Analyse et
interprétation
I. Identification de la
population :
1. Le sexe (tableau n°1) :
Notre population était constituée de
67 infirmiers, avec une légère
prédominance féminine (soit 53,7 %). Le sexe
ratio H/F est d'environ 0,86en faveur des femmes.
Cette légère prédominance
féminine concorde avec une étude
algérienneréalisée par Touati Fatima en 2018 qui trouvait
51% de la population est de sexe féminin.
'''''''''''''''''''''''''''''(58)
2. L'âge (tableau n°2 +
3) :
Selon notre étude, l'âge variait de [22 -
62[ans avec 46,3% dans la tranche d'âge
[22-32[,38,8% la tranche d'âge
[32-42[,7,5% dans la tranche d'âge
[42-52[, et 7,5% dans la tranche d'âge
[52-62[et un âge moyende33,85.
L'âge moyen de notre population concorde avec une
étude algérienne qui trouvait 35,93.
'''''''''''''''''''''''''''''(58)
Ø Le service des urgences qui assure la prise en charge
de différents types d'urgences exige la présence des infirmiers
jeunes qui sont plus motivés et ont la capacité physique d'agir
rapidement, par comparaison aux autres services d'hospitalisation qui ont pour
caractéristiques d'avoir une charge de travail moins que le service des
urgences qui exige des infirmiers d'être rapide et efficace à la
fois.
3. L'état civil et le nombre d'enfants (tableau
n°4+ 5) :
Notre population était constituée de
36 infirmierscélibataires
(soit 53,7%),30 infirmiersmarié(e)s
(soit 44,8%) et 1 infirmier veuf
(ve) (soit 1,5%).
Comme le statut célibataire est majoritaire, plus de la
moitié de notre population n'ont pas d'enfants (soit
61,2%) et 38,8% sont des pères et des
mères de [1-3] enfants.
Ø Le statut matrimonial peut avoir des
répercussions sur le travail dans les services des urgences. En effet la
vie en famille et le faitd'avoir des responsabilitésestdes facteurs
favorisant la surcharge et la fatigue.
4. La zone de résidence, la distance par
rapport à l'hôpital et le moyen de transport (tableau
n°6+7+8) :
Dans notre recherche la zone d'habitat la plus trouvée
auprès de notre population était urbaine (soit
89,6%°) et 10,4% sont d'origine rurale.
Pour ces derniers la distance moyenne par rapport à
l'hôpital est de 7,03 km. 29,9% de la
population fait un parcours entre 10 et 60 km.
Presque la moitié de notre population possède
son propre moyen de transport (soit 52,2%),34,3% prennent le
moyen de transport public et le reste n'utilise aucun moyen de transport
(soit 13,4%).
Ø La distance parcourue, le moyen de transport
utilisé pour se rendre au travail ainsi que la région dans
laquelle se situe le service des urgences représententun facteur de
stressinfluençant la relation soignant -soignée, qui s'associe
à des problèmes d'épuisement professionnel plus
élevés chez lestravailleurs, indépendamment de leurs
conditions de travail, hors travail et personnelles. Ils peuvent avoir aussi
des conséquences néfastes sur la qualité des soins
fournis.
5. Le grade + Indicateur 2 (Se présente en se
nommant et en expliquant son rôle) (tableau n°9+tableau
n°63) :
Notre population était constituée de
3 infirmiers de la santé publique(soit
4,5%), 8 infirmiers principal de la santé
publique(soit 11,9%), 41 infirmiers major de la santé
publique(soit 61,2%) et 15 infirmiers major
principal de la santé publique(soit 22,4%).
Dans notre grille d'observation réalisée on a
trouvé 54 infirmiers n'ont pas fait
l'indicateur 2 (soit 80,6%) et seulement 13
infirmiers ont fait cet indicateur (soit
19,4%)
Ø Une présentation convenable, où
l'infirmier indique son nom complet et son rôle dans les soins, est
essentielle pour établir une relation de confiance avec le patient.
En outre, savoir se présenter est l'un des
compétences de communication les plus important à être
acquises et développées par les infirmiers afin de mieux gagner
la confiance des patients pour une meilleure prise en charge par la suite et
ainsi d'avoir une meilleure relation soignant soigné et n'est plus en
relation avec son grade.
II. Corps du questionnaire :
A. Travail au service des urgences
:
1. L'ancienneté dans la profession
infirmière (tableau n°10) :
La plupart des infirmiers de notre population avaient une
ancienneté entre 5 ans et 10ans(34,3%) contre seulement
22,4% entre 10 ans et 15 ans, tandis que
28,4% avaient moins de 5 ans,
3% entre 15 ans et 20 ans
et11,9% plus de 20 ans. Avec une
ancienneté moyenne de 9,788.
Cette ancienneté professionnelle moyenne concorde avec
une étude tunisienne réalisée en 2017 par Mechergui et al
qui a trouvé10,6 ans +/- 8.4 ans. ''''(59)
2. L'ancienneté dans le service (tableau
n°11) :
La plupart des infirmiers de notre population avaient une
ancienneté moins de 5 ans(44,8%),32,5% entre 5
ans et 10 ans, alors que 16,4% entre 10ans et
15 ans, 4,5% entre 15ans et 20 ans
et 1,5% plus de 20 ans.
Une étude algérienne réalisée en
2018 par Touati Fatima a trouvé les résultats suivants : une
ancienneté entre 5 ans et 10 ans(35%) contre seulement
8,8% entre 10 ans - 15 ans, tandis que
32,5% avaient moins de 5 ans et
13,8% plus de 20
ans.'''''''''''''''''''''''''''''(58)
Ø L'expérience des travailleurs dans ce service
peut avoir des répercussions sur la qualité relationnelle par le
développement des compétences d'une meilleure communication avec
les patients et ses accompagnants. En outre elle peut être la
résultante de la satisfaction des patients à l'égard du
soin fourni et, étant donné que celle-ci
augmentel'adhérence thérapeutique chez les patients et promeut la
santé ainsi que le bien-être.
3. Le choix d'affectation aux services des
urgences (tableau n°12):
Plus que la moitié des soignants faisant partie de
notre étude, soit 52,2% n'ont pas choisi de travailler
aux services des urgences alors que 47,8% ont choisi de
travailler à ce service
Ø Le travail sans choix personnel dans ce service peut
avoir des conséquences néfastes quant à la qualité
des soins techniques ou relationnels. Pour cette raison on peut trouver parfois
le soignant infirmier a de diversescomportements à l'égard du
soignépouvant influencer sur la relation et mêmepeut
découler le bien-être de l'autre et inversement.
Ø Le travail sans choix personnel dans un service
caractérisée de sa surcharge de travail et des conditions assez
lourdes peut entrainer un sentiment du découragement de la personne
envers son travail, une baisse des capacités de travail, une
démotivation, ainsi qu'une altération de la relation
soignant-soigné.
4. Les horaires du travail (tableau
n°13) :
La plupart des infirmiers de notre population travaillent avec
le système de roulement soit 47,8%,16,4% travaillent
l'après-midi, et on trouve une équivalence entre l'équipe
de la nuit et du matin soit 17,9%.
5. Satisfaction de travail dans le service des
urgences (tableau n°14+15) :
Presque la moitié de notre population sont insatisfait
vis-à-vis au travail aux services des urgences soit 46,3%, 10,4%
sont très insatisfait, 13,4% sont
neutre, 28,4% sont satisfait et 1,5% sont
très satisfait.
Ceux qui sont très insatisfait et insatisfait (soit
56,7%) ont déclaré qu'il existe de multiples
facteurs responsables de l'insatisfaction d'où le facteur le plus
responsable d'après cette population était la surcharge de
travail qui représente (81,57%), le caractère
exigeant des malades et de leurs accompagnants(63,15%), le
manque d'organisation (52,63%),les conflits (36,84%),
le salaire insignifiant par rapport au travail (34,21%),
l'horaire du travail (10,5%).
Ø L'exercice de la profession de soignant s'effectuant
dans des conditions particulières. En effet le service des urgences est
l'épicentre de toutes les tensions. La charge de travail
élevée, le manque d'organisation, sont entre autres parmi les
causes de l'insatisfaction des soignants et en conséquence de leur
stress.
Ø L'ensemble de tous ces facteurs peuvent aboutir aux
infirmiers un sentiment d'être vidé de ses réserves et de
son énergie, de ne pas réaliser un travail de qualité
ainsi qu'une baisse de la motivation et par conséquent une diminution de
la production et la non performance.
6. La qualification des conditions de travail au
service des urgences (tableau n°16) :
Presque la moitié de notre population ont
qualifié les conditions de travail comme étant stressant
(soit 46,3%),38,8% pressant, 11,9%
contraignant et une équivalence de pourcentage concernant le
caractère fluide et agréable (soit 1,5%).
Ø Delamour et Marcelli (2010), soulignent, que
l'infirmier, se trouve dans une situation où il doit accomplir plusieurs
tâches en même temps, dans des conditions de travail, parfois,
très difficiles, avec des contraintes de temps assez pressantes et
stressantes.(60)
Ø L'activité des services des urgences se
caractérise par l'irrégularitéde la quantité et de
la nature du travail à effectuer. En effet le service peut être
videde patients pendant des heures puis être subitement
débordé, ce qui explique l'origine des conditions du travail qui
peuvent être pressant, stressant ou contraignantde même que fluide
ou agréable. Les conditions de travail pressant, stressant ou
contraignant peuvent engendrer un épuisement sous la forme d'un
sentiment d'être « vidé », d'une fatigue affective au
travail, d'une difficulté à être en relation avec les
émotions de l'autre, et par conséquent on peut se trouver devant
une relation soignant-soigné altérée.
7. Le nombre de patients traités par jour + le
temps passé auprès de chaque patient + Indicateur 15 : Donne de
l'information + Indicateur 16 : Donne des conseils (tableau n°17 + tableau
n°18 + tableau n°63) :
Selon 15 infirmiers de notre
population(soit 22,4%) le nombre de patient traités par
jour dépasse 50, 4 infirmiers
(soit 6%) traitent des patients entre 1 et
10, 15 infirmiers (soit 22,4%)
traitent entre 10 et 20, 13 infirmiers
(soit 19,4%) traitent des patients entre 20 et
30, 9 infirmier (soit 13,4%)
traitent des patients entre 30 et 40 et 11
infirmiers (soit 16,4%) traitent des patients entre 40
et 50.
Ø Face à cette augmentation des flux et à
l'impossibilité de prise en charge immédiate de tous les
patients, il est indispensable qu'un triage soit organisé lors de
l'accueil initial dans la structure d'urgence
Le temps passé auprès de chaque patient variait
entre 1 et 30 minutes, en effet la plupart des infirmiers
passent moins de 10 minutes auprès de chaque patient
(soit 44,8%),38,8% entre 10 et 20minutes,
11,9% entre 20 et 30 minutes et
4,5% ce temps dépasse les30 minutes.
La plupart de notre population ont fait
l'indicateur 15 (soit 76,1%) et 23,9% n'ont pas
fait cet indicateur.
Plus de la moitié de notre population n'ont pas
fait l'indicateur 16(soit 53,7%) et 46,3%ont
fait cet indicateur.
Ø Les professionnels de la santé se retrouvent
ainsi pris entre des exigences contradictoires qui appellent d'un
côté à une meilleure qualité relationnelle,
technique et organisationnelle, et imposent de l'autre des réductions du
temps à disposition de chaque personne soignée et de ses proches
du fait des particularités des services des urgences avec un nombre des
personnels limités déclarés par 75,5% des
infirmiers interrogés.
Ø Vue l'augmentation du flux des patients et le temps
insuffisant passé auprès de ces derniers les infirmiers ne
trouvent pas le temps pour faire une éducation sanitaire. Donc lorsque
l'affluence est raisonnable le soignant des urgences peut trouver le temps pour
fournir des informations et des conseils quant aux son état de
santé.
8. Organisation de service + l'attitude de soignant
devant un problème d'organisation + Indicateur 6 : Intervient sur
l'environnement externe pour répondre au besoin (tableau n°19 +
tableau n°20 + tableau n°21 +tableau n°63) :
Presque la totalité de notre population affirme qu'il y
a un manque d'organisation dans le service (soit 91%) et
9% affirment qu'il n y a pas un manque d'organisation.
Ceux qui ont répondu qu'il y a un manque d'organisation
illustrent plusieurs marqueurs de ce manque, dont la plupart affirment qu'il un
manque du personnel (soit 75,5%), 63,9% manque du
matériel, 32,9% délégation
inadéquate des taches et 16,4% manque du temps.
Face à un problème d'organisation dans le
service des urgences, la plupart de notre population affirme qu'ilsparticipent
à la résolution du problème(soit
47,8%),29,9% affirme qu'ils prennent l'initiative pour identifier et
éventuellement résoudre les problèmes,
14,9% affirme qu'il vaut mieux ne pas chercher à
comprendre, 7,5% affirme que ce qui se passe ne vous concerne
pas.
La plupart de notre population n'intervient pas sur
l'environnement externe pour répondre au besoin(soit
67,2%) et seulement 32,8% intervient sur
l'environnement externe pour répondre au besoin.
Ø Beaucoup de soignant font des miracles pour soigner
le mieux possible, cependant en milieu hospitalier, et plus
particulièrement dans le service des urgences ils rencontrent souvent au
cours de leurs pratiques quotidiennes de multiples contraintes
organisationnelles, du manque du temps, d'effectifs, de place et du
matériel ...
Ø En plus de tout cela, personne ne s'est occupé
de la préparation du malade tant sur le plan informationnelle ou
psychologique et même d'intervenir sur l'environnement externe pour
répondre à ses besoins. En outre l'organisation du travail
contribue ainsi à l'émergence de situations relationnelles
difficiles.
Ø Face à une organisation et à des
conditions de travail insatisfaisantes, les soignants développent des
stratégies de défense individuelles et collectives pour limiter
leur souffrance.
Ø L'organisation des soins est utile pour le
déroulement de soins infirmier dans un état satisfait par les
soignants et le soigné au même temps, donc elle est un facteur
très important pour faciliter la réalisation des soins et
favoriser l'établissement d'une qualité relationnelle
constructives.
Une étude descriptive menée dans la
faculté de santé « Anglia Ruskin
University »intitulée `L'environnement de travail
infirmier et la qualité relationnelle' affirme `' Les participants
ont décrit les problèmes auxquels ils étaient
confrontés, notamment des taux de roulement élevés, des
niveaux de dotation inadéquats, une charge de travail croissante et des
niveaux de stress élevés.Les résultats de cette
étude ont permis de confirmer les défis rencontrés par les
infirmières dans leur environnement de travail, notamment en termes de
contraintes sur leur capacité à fournir un soin de Care aux
patients.''(61)
Ø Le climat anxieux favorisé par les conditions
du travail aux urgences peutaffecter tant les patients et leurs familles que
les soignants, et les valeurs relationnelles dans le métier
d'infirmiers. Au-delàces derniers peuvent engendrer la frustration et
les conflits entre le soignant et la personne soignée
9. Les conditions de réussite du
déroulement des tâches (tableau n°22) :
D'après les résultats de notre étude on a
constaté que la plupart de la population étudiée affirme
que la bonne organisation dans le service est la meilleure condition de
réussite du déroulement des tâches (soit 58,2%).
Plus que la moitié affirme que les conditions de
réussite du déroulement des tâches sont basées sur
la bonne entente entre l'équipe(soit 53,7%).
Près de la moitié étaient avec la bonne direction et
management (soit 41,8%) et 31,34%
étaient avec la délégation adéquate des
tâches pour la réussite du déroulement des tâches.
Ø La mauvaise répartition des tâches, la
surcharge de travail et les conflits entre l'équipe aboutissent à
un système d'organisation défaillant et une qualité
relationnelle inconsistante c'est pourquoi il est nécessaire de mettre
certaines règles pour le bon déroulement des tâches aux
services des urgences.
Ø Mieux l'organisation du travail permet
l'activité déontique, mieux elle participe à
l'établissement d'une relation soignant-soigné harmonieuse
10. Le protocole du soin (tableau n°23 + tableau
n°24 + tableau n°25) :
Notre population est constituée de 47
infirmiers travaillant avec un protocole de soin dans le service
(soit 70,1%) et 20 infirmiers travaillant
sans un protocole (soit 29,9%).
75% de ces derniers affirment que l'existence
d'un protocole de soin améliore les conditionsde travail. En effet ils
ont énuméré beaucoup de raisons pour cette existence, dont
les deux principales raisons sont pour faciliter les taches(soit
20%) et pour gagner le temps (soit 20%), la bonne
gestion des situations est affirmée par
15%etl'amélioration de la qualité des
soins10%.
Et Seulement 25%denotre population affirment
que l'existence d'un protocole n'améliore pas les conditions de travail,
dont 10% ont répondu que parce qu'ils s'étaient
adapté avec la non existence du protocole et 10%
affirment que tout soins doit s'effectue sous prescription médicale.
Ø Afin d'améliorer la rapidité et
l'efficacité des soins, le service a formulé de nombreuses
mesures pour parvenir à une régularisation, une standardisation
et un travail de qualité. Celui-ci peut se présenter sous la
forme de protocoles, de normes de travail, de référentiels ou
encore de fiches de poste. Ce processus de normalisation des tâches
contribue à réduire l'angoisse des soignants face à
l'exécution de certains actes. Ainsi l'amélioration des soins
relationnels
Ø L'existence d'un protocole de soin permet à
l'infirmier de s'engager à assister la personne afin de promouvoir sa
guérison et sa santé. Ainsi, la bonne prise en charge selon la
théorie du caring amène l'infirmière
à établir un type particulier de connexion avec la personne
soignée, empreint des valeurs humanistes
B. Caractéristiques de la relation soignant
soignée :
I. Les attitudes relationnelles :
1. La considération des patients + indicateur
4 : indique qu'elle est là pour aider (tableau n°26 + tableau
n°27 + tableau n°63) :
Près de la moitié de notre population affirme
qu'ils considèrent les patients comme leurs patients (soit
47,8%),37,3% considèrent les patients comme des patients et le
reste de la population a répondu que cela dépend (soit
14,9%). Qui ces derniers énumèrent plusieurs
explications, dont 40%affirment que ça y
étaitselon le caractère des patients, 20% de la
même population affirment que la considération des patients
dépend du respect de la part du patient,10%affirment
queça dépend des vrais ou fausses urgences, et
(10%) affirment que ça entre dans le professionnalisme
du soignant.
Plus que la moitié de notre population n'indique pas
à leurs patients qu'ils sont là pour les aider (soit
62,7%) et seulement 37,3% indiquent aux patients
qu'ils sont là pour les aider.
Ø Prendre soin suppose qu'il y a une intention, une
tendance à se concentrer, une tendance à se pencher vers l'autre
personne, à lui prêter attention, à lui indiquer
d'être là pour répondre à ses besoins, à le
soutenir et à faire des gestes qui aident à maintenir et à
améliorer sa condition.
Ø Essentiellement basée sur des valeurs
humanistesde respect, de collaboration et d'unicitéplutôt que sur
l'objectivation, le contrôle et lacatégorisation de la personne
soignée, l'interventiondes professionnels inspirée de
l'approchedu « caring » se fera dans le respectincontesté de
la dignité humaine de la personneet de sa famille.
2. Le classement des éléments de base de
la relation soignant soignée (tableau n°28) :
Afin de mieux comprendre les attitudes relationnelles, on a
cherché auprès de notre population cible le classement des
éléments de base de la relation soignant-soigné.
En effet l'écouteest
classée au 2èmeet au
3ème classement pour plus que la
moitié des infirmiers (soit 26,9% à chaque
classement).
La sympathie est classée au
6ème classement(soit 41,8%).
La plupart des infirmiers soit (77.6%) classent Le
respectau 1er classement
(43,3%) et au 2ème
classement(34,3%) en faveur d'autres classement.
La communication est classée
par 34,3% de la population au 3ème
classement.
L'empathie est classée par
38,8% des infirmiers au 5ème
classement.
Et la confiance est classée par
38,8% de la population au 4éme
classement.
Ø D'où on constate une perception prioritaire de
notre population à propos le respect dans la relation
soignant soigné. Elle est dans La plupart des réponses
soit 77.6% classé au 1er classement
(43,3%) et au 2ème
classement(34,3%)
Ø C'est une obligation déontologique qui
concerne les deux parts soignant et soigné mais aussi une
particularité qui caractérise la relation soignant soigné
« une relation de caring ». Elle se manifeste notamment par
plusieurs attitudes telles que l'écoute, les grimaces et la gestuelle.
Ø Mais l'urgence qui est un milieu conflictuel par
excellences présentant parfois des désaccords pouvant aller de
simples désaccords à des conflits irrespectueux. D'où ils
déclarent la nécessité de renforcer cette valeur en
urgences.
Une étude menée à l'université de
Harvard Medical School en 2018 a conclue :
`'Nous sommes tous responsables de faire de nos
établissements de soins celles qui démontrent le plus haut niveau
de respect, de collégialité et de professionnalisme dans tous les
niveaux. Cela nécessite d'avoir aucune tolérance envers les
comportements inappropriés et d'être responsables les uns envers
les autres.'' (62)
Ainsi qu'une autre étude affirme :
`'Les gestionnaires doivent également travailler
à assurer un milieu de travail respectueux qui permette aux infirmiers
de devenir les meilleures versions possibles d'eux-mêmes.'' (63)
3. Le type de communication le plus avantageux
(Tableau n°29) + (L'indicateur 11) (l'indicateur 21) +
(indicateur24) et (indicateur25)
· Indicateur 11 + choix `phrases simple et
courte'
Auprès de notre population on a constaté que les
phrases simples et courtes sont le type de communication le plus avantageux
(soit 62,68%), et38,8% de la même
population affirment que la voix est le type de communication le plus
avantageux.
Ainsi qu'on a constaté par l'observation que la plupart
(86,6%)de nos participants utilisent un débit verbal
posé et seulement 13,4%ayant le débit
accéléré en adressant la parole au patient.
Ø Au cours d'un échange avec un patient, la voix
est une des premières choses quiattirent son attention. En effet sa
qualité vient enrichir les propos du soignant.
Ø Outre la fonction informative de la communication,
centrée sur la tâche, la fonction relationnelle est essentielle.
En effet, la communication observée dans sa globalité-mots, corps
et voix- peut révéler les besoins relationnels de l'individu.
· indicateur 21 : Contact visuel + Choix `le
regard'
Une fréquence de (43,28%) de notre
populationaffirme le regard comme étant un type de communication
avantageux
L'observation de cette notre population a constaté que
82,1% établissent un contact visuel avec les patients
et (17,9%) évitent le regard.
Ø Le contact visuel semble la résultante de la
communication chaleureuses et professionnellement compétente. Si, au
contraire, le regard estfuyant, elle peut donner l'impression d'être
distante, moins intéressée ou peuexpérimentée.
· indicateur 24 : une distance de moins de
1,25 mètre + Choix `la distance'
Auprès de notre population on a constaté que la
distance était affirmée par 17,9%
L'observation de 67 infirmiers nous a menée à
constater que 76,1% étaient à une distance de
moins de 1,25 mètre et 23,9% étaient à
une distance de plus de 1,25 mètre.
Ø La proximité dans la relation
soignant-soigné signifie que le soignantest émotionnellement
proche de la personne soignée, tout en gardant une distance physique qui
varie selon les circonstances.
· indicateur 25 : les silences + Choix ` les
silences '
Le choix des silences étaient affirmé
par2,98%de notre population.
En observant notre population on a constaté qu'avec
76,1% il y a présence des silences (indicateur25) et
qu'avec 23,9% il n'y a pas de silences.
Ø Le silence peut devenir une stratégie de
blocage systématique de la communication.En outreil y a des silences qui
causent de la gêne,d'autres qui traduisent la connivence, c'est à
la soignante devoir à les utiliser de manière constructive.
· Choix gestuelle + posture dirigé +
hauteur au plan visuel
Seulement 2,98% affirment que la gestuelle
est le type de communication le plus avantageux.
Ø La posture dirigée vers le patient est un
signed'intérêt et de volonté d'écoute. En effet le
soignant lui montre que, pour un moment, il est lecentre de ses
préoccupations.
83,6% de notre population ayant une posture
dirigée vers les patients et 16,4% n'ayant pas cette
dernière.
La respiration était affirmée par seulement
11,94%de notre population.26,86% de notre
population affirment que le toucher est le type de communication le plus
avantageux.
Ø la relation soignant-soigné est
supposée être fondée sur la communication. En effet cette
dernière est au coeur de toutes nos interactions avec le client, que ce
soit pour l'accueillir, pour recueillir des données dans
l'évaluation de sa condition physique et mentale, pour lui enseigner
certaines notions nécessaires à la prévention et au
traitement ou pour lui donner des soins
4. Le rôle de toucher relationnel toucher
relationnel
La différence majeure entre un soin et un soin
de qualité + le type de soin le plus important dans la qualité +
soin relationnel + Indicateur 5 : Effectue un toucher de travail (non
verbal) + Indicateur 20 : Effectue un toucher de réconfort (non verbal)
(tableau n°30 + tableau n°31 +tableau n°32 +tableau n°41 +
tableau n°42 + tableau n°43 + tableau n°63) :
Plus que la moitié de notre population ont
répondu qu'ils utilisent le toucher relationnel au cours des soins
(soit 64,2%) alors que 35,8% ont
répondu qu'ils n'utilisent pas ce toucher.
Pour ceux utilisant le toucher relationnel ils ont
énuméré de multiples raisons pour cette utilisation :
pour améliorer la relation
soignant-soigné(7,5%), pour calmer et soulager les
patients(11,9%), pour gagner la confiance du
patient(19,4%), pour offrir un soin de qualité au
patient(4,5%), pour rassurer le
malade(13,4%), pour un apport
psychologique(4,5%).
De même pour ceux n'utilisant pas le toucher
relationnel, ils ont énuméré des raisons pour la non
utilisation : pour mettre des limites avec les patients
(12%),à cause des maladies contagieuses telles que le
Covid-19. Surtout qu'en urgences, on ne connait pas le patient et ses
antécédents et il y a plusieurs maladies qui peut se transmettre
(12%),ça dépend avec le cas du patient et si on
est besoin de les toucher pendant les soins à
appliquer(3%), pour le respect du patient et son
intimité (surtout ceux qui refusent le toucher comme les femmes
âgées...)(6%),pour rester
professionnel(6%).
Seulement (23,9%), de la population affirme
que la différence majeure entre un soin et un soin de qualité
consiste en l'aspect relationnel tandis que, plus que la
moitié accorde la différence majeure àl'aspect
technique(soit 55,2%), l'aspect
sécuritaire(11,9%)etl'aspect
économique(9%).
Aussi seulement (23,9%) donnent une
importance au soin relationnel, alors que plus quele
2/3 de la population affirme que le type de soin le plus
important dans la qualité est le soin technique(soit 67%)
et le soinéducatif (13,4%).
Auprès de notre population on a constaté que
l'application des connaissances théoriques est l'élément
principal de qualification de soin relationnel (soit 43,3%), l'écoute
(32,8%), la connaissance des patients (13,4%) et la proximité avec le
patient (10,4%).
Selon la grille d'observation réalisée
88,1% de la population utilisent le toucher de travail alors
que 11,9% n'utilisent pas ce dernier.
77,6% de la population n'utilise pas le
toucher de réconfort et seulement 22,4% utilise ce
toucher.
Ø Il est doncnécessaire de mesurer l'importance
du toucher relationnel auquotidien, non seulement au cours d'un soin technique,
mais aussi dans tous types de prise en charge thérapeutique.
En outre le toucher relationnel contribue à soulager la
douleur nonseulement physique, mais morale, et crée une relation
privilégiéeet un climat favorable à l'expression du
vécu de la personnehospitalisée.
Ø La théorie du caring aujourd'hui accorde plus
d'importance à lapromotion de la santé qu'au traitement de la
maladie. C'est ce qui expliquepourquoi la discipline infirmière
s'intéresse aux connaissancesliées au concept de soin (care), qui
est différent de celui de traitement (cure)
Ø Si nous considérons que le caring est au coeur
des soins infirmiers et qu'il représente son essence, les infirmiers
devront faire un effort conscient afin de préserver cette approche
humaniste et relationnelle du soin dans leur pratique clinique
Ø Selon le point de vue de Jean Watson, il y a deux
dimensions impliquées dans l'exécution des soins infirmiers.
Celle des soins techniques où à l'heure actuelle,
énormément d'emphase est investie et l'autre dimension est
l'aspect humain, ce qui nécessite le développement des
compétences particulières. En particulier la capacité de
«être avec» la personne soignée.
5. L'écoute + indicateur 12 : invite
à poursuivre + indicateur 27 : coupe la parole (tableau n°33 +
tableau n°34 + tableau n°63) :
Auprès de notre population on a constaté quela
majorité des infirmiersparfois où ils trouvent
le temps pour écouter leurs patients (soit 38,8%), 19
infirmiers écoutent leurs patients souvent (soit 28,4%),
16 infirmiers trouvent toujours le temps pour
écouter les malades(soit 23,9%), 4 infirmiers ne
trouvent jamais le temps pour écouter les patients
(soit 6%) et seulement2 infirmiers
rarement qu'ils trouvent le temps pour écouter les
patients (soit 3%).
Pour ces 6 derniers infirmiers (soit
9%) on a constaté les raisons suivantes pour cette non
existence du temps pour écouter leurs patients. En effet la majeure
raison est à cause de la charge du travail(soit 50%),
puis on trouve 33,33% de cette populationse sentent
plus rentable en évitant de communiqueret
seulement (16,67%) de la même
populationaccordent plus d'importance au rôle technique.
Plus de la moitié de notre population n'invite pas les
patients à poursuivre ce qu'ils ont en train de dire (soit
67,2%) et seulement 32,8% invitent les patients
à poursuivre.
La plupart de la population coupe la parole des patients au
cours du discours (soit 73,1%) alors que seulement
26,9% laissent la parole aux patients.
Ø La profession infirmière exige la
responsabilité d'être à l'écoute de l'autre,
d'utiliser sa capacité d'observation pour saisir les paroles et les
intonations, les expressions faciales et tous les comportements non verbaux qui
nous indiquent le sens de ce qui est communiqué. En faisant ainsi face
à la personne ou en nous plaçant à sa hauteur pour nous
adresser à elle, nous lui communiquons notre volonté d'être
là pour l'écouter.
Ø Les relations deviennent plus tendues,
chargées d'incompréhension et de jugements, d'une moindre
écoute, d'une tendance renforcée d'imposer son point de vue. La
confiance risque de se rompre, remplacée par des sentiments
d'impuissance, d'insécurité et de solitude.
Ø Les personnes soignées et leurs proches
demandent à être écoutés, entendus dans leur
singularité. Ils souhaitent être accompagnés quelle que
soit la situation de crise qu'ils sont en train de vivre.
6. La confiance du patient (tableau
n°35) :
Selon les moyens avec lesquellesgagent les soignants la
confiance du malade notre population affirment que le respect du malade est le
moyen le plus important (soit 70,14%), puis on trouve la
rassurance du malade(soit 58,2%), le sourire était
affirmé par (46,26%) de notre
population, le savoir-faire(41,79%), le
secret professionnel(37,31%) etl'honnêteté avec
les patients (31,34%).
Ø Virginia Henderson affirme « c'est par la
profondeurde sa compréhension que l'infirmière saura s'attirer la
confiance dumalade et de sa famille et qu'elle pourra l'aider à
surmonter certains effetspsychologiques de la maladie ».
Ø Le caring est construit autour de dix facteurs dont
« le développement d'une relation d'aide et de confiance,ce qui
demande des attitudes spécifiques : congruence, empathie, chaleurhumaine
».
Ø Il peut s'établir un climatde confiance,
permettant au patient de déposer des éléments difficiles
de sonvécu qui seront repris lors d'un entretien d'aide. Et
au-delà s'instaure une qualité de soin
7. L'élément sur lequel dépend
l'intimité du patient (tableau n°36) :
Parmi 67 des infirmiers participants dans
notre étude : (28 %) de notre population affirme
que l'âge du soignant est l'élément sur lequel
dépend l'intimité du patient. D'autres (26%) ont
confirmé le sexe. (18%) ont répondu par la
culture et (13,4%) révèle que la religion avec
même fréquence pour l'éducation.
Ø Notre jeune population montre un respect exceptionnel
aux personnes âgés qui leurs valeurs et repère
d'intimité diffère de la sienne. Ils font une pratique de caring
auprès des catégories d'âge les plus fragiles tel que les
personnes âgés et les mineurs.
Ceci est conforme avec une étude mené par Le
Moal Sandrine intitulé `' Le respect de l'intimité
corporelle de la personne âgée''qui présente
l'influence de l'âge dans les repères d'intimité et ces
études révèlent aussi qu'il y a une
spécificité impliqué par l'âge dans
l'intimité et que cette intimité n'est pas parfois
respecté en urgences
`Pour la majoritédes infirmières, il est
impossible de respecter l'intimité corporelle de la personne
âgée en toutes circonstances principalement à cause des
« situations d'urgence ».' (64)
8. la sensation suffisante d'empathie avec les
patients (tableau n°37) :
On constate 2/3 de notre population (68,7%)
se sent suffisamment empathique avec les patients alors que 1/3 affirme que
leur sentiment d'empathie demeure insuffisant.
Ø Ceci révèle une perte de sens chez une
catégorie provoqué par le contexte des urgences
considéré par un milieu pénible et épuisant
émotionnellement.
Et selon une étude par l'association des infirmiers
d'urgences (Emergency Nurses Association) ils affirment que l'empathie se
décroit en urgences `Les infirmières d'urgence semblent avoir de
faibles niveaux d'empathie. Des niveaux élevés de détresse
psychologique et de faibles niveaux de bien-être ont également
été observés dans notre échantillon. Parmi ces
variables, seuls l'empathie et le bien-être semblent être
liés, car nous avons trouvé des scores d'empathie plus
élevés chez les infirmières ayant un bien-être plus
élevé.' (65)
9. l'utilité de la juste distance avec les
patients (tableau n°38) :
Presque la moitié de notre population
(46,3%) pensent que la juste distance permet de rester
professionnel avec les patients alors que (32,8%) affirment
qu'elle protège le soignant. Seulement (14,9%) confirme
qu'elle améliore la qualité de soin à
l'intermédiaire de la qualité relationnelles .Et (6%)
répondent qu'elle protège le patient.
Ø La plupart de notre population utilise la juste
distance avec les patients pour mettre le soin dans cadre professionnel et pour
bien cerner les limites avec les patients. Cette stratégie peut
être défensive à causes de la multiplicité des
patients (inconnus) ce qui engendre des multiplicités de
caractères provoquant par la suite des difficultés
relationnelles. Ce contexte pousse le soignant à mettre une distance
évitant l'installation des malentendus ou conflits.
10. Les sentiments ressentis auprès des
situations critiques (tableau n°39) + (Indicateur
n°13 ) + (indicateur n°14)
Auprès d'une situation critique, (29,85
%) de notre population ont senti un sentiment de chagrin, tristesse et
mélancolie, d'autre (soit 17,91%)
affirment qu'ils se paniquent et se stressent. Une même fréquence
de notre population affirment qu'ils essaient de d'écouter le patient et
faire tous pour gérer sa situation en insistant qu'ils sont
fières de leurs profession.
Egalement pour (16,42%) des infirmiers
participants qui confirment un sens de pitié et l'empathie et ils
avouent qu'ils identifient le patient à l'un des membres de leurs
famille. D'autres (8,96%) tentent d'établir une
relation proche et fournir un soutien moral pour le patient. Contrairement
(4,48%) à révèlent qu'il essaie
d'être indiffèrent. Le reste de notre population
(4,48%) énoncent qu'il sent toujours un sentiment de
responsabilité.
En observant l'attitude de nos participants
envers l'expérience vécu par les patient on a remarqué que
seulement ¼ de la population (soit 25,4%)
reconnaît ou Légitimise l'expérience vécue.
Inversement à (74,6%) qui ne font pas cette
dernière.
Grace à la grille d'observation on a pu observer que
seulement 34,3% de notre population ont fait des compliments
ou souligne les efforts et les forces du patient alors que
65,7% n'ont fait ce dernier.
Ø Ceci confirme que les infirmiers sont
influencés, compassionné et parfois impliqués dans la
situation ce qui engendre par la suite des retentissements psychologiques.
Surtout au service des urgences qui emprisonne les soignants dans un milieu
pénible plein de mélancolie.
Une étude faite auprès des infirmiers
exerçant en urgences afin de mieux comprendre leurs émotions en
rapport avec la particularité de ce service.
Les réponses des infirmiers dans ces situations varient
beaucoup. D'autreschercheurs affirment qu'une émotion moralement
négative est la principale source de détresse morale.
La détresse morale apparaît lorsque, pour
diverses raisons, il est impossible de suivre les meilleures pratiques avec des
conditions préalables et spécifiques liées au contexte:
lorsque les infirmières sont moralement sensibles à la
vulnérabilité des patients, [..] et lorsque les
infirmières sentent qu'elles n'ont aucun contrôle sur la situation
particulière.
Cela donne aux professionnels un sentiment d'impuissance, de
frustration, de colère, de résignation et de culpabilité.
Ce qui est pire, cela peut provoquer des états de dépression
associés à la perte d'intégrité professionnelle...
(66)
11. les manifestations de l'humanisation des soins
(Tableau n°40) :
La moitié de notre population (67 personnes) ont
affirmé que l'humanisation se manifeste par un soin de qualité
(59,7%) etêtre le plus compréhensible
possible(49,25%), 1/3 soit (32,83%) ont
déclaré qu'elle s'exprime par l'occupation du confort du patient
mais par contre (16,41%) énoncent qu'elle se manifeste
par lapratique de care envers les soignées. D'autres
(26,86%) ont souligné l'importance de l'approche
relationnelle du soin et le reste (22,38%) ont proclamé
que l'humanisation s'exprime par la considération de la
singularité de chaque patient
Ø Ceci prouve que nos participants considèrent
l'humanisation comme étant un élément de bonne
qualité relationnelle soignant soigne
Conformément à une étude
réalisée auprès de dix-neuf professionnels participants.
Pour exprimer le sens de l'humanisation, les participants ont
également évoqué l'importance de la prise en charge,
expliquant que cela implique d'accueillir les patients avec chaleur et de
connaître le contexte dans lequel ils sont insérés, et pas
seulement de s'occuper des aspects physiques et de leur maladie. (67)
II. Les difficultés relationnelles
:
1. les degrés de difficulté de
communication avec les patients (Tableau n°44) + (Tableau n°45) +
Indicateur 10 : Reformule ce que dit ou exprime le patient + Indicateur 17 :
Vérifie la compréhension de l'information donnée
Seulement (6%)de notre population
(67 infirmiers) trouve toujours des difficultés de
communication avec les patients, et (10,4%) le trouve
souvent. En outre presque 2/3(soit 65,7%)
déclare que ces difficultés sont parfois
rencontrées.
Inversement à(10,4%) ont
rarement et (7,5%) ont
jamais trouvé des difficultés de
communication.
D'où on a interrogé les 11
personnes (soit 16,4% de la population) qui ont trouvé
ces difficultés sur le typede cette dernière.
Une fréquence de (27,27%) a
correspondu ces troubles avec les patients agressifs et
incompréhensibles. D'autres (18,18%) les accordent au
niveau culturel et le manque d'éducation chez certains patients. Pour
une même fréquence qui révèle un non-respect de la
part du plusieurs patients. Avec une fréquence
de(18,18%) qui n'ont pas répondu.
(9,09%) accorde ces difficultés aux
antécédent médicaux / hygiène de vie, et
(9,09%) avouent la présence des préjugés
qui rend la communication pénible.
Quant à notre observation, on révèle que
seulement 1/3 (32,8%) de la population reformule ce
que dit ou exprime le patient. En revanche,67,2% ne
font pas cette dernière.
Ainsi que pour les informations fournit on a remarqué
que (65,7%) ne vérifie la compréhension
de l'information donnée, et en contre partie seulement
(34,3%)font cette vérification.
Ø A ce propos WERBER, Bernard déclare qu'«
Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je
dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que
vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez
comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des
difficultés à communiquer. Mais essayons quand même...
»(68)
Ø Pourtant que les infirmiers déclarent que les
difficultés apparaissent parfois, l'observation révèle
qu'elle existe dans la majorité des cas. Cette difficulté accroit
avec le cadre des urgences qui mènent les personnels à effectuer
les actes rapidement afin de préserver la vie de leurs patients. Ainsi
que les urgences est un milieu plein de conflits et c'est pourquoi les
participants de notre étude accordent ces difficultés aux
agressions et incompréhension de certains patients.
D'autres études dans des urgences trouvent des
résultats similaires.
Dans une étude réalisée auprès de
58 soignants. Une fréquence 83% des soignants ont déclaré
qu'il y avait des problèmes de communication lors du triage. Plus de 40%
ont déclaré avoir des difficultés à documenter les
informations médicales. Environ 50% pensent que les longues heures de
travail réduisent leur capacité à communiquer efficacement
avec les patients. De plus, 34% ont admis qu'ils écoutaient rarement ou
jamais les patients lors d'une consultation. (69)
2. la personne duquel dépendent les limites
fixées dans le soin (Tableau n°46)
Une fréquence de (20,9%)de notre
population (67 infirmiers) révèle que les
limites fixées au cours du soin dépendent des patients.
Inversement à (19,4%) qui proclament
qu'elles sont dépendantes des soignants.
En outre la majorité (59,7%) affirme
qu'elles dépendent des deux.
Ø Ceci affirme que les limites imposés dans la
relation auprès du patient ne sont pas seulement dépendante du
soignant et son caractère Mais également dépendante du
patient.
Ø Ces limites sont résultantes d'une
particularité d'urgence menant le soignant à réagir avec
des nombreuses personnes et caractère et chacun d'eux nécessite
une des limites bien spécifiques.
4.l'analogie du temps passé auprès
de chaque patient (Tableau n°47) +(Tableau n°48)
Seulement ¼ (26,9 %) de notre population
qui accordent que le temps passé au prés de patient est le
même Inversement à la plupart des infirmiers participants
(73,1%)qui exprime que le temps diffère d'un patient
à un autre.
Et on posant une question sur les raison de cette
différence. 16 personnes
(32,6%) ont expliqué cette différence par la
nécessité de chaque patient d'un temps spécifique selon
ses soins et son état. D'autres (28,56%)correspond
cette différence à la singularité, gravité et type
de chaque situation. Ainsi que (20,4%)articule qu'elle
dépend essentiellement de la coopération et le caractère
du patient et ses accompagnants. En outre (10,2%) affirment
que ça dépend de l'âge du patient et
(8,16%) déclarent qu'ils passent plus du temps
auprès les patients délicats et fatigants.
Une étude menée auprès de
16210 observations des infirmiers révèle que
`'Les surcharges de travail sont causées par les
multiplicités des patients d'urgences et les environnements de travail
stressants peuvent avoir été les raisons pour lesquelles les
attentes des infirmières n'ont généralement pas
été satisfaites. [...] Les énormes différences
entre les temps de soins mesurés et prévus peuvent
également refléter dans une large mesure le stress ressenti par
les infirmières d'urgence. [...] Les résultats suggèrent
que les infirmières d'urgence pourraient terminer les diverses
activités de soins infirmiers aux patients à temps, mais ne
pourraient pas passer plus de temps sur les activités afin d'assurer les
«meilleures pratiques». En d'autres termes, la qualité des
soins prodigués aux patients ne répondait pas aux attentes des
infirmières d'urgence''. (70)
3. rôle de la connaissance de patient dans la
qualité de soin (Tableau n°49)(Tableau n°50) +
indicateur 9 : Pose une question
Une fréquence de (74,6%) de notre
population révèlent que la connaissance du patient influence la
qualité de soin alors que seulement (25,4%) affirme
qu'elle ne produit aucun effet sur la qualité de soin.
Et donc on a greffé la question par une autre sur la
manière avec laquelle on exécute un soin et d'où la
plupart notre population (70,1%) ont déclaré
qu'ils préfèrent d'effectué le soin différemment
selon les besoins du patient. Inversement à (23,9%) des
infirmiers participants qu'ils toujours effectuent le soin de manière
identique, quel que soit le patient. En outre, seulement (6%)
exprime que les possibilités du soignant dominent la qualité de
soin fournis.
Ainsi que l'observation nous a montré
que la plupart (76,1%) de notre population posent des
questions aux patients ce qui montre qu'ils tentent à bien
connaitre les patient. Inversement à (23,9%)qui
évitent de poser des questions.
Ø D'où notre population donne importance
à la connaissance du patient et oriente leurs soin selon le besoin des
patient. Et ça se manifeste dans leurs comportements
évoqué par l'observation. Bien que le contexte des urgences rends
cette tache une peu difficile et épuisante mais nos participants font
des efforts supplémentaires pour garantir une meilleure qualité
de soin.
Une étude réalisée auprès des
patients des urgences confirme notre interprétation.
`'Ceci est crucial car de nombreux patients ont le sentiment
de perdre leur identité en tant que d'autres individus lorsqu'ils
viennent à l'hôpital et deviennent «l'un des cas». Ils
ressentent l'importance d'être reconnus comme uniques et d'être
activement impliqués dans la prise de décision relative à
leurs soins et traitements. Leurs croyances et pratiques culturelles seront
également respectées. Cette approche permet de préserver
leur dignité. Cela aide également à faire évoluer
leur rôle d'un rôle passif à un rôle plus actif et
mieux informé, dans leur meilleur intérêt.'' '(71)
C. Les facteurs influençant la relation
soignant/soignée :
1. les facteurs jouant en faveur d'une relation de
qualité (Tableau n°51) :
La plupart de notre population (79,1%)
affirme que l'expérience joue en faveur d'une relation de
qualité. Egalement à (41,79%) confirmant
l'importance de maîtrise du geste. Quant à
(35,8%) des infirmiers participant soulignant l'impact de
l'âge du soignant ou du soigné avec une même
fréquence qui ont concordé les qualités personnelles
à la qualité de soin. En revanche seulement
(5,97%) qui implique la temporalité dans cette
dernière.
Ø Et donc, notre population accentue l'impact de
l'expérience du soignant pour établir des relations de
qualité avec les soignés.
Plusieurs autres études ont confirmé notre
résultat.
`' Une étude a été menée mettre
l'accent sur l'importance de l'expérience dans la pratique
professionnelle quotidienne et sur ce que cela nous apporte dans l'exercice de
nos fonctions.
La capacité à gérer les émotions
et le stress, la qualité de la relation d'équipe, sont autant de
facteurs à prendre en compte. L'expérience apparait alors comme
un outil que nous nous créons, que nous façonnons à notre
image et que nous améliorons, au fur et à mesure que nous
avançons dans notre pratique. Un outil qui peut nous aider dans notre
pratique quotidienne, mais qu'il nous faut savoir comprendre pour être en
capacité de l'utiliser à bon escient.'' (72)
2. la réussite de gestion de situations
stressantes (Tableau n°52) + (Tableau
n°53)
Une fréquence de (14,9%) de notre
population (67 infirmiers exerçant en urgences)
onttoujours réussit la gestion des situations
stressante vécu au sein de service. Pareillement,
(34,3%) peuvent souvent gérer ces
situations. En outre la moitié de notre population soit
(47,8%) gèrent parfoisces
circonstances d'urgences. Contrairement à (3%) de notre
population qui se trouvent inaptes devant ce type de conditions stressantes.
Donc pour mieux s'informer on a posé des questions
concernant les stratégies et les solutions qu'ils trouvent pour
gérer les situations stressantes. Un taux de ¼
d'eux (26,9%) énoncent qu'ils essai
d'être objectif et professionnel pour agir calmement et efficacement et
travailler dans les normes. Un taux de (22,4%) infirmier
préfèrent de se calmer en restant silencieux et bien respirer ou
quitter la salle.
En outre (19,4%) révèlent
qu'ils centrent leur intérêt sur une bonne communication en
utilisant des phrases simples et courtes en assurant une prise en charge
optimale. D'autres (10,5%) se calment par communication avec
le reste de de l'équipe. Ainsi que (6%) affirment
qu'ils se distraienten essayant de banaliser la situation. Egalement à
une fréquence de (6%) préfère de parler
à haute voix, quitter la salle ou rester tout seul. Inversement à
(4,5%) qui articulent qu'ils essaient d'être
indifférent vis à vis les patients Et le reste
(4,5%) de notre population a souligné l'importance de
l'aide tel que la police surtout dans les situations des conflits.
Ø Ceci reflète des véritables moments
durs qui vivent les infirmiers d'urgences et qu'ils font leurs mieux pour
gérer ces moments.
Dans les expériences de soins des infirmières,
elles ont également trouvé des expériences de
culpabilité émotionnelle, de colère et de frustration
liées aux conflits moraux. Bon nombre de ces situations étaient
liées au patient et généralement associées aux
actes de soins physiques. (66)
3. la sensation de démotivation au travail
(Tableau n°54) (Tableau n°55) + (Tableau n°56)
Concernant la sensation de la démotivation au travail,
la moitié (53,7%) a parfois cette
sensation. (23.8%) de notre population se sent
toujours (11,9%)et souvent(11,9%)sont démotivé.
Inversement à (16,4%) des infirmiers
participants qui sent rarement la démotivation. En
outre, seulement (6%) qui n'ont jamais sentir
une démotivation au travail.
Une étude réalisée auprès de 53
participants qui cherche à comprendre le lien entre le caring dans la
relation soignant soigné et la motivation du soignant.
`'Les résultats obtenus appuient l'idée que les
exigences émotionnelles de la profession infirmière peuvent agir
comme des facteurs favorisant de la motivation et le bien-être,
nécessitant la disponibilité de plusieurs des ressources
émotionnelles internes'' (73)
D'où on a cherché à comprendre
les conséquences de ce phénomène (La
démotivation) et donc on a constaté que la moitié
(49,2%) de notre population affirme que le travail
d'équipe disparait. Par contre, (37,3%)
révèlent que la démotivation provoque une diminution de la
productivité. Egalement à (38,8%) qui exprime une
altération au niveau de la qualité des soins techniques.
Inversement à 34,3% qui soulignent l'altération de la relation
soignant / soigné par cette démotivation. D'autres 29,85%
énoncent une altération de l'image de l'hôpital.
Pareillement à 26,9% qui confirment que la dégradation du climat
social est résultante de la démotivation des soignants.
Ø D'où on constate que la démotivation
agit énormément d'une part au niveau des relations établit
aux urgences et d'autre part aux niveaux de la productivité qui provoque
par la suite une baisse de la qualité des soins fournis.
Et concernant lessolutions possibles pour
lutter contre cette démotivation la majorité des
participants (soit 71,6%) proposent qu'il faille améliorer les
conditions de travail. Plus que la moitié (59,7%) confirme le rôle
d'augmentation du salaire pour motiver les soignants. D'une part, une
fréquence de (49,25%) insiste sur l'importance de la valorisation du
métier infirmier au niveau social. D'autre part, (28,35%) affirment
l'impact l'augmentation du nombre de formation sur le rendement et la
motivation. Mais seulement (25,37%) valorisent l'importance des promotions dans
le grade.
Une autre étude menée auprès de 240
infirmier suggéré plusieurs solutions afin de mieux maintenir ou
augmenter la motivation chez les soignants.
Cette étude souligne essentiellement le rôle des
gestionnaires d'examiner d'une part les facteurs motivants pour les renforcer
et d'autre part les facteurs démotivants pour les réduire. En
donnant des exemples pour chacune :
`'Il peut être utile que les managers examinent les
motivateurs et les démotivateurs identifiés dans cette
étude.Les facteurs de motivation identifiés sont les suivants: le
respect de la communauté et de bonnes relations interpersonnelles.Les
facteurs de démotivation sont les suivants: la méfiance à
l'égard des clients, un manque de sentiment d'accomplissement au
travail, une incapacité à fournir des services de bonne
qualité, peu de supervision de soutien et de lourdes charges de
travail.'' (74)
4. la sensation d'épuisement à la fin de
la journée (Tableau n°57) + (Tableau n°58)
Pour étudier l'épuisement des infirmiers
exerçant au service des urgences on a posé des questions
concernant la sensation d'épuisement à la fin de la
journée. (37,3%) de nos participants montre qu'il sent
toujoursépuisé à a fin de la
journée. Egalement à (23,9%) ayant souvent ce
sentiment.
Alors que (31,3%) présentent parfois
le sentiment d'épuisement quotidien. Une faible fréquence (3%)
qui en posséde rarement et (4,5%)ne présentant jamais
d'épuisement.
Et pour mieux comprendre leur état d'épuisement
on a posé des questions concernant les sentiments ressentis au
levé du matin
Plus ce que la moitié (59,7%) de notre population se
sent fatigué. Pareillement à (25,37%) qui présente un
alourdissement et une fréquence de (44,77%) ayant un
Dégoût. Contrairement à (16,4%) qui se sent motivés,
(7,46%) passionné et (7,46%) manifestant de l'enthousiasme.
Ø On a remarqué l'installation du syndrome de
l'épuisement dans la majorité de nos participants. Cette
résultat est peut être aggravé par les conditions de
travail en urgences
D'autres études confirment nos résultats comme
suit :
« Dans un récent sondage auprès des
infirmières canadiennes, 55,5% des répondants ont indiqué
qu'ils se sentent toujours ou presque toujours fatigués au travail, et
80% se sentent ainsi après le travail alors qu'ils rentrent chez eux.
En ce qui concerne les symptômes du processus de
travail, il y avait une plus grande prédominance de se sentir peu de
temps pour soi (47,5%), suivis par des douleurs à l'épaule et au
cou (31%), une sensation d'épuisement mental (26,2%), des troubles du
sommeil (21,5%) et un état de vitesse continue (21,4%). »
(75)
Ø Ce qui influence la relation provoquant une
déshumanisation des soins et une perte de sens envers les patients.
5. La violence (Tableau n°59 + Tableau
n°60 +Tableau n°61 + Tableau n°62) + (indicateur
n°26) : crie :
Presque la moitié de notre population était
victime de la violence(soit 49,3%) et 50,7%
étaient non victime de la violence.
Ceux qui sont victime de la violence énumèrent
beaucoup des causes :Absence de dialogue et manque de
communication(36,4%), temps d'attente long
(39,4%), Mécontentement du patient / famille/
accompagnement(48,5%), Mauvaise prise en
charge(12,1%), Surcharge de travail(45,45%),
Travail avec personnes en détresse (maladie psychiatrique,
toxicomane, alcooliques, menottés ...)(30,3%),Mauvaise
conditions d'accueil(18,2%).
Ø Les causes de la violence et de l'agressivité
sont multiples et parfois multifactorielles pour la même situation
d'où la frustration est l'une des causes majeures de cette
agressivité. De ce fait, on peut décrire deux types de patients :
ceux qui ont une faible tolérance à la frustration, et ceux qui
l'intériorisent et l'accumulent au point de devenir agressifs.
La même population victime de violence
énumère les conséquences suivantes :
* Immédiatement :
Stress(78,8%),Sentiment de peur (18,2%),
Perte de confiance(6,06%),Une baisse de l'estime de
soi(63,6%),Sentiment
d'insécurité(21,2%).
*
Tardivement :Anxiété(45,45%),Dépendance
affective (9,09%), Perte de confiance (39,4%),
Méfiance et/ ou peur des patients
agités(15,15%),Epuisement(39,4%),Dérèglement
émotionnel (l18,2%),Baisse de l'estime de
soi(15,15%),Dépression(30,3%).
En observant notre population on a pu constater que
25,4% crient face les patients et 74,6n'ont
pas le cas
Ø Toutes ces données collectées prouvent
que l'exposition à un acte de violence peut avoir des
répercussions néfastes sur le déroulement du travail des
soignants et sur l'efficacité et l'efficience des soins ainsi que la
relation soignant soigné qui peut être fragilisée.
Une étude française réalisée en
2019 par Donia Remili a trouvé 81% des infirmiers ont
vécu des scènes de violence dans les services des urgences durant
les douze derniers mois. D'après cette étude la charge
élevée de travail était (64,9%) et la
durée d'attente pour les patients et leurs familles
(45,1%). Concernant les conséquences elle a
trouvé : Dépression (43%),
Anxiété (43%).(21)
· Les bases decomportement avec les patients
(Indicateur n°1) :Salue le patient +(Indicateur n°3) :
Répond aux besoins exprimés :
Notre observation auprès de 67
infirmier révèle que (77,6%) des soignants
saluent les patients et réponds à leurs besoins exprimé ce
qui affirme que nos participants font les bases leur rôle
convenablement.
Ø Ainsi ce cela confirme qu'ils ont la volonté
de créer une relation thérapeutique mais les conditions et la
rapidité des urgences nuisent cette relation dans certains cas.
· L'éducation sanitaire (Indicateur
n°7) + (Indicateur n°8):+ (Indicateur n° 18):+ (Indicateur
n°19 ):
L'observation de 67 infirmiers travaillant au
sein du service des urgences on a constaté que seulement
1/3 des infirmiers (31,3%) encourage les
patients à poser des questions en revanche à
(68,7%) n'en fait pas. Par contre si les patients posent des
questions (82,1%) répondent. Inversement à
(17,9%) qui ne réponds jamais.
Ø D'où les infirmiers suite au rythme
accéléré des urgences ne trouvent pas le temps pour
encourager les patients à poser des questions mais si ces questions sont
déjà posés ils ne ratent la chance pour y
répondre.
Et pour approuver ces résultats on a utilisé les
données des observations de l'éducation sanitaire du traitement
en cours pour le patient et on a confirmé que seulement
1/3 de nos participants indique les effets positifs potentiels
du traitement ou de l'intervention(37,3%) et le même
résultat pour ceux qui indiquent les effets négatifs
(35,8%).
Ø Bien que la visite au service des urgences offre
l'occasion de sensibiliser les patients. Le rythme de ce service n'offre pas
l'occasion pour l'éducation sanitaire. Et malgré cette condition
les soignants font leurs mieux pour fournir les informations nécessaires
pour leurs soignés.
|