1.4. Description des variables
Cette partie fera l'objet de l'explication des différentes
variables.
Dans notre cas, le modèle log-linéaire se
présente comme suit : LnPIBRHt = â0+
â1Ln TEt+ â2LnKHt+
â3LnIDEt+
â4DTt+Itt
Avec Ln : expression du logarithme népérien et
po est le terme constant et j2t
le terme d'erreur.p? (i=1, ,4) :
paramètres du modèle. ? La variable dépendante
ou endogène
Le Produit intérieur brut (PIBRH)
réel par habitant est la variable la plus couramment utilisée
pour évaluer la croissance économique des pays sur une
période donnée.
? Les variables explicatives ou
exogènes
o TE : Le TE représente le taux
d'emploi qui est ici obtenu à partir du rapport entre la population
active occupée et celle en âge de travailler (15 ans et plus)
o KH :Le KH représente le Capital
Humain(taux de scolarisation secondaire) qui est l'ensemble des aptitudes et
expériences que peuvent avoir un individu pour pouvoir entreprendre pour
lui-même et pour les autres et ce qui fait que, plus un pays est bien
éduqué plus il se porte bien économiquement.
Mmadi HOUSSEINE FASEG / 2014-2015 46
L'IMPACT DE L'EMPLOI SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU SENEGAL
o IDE: Les IDE représentent ici les
stocks entrant des Investissements Directs Etrangers.
o DT : Les dépenses publiques totales
constituent les dépenses effectuées par les autorités
publiques (dépenses de consommation et d'investissement).Elles sont
généralement considérées comme un levier à
la disposition des pouvoirs publics pour agir sur l'activité
économique et l'emploi.
1.5. Source des données
Nos données proviennent principalement du site de la
Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest(BCEAO).Cependant, certaines
variables dont les valeurs ne s'y trouvaient pas ont été
récoltées ailleurs. Ainsi, les données relatives aux
dépenses publiques(DT) proviennent de la BCEAO.
Celles relatives aux investissements directs
étrangers(IDE), le produit intérieur brut
réel par habitant (PIBRH) et du taux d'emploi
(TE) proviennent du site de la Banque Mondiale(WDI), et celles
du capital humain (taux de scolarisation secondaire) (KH)
proviennent du site de la CNUCED(UNCTAD).
1.6. Statistiques descriptives
Modèle semi-logarithmique linéaire
Log(PIBRHt)=â0+â1Log(TEt)
+ â2Log(KHt) + â3Log(IDEt) +
â3DTt+??t Tableau 1 : Statistiques
Descriptives
Statistiques
|
LOG(PIBRH)
|
LOG(TE)
|
LOG(KH)
|
LOG(IDE)
|
LOG(DT)
|
Mean
|
6.815694
|
3.462184
|
4.269494
|
5.768151
|
6.784171
|
Median
|
6.815915
|
3.452081
|
4.299188
|
5.683546
|
6.784171
|
Maximum
|
6.959359
|
3.504295
|
4.476200
|
6.824863
|
7.788004
|
Minimum
|
6.672666
|
3.433213
|
3.999851
|
4.712499
|
5.733665
|
Std.Dev.
|
0.091435
|
0.023029
|
0.169601
|
0.698705
|
0.681821
|
Skewness
|
-0.117758
|
0.397427
|
-0.360710
|
0.158328
|
-0.036759
|
Kurtosis
|
1.517165
|
1.721527
|
1.656100
|
1.828107
|
1.634843
|
Observations
|
25
|
25
|
25
|
25
|
25
|
Source : calcul de l'auteur à partir d'Eviews6
Mmadi HOUSSEINE FASEG / 2014-2015 47
L'IMPACT DE L'EMPLOI SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU SENEGAL
La dispersion de la croissance du PIB tourne au tour de
0,09%.Elle enregistre aussi une moyenne faible 6,81% durant la période
de référence, avec une valeur minimale de 6,67% et une valeur
maximale de 6,95%.Nous constatons que le Sénégal est loin de
réaliser un taux de croissance à deux chiffres. Toutefois, on
remarque une évolution du taux de croissance.
Le taux d'emploi au Sénégal enregistre une
moyenne de 3,46% ; sa valeur maximum est de 3,50% avec un minimum de
3,43%.Donc, la moyenne du taux d'emploi est inférieure à 50%.Nous
pouvons donc conclure qu'on a moins de 50% de la population active
exerçant un emploi durant notre période de
référence. L'écart-type qui mesure la déviation
moyenne par rapport à la moyenne est de 0,02%.
Le taux de scolarisation secondaire moyen durant la
période de notre étude est de 4,26% avec une dispersion qui
tourne autour de 0,16%.La scolarisation secondaire est faiblement
élevée avec une valeur maximale de 4,47%, mais d'autre part, on
constate également une valeur minimale considérable de 3,99%.Nous
constatons que le Sénégal enregistre un faible taux de
scolarisation.
Les investissements directs étrangers enregistrent
durant la période de référence une valeur maximale de
6,82% par rapport au PIB et une valeur minimale de 4,71%.Nous constatons
également une moyenne faible de 5,76%, avec une dispersion qui avoisine
les 0,69%.Un pays comme le Sénégal qui vit sous dépendance
étrangère surtout en investissement doit avoir une grande part de
ces investissements dans son PIB malheureusement ce n'est pas le cas faute
d'une mauvaise gérance et distribution de ces aides
étrangères.
La proportion des dépenses publiques enregistre durant
la période de référence une moyenne de 6,78%, avec une
valeur maximale de 7,78% et une valeur minimale de 5,73%.Nous pouvons donc
affirmer que beaucoup de ces dépenses sont plus utilisées en
consommation et moins en investissements du secteur privé au niveau
national. Avec une dispersion qui tourne autour de 0,68%.
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