B. Classification des projets selon
l'activité.
L'activité donne lieu à des
spécificités que nous ne pouvons pas développer mais qui
méritent quelques remarques destinées à montrer que la
technique de l'analyse et celle de l'évaluation ne peuvent être
uniforme et par conséquent doivent s'adapter à la nature du
produit pris en considération.
? Le cas du secteur agricole et industriel
Les particularités du secteur agricole tiennent souvent
à la spécificité de la production qui obéit
à des règles différentes. Le cas de la production d'un
bien ou de la réalisation d'un service. Les caractéristiques
majeures des services sont l'intégrité (non
matérialité), la simultanéité (absence de stock) et
l'interactivité (présence souvent active du client).
Elles induisent les difficultés de définition et
de standardisation du contenue des services offertes. Elaboration et
l'évaluation d'un service restent à des plus forts contraintes
dues à l'existence d'un support et à la proximité du
client.
? Le cas de la saisonnalité des ventes
Il correspond à une variation significative des ventes
eu/ou de production à l'intérieur de l'année que l'on
rencontre dans les projets agricoles ou des projets industriels.
3) Phase de gestion d'un projet
d'investissement
Généralement un projet d'investissement à
quatre phases à savoir : A. La phase d'identification du
projet.
La phase d'identification du projet comprend à la
première maturation l'idée du projet. Il s'agit d'un
préliminaire destiné à définir clairement
précédentes pour déterminer la
rentabilité et le financement du projet. Pour cela, on
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l'objectif de recherche et recueillir les renseignements
préliminaires sur le besoin, les ressources et les autres facteurs
pouvant afin de faire ou de réaliser les études
appropriées (localisation géographique du projet, insuffisance
des potentialités ou les ressources existantes etc..).
Il est intéressant de distinguer l'étude de la
situation de référence (situation actuelle sans projet ; l'action
à entreprendre à partir de la situation de
référence et des objectifs visés. Dans cette phase, le
projet est localisé et est grossièrement dimensionné. Les
paramètres clés sont estimés sommairement et sont
justifiés en détail dans la phase d'élaboration. La
définition de cette phase, dans le cas d'un produit nouveau, est la
définition complète du produit entendu comme l'expression de
trois composantes :
? Un bien ou un service dont il faudra déterminer les
caractéristiques propres ; ? Un ou plusieurs procédures
d'élaboration (ou exécution pour un service) ; ? Une marche
réelle (avec un prix de vente et modalité de distribution).
Ceci doit se traduire, dans le cadre de la finalité du
projet par la détermination des objectifs et des moyens
nécessaires que les phases suivantes permettent d'affiner et de
développer.
B. La phase d'élaboration du projet
La phase d'élaboration du projet ou l'étude de
faisabilité vise à prouver que les techniques financières
et économiques esquisses sommairement sont viable et sont les meilleurs
; dans le cas contraire, l'étude de faisabilité a pour
finalité de servir de base commerciale, technique financière et
économique à la décision d'investir dans le projet.
C. Phase d'évaluation financière d'un
projet
L'évaluation financière est la phase de
l'étude d'un projet qui permet d'analyser si ce projet est viable et
dans quelles conditions, compte tenu des normes et des contraintes qui lui sont
imposées, et à partir des études techniques et
commerciales déjà réalisé.
Elle consiste à valoriser les flux résultant des
études
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construit généralement plusieurs scenarios
résultant d'une analyse de sensibilité menée à
partir des différents risques encourus par le projet et permettant de
définir des stratégies de réalisation. L'évaluation
financière du projet peut se faire en trois phases à savoir :
a) Lors du lancement du projet :
On analyse par approximation l'utilité d'un projet une
fois qu'il sera exécuté. C'est l'évaluation
financière proprement dite du projet. Elle est
généralement du ressort du bailleur de fonds (banquier ou autres
organismes) charge du financement du projet. L'étude d'évaluation
vérifie l'étude de faisabilité afin de préparer la
prise de décision et de boucler le montage financier.
b) Périodiquement en cours d'exécution du projet
:
Pendant cette phase, l'évaluation consiste à
analyser les écarts planning et de l'écart coût ; et ces
analyses peuvent conduire aux actions correctives pour éliminer les
écarts négatifs.
c) A la fin du projet :
Pendant cette phase, l'évaluation consiste à
décrire les conséquences du projet et établir un bilan
économique du projet.
D. Phase d'exécution du projet
L'exécution du projet débute par une
étape de réalisation des équipements (installation des
équipements) et formation du personnel. Entre la phase
d'évaluation et celle d'exécution du projet s'intercale parfois
pour les grands projets une étape dite d'avant-projet
d'exécution. L'importance de la durée de ces différentes
phases d'étude varie, bien entendu, avec l'importance et la
complexité des projets.
4) Cycle de projet.
La planification et la mise en oeuvre des projets suivent une
séquence bien établie, qui débute par une stratégie
convenue, qui mène à l'idée d'une action donnée,
qui est ensuite formulée, mise en oeuvre, et évaluée en
vue d'améliorer la stratégie et les interventions futures.
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Evaluation
Figure. 3. Le cycle de projet
Programmation
Identification
Instruction
Mises en OEuvre
Financement
Source : Commission Européenne. Manuel de gestion
du cycle de projet.
A. Les six cycles de projet a) Programmation.
La programmation consiste à définir des projets
d'action coordonnés et programmés dans le temps, c'est
préparer le projet à son avenir en définissant objectifs
et moyens, elle suppose ainsi une bonne maîtrise des évolutions de
l'environnement, mais aussi du projet lui-même, de ses métiers, de
la technologie. La programmation permet tout au plus de prendre des
décisions aujourd'hui en fonction de leurs conséquences
entendues.
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b) Identification
Dans le cadre du projet, on établit, les
problèmes, les besoins et les moyens. Les intérêts des
parties prenantes qui sont analysés. Les idées de projets et
d'autres opérations sont identifiées et examinées en vue
d'être éventuellement approfondies. Des études
sectorielles, thématiques ou de « préfaisabilité
» d'un projet peuvent être réalisées pour la
formulation d'un projet ou d'une action. Il en résulte une
décision d'étudier plus en détail ou non l'/les option(s)
élaborée(s).1
c) Instruction
Tous les aspects importants de l'idée de projet sont
examinés, en tenant compte des orientations, des facteurs de
qualité clés et les points de vus des principales parties
prenantes.
Les bénéficiaires et autres parties prenantes
participent activement à la description détaillée de
l'idée de projet. Les plans de travail détaillés,
comportant un Cadre Logique dotés d'indicateurs des résultats
escomptés et d'indicateurs d'impact, ainsi que des calendriers des
activités et des ressources produites au cours de la phase. Il en
résulte une décision de proposer ou non un financement pour le
projet.2
d) Financement
La proposition de financement est complétée et
examinée par le comité interne ou Externe approprié. Il
s'agit ensuite d'une convention formelle, énonçant les
dispositions financières essentielles de mise en oeuvre.
e) Mise en oeuvre
Les ressources convenues sont utilisées pour atteindre
l'objectif spécifique (= le(s) groupe(s) cible(s) perçoit (vent)
les bénéfices prévus) et les objectifs plus larges,
globaux. L'état d'avancement du projet fait l'objet d'un suivi
régulier permettant de l'ajuster à l'évolution de la
situation. A la fin de la mise en oeuvre, la décision de clôturer
ou de prolonger le projet est pris.
1 Dans ce travail, le terme « projet »
désigne un groupe d'activités visant à atteindre un
objectif spécifique dans un délai donné- et un «
programme » - une série de projets dont les objectifs
réunis, contribuent à un objectif global commun, aux niveaux
sectoriel, national ou même international.
2 Le projet est parfois appelé «
conception », « préparation », « formation »,
ou « évaluation ex ante ».
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f) Evaluation
L'évaluation est « une fonction qui consiste
à porter une appréciation, aussi systématique et objective
que possible, sur un projet en cours ou achevé, un programme ou un
ensemble de lignes d'action, sa conception, sa mise en oeuvre et ses
résultats.
Il s'agit de déterminer la pertinence des objectifs et
leur degré de réalisation, l'efficience, l'efficacité,
l'impact et la viabilité par rapport au développement.
L'évaluation fournie des informations crédibles et utiles,
permettant d'intégrer les enseignements tirés aux
mécanismes d'élaboration des décisions tant des
partenaires que des bailleurs de fonds ».
Une évaluation peut avoir lieu au cours de la mise en
oeuvre d'un projet « évaluation à mi-parcours »,
à la fin d'un projet « évaluation finale » ou
après son achèvement (« évaluation ex post »),
soit pour réorienter le projet ou pour tirer les leçons pour les
projets et la programmation future.
B. Cadre Logique du projet.
Le cadre logique est un outil qui a été
développé dans les années 1970 et utilisé depuis
lors par de nombreux organismes différents. Cette méthode
implique la mise en forme des résultats d'une analyse de manière
à présenter de façon systématique et logique les
objectifs d'un projet / programme. La mise en forme reflète les liens de
causalité entre les différents niveaux d'objectifs, indique
comment on peut vérifier si les objectifs ont été
réalisés et définir quelles sont les hypothèses,
échappant au contrôle du projet / programme, susceptibles
d'influencer sa réussite.
Les résultats principaux de ce processus sont
résumés dans une matrice le « cadre logique » qui
décrit les aspects les plus importants d'un projet / programme.
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Conditions préalables
Source : Manuel de gestion du cycle de
projet.
Logique d'intervention
Indicateurs objectivement vérifiables
Sources de vérification
Hypothèses
Objectifs globaux
Objectifs spécifique
Résultats
Activités
Coûts
Moyens
Figure. 4. Le Cadre Logique
Il existe des liens étroits entre cadre logique et
format de base des documents, en particulier au niveau des intitulés
relatifs aux objectifs globaux et aux objectifs spécifiques, aux
résultats, activités, moyens et coûts, hypothèses et
indicateurs. L'analyse critique permet d'améliorer la qualité du
cadre logique. Outre son importance pour l'analyse et la conception, le cadre
logique s'avère également utile pour la mise en oeuvre et
l'évaluation d'un projet / programme.
Le cadre logique a donc un rôle à jouer à
chacune des phases du cycle. Lors de la phase de préparation
(identification), il développe sans que l'on puisse le finaliser
à ce stade. C'est au cours des phases suivantes que le cadre logique
sera complété progressivement. Il constitue donc l'outil de
gestion de chaque phase du cycle de projet et «l'outil de
référence » pour élaborer d'autres outils, le
calendrier de la mise en oeuvre et le plan de suivi, par exemple.
a) Les limites du cadre logique
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Le cadre logique s'avère utile pour les personnes
chargées de la préparation et de la mise en oeuvre de projets. Il
leur permet de mieux structurer et formuler leur réflexion et de
l'exprimer d'une façon claire et standardisée. Si les politiques
sont mal conçues, ou si la logique « ne tient pas », le cadre
logique en révèle les contradictions, bien qu'il ne soit pas en
mesure, à lui seul, conçoit de meilleures politiques.
Le cadre logique n'est donc qu'un outil pour améliorer
la planification et la mise en oeuvre. Toutefois, un outil, aussi bon soit-il,
ne peut pas, à lui seul, garantir des résultats positifs. La
réussite d'un projet / programme dépend de nombreux autres
facteurs, tels que la capacité organisationnelle de l'équipe ou
des organismes responsables de la mise en oeuvre.
Les bénéficiaires sont clairement
identifiés par genre et groupe socio-économique
Capacité
organisationnelle suffisante
Gestion efficace du projet
Equipe compétente et motivée
Bonne/ prudente planification
Le projet aborde les problèmes réels
des groupes cibles
Préparation équitable des
différents intérêts par le biais de
la participation
Les parties impliquées respectent
leurs engagements
Réussite d'un projet
Allocation équitable des coûts et
bénéfices entre femmes et hommes
Figure. 5. Réussite d'un projet : Quelques
facteurs
Source : Manuel de gestion du cycle de projet
Le cadre logique est le résultat d'une analyse
approfondie et d'un processus de planification en commun dont la qualité
dépend d'un certain nombre de facteurs, à savoir :
? Des informations disponibles ;
? La capacité de l'équipe de planification ;
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? Une bonne consultation des parties prenantes, avec une
représentation équilibrée des intérêts de
chacune d'entre elles, femmes et hommes inclus ;
? La prise en compte consciencieuse des leçons
acquises.
Le cadre logique est un outil dynamique qu'il faut
réévaluer et réviser au cours de la mise en oeuvre du
projet en fonction de l'évolution de la situation.
b) L'approche du cadre logique
L'élaboration d'un cadre logique comporte deux
étapes, qui se déroulent progressivement dans les phases
d'Identification et d'Instruction du cycle de projet :
1. L'étape d'analyse
L'étape d'analyse durant laquelle la situation
existante est analysée pour développer une vision de la «
situation future souhaitée » et sélectionner les
stratégies à utiliser pour y parvenir. L'idée clé
est que les projets / programmes soient conçus pour résoudre des
problèmes rencontrés par des groupes cibles /
bénéficiaires, femmes et hommes, et répondre à
leurs besoins et intérêts. Il existe quatre types d'analyse
à effectuer :
? L'analyse des parties prenantes ;
? L'analyse des problèmes (image de la
réalité) ;
? L'analyse des objectifs (image d'une situation future
améliorée) ;
? L'analyse des stratégies (comparaison de
différentes options en réponse à une situation
donnée).
2. L'étape de planification
L'étape de la planification, durant laquelle
l'idée de projet se traduit en un plan opérationnel pratique,
prêt à la mise oeuvre. C'est à cette étape que le
cadre logique est élaboré, et que les activités et
ressources sont définies et intégrées dans leurs
calendriers respectifs.
c) Etape d'analyse
1) Analyse des parties prenantes
On entend par partie prenante tout individu, groupe de
personnes, institution ou entreprise/ firme susceptible d'avoir un lien avec un
projet donné. Afin d'optimaliser les bénéfices sociaux et
institutionnels du projet /
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programme et de limiter ces impacts négatifs, l'analyse
des parties prenantes permet d'identifier toute partie susceptible d'être
affectée (de façon positive ou négative) par le projet et
la manière dont elle(s) est / sont affectée(s). Il est important
que l'analyse des parties prenantes soit effectuée tôt dans les
phases d'Identification et d'Instruction d'un projet.
2) Analyse des problèmes
L'analyse des problèmes identifie les aspects
négatifs d'une situation existante et établit les causes à
effet entre les problèmes existants. L'analyse se présente sous
forme d'un diagramme où, pour un problème donné, les
effets sont placés au-dessus et les causes en-dessous. Cette
démarche est composée de trois étapes :
+ Définir avec précision le cadre et le sujet de
l'analyse.
+ Identifier les problèmes majeurs rencontrés
par les groupes cibles et les bénéficiaires (quel est ou quels
sont le / les problème(s) ?).
+ Visualiser les problèmes dans un diagramme,
appelé « arbre des problèmes » ou «
hiérarchie des problèmes » afin d'établir les
relations de causes à effets.
3) Analyse des objectifs
L'analyse des objectifs est une démarche
méthodologique permettant :
· De décrire la situation future qui
prévaudra lorsque les problèmes auront été
résolus, avec la participation des parties représentatives ;
· De vérifier la hiérarchie des objectifs
;
· De visualiser les relations moyens-fins dans un
diagramme.
Les « états négatifs » de l'arbre des
problèmes sont convertis en solutions, exprimées sous forme
d'« états positifs ». Par exemple, « la production
agricole est faible » est convertie en « la production agricole est
améliorée ». Tous ces états positifs sont, en fait,
des objectifs, et sont présentés dans un diagramme des objectifs,
où la hiérarchie « moyens-fins » est visualisée.
Ce diagramme donne un aperçu clair d'une situation future
recherchée.
Un tel diagramme montre souvent certains objectifs qui ne
peuvent pas être réalisés par le projet envisagé.
Ils doivent donc être traités dans le cadre d'autres projets.
Certains objectifs pourraient se révéler peu réalistes.
Dans ce cas, il faudra soit trouver d'autres solutions, ou renoncer à
une tentative de solution.
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4) Analyse des stratégies
Ce dernier type d'analyse consiste à
sélectionner la (ou les) stratégie(s) qui sera/ seront
appliquée(s) en vue d'atteindre les objectifs souhaités. Lors de
l'analyse des stratégies, il convient de décider des objectifs
à inclure dans le projet et des objectifs à garder en dehors du
projet, ainsi que de déterminer l'objectif spécifique et les
objectifs globaux du projet. Ce type d'analyse requiert :
? Des critères clairs qui permettent de choisir des
stratégies,
? L'identification des différentes stratégies
possibles pour atteindre les objectifs ? Le choix de la stratégie
à adopter pour le projet.
Dans la hiérarchie des objectifs, les
différentes « familles » d'objectifs de même nature sont
appelées stratégies. Il faut choisir la (ou les)
stratégie(s) de l'intervention future. La stratégie la plus
pertinente et faisable est sélectionnée sur la base d'un certain
nombre de critères. Parmi ces critères, on trouve par exemple :
les priorités des parties prenantes (femmes et hommes), la
probabilité de réussite, le budget disponible, la pertinence de
la stratégie, le délai exigé, la contribution à la
réduction des inégalités, y compris celles liées au
genre.
I.2.2. NOTION D'INVESTISSEMENT.
1. Définition
L'investissement est un facteur essentiel du
développement des entreprises et de l'économie
générale. Particulièrement au cours des dernières
décennies, la pensée et l'action économique ont mis en
évidence son rôle majeur. Cependant, c'est une notion qui selon
qu'on se réfère d'une macro économiste, un
ingénieur ou un financier d'entreprise, n'a pas toujours un contenue
identique.
Un investissement est l'opération par laquelle
l'entreprise affecte des ressources à des projets (commerciaux,
industriels ou financiers) dans l'espoir d'en retirer des revenues sur une
certaine durée. Investissement est un engagement durable de capital que
fait l'entreprise en vue de maintenir ou d'améliorer sa situation
économique.
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Dans le domaine de l'analyse et de la gestion
financière des entreprises, la notion d'investissement peut être
utilisée avec différents contenus. La notion d'investissement
peut d'abord designer l'acte ou l'opération d'investissement. C'est
généralement le sens retenue par la théorie
financière qui s'intéresse aux critères du choit des
investissements en vue d'éclairer ceux doivent prendre des
décisions d'investissement.
Cette réflexion est tournée vers l'avenir. La
théorie financière distingue le choix en univers certain et
incertain ; c'est en ce sens que l'on peut dire que l'investissement est un
pari sur l'avenir de l'entreprise. La notion d'investissement peut
également designer l'objet, ou le support même de la
décision d'investir.
On parle ainsi de façon courante d'investissement
immobilier ou l'investissement dans la formation du personnel ou dans la
publicité. Dans le second sens, l'investissement désigne
l'acquisition ou la création de bien matériel ou
immatériel, qui est le résultat directe de l'acte
d'investissement et qui dans la plupart des cas, correspond à
l'augmentation des actifs immobilier de l'entreprise. La notion
d'investissement, en finance, peut être utilisée pour designer
l'ensemble des capitaux investis dans l'entreprise.
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