technique et politique éminemment complexe qui reste le monopole du
gouvernement.27(*)
IV.2.1. LE CALENDRIER DE LA PREPARATION DU BUDGET
La préparation du budget dans le temps peut être
décomposé en plusieurs étapes qui normalement se
déroulent sur les neufs premiers mois de l'année.
IV.2.2. L'INTERVENTION DU PARLEMENT DANS L'ELABORATION
DU BUDGET
L'expérience relève que la
prépondérance de l'exécutif est aussi manifeste lors de
l'examen et du vote du budget par le parlement. La question se pose ici de
savoir si le parlement dispose les moyens pour concevoir efficacement à
la prise des décisions financières en raison des nombreuses
interférences et entraves apportées à son action.
IV.3. LE PROCESSUS D'EXECUTION
DU BUDGET DE L'ETAT
En cours d'année, le gouvernement est
nécessairement conduit à adapter l'autorité parlementaire
donné par la loi des finances publiques initiales en fonction de
l'évolution des finances publiques et de l'apparition de priorité
nouvelle.
IV.3.1. LES ACTEURS : LES ORDONNATEURS ET LES
COMPTABLES
Il s'agit de déterminer les modalités de
l'exécution et administrative et la loi des finances.
a. Les agents d'exécutions du budget
· Les ordonnateurs : l'ordonnateur est, selon la
conception du droit franco-belge, un agent d'autorité, administrateur
élu ou nommé, qui, placé à la tête d'un
ministère, d'une collectivité, d'un établissement, d'un
service est amené, à exercer, en sens de ses fonctions
administratives principales, les attributions financières en recettes ou
dépenses.
· Les comptables publics : ils ont
l'exclusivité du maniement de fonds publics. Ce sont des agents qui
assument, sous l'autorité du ministre ayant les finances dans ses
attributions.
b. Les opérations d'exécution de la loi des
finances.
Ces opérations relèvent de la compétence
des ordonnateurs et des comptables publics en suivant certaines
procédures réglementaires.
· L'exécution des dépenses : elle
obéità deux phases successives : la phaseadministrative de
la dépense et la phase comptable de la dépense ;
· Les opérations d'exécution des
recettes : elles obéissent à trois phases suivantes :
le recouvrement des impôts directs, le recouvrement des autres recettes
et le recouvrement des impôts indirects.
IV.3.2. LE CONTROLE DE L'EXECUTION DE LA LOI DES
FINANCES PUBLIQUES
La fonction de contrôle est essentielle pour la bonne
exécution du budget a toujours été ressenti comme une
nécessité primordiale afin d'assurer, d'une part, le respect de
la légalitébudgétaire, c'est-à-dire la
conformité de l'exécution administrative et comptable aux
règles de droit, d'autre part, celui de l'autorisation budgétaire
donnée par le parlement.
CHAPITRE II :
PRESENTATION DE LA PROVINCE DU KASAI OCCIDENTAL
INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous parlerons des régies
financières de la province du Kasaï occidental à
savoir : la DGI, la DGDA, la DGRKOC et la DGRAD et enfin nous parlerons de
l'appréciation de l'impôt perçu par les régies
financières dans le budget de la province du Kasaï occidental.
La province du Kasaï occidental est l'une des provinces
de la République Démocratique du Congo, située au centre
même de la RDC. La ville de Kananga est son chef-lieu ; elle est
limitée au Nord par la province de l'Equateur, au sud par la
République d'Angola et le Katanga ; à l'Est par la province
de Kasaï oriental et a l'ouest par la province de Bandundu.
La province du Kasaï occidental dispose d'importantes
ressources minières comme le diamant, l'or, le nickel et le fer ;
son économie est dominée par l'exploitation minière
artisanale et il n'existe pas d'industries minières. Les recettes et
taxes perçues pour l'activité extractive n'ont pas d'impact
significatif sur la province qui le perçoit.
Le commerce et l'agriculture restent les activités
dominantes dans cette province ; les principales cultures sont notamment
le maïs, le manioc et l'arachide. Elle souffre de la carence en
énergie électrique qui impacte négativement sur la vie
industrielle à promouvoir.
SECTION 1 : LES REGIES
FINANCIERES DE LA PROVINCE DU KASAI OCCIDENTAL
La province du Kasaï Occidental compte quatre
régies financières à savoir : la DGI, la DGDA, la
DGRKOC et la DGRAD. Des toutes ses régies financières, une seule
est provinciale (DGRKOC) tandis que les autres régies sont nationales.
La province bénéficie seulement 40% des recettes de ses trois
régies en terme de rétrocession.
I.1. LA DIRECTION GENERALE DES
IMPOTS
A. HISTORIQUE DE LA DGI
Le 10 mars 1988, fut créer par l'ordonnance
N°88-039 la direction générale des contributions sous la
tutelle du ministre des finances,DGC en sigle. Celle-ci dotée de
l'autonomie financière28(*). Une année plus tard soit le 10 mai 1989,
l'ordonnance n° 89-101 vient modifier et compléter les articles
22,4 et 15 de l'ordonnance de la création et DGC est devenue la DGI.
Cependant, le mot impôt a été
trouvé à titre de remplacement du mot
« contribution » à partir de février 1969,
libellé par le ministre des finances du budget et portefeuille. Il
montre que le mot contribution met d'avantage l'accent sur le faitqu'il s'agit
dorénavant d'une véritable contribution aux charges
publiques29(*). Mais
arrivait en 2003, un autre changement est observé par le décret
N°0017/2013 du 02 mars 2013. La DGI est créée en
remplacement de la DG, car le terme contribution semblait produire un effet de
mobilisateur dans le chef des contribuables faisant parfois réduire les
droits du trésor public au titre des simples contributions.
B. CADRE GEOGRAPHIQUE ET PATRIMOINE
La DGI est située au croisement des avenues
André Guillaume LUBAYA et KASAVUBU, au 236ème N°
de l'avenue KASAVUBU, dans le Quartier MALANDJI, commune de KANANGA. Elle est
limitée au Nord par une école Mécanique, au Sud par le
bâtiment MUSUBE, à l'Est par la résidence du chef Coutumier
KALAMBA MUANA NGANA et à l'Ouest par l'Hôtel KAKOMU.
C. MISSION DE LA DGI
D'après l'ordonnance-loi N°88-039 du 10 Mars 1988,
la DGI a été constituée dans le but ultime de maximiser
les recettes fiscales de l'Etat. Sa vocation est d'exercer dans le cadre des
lois et des règlements en vigueur, différentes missions et
prérogatives en matière fiscale.
Selon les modifications apportées par l'ordonnance-loi
N°89-101 du 10 Mai 1989, à l'article 2 de l'ordonnance-loi
N°88/039 du 10 Mai 1998, les missions et prérogatives concernent
l'assiette fiscale, le contrôle, le recoupement et le contentieux des
impôts, taxes redevances et prélèvements à
caractère fiscale.
Voilà pourquoi la DGI est chargée
d'étudier et de soumettre à l'autorité de tutelle des
projets d'arrêtés, l'ordonnance et de loi en matière
fiscale.
En revanche, elle doit être consultée pour toute
convention à incidence fiscale ou tout agrément du code des
investissements30(*)en
province, la DGI exerce par déduction ses compétences du
Kasaï-Occidental.
4. ORGANISATION STRUCTURO FONCTIONNELLE
Pourtant de l'organisation fonctionnelle, nous constatons
paisiblement que du temps de la création de la DGI d'après
l'ordonnance loi n°88-039 du 10 mars 1988 ; il y'avait neuf
directions provinciales parmi les quelles figurait la DPI
Kasaï-Occidental31(*). Celle-ci a un statut autonome vis-à-vis de
l'administration publique provinciale. Plusieurs ordonnances ont
été signées pour fixer le nombre des divisions existant au
sein de la DPI.
Par ailleurs, le 02 mars 2003, il y a eu le décret
n°017/2003 qui a fixé les divisions au sein de la DPI de la
manière suivante : division des ressources humaines, Division de
taxation et documentation, Division de contrôle fiscal, Division de
recouvrement, Division de l'information, Ressort fiscal du type A et ressort
fiscal du type B avec cellules.
Généralement, les divisions des services sont
subdivisées en bureaux et ces derniers en cellules de travail. Ces
cellules étant au sein des bureaux et ressorts des impôts sont les
mêmes sur l'ensemble du territoire national. Le cadre de commandement au
niveau provincial de service des impôts comprend :
- Le Directeur Provincial ;
- Les Chefs de Division ;
- Les Chefs de bureaux.
I.2. LA DIRECTION GENERALE DES
RECETTES DU KASAI OCCIDENTAL (DGRKOC)
A. HISTORIQUE
La perception des impôts et taxes pour le comptes des
entités territoriales décentralisées (ETD), était
jadis assurée par la DGI/Kasaï Occidental ; actuellement, les
ressources fiscales sont régies par une administration provinciale
dotée de la personnalité juridique et d'autonomie administrative
et financière. C'était d'abord la Brigade de Mobilisation des
recettes (BMR) et actuellement la Direction Provinciale des recettes du
Kasaï Occidental (DGRKOC)).
La BMR a été créée par
l'édit N°2 du 08/07/2008, promulgué par
m'arrêté provincial N°01/01/CAB/GP/K.OCC/029/2008. Ce service
public provincial doté d'une autonomie administrative et
financière a déjà fonctionné pendant 8 ans, soit de
juillet 2008 à Mai 2016.
Cependant, les nombreuses insuffisances que présentait
ce service avaient rendu difficile ma mobilisation maximale des recettes de la
province. L'inefficacité de cette régie était liée
notamment aux facteurs d'ordre structurel et humain.
Sur le plan structurel, laBMR était
caractérisée par une organisation ne répondant à
aucun critère moderne et bonne gouvernance en matière de
mobilisation des recettes et de leur canalisation vers le trésor de la
province. Ces insuffisances structurelles ont été doublées
d'une absence manifeste des politiques incitatives) la maximisation.
Le personnel de cette régie était recruté
sur base du favoritisme, du clientélisme et était
caractérisé par la gabegie financière, le
détournement des fonds publics, ma corruption, la tricherie, la fraude
et l'évasion fiscale.
De ce fait, suite à ces antivaleurs ci-haut
constatées, on a procédé à une mutation profonde de
la BMR en DGRKOC.
En effet, conformément aux prescrits des articles 171
et 204 points 5 et 16 de la constitution de la RDC et à ceux del'article
35 points 4 et 9 de la loi N°08/012 du 31 juillet 2008portant principes
fondamentaux relatifsà la libre administration des provinces, et de
l'ordonnance-loi N°013/001 du 23/02/2013 fixant la nomenclature des
impôts, taxes, droits et redevances, l'édit N°17/K. OC/2013
du 24/05/2013 du 24/05/2013transforme la BMR en DGRKOC, dotée d'une
autonomie administrative et financière.
La DGRKOK, créée pour corriger les insuffisances
et l'inefficacité de la BMR, s'engage dans une profonde réforme,
en vue de doter la province des moyens de sa politique et de compter beaucoup
et véritablement sur ses ressources propres pour ne pas dépendre
de la rétrocession et des recettes exceptionnelles.
Il est mieux de signaler encore que la DGRKOC s'inspire sur le
plan organisationnel et procédural de l'arsenal juridique
régissant les autres régies financières en RDC.
B. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le siège de la DGRKOC est situé en RDC, dans la
province du Kasaï occidental, ville et commune de Kananga, quartier
MALANDJI sur l'avenue KINKOLE, elle est bornée au Nord par la DGRAD, au
Sud par la maison communale de Kananga, à l'Est par la fondation Femme
plus et à l'Ouest par la DGM.
I.3 LA DIRECTION GENERALE DES
RECETTES ADMINISTRATIVES, JUDICIAIRES, DOMANIALES ET DE PARTICIPATION
(DGRAD)
A. HISTORIQUE
La Direction Générale des Recettes
Administratives Judiciaires, Domaniale et de Participation (DGRAD) fut
créée par le décret n°0058 du 27 Décembre
1995, complété par le décret n°0058du 29
Décembre 1995 portant règlement d'administration relatif au
personnel de carrière de la DGRAD.
B. GENESE
La création de la DGRAD est issue :
v D'un constat d'échec de procédures, de
méthodes d'encadrement et de mobilisation des recettes Administratives
et judiciaires ainsi des revenus du domaine qui, jadis, contribuaient à
plus de 30% au budget de l'Etat vers les années 1960 ;
v D'une chute de cette catégorie des recettes
jusqu'à 20% autour des années 1960, les recettes classées
dans une rubrique budgétaire intitulée « autre
recettes » ;
v D'un disfonctionnement et d'une politisation de
l'Administration publique ;
v D'une consommation des recettes à la source ;
v D'une gestion laxiste des imprimés de valeur.
C. MISSIONS DE LA DGARD
Dans le cadre des lois et règlements en vigueur, la
DGRAD se voit chargée :
v D'exercer toutes les missions et prérogatives en
matières d'ordonnancement et de recouvrement des recettes
Administratives, judiciaires, domaniales et de participations ;
v D'élaborer, en collaboration avec les Administrations
en charge de taxation, les projetsde lois, les décrets, les
arrêtés, les circulaires et instructions dans le domaine de ses
attributions qu'elle soumet aux autorité compétentes ;
v De proposer après consultation la modification ou la
révision de la législation ou de la réfraction en
matière des recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de
Participation, initiées par les autres Administrations.
C. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Située sur la ville de Kananga au n°7 de l'avenue
KINKOLE.Elle est bornée au nord par me bureau communale de Kananga, au
sud par le complexe scolaire les Amies de David, à l'Est par la
fondation Femme plus et l'Ouest par le bâtiment Immo Kasaï
I.4. LA DIRECTION GENERALE DE
DOUANES ET ASSISES
A. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La région douanière du Kasaï Occidental
trouveses frontières au Nord avec la province de Katanga, au sud avec la
province de l'Equateur, a l'est avec la province du Kasaï oriental,
à l'ouest avec la province de Bandundu et au sud-est avec la
république d'Angola.
B. HISTORIQUE
La Direction Générale de Douanes et Assises
« DGDA » en sigle est une entreprise publique à
caractère administratif, économique et financier
créée par l'ordonnance-loi n°144/79 du 18 Février
1968 dotée de la personnalitéjuridique. La DGDA dépend
techniquement du ministère des finances et sa tutelle administratif
relève du ministère de portefeuille.
Sous la Direction des expatriés Belges,
l'Administration douanière du Kasaï Occidental, appelée en
1968 « la circonscription douanière du Kasaï
Occidental », comprenait les deux provinces du haut Lomami dans la
province du Katanga. Cettecirconscription douanière dont le siège
administratif se trouvait au Katanga fut structuré en cinq bureaux
à savoir :
· Kananga ville,
· Kananga aéroport ;
· Tshikapa ;
· Mwene-ditu ;
· Kamina, chapeautés par un chef de division
régionale.
En 1972, lesdites divisions furent supprimées et
remplacées par deux divisions de douanes à savoir :
· Kasaï Oriental avec comme bureaux, Mbuji-Mayi et
Mwene-Ditu ;
· Kasaï Occidental, avec comme bureau Kananga ville,
Kananga aéroport et Tshikapa.
En 1974, à la suite de la Zaïrianisation, la
réforme administrative intervenue, mit sur pied une nouvelle
organisation. Les quatre divisions se trouvant au Kasaï Occidental sous la
dépendance du département de finances (en occurrence, douane,
contribution, budget et contrôle, contrôle et comptabilité)
furent fusionnées en une seule division appelée :
« division régionale des finances », les autres
devenant automatiquementdes bureaux dirigés par un chef de
bureau.32(*)
Le 15 mai 1979, l'ordonnance n°79/114 signée par
le président de la République en collaboration avec les Belges,
renomme cette régie financière : « office des
douanes et Assises » OFIDA.
C. ATTRIBUTION DE LA DGDA
Généralement, la douane joue un rôle
essentiel en matière de gestion des intérêts
économiques et commerciaux nationaux, de facilitation des
échanges et de sécurité.
En vertu de sa présence permanente aux
frontières, la DGDA est compétente pour procéder à
la liquidation, et recouvrer les taxes et commissions, redevances ou
rémunérations quelconques pour le compte d'autres administrations
publiques lorsqu'elles sont dues soit à l'importation et/ou à
l'exportation des marchandises, soit du fait de leur transit ou de leur
séjour en entrepôt de douanes.
En effet, la DGDA assure le pilotage des guichets uniques
institués dans les bureaux des douanes ?
Ainsi, la DGDA se charge entre autre de la (du) :
· Perception des droits d'accises et de
consommation ;
· Classificationdes marchandises ;
· Détermination de la valeur en douane des
marchandises à l'importation et à l'exportation ;
· Contrôle du prix ex-usine des produits soumis aux
droits d'accises ;
· Protection de l'espace économique national en
particulier par l'application des normes aux frontières ;
· Conception et mise en oeuvre des mesures visant la
facilitation et la sécurité des échanges commerciaux ainsi
que celles relatives à la production locale des produits soumis aux
droits d'accises ;
· Lutte contre la contrefaçon et autres atteintes
aux droits de propriété industrielle, intellectuelle et
artistique ;
· Lutte contre le blanchissement de l'argent ;
· Préservation de la population par la lutte
contre le trafic illicite, des marchandises toxiques et dangereuses, des
produits qui appauvrissent la couche d'ozone. Etc.
SECTION II :
APPRECIATION DE L'IMPOT PERCU PAR LES RECETTES FINANCIERES DANS LE BUDGET DE LA
PROVINCEDU KASAI OCCIDENTAL
Il est question ici de soulever les problèmes
del'impôt en RDC, d'analyser la fraude fiscale et ses conséquences
ainsi que les mécanismes de répression.
II.1. PROBLEMES DE L'IMPOT EN
RDC
Parmi les maux qui rongent l'impôt en RDC, il y'a le non
applicabilité des textes et la fraude fiscale sur toutes ses formes. Le
Congodepuis son indépendance est chaque fois victime de non-respect de
ses propres lois par les dirigeants.
A. Les Provinces et la rétrocession
D'après la constitution du 18 Février 2006 en
son article 171 : « les finances du pouvoir central et cellesdes
provinces sont distinctes. La part des recettes caractère national
allouée aux Provinces est établie à 40%s. elle est retenue
à la source (art 175).33(*)
L'assiette de la rétrocession est basée sur les
recettes provenant des troisrégies financières : DGDA, DGI
et DGRAD. Le taux de rétrocession au profit d'une province porte sur les
recettes collectées par ces régies dans cette province.
Cetterétrocession exclut cependant les recettes sur les produits
pétroliers ainsi que les prélèvements sur les grandes
entreprises recouvrées par la direction des grandes entreprises ceux-ci
considérés comme des recettes revenant au gouvernement central.
Si ces recettes étaient rétrocédées sans
aménagement aux provinces, des inégalités à
l'accès au profit des impôts et taxes collectés dans le
pays seraient criantes entre les provinces dans la mesure où plus de 90%
des grandes entreprisesont leurs sièges à Kinshasa et au
Katanga.34(*)
B. La fraude fiscale
Le législateur Congolais ne définit pas
expressément la fraude fiscale bien qu'il l'érige en infraction.
Il utilise plutôt l'expression
« intentionfrauduleuse » qu'il dépeint à
l'article 101 de la loi n° 004/2003 du 13 Mars 2003 comme étant
l'intention qui consiste « à poser des actes envue de se
soustraire ou de soustraire un tiers à l'établissement ou
paiement total ou partiel de l'impôt dû »35(*).
Conformément aux dispositions de l'article 102 de la
loi n°004/2003, les infractions qui procèdent manifestement de
l'intention frauduleuse sont les suivantes :
1. L'omission volontaire de déclaration
Cette infraction consiste pour un contribuable d'omettre de
manière volontaire de déclarer une matière
légalement imposable, violantainsi l'obligation lui incombant de payer
ce qui est dû légalement au fisc du fait de son activité
lucrative, de son bien ou de son profit.36(*)
2. La dissimulation des sommes sujettes à
l'impôt
A la différence de l'omission volontaire de
déclaration, la dissimulation est le fait de cacher les sommes qui
légalement sont imposables par le fisc. Ici, le contribuable ne
déclare pas tous les revenus ou ne déclare rien du tout. La
tentation est grande ici car nous savons que le système fiscalCongolais,
comme ceux de la plupart des pays francophones, est du type déclaratif
et les moyens mis à la disposition des agents pour le contrôle
fiscal restent insuffisants.
3. La passation délibérée des
écritures fictives ou inexactes dans les livrescomptables
Cette infraction à un caractère purement
comptable dans la mesure où elle consiste à tracer des
opérations comptables non conformes à la réalité.
Les opérations comptables ainsi enregistrées soit dans le
livre-journal, dans le bilan ou dans l'inventairesont entachées
d'inexactitude. Toutefois les livres comptables peuvent
êtreassimilés ou certificat de salaire ou autres attestations
délivrées par des tiers à condition que cela cadre avec
l'information comptable ou financière du contribuable.37(*)
4. L'incitation du public à refuser ou retarder le
paiement de l'impôt
Il s'agit ici pour une personne (incitateur) de fomenter dans
l'esprit des contribuables (incités), la détermination parun
refus ; de na pas payer l'impôt ou de retarder son paiement.
5. L'émission des fausses factures
Les factures étant des pièces justificatives des
opérations comptables, elles sont indispensables à l'information
comptable et financière, qui permet au fisc de mieux procéder au
contrôle fiscal sur pièces, en cas de doute ou
d'inexactitude.38(*)
6. L'opposition à l'action de l'Administration des
impôts
Il n'est pas facile de définir l'action de
l'Administration des impôts. Le législateur lui-même ne l'a
pas fait, comme d'ailleurs pour tous les termes d'autres
infractionsprécédentes. A cetégard, l'on
peutdéduire que cette opposition peut être formulée contre
toute démarche de l'Administration ou toutes opérations de ce
dernier rentrant dans le cadre de ses fonctions telles que confrères par
la constitution du 18 Février 2006 sur la répartition des
compétences fiscalesentre le pouvoir central et les provinces.39(*)
7. L'agressionou l'outrage envers un agent de l'Administration
des impôts
Il a paru nécessaire sur le législateur de
protéger la personne de l'agent fiscal car sur terrain, il peut arriver
qu'un agent de l'Administration des impôts puisse faire l'objet, pendant
l'exercice de ses fonctions, d'une insulte voire d'une agression physique de la
part d'un contribuable.
L'agression doit êtrephysique, c'est-à-dire
dirigée contre la personne physique de l'agent en fonction.Notamment, un
coup de poing, un coup de bâton, unegifle. De même, le fait pour un
contribuable de laisser ses chiens ou ses gardiens attaquer l'agent fiscal,
constitue une agression.
Il convient de préciser que l'agression ou l'outrage ne
peuvent être retenus comme infraction que lorsqu'ils sont orientés
vers un agententrain d'effectuer une missionrégulièrement
ordonnée ; agent muni éventuellement d'un ordre de mission
dûment délivré. Un agent du fisc qui serait outragé
oùagressé en dehors de sa mission pourra agir en justice
conformément au droit commun.40(*)
C. Les conséquences de la fraude fiscale
Les conséquences de la fraude fiscale sont
regroupées à deux niveaux : sur le plan national et sur plan
international.41(*)
1. Sur le plan national
Sur ce plan nous avons :
Ø L'administration de rendement : en effet, le
pouvoir publicsubit des pertes de revenus énormes. Ces portes
touchentdirectement son niveau d'endettementet ils influencent sa
capacité d'offrir des services et financer des programmes qui
répondent aux besoins de notre société, en constante
évolution.
Par ailleurs, l'Etat pour mener bien sa mission qui est celle
de satisfaire le besoin d'intérêt général a besoin
des moyens et la fraude fiscale constitue un frein. Ellecompromet
l'équilibre budgétaire de nombreux Etatsen réduisant les
dépenses collectives.
Ø Atteinte à la justice sociale : il y'a
des citoyens qui paient pour d'autres. En effet, les particuliers qui
respectent les lois voient leur charge fiscale, injustement alourdie parce
qu'ils doiventcompenser pour ceux qui d'abandonnent à la fraude. Et
celaa pour conséquence le non-respect du principe de
l'égalité devant l'impôt. En plus, la fraude fiscale
augmente la pression fiscale sur les personnes qui paient effectivement
l'impôt.
Ø Favorise les méfaits économiques :
dans une économie du marché, la fraude fiscale porte atteinte au
libre jeu de la concurrence. En effet, il y'a des entreprises subissant une
concurrence déloyale parce qu'elles sontrespectivement de la loi et
conscients de leurs responsabilités sociales. En plus, la fraude fiscale
fausses les structures de certaines personnes morales ou physiques tout comme
elle contribue à la survie des entreprises marginales.
Ø L'institution d'une mentalité
d'assistée : la fraude fiscale rend les gensparesseux. Les gens ne
veulent fournir aucun effort parce qu'ils savent qu'ils seront aidés.
2. Sur le plan international
Dans ce cas, la fraude fiscale peut :
Ø Susciter une animosité entre d'une part les
Etats bénéficiaires de la fraude et d'autre part aux qui
supportent le poids de ce phénomène.
Ø Etre à l'originedes conflitspolitiques entre
plusieurs Etats.
Ø Permettre l'installation des structures
économiques internationales.
II.2. MECANISMES DE
REPRESSION
A. Les sanctions
Par définition, selon le dictionnaire Petit Robert, la
sanction est une peine établie par une loi pour réprimer une
fraude, infraction.42(*)
Le but de la sanction, comme l'écrivaitCésare
BECARIA en 1764 dans son « traité des délits et des
peines » n'est autre que « d'empêcher le couple de
nuire encore à la société et de détourner ses
concitoyens de tenter des crimes semblables.43(*)
En droit congolais, les sanctions reposent sur la loi
n°004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures
fiscales à son article 101 al.1 qui dispose que sans préjudice
des peines prévues aux articles 123 et 127 du code pénal, les
auteurs d'infraction fiscale qui procèdent manifestement d'une intention
frauduleuse sont possibles des peines ci-dessous :
v Pour la première infraction
· Un emprisonnement d'un à 30 jours
· Une amande égale au montant de l'impôt
éludé au nom payé dans le délai ;
· Ou une de ces peines seulement.
v En cas de récidive
o Un emprisonnement de 40 à 60 jours ;
o Une amande égale au double du montant de
l'impôt éludé ou non payé dans le
délai ;
o Ou l'une de ces peines seulement.
Signalons aussi par ailleurs qu'en matière fiscale il
existe deux types de sanctions :
§ Les sanctions fiscales qui sont des sanctions
pécuniaires et qui sont infligées directement par
l'administration fiscale sous le contrôle de juge de l'impôt.
§ Les sanctions pénales qui sont infligées
par les tribunaux de l'ordre judiciaire uniquement à la suite
d'infraction pénales.
B. Le juge compète en cas de fraude fiscale
Il faut savoir que, en droit commun, l'initiative des
poursuites appartient au parquet. En droit fiscale, cette initiative appartient
à l'administration des impôts, dans la mesure où le parquet
ne peut pas engager de poursuite sans une plainte préalable
déposée par l'administration fiscale. L'administration se
retrouve en fait seule juge de l'opportunité de l'exercice des
poursuites et sélectionne les affaires qu'elle va soumettre au juge
pénal sans autre arbitre qu'elle-même.44(*)
Le juge de la légalité en matière est le
juge de l'impôt dans la généralité de cas, le juge
de l'impôt est un magistrat de l'ordre administratif. Il y a donc
indépendance des instances pénales et fiscales.
Ces mécanismes peuvent permettre à mieux mettre
hors état de nuire tous ceux qui se livreront à la fraude.
CHAPITRE III APPORT DES
RESSOURCES FISCALES DANS LE BUDGET DE LA PROVINCE DU KASAI OCCIDENTAL
Dans ce chapitre, nous allons commencer par la
présentation des donnéesc'est-à-dire nous allons montrer
des tableaux quiétablissent les ressources fiscales prévues et
réalisées ainsi que les dépenses prévues et
réalisées aussi et enfin, nous allons montrer aussi l'apport des
ressources fiscales dans le budget ainsi que son impact.
III.1. PRESENTATION DES
DONNEES
Tableau 1 : Ressources prévues et
réalisées pour l'année 2012
2012
|
RUBRIQUES
|
PREVISIONS ANNUELLES
|
REALISATION
|
I. BUDGET GENERAL
|
111404295290,20
|
73689616218
|
I.1 Recettes courantes
|
90396534176,31
|
61020647041
|
solde de caisse au 31 décembre 2011
|
|
30264998,54
|
I.1.1 Rétrocession (40%)
|
86997000000,00
|
60224740753
|
I.1.2 Recettes d'Intérêt commun
|
3282989685,91
|
761906019,1
|
a) Recettes fiscales
|
1352524418,93
|
204272448
|
b) Taxes Administratives
|
1930465260,78
|
556966571,1
|
I.1.3 Taxes spécifiques de la province
|
116544490,90
|
3735270
|
a) Recettes fiscales
|
33924475,00
|
3636450
|
b) Taxes Administratives Rémunératoires
|
69140015,00
|
651020
|
I. 2 Produits de la caisse nationale de
péréquation
|
pm
|
|
I.3 Recettes exceptionnelles
|
21007761113,93
|
12668969178
|
II. BUDGETS ANNEXES
|
1056293800,00
|
2045647654
|
III SUBVENTIONS DE L'ETAT
|
624730000,00
|
0
|
TOTAL GENERAL DES RECETTES
|
113355437922,00
|
75735263872
|
Source : rapport d'exécution du budget de
l'exercice 2012
Tableau N°2 : Ressources prévues et
réalisées pour l'année 2013
2013
|
RUBRIQUES
|
PREVISIONS ANNUELLES
|
REALISATION
|
I. BUDGET GENERAL
|
105347755681,00
|
95706529538,90
|
I.1 Recettes courantes
|
71926167682,00
|
61675347662,58
|
I.1.1 Rétrocession (40%)
|
65586934919,00
|
59391910697,76
|
I.1.2 Recettes d'Intérêt commun
|
1769187862,00
|
893871786,84
|
a) Recettes fiscales
|
1149972110,30
|
581016661,45
|
b) Taxes Administratives
|
619215751,70
|
312855125,39
|
I.1.3 Taxes spécifiques de la province
|
4570044901,00
|
2389565177,98
|
a) Recettes fiscales
|
2970529185,65
|
1553217365,69
|
b) Taxes Administratives Rémunératoires
|
1599515715,35
|
543626077,99
|
II. RECETTES EN CAPITAL
|
0,00
|
19349907877,00
|
III Recettes exceptionnelles
|
33421587999,00
|
14581273999,32
|
TOTAL GENERAL DES RECETTES
|
105347755681,00
|
95706529539
|
Source : Rapport d'exécution du budget de
l'exercice 2013
Tableau N°3 : Ressources prévues et
réalisées pour l'année 2014
2014
|
RUBRIQUES
|
PREVISIONS ANNUELLES
|
REALISATION
|
I. BUDGET GENERAL
|
100080367896,95
|
89964137766,57
|
I.1 Recettes courantes
|
68329859297,90
|
57974826802,83
|
I.1.1 Rétrocession (40%)
|
62307588173,05
|
55828396055,89
|
I.1.2 Recettes d'Intérêt commun
|
1680728468,90
|
840239479,63
|
a) Recettes fiscales
|
1092473504,79
|
546155661,76
|
b) Taxes Administratives
|
588254964,12
|
294083817,87
|
I.1.3 Taxes spécifiques de la province
|
4341542655,95
|
2246191267,30
|
a) Recettes fiscales
|
2822002726,37
|
1460024323,75
|
b) Taxes Administratives Rémunératoires
|
1519539929,58
|
511008513,31
|
II. RECETTES EN CAPITAL
|
0,00
|
18188913404,38
|
III Recettes exceptionnelles
|
31750508599,05
|
13706397559,36
|
TOTAL GENERAL DES RECETTES
|
100080367896,95
|
89964137766,57
|
Source : Rapport d'exécution du budget de
l'exercice 2014
Tableau N°4 : Ressources prévues et
réalisées pour l'année 2015
2015
|
RUBRIQUES
|
PREVISIONS ANNUELLES
|
REALISATION
|
I. BUDGET GENERAL
|
122544724819,22
|
92112020273
|
I.1 Recettes courantes
|
99436187593,94
|
76275808801
|
|
|
37831248,18
|
I.1.1 Rétrocession (40%)
|
95696700000,00
|
75280925941
|
I.1.2 Recettes d'Intérêt commun
|
3611288654,50
|
952382523,9
|
a) Recettes fiscales
|
1487776860,82
|
255340560
|
b) Taxes Administratives
|
2123511786,86
|
696208213,9
|
I.1.3 Taxes spécifiques de la province
|
128198939,99
|
4669087,5
|
a) Recettes fiscales
|
37316922,50
|
4545562,5
|
b) Taxes Administratives Rémunératoires
|
76054016,50
|
813775
|
I. 2 Produits de la caisse nationale de
péréquation
|
pm
|
0
|
I.3 Recettes exceptionnelles
|
23108537225,32
|
15836211472
|
II. BUDGETS ANNEXES
|
1161923180,00
|
2557059568
|
III SUBVENTIONS DE L'ETAT
|
687203000,00
|
0
|
TOTAL GENERAL DES RECETTES
|
124690981714,20
|
94669079841
|
Source : Rapport d'exécution du budget de
l'exercice 2015
III.2. BUDGETDE LA
PROVINCE
Dans ce point, nous allons donner des tableaux
représentant les dépenses prévues et
réalisées dans le budget de la province du Kasaï occidental
pour les années2012, 2013, 2014 et 2015.
Tableau N°5 : dépenses prévues et
réalisées pour l'année 2012
2012
|
LIBELLES
|
PREVISIONS ANNUELLES
|
CREDITS CONSOMMES
|
I. DEPENSES DU BUDGET GENERAL
|
111674333123,11
|
61744873548
|
I. Dépenses courantes
|
54486427507,11
|
46245376711
|
1. Dette intérieure
|
1329642707,88
|
554031994,5
|
2. Frais financiers
|
250000000,00
|
101552306,4
|
3. Dépenses du personnel
|
26451672120,00
|
41835885493
|
4. Biens et matériels
|
1499557334,00
|
802494646
|
5. Dépenses des prestations
|
6203407485,00
|
1361952417
|
6. Transfert et interventions de l'Etat
|
18752147860,23
|
1589445041
|
II. DEPENSES D'INVESTISSEMENT
|
57187905616,00
|
15499496837
|
1. EQUIPEMENTS
|
4892640020,00
|
265426801
|
2. CONSTRUCTION, REFECTION, REHABILITATION, ADDITION
D'OUVRAGES
|
52295265596,00
|
15234070036
|
III. DEPENSES EXCEPTIONNELLES
|
|
11944742671
|
IV. DEPENSES DES BUDGETS ANNEXES
|
1056293800,00
|
2045647654
|
V. DEPENSES ADMINISTRATIVES D'INTERET GENERAL
|
624630000,00
|
0
|
TOTAL GENERAL DES DEPENSES
|
113355356923,11
|
75735263872
|
Source : Rapport d'exécution du budget de
l'exercice 2012
Tableau N°6 : Dépenses prévues et
réalisées pour l'année 2013
2013
|
LIBELLES
|
PREVISIONS ANNUELLES
|
CREDITS CONSOMMES
|
I. DEPENSES DU BUDGET GENERAL
|
105347755681,00
|
94990413882
|
I. DEPENSES COURANTES
|
82504116326,40
|
64838947463
|
1. DETTE INTERIEURE
|
779111543,00
|
22979620
|
2. FRAIS FINANCIERS
|
265628634,00
|
34876876
|
3. DEPENSES DU PERSONNEL
|
54955693452,00
|
47770717474
|
4. BIENS ET MATERIELS
|
2436182463,40
|
876672036
|
5. DEPENSES DES PRESTATIONS
|
8702046355,00
|
3033973296
|
6. TRANSFERT ET INTERVENTIONS DE L'ETAT
|
15365453879,00
|
13099908161
|
II. DEPENSES D'INVESTISSEMENT
|
22843639355,00
|
30151466419
|
1. EQUIPEMENTS
|
7254763061,00
|
8466336889
|
2. CONSTRUCTION, REFECTION, REHABILITATION, ADDITION
D'OUVRAGES
|
15588876294,00
|
21685129530
|
TOTAL GENERAL DES DEPENSES
|
105347755681,00
|
94990413882
|
SOURCE : Rapport d'exécution du budget d
l'exercice 2013
Tableau N°7 : Dépenses prévues et
réalisées pour l'année 2014
2014
|
LIBELLES
|
PREVISIONS ANNUELLES
|
CREDITS CONSOMMES
|
I. DEPENSES DU BUDGET GENERAL
|
100080367896,95
|
89290989049
|
I. DEPENSES COURANTES
|
78378910510,08
|
60948610616
|
1. DETTE INTERIEURE
|
740155965,85
|
21600842,8
|
2. FRAIS FINANCIERS
|
252347202,30
|
32784263,44
|
3. DEPENSES DU PERSONNEL
|
52207908779,40
|
44904474426
|
4. BIENS ET MATERIELS
|
2314373340,23
|
824071713,8
|
5. DEPENSES DES PRESTATIONS
|
8266944037,25
|
2851934898
|
6. TRANSFERT ET INTERVENTIONS DE L'ETAT
|
14597181185,05
|
12313913672
|
II. DEPENSES D'INVESTISSEMENT
|
21701457387,25
|
28342378434
|
1. EQUIPEMENTS
|
6892024907,95
|
7958356676
|
2. CONSTRUCTION, REFECTION, REHABILITATION, ADDITION
D'OUVRAGES
|
14809432479,30
|
20384021758
|
TOTAL GENERAL DES DEPENSES
|
100080367896,95
|
89290989049
|
SOURCE : Rapport d'exécution du budget d
l'exercice 2013
Tableau N°8 : Dépenses prévues et
réalisées pour l'année 2015
2015
|
LIBELLES
|
PREVISIONS ANNUELLES
|
CREDITS CONSOMMES
|
I. DEPENSES DU BUDGET GENERAL
|
122841766435,42
|
77181091935
|
I. DEPENSES COURANTES
|
59935070257,82
|
57806720888
|
1. DETTE INTERIEURE
|
1462606978,67
|
692539993,1
|
2. FRAIS FINANCIERS
|
275000000,00
|
126940383
|
3. DEPENSES DU PERSONNEL
|
29096839332,00
|
52294856866
|
4. BIENS ET MATERIELS
|
1649513067,40
|
1003118308
|
5. DEPENSES DES PRESTATIONS
|
6823748233,50
|
1702440521
|
6. TRANSFERT ET INTERVENTIONS DE L'ETAT
|
20627362646,25
|
1986806301
|
II. DEPENSES D'INVESTISSEMENT
|
62906696177,60
|
19374371046
|
1. EQUIPEMENTS
|
5381904022,00
|
331783501,3
|
2. CONSTRUCTION, REFECTION, REHABILITATION, ADDITION
D'OUVRAGES
|
57524792155,60
|
19042587545
|
III. DEPENSES EXCEPTIONNELLES
|
0,00
|
14930928338
|
IV. DEPENSES DES BUDGETS ANNEXES
|
1161923180,00
|
2557059568
|
V. DEPENSES ADMINISTRATIVES D'INTERET GENERAL
|
687093000,00
|
0
|
TOTAL GENERAL DES DEPENSES
|
124690892615,42
|
94669079841
|
SOURCE : Rapport d'exécution du budget de
l'exercice 2015
III.3. ANALYSE DE RAPPORT
ENTRE LES RESSOURCES FISACLES REALISEES ET LES DEPENSES DU BUDGET GENERAL
Dans ce point, nous allons analyser le rapport entre les
ressources fiscalesréalisées et les dépenses
réalisées du budget général ; leurs impacts et
apport dans la province du Kasaï Occidental.
a) CALCUK D'ECARTS
Tableau N°9 : Ecart entre les ressources fiscales et
les dépenses du budget général
Données/années
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
Ressources fiscalesréalisées
|
204 272 448
|
581 016 661
|
546 155 666,76
|
255 340 560
|
Dépenses du budget général
|
61 744 873 548
|
94 990 413 822
|
890 290 989 049
|
77 181 091 935
|
Ecart
|
-61 540 601 100
|
-94 409 397 220,5
|
-88 744 833 387,2
|
-76 925 751 375
|
Ecart en %
|
-99,66
|
-99,38
|
-99,38
|
-99,66
|
Source, conçu par nous-mêmes grâce aux
ressources fiscalesréalisées et dépenses
réalisées par la province pour les années 2012, 2013, 2014
et 2015 ?
Ecart = Ressources fiscales réalisées -
Dépenses du budget général
Ecart en % =
COMMENTAIRES : suite au tableau n°9 avons
constaté que les ressources fiscales réalisées ne peuvent
pas suffirepour réaliser les dépenses du budget
général de la province du Kasaï Occidental car, un
écart énorme sépare les ressources fiscales
réalisées de dépenses du budget général.
b) APPORT
Tableau n°10 : L'apport des ressources fiscales dans
le budget de la province du Kasaï Occidental
Données/années
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
Ressources fiscales réalisées
|
204 272 448
|
581 016 661,45
|
546 155 661, 76
|
255 340 560
|
Dépenses du budget général
|
61 744 873 548
|
94 990 413 882
|
89 290 989 049
|
77 181 091 935
|
Apport des ressources fiscales dans le budget
|
0,33%
|
0,66%
|
0,61%
|
0,33%
|
Source : Conçu par nous-mêmes grâce
aux ressources fiscales réalisées et dépenses du budget
général réalisé pour les années 2012, 2013,
2014, 2015.Apport des ressources fiscales dans le budget =
COMMENTAIRES : le tableau n°11 indique que les
ressources fiscales entrent de l'ordre suivant : 0,33% pour 2012, 0,61%
pour 2013, 0,61% pour 2014 et 0,33% pour 2015 ce qui ne signifie rien pour la
province.
Les ressources fiscales ont un faible taux d'apport qui ne
peut pas aider l'avancement de la province. Le taux faible est causé par
la fraude fiscale. Nous avonsrépondu à la dernière
hypothèse.
III.4. CRITIQUES ET
SUGGESTIONS
III.4.1. CRITIQUES
Toute recherche scientifique oblige au chercheur de
procéder à l'analyse minutieuse des documents mis àsa
disposition. Pour notre part, l'analyse ces documents était
difficiles.
Nous avonstrouvé que la vérité n'est pas
nécessairementla réalité. L'argent de l'Etat perçu
des pauvres contribuables est détourné par certaines personnes.
Ceci veut dire l'argent qui devrait entrer dans le trésor public se
trouve un autre trou d'échappement ou connait un phénomène
de volatilisation.
Nous avons en outre constaté que les ressources
fiscales se négocient entre l'agent de fisc et le contribuable qui
cherche à tout prix à échapper à celle-ci.Mais nous
pouvons aussi attribuer la fauteà l'Etat qui n'assure pas le maximum aux
agents de fisc qui font le plus des loyaux services dans la
société congolaise.
III.4.2. SUGGESTIONS
A la lumière de ce qui précède nous
suggérons que les régies financières devront laisser la
latitude aux chercheurs d'entrer en contact direct avec les documents parce que
dans le but purement scientifique, chaque citoyen congolais devra prendre
conscience de ce qu'il doit à la nation congolaise.
Mais pour arriver à cette prise de conscience l'Etat
doit :
v Assurer le bien-être social en allouant des bons
salaires aux fonctionnaires et en les payant à temps et
régulièrement, tandis que les régies financières
pour leurs parts droits se dépasser pour maximiser les ressources en
réformant le système de prévision et de mobilisation des
recettes ;
v Réformer le cadre organisationnel, en vue de la
modernisation de l'administration fiscale et une gestion performante des
recettes publiques.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici arriver à la fin de notre travail de fin de
cycle qui a porté sue « l'apport des ressources fiscales dans
le budget de la province du Kasaï occidental de 2012 à
2015 »
Nous avons cherché de savoir l'apport des ressources
fiscales dans le budget de la province du Kasaï occidental ainsi que son
impact et nous sommes supposés dans notre hypothèse que l'apport
des ressources fiscales dans le budget de la province serait
évalué à plus de 50% ; les ressources augmentent la
caisse de l'Etat qui sert à répondre aux besoins multiples de la
population et l'impact serait de couvrir les charges publiques.
Ce travail était constitué en 3 chapitres hors
mi l'introduction et la conclusion, le premier chapitre porte sue les
génératifs sur les notions fondamentales, le deuxième
chapitre consacré à la présentation de la province du
Kasaï occidental ainsi que les régies financières de la
province et enfin le troisième chapitre sur l'apport des ressources
fiscales dans le budget de la province du Kasaï occidental,
Ainsi, après analyse et traitement des données,
nous avons abouti aux constants tel que les ressources fiscales n'apportent
rien dans la province du Kasaï occidental suite à son faible taux
d'apport qui ne peut pas aider l'avancement de la province. Ce taux faible est
causé par la fraude fiscale et ça n'impact à rien car un
écart énorme sépare les ressources fiscales
réalisées des dépenses du budget général.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. SIMBA KINDOKI, L'impôt comme moyen de
financement,inédit, 2007.
2. Bernard LUCIEN, Les méthodes économiques,
éd Dalloz, Paris, 1996.
3. Pinto et Grawitz, Méthode des sciences sociales,
7èmeéd Dalloz, Paris, 1986.
4. GRAWITZ M., Méthode des sciences sociales, éd
Dalloz, Paris, 2001.
5. R. UMBA-di-Ndangi, Finances publiques, commentaires de
principes-procédures-pratiques des origines à nos jours en RDC,
Kinshasa, BECIT, Médiaspaul, 2006.
6. Leroy-Beauchien, (P), Traité de la science des
finances, Tome 1, Paris, F. Alcan, 1912.
7. CROS (R), Finances Publiques, Paris, cujos, 1994.
8. TROTABAS L etCoterret J.M, Droit fiscal, 7è
éd Dalloz, Paris, 1992.
9. Cassation, 30 Novembre, 1950, vol I, P.191 ;
cité par BIAFUMANU NSOMPI D., in la spiritualité de l'impôt
éd CADIDEC, Mediaspaul, Kinshasa, Octobre 2009.
10. BAKANDEJAwa MPUNGU G., Les finances publiques. Par une
meilleure gouvernance économique et financière en RDC, éd
Universitaire Africaines, Kinshasa, 2006.
11. DERVEL F., Finances publiques-Droit fiscal, 10è
éd. Dalloz, MEMENTOS, Paris, 1995.
12. ALBERTIN J-M., Lexique d'économie, éd
Dalloz, Paris, 2002.
13. JESSUA et DUGIER P., Dictionnaire encyclopédique,
Paris, éd Larousse, 1959.
14. MABI MULUMBA, Paru dans le numéro spécial de
Congo Afrique n°402403 de février 2006.
15. Finances et démocratie en RDC, impôt sans le
pit, Kin : publication de l'institut pour la démocratie et me
leadership politique, 1999.
16. Dictionnaire petit robert édition de 1994.
17. C. BECCERIA, Traité des délits et des
peines, Paris, Litrairie de la bibliothèque nationale, 1773.
II. SITES INTERNET
1.
www.Larousse.fr>dictionnaire>français
2. www.Motaf.net>edu>glossaire
3.
www.topie.org/dictionnaire
4. http://www.legovox.fr
III. NOTES DES COURS
1. BAKANDEJAwa MPUNGU G., notes de cours des finances
publiques, G3, U.KA., 2016-2017, inédit.
IV. AUTRES
DOCUMENTS
1. ILUNGA NGALAMULUME JY, Contribution des impôts taxes
au développement économique de la province du Kasaï
Occidental, TFC, U.KA., inédit, 2015-2016.
2. Ordonnance-loi n°88-039 du 10 Mars 1988, portant
création de la DGC, in journal de la République du Zaïre,
30èmeannée n° Spécial 1989 ;
3. Budgetde la RDC, exercice 1969.
4. Ordonnance-loi n°89-101, du 12 Mars 1989, in journal
officiel de la République du Zaïre, 30ème
année, Juin 1989.
5. Tableau de correspondance entreles grandes
sociétés et les emplois, in journal officiel de la
République du Zaïre, Juin 1989.
6. Décret-loi du 29Janvier 1949, portant
révision et coordination du régime de la RDC.
7. Constitution du 18 février 2006.
8. Article 101, loi n°004/2003 du 13 Mars 2003 portant
réforme des procéduresfiscales.
Voir à ce sujet les articles 122 points 10, 202 points
10 et 204 points 16 de 204 points 16 de la constitution du 18 Février
2006, telle quemodifiées et
complétées à ce jour.
Table des matières
EPIGRAPHE
1
0.INTRODUCTION
2
0.1. ETAT DE LA QUESTION
2
0.2. PROBLEMATIQUE
3
0.3. HYPOTHESE DU TRAVAIL
4
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
4
0.5. METHODES ET TECHNIQUES
5
0.5.1. METHODES
5
0.5.2. TECHNIQUES
5
0.6. DELIMITATION DU SUJET
6
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
6
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
6
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES NOTIONS
FONDAMENTALES
8
§1 : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
8
I.1. RESSOURCES
8
I.2. FISCALES
8
I.3. BUDGET
9
§II : LES NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES
RESSOURCES FISCALES
10
II.1. IMPOT
10
SECTION III : NOTION FONDAMENTALE SUR LA
FISCALITE
16
SECTION IV : NOTIONS FONDAMENTALES SUR LE
BUDGET
17
IV.1. LE CADRE JURIDIQUE DU BUDGET
17
IV.2. L'ELABORATION DU BUDGET DE L'ETAT
18
IV.3. LE PROCESSUS D'EXECUTION DU BUDGET DE
L'ETAT
18
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA PROVINCE DU
KASAI OCCIDENTAL
20
INTRODUCTION
20
SECTION 1 : LES REGIES FINANCIERES DE LA
PROVINCE DU KASAI OCCIDENTAL
20
I.1. LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
20
I.2. LA DIRECTION GENERALE DES RECETTES DU KASAI
OCCIDENTAL (DGRKOC)
23
I.3 LA DIRECTION GENERALE DES RECETTES
ADMINISTRATIVES, JUDICIAIRES, DOMANIALES ET DE PARTICIPATION (DGRAD)
24
I.4. LA DIRECTION GENERALE DE DOUANES ET
ASSISES
25
SECTION II : APPRECIATION DE L'IMPOT PERCU PAR
LES RECETTES FINANCIERES DANS LE BUDGET DE LA PROVINCE DU KASAI OCCIDENTAL
27
II.1. PROBLEMES DE L'IMPOT EN RDC
27
II.2. MECANISMES DE REPRESSION
32
CHAPITRE III APPORT DES RESSOURCES FISCALES DANS LE
BUDGET DE LA PROVINCE DU KASAI OCCIDENTAL
34
III.1. PRESENTATION DES DONNEES
34
III.2. BUDGET DE LA PROVINCE
36
III.3. ANALYSE DE RAPPORT ENTRE LES RESSOURCES
FISACLES REALISEES ET LES DEPENSES DU BUDGET GENERAL
40
III.4. CRITIQUES ET SUGGESTIONS
42
III.4.1. CRITIQUES
42
III.4.2. SUGGESTIONS
42
CONCLUSION GENERALE
43
BIBLIOGRAPHIE
44
I. OUVRAGES
44
II. SITES INTERNET
45
III. NOTES DES COURS
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IV. AUTRES DOCUMENTS
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* 1 Justin Yves ILUNGA,
contribution des impôts et taxes au développement
économique de la province du Kasaï Occidental, TFC, UNKA,
inédit, 2015-2016.
* 2 SIMBA KINDOKI, impôt
comme moyen de financement, inédit 2007, page 3
* 3 BAKANDEJA wa MPUNGU G, note
de cours des finances publics, G3 UKA 2016-2017, Inédit
* 4 Bernard LUCIEN, les
méthodes économiques, édition Dalloz, Paris 196, Page
66
* 5 PINTO et GRAWTZ,
méthode des sciences sociales, 7ème édition
Paris 1986, page 260
* 6 MULUMBATI NGASHA,
introduction à la science politique, édition Africa, Lubumbashi,
1977, page 36
* 7
WWW.larousse.fr.dictionnaire.français
* 8
WWW.mataf.net.édit.glossaire
* 9 BAKANDEJA wa MPUNGU G, notes
de cours des finances publics, G3 UKA 2016-2017, Inédit
* 10
WWW.topie.org/dictionnaire
* 11 Idem
* 12R.UMBA-di-Ndanji, Finances
publiques, commentaires de principes-procédures-pratiques des origines
à nos jours en RDC Kinshasa, BECIF, Médiaspaul, 2006, page23.
* 13 Leray-Beaulieu, (P),
traité de la science des finances, Tome II, Paris, F. Alcan, 1912, page
2
* 14 CROS (R), Finances
publiques, Paris, cujas, 1994, page 48
* 15 BAKANDEJA wa MPUNGU
Grégoire, notes de cours de finances publiques G3 UKA 2016-2017,
inédit
* 16TROTABAS L et COTTERET J-M
droit fiscal, 7ème éd. Dalloz, Paris, 1992, page 8
* 17 Cassation, 30 Novembre,
1950-1951, vol I, P.191, cité par BIFUMANU NSOMPI D, in la
spiritualité de l'impôt éd. CADIDEC, Médias Paul,
Kinshasa, Octobre 2009, page 13
* 18 BAKANDEJA wa MPUNGU
Grégoire, notes de cours des finances publiques G3 UKA 2016-2017,
inédit
* 19 BAKANDEJA wa MPUNGU G.,
les finances publiques. Par une meilleur gouvernance économique et
financière en RDC, éd. Universitaires Africaines, Kinshasa, 2006,
page 76-78.
* 20 BAKANDEJA wa MPUNGU G.,
op. cit , p.80
* 21 DERUEL F. , Finances
publiques-droit fiscal, 10 éd. Dalloz, MEMENTOS, paris, 1995, p.14
* 22 BAKANDEJA Wa MPUNGU, Op.
Cit., P.90.
* 23 Albertin J-M., Lexique
d'économie, éd. Dalloz, Paris, 2002, P.569.
* 24 JESSUA et DUGIER P.,
Dictionnaire encyclique, Paris, éd. Larousse, 1959.
* 25 GROS, Finances publiques,
Paris, Cujas, 1994, P.48.
* 26 BAKADEJA wa MPUNGU G.,
notes de cours des finances publiques, G3 économie UKA, 2016-2017,
inédit.
* 27 BAKANDEJA wa MPUNGU G.,
Les finances publiques par une meilleure gouvernances économique et
financière en RDC, édition universitaires Africaines, Kinshasa,
2006, pp76-77
* 28 Ord. Loi n°88-039 du
10 mars 1988, portant création de la DGC, in journal de la
république du Zaïre, 30ème année N°
spécial 1989, p.5
* 29 Budget de la RDC, exercice
1969, p.38.
* 30 Ord loi n°89, du 12
mars 1989 ; journal officiel de la République du Zaïre,
30ème année, Juin 1989, p.38
* 31 Tableau de correspondance
entre les grandes sociétés et les emplois, in journal officiel de
la république du Zaïre, juin 1989, p.24.
* 32 Décret-loi du 29
janvier 1949, Portant révision et coordination du régime de la
RDC
* 33 Constitution du 18
Février 2006
* 34 MABI MULUMBA, paru dans le
numéro spécial de Congo Afrique n°402 403 de
Février 2006, pp.113-123
* 35 Art 101, loi n004/2003 du
13 Mars 2003 portant réforme des procédures fiscales.
* 36 MUANDA NKOLE J., Le droit
pénal fiscal congolais, sur
http://www.legavox.fr
* 37 AMADOU YARON, fraude et
évasion fiscale : sanctions encourues in
www./foso.net 12 J. MUANDA NKOLE, art
cit
* 38 MUANA NKOLE J., atrcit
* 39 Voir à ce sujet les
articles 122 points 10, 202 points 10 et 204 fiées et
complétée à ce jour.
* 40 MUANDA NKOLE J., art
cit
* 41 Finances et
démocratie en RDC, impôt sans le pot, Kinshasa, application de
l'institut pour la démocratie et le leadership politique, 1999
* 42 Dictionnaire Petit robert
édition de 1994
* 43 C. BECCARIA, traité
des délits et des peines, Paris, Librairie de la bibliothèque
nationale, 1773, p.44.
* 44 Henri MOVA SAKANYI, op.
cit, p. 97.
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