Mise en place d’une application informatisée pour la gestion des emprunts et réservation des ouvrages dans une bibliothèque.par Benito KADIMA Université Orthodoxe au Congo - Graduat 2018 |
ABREVIATION ET SIGLES1. BDD : Base des données 2. BUK : Bibliothèque urbaine de Kinshasa 3. CIF : Contrainte d'intégrité fonctionnelle 4. CIM : Contrainte d'intégrité multiple 5. MCD : modèle conceptuel des données 6. MCT : modèle conceptuel des traitements 7. MOD : modèle organisationnel des données 8. MOT : modèle organisationnel des traitements 9. MLD : modèle logique des données 10. MLT : modèle logique des traitements 11. MPD : modèle physique des données 12. MPT : modèle physique des traitements 13. SGBD : Système de gestion des bases de données 14. SIO : Système information organisationnel 15. SII : Système information informatisé 16. TI : Tache informatique 17. TM : Tache manuel 18. TR : Tache réel 19. TA : Tache automatique 20. ULT : Unité logique du traitement 0. INTRODUCTION1(*)
En 1995, l'informatique est une technologie qui est désormais totalement intégrée au fonctionnement de nos sociétés industrialisées. Elle est indispensable à la bonne marche du secteur tertiaire et des industries. L'informatique domestique et définitivement adoptée par le plus jeune âgé ; de nouvelles méthodes didactiques ont été définies autour de cette technologie. Elle est entièrement assimilée par les nouvelles générations. C'est donc sans surprise que l'on trouve désormais une informatique omniprésente dans tous les types de bibliothèques, non seulement en tant qu'outil de gestion de nos institution, mais également sous forme de poste de lecture de nouveaux document primaire matériels (CD-Rom, CD-I, par exemple) ou immatériels (document multimédias accessibles en ligne sur les réseaux). Aujourd'hui, sans un large usage de l'informatique, les bibliothèques courent le risque de se couper de nouveaux modes de publication. Il est cependant intéressant de reprendre le cheminement de toutes les nouvelles technologies dans les bibliothèques au cours des soixante-dix dernières années. Cette évolution ne s'est pas faite de manière progressive et continue ; eu contraire, il y eut des à-coups souvent positifs, parfois pénibles et couteux. La partie introduction a donc pour objectif de rappeler ces temps forts et ces caractéristiques. 0.1. Problématique2(*)Dans la société de l'information, la connaissance constitue la ressource essentielle et l'information, la matière première. C'est pourquoi de nos jours on accorde plus d'attention à la connaissance, à son cheminement, à sa disponibilité, à ses possibilités d'exploitation ainsi qu'aux organismes qui la traitent, en l'occurrence, la bibliothèque. En effet, la mission des bibliothèques est d'acquérir, d'organiser, de mettre à la disposition du public et de conserver les sources disponibles sous quelque forme que soit, de sorte que celles-ci soient accessibles et puissent être utilisées. Aucune autre institution ne réalise ce travail systématique et de longue haleine. Soulignons que les bibliothèques urbaines de Kinshasa contribuent à la mission d'enseignement et d'éducation et constituent une partie de plus en plus importante des établissements dans lesquels elles se situent, en raison de l'adoption, dans la société, des méthodes d'enseignement fondées sur l'acquisition autonome des connaissances par les étudiants, élève ou chercheur. Elles ont un rôle de soutien important dans l'apprentissage tout au long de la vie. Il est à noter que les bibliothèques constituent également des fenêtres uniques et enrichissantes sur les autres cultures et les modes de vie, en mettant à la disposition du public des livres, des journaux et autres documents, qui permettent aux utilisateurs de découvrir des milieux qu'ils ne connaissent pas. Considérant que ce domaine pose également des problèmes spécifiques concernant l'accès des utilisateurs, la conservation à long terme des documents enregistrés à différentes époques par différents moyens et la garantie de leur exploitation, l'amélioration des infrastructures technologiques est une condition technique importante pour que les bibliothèques puissent offrir à leurs utilisateurs un accès efficace à l'information. Cependant, il est impossible de se livrer à des recherches scientifiques et de faire des études sans recourir aux services des bibliothèques scientifiques et l'amélioration qualitative de ses services augmentent de façon importante le niveau des résultats, par un système de gestion automatisée. Pour mesurer l'ampleur de ce changement, il suffit de parler de l'informatisation. Aujourd'hui, l'informatique est partout et nul ne songe à s'en passer. Elle s'est depuis longtemps échappé de son territoire d'origine, notamment la comptabilité, la paie, pour toucher les fonctions de l'entreprise. Les terminaux et les micro-ordinateurs permettent un accès immédiat aux informations, et leur modification en temps réel. Ils sont devenus les outils de travail quotidiens de presque tous les acteurs de l'entreprise. Cette évolution est sans doute plus profonde qu'une simple généralisation de l'informatique. Sous l'effet de l'informatisation, la vision du fonctionnement des entreprises a changé. Dans un premier temps, l'informatique a permis d'automatiser certains traitements : elle avait pour rôle d'améliorer l'efficacité des fonctions traditionnelles. On considère aujourd'hui que le fonctionnement de l'entreprise repose sur le traitement d'informations, et c'est en cherchant à étendre le champ du système informatique qu'on a pris conscience de l'existence d'un système plus large, qui inclut l'organisation : le système d'information. L'informatique n'a pas procédé autrement. Il y a d'abord eu des ordinateurs, et la programmation a été l'art de leur maîtrise. Mais rapidement, la perception de quelque chose de plus profond s'est manifestée : les français ont parlé d'informatique, les anglo-saxons de « Computer Science ». La formalisation n'est venue qu'après, permettant un nouveau bond en avant. Nous assistons aujourd'hui à la mutation profonde de domaines que l'on croyait pourtant parvenus à leur plein développement : c'est le cas de la structure des ordinateurs, grâce aux microprocesseurs dont l'intégration en systèmes complexes est le fruit des progrès faits dans la formalisation de l'architecture des systèmes. C'est aussi le cas de la programmation, grâce aux avancées de l'informatique théorique. Bien que cette science de traitement automatique de l'information cherche à satisfaire les besoins de certaines entreprises, les autres restent encore étourdies car n'arrivant pas à être à la fine pointe de l'information. C'est de là que nous est venue l'idée de mettre en oeuvre un système informatisé pour gérer la Bibliothèque Urbaine de Kinshasa dont la gestion actuelle pose problème. Au cours de ce projet, nous ressortissions la grande problématique en nous posant ces questions lesquelles constitueront l'objet de cette étude : Ø Comment se fait la gestion actuelle de la Bibliothèque Urbaine de Kinshasa ? Ø L'application des méthodes et des techniques informatiques peut-elle améliorer la gestion des emprunts/des ouvrages au sein de la bibliothèque urbaine de Kinshasa ? Ø Comment implémenter et assurer la gestion efficace des ces méthodes ? * 1Alain Jacquesson. L'Informatisation des bibliothèques. Ed. Cercle de la librairie, Paris, 1995, p13 * 2. D.SEGIET et F.BROUSE,L'administration du système, Ed. Dunod, Paris, 1984, 232p |
|