IFCS AP-HM
Chemin de la Madrague-Ville, 13314 MARSEILLE cedex 15
Aix-Marseille Université Faculté
d'Economie et de Gestion Département Formation
Continue 14, rue Puvis de Chavannes 13231 Marseille cedex 1
L'implication professionnelle
dans les organisations bureaucratiques
Didier DELABRE
Sous la direction de Berthe JOSEPH
et d'Emmanuel SULZER
DIPLOME CADRE DE SANTE
MASTER RESSOURCES HUMAINES
Spécialité « Gestion des Ressources Humaines
et des Compétences »
05/2014
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
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L'implication professionnelle
dans les organisations bureaucratiques
Didier DELABRE
Sous la direction de Berthe JOSEPH
et d'Emmanuel SULZER
DIPLOME CADRE DE SANTE
MASTER RESSOURCES HUMAINES
Spécialité « Gestion des Ressources Humaines
et des Compétences »
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AVERTISSEMENT AU LECTEUR
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Les opinions exprimées dans ce mémoire sont
celles de l'auteur et ne sauraient engager le Directeur du Mémoire ou
l'I.F.C.S. et l'Université de la Méditerranée.
Ce travail de recherche est écrit de ma main. Tous les
emprunts à des travaux existants sont clairement encadrés par les
« », avec indication de la source en bas de page ou en
bibliographie.
i
Didier DELABRE
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
REMERCIEMENTS ET... DEDICACE
Je tiens à adresser des remerciements à tous
ceux qui m'ont accompagné tout au long de ce mémoire de
recherche.
Tout d'abord, merci à Berthe JOSEPH, ma directrice de
mémoire, et Emmanuel SULZER, mon directeur de méthodologie, qui
ont été des accompagnateurs de choix, pour me permettre de
dépasser les difficultés de l'apprenti chercheur que je suis...
Je les remercie pour leur disponibilité et leur
réactivité.
Merci à toute l'équipe de l'IFCS-APHM,
Direction, agents administratifs et enseignants pour leur professionnalisme,
leur écoute et leur soutien.
Merci à toute l'équipe du master RH, section
formation continue, de l'université Aix-Marseille, Faculté
d'Economie et de Gestion, Direction, agents administratifs et enseignants,
également pour leur professionnalisme et leur disponibilité.
Merci à tous mes collègues de promotion avec qui
j'ai pu partager, outre d'agréables moments de convivialité, des
idées, des pistes de réflexion...
Merci également à toutes celles et ceux qui ont
donné un peu de leur temps pour répondre au questionnaire de mon
enquête.
Enfin, je dédicace ce travail à ma famille...!
ii
Didier DELABRE
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
LBM
|
Laboratoire de Biologie Médicale
|
LABM
|
Laboratoire d'Analyses de Biologie Médicale
|
GBEA
|
Guide de Bonne Exécution des Analyses
|
COFRAC
|
Comité Français d'Accréditation
|
PACA
|
Provence Alpes Côte d'Azur
|
|
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
iii
SOMMAIRE
AVERTISSEMENT AU LECTEUR
REMERCIEMENTS ET... DEDICACE
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
|
|
i
ii
iii
|
INTRODUCTION GENERALE : Du contexte à la
question de départ
|
|
1
|
Le constat de terrain
|
2
|
|
Notre questionnement :
|
4
|
|
1 PREMIERE PARTIE : Des théories aux
hypothèses de recherche
|
|
6
|
1.1 Les normes et la régulation
|
6
|
|
1.1.1 Quelques définitions
|
6
|
|
1.1.2 La théorie de la régulation
|
10
|
|
1.1.3 La théorie de l'analyse stratégique du
pouvoir
|
12
|
|
1.1.4 Le modèle de l'implication professionnelle
|
13
|
|
1.2 Les organisations bureaucratiques
|
17
|
|
1.3 Le cercle vicieux bureaucratique
|
20
|
|
1.4 De la problématique aux hypothèses de travail
|
21
|
|
2 DEUXIEME PARTIE : L'enquête
|
|
25
|
2.1 Choix de l'outil d'investigation
|
25
|
|
2.2 Présentation du terrain d'enquête
|
26
|
|
2.3 Méthodologie de l'enquête
|
27
|
|
2.3.1 Les limites de l'enquête
|
27
|
|
2.3.2 L'élaboration du questionnaire
|
27
|
|
2.4 Analyse des données recueillies
|
29
|
|
2.4.1 Etude des retours et des non-réponses
|
29
|
|
2.4.2 Analyse du tri à plat
|
30
|
|
2.4.3 Synthèse des comparaisons de pourcentages. Test du
Khi-deux
|
36
|
|
3 TROISIEME PARTIE : Vérification des
hypothèses
|
|
40
|
3.1 Vérification des hypothèses
|
40
|
|
3.1.1 Hypothèse 1 :Plus de centralisation du pouvoir
entraîne moins
d'implication
|
40
|
|
3.1.2 Hypothèse 2 : Plus les relations sont impersonnelles
moins il y a
d'implication
|
41
|
|
3.1.3 Hypothèse 3 : Moins l'information est
partagée moins il y a
|
|
|
d'implication. 42
3.1.4 Quelques apports supplémentaires de l'enquête
45
3.2 Perspectives professionnelles 49
3.2.1 Quelques incontournables de la mission du cadre de
santé 50
3.2.2 Donner des repères précis 51
3.2.3 Favoriser l'autonomie individuelle et collective de
l'équipe 52
3.2.4 Permettre la création de sens 53
3.2.5 Quel management ? Error! Bookmark not
defined.
CONCLUSION 56
BIBLIOGRAPHIE 58
ANNEXES 60
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2013-2014
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
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INTRODUCTION GENERALE : Du contexte à la question
de départ
Depuis plusieurs décennies, les démarches
qualité font partie du quotidien des entreprises. Avec l'ordonnance
96-346 du 24 avril 1996, dites ordonnance « Juppé », la
démarche qualité est introduite dans les établissements de
santé. Depuis le guide de bonne exécution des analyses (GBEA)
jusqu'aux démarches d'accréditation COFRAC, tous les laboratoires
de biologie médicale (LBM), privés ou publics, sont soumis
à cette démarche qualité. D'abord, sur la base du
volontariat, puis le législateur l'a inscrite parmi les obligations
règlementaires.
En effet, depuis le 16 janvier 2010 la
législation1 relative à la biologie médicale
impose la mise en place de l'accréditation COFRAC de tous les
laboratoires de biologie médicale (LBM) publics et privés. Ceci
implique de s'y adapter par la mise en place de changements afin de maintenir
et d'améliorer la qualité. Ces nombreux changements
imposés et nécessaires, sont souvent sources d'inquiétude
pour les agents. Les techniciens, sollicités par l'encadrement, sont
réticents pour participer à ces démarches projet. Le cadre
se trouve donc confronté au manque d'implication de l'équipe.
Cependant, si nous poussons un peu notre analyse, nous
constatons que ce défaut d'implication n'est pas aussi simple. C'est ce
que nous verrons, dans un premier temps, lorsque nous présenterons le
contexte de cette étude.
Pour construire nos hypothèses de recherche, nous nous
appuierons, dans un second temps, sur des concepts empruntés à
d'éminents psychosociologues.
Enfin, nous enquêterons sur le terrain pour tester ces
hypothèses de recherche.
1 Ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010
relative à la biologie médicale rendant obligatoire
l'accréditation des laboratoires à partir de 2016
1
Le constat de terrain
La démarche qualité est une activité que
les laboratoires de biologie médicale pratiquent depuis des
décennies. Cependant, nous avons pu constater, au laboratoire de
l'hôpital où nous exerçons, des difficultés de la
part de nombreux agents à s'impliquer dans la démarche. Ce
constat n'est pas propre à ce laboratoire, tous les cadres de
laboratoire avec lesquels nous avons abordé le sujet nous ont fait part
du même constat.
Lorsqu'il s'agit de répondre à l'obligation
légale de la démarche d'accréditation COFRAC selon la
norme EN ISO 15189, les mêmes discours se font entendre, à des
degrés divers, dans tous les laboratoires. Nous observons à la
fois :
? Une lenteur à répondre à la demande
institutionnelle de la part de nombreux agents. Lorsque le travail a
été prescrit, par exemple rédiger telle ou telle partie de
la base documentaire, il n'est pas réalisé ou alors au dernier
moment et à la va-vite. Cette lenteur a été flagrante
aussi lors de la mise en place de la validation des méthodes sur ce
laboratoire. Cette lenteur a provoqué du retard sur le calendrier
prévisionnel que nous avions institué en interne. L'équipe
s'est donc trouvée surchargée de travail sur la fin du calendrier
officiel imposé par le ministère de la santé.
? Que le taux de lecture de cette même base documentaire
est très bas.
? Un manque d'initiatives en la matière : la plupart
des agents attendent d'en recevoir « l'ordre » pour travailler
à la démarche d'accréditation, et, lorsqu'ils s'attellent
à la tâche, attendent tout des personnes ressources.
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2013-2014
2
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? Que, lorsque le thème de l'accréditation est
abordé en équipe, de nombreuses réflexions
négatives sont exprimées. Par exemple : Mme W., technicienne de
laboratoire, nous a dit : « Encore l'accréditation ! Nous
n'avons pas que cela à faire ! quand est-ce que je m'occupe de ma
paillasse ? des prélèvements des patients ? » ou
encore, Mle G. : « C'est pénible ! on refait 36 fois les
mêmes choses ! On perd du temps ! » ou, par exemple, Mme C. :
« Cela fait 30 ans que je fais ce métier, je sais travailler !
Pourquoi écrire tout ce que je fais ? La qualité, elle est
déjà dans mon travail, depuis 30 ans ! C'est pour la santé
des patients que je travaille. Je ne fais pas n'importe quoi ! » Les
réflexions les plus fréquentes soulèvent la lourdeur de la
démarche qualité, la lourdeur de sa formalisation.
Tout se passe, dans le discours des agents, comme si la
qualité était dissociée du coeur de métier, alors
que dans la réalité, dans leur travail réel au quotidien,
c'est l'une de leurs préoccupations majeures. Pourquoi cette
dissociation ? Pourquoi cet écart entre le discours et le vécu
?
Toutefois, la démarche qualité ne soulève
pas que des oppositions. Nous constatons également :
? Que si une grande partie des agents ne sont pas volontaires
pour s'impliquer dans la démarche d'accréditation (18/22),
certains (4) se sont portés volontaires, de façon
quasi-spontanée, pour travailler à la qualité.
? Que, parmi ceux-ci, deux techniciennes ont accepté de
suivre une formation en Qualité.
? L'expression d'un sentiment d'être reconnu, lorsqu'une
mission de référent qualité sur un poste de travail est
proposée à un agent.
3
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Notre questionnement :
Suite à ces constats, nous pouvons nous interroger :
? Pourquoi la démarche qualité est-elle
vécue comme une contrainte par un grand nombre d'agents et comme une
opportunité pour d'autres, moins nombreux ?
? Pourquoi observe-t-on, chez les agents réfractaires
à cette démarche, une dissociation entre démarche
d'accréditation et coeur de métier ?
? En quoi l'aspect règlementaire de cette
démarche joue-t-il un rôle dans ce défaut d'implication
?
Lorsque nous interrogeons les salariés d'une entreprise
sur la démarche qualité, nous obtenons les mêmes
réponses que celles recueillies au laboratoire. Il ne semble donc pas
que cette difficulté des acteurs soit uniquement le fait du milieu
hospitalier. Des études se sont penchées sur l'impact de la
démarche qualité sur les acteurs dans les entreprises. Nous
pouvons citer par exemple, l'enquête : « L'application des
normes ISO 9000 dans l'enseignement et la formation - Interprétation et
lignes directrices dans une perspective européenne. »2
Cette étude a par ailleurs permis d'identifier un certain nombre
d'obstacles et de problèmes relatifs à la certification ISO
9000:
· le temps nécessaire pour la rédaction du
manuel;
· l'important volume de travail administratif;
· le coût élevé de la mise en
oeuvre;
· le temps nécessaire pour mener à bien la
mise en oeuvre;
· le coût élevé du maintien de la
norme;
2 Wouter van den Berghe,
Directeur du service de management de la qualité, Deloitte
& Touche, Belgique, Application des normes ISO 9000 dans l'enseignement
et la formation, Revue Européenne, Formation Professionnelle
n°15, CEDEFOP, Thessalonique 1998.
4
· l'absence de conseils dispensés gratuitement;
· le manque de cohérence entre les
vérificateurs;
· le temps consacré au contrôle des
documents administratifs avant les audits.
Le premier de ces inconvénients a été
cité, à lui seul, par plus de 30 % des personnes
interrogées et le dernier par 16 %. À cet égard, la
conclusion de l'enquête est que « Le coût
élevé de la mise en oeuvre - en termes de temps, de volume de
travail administratif et d'argent - a été cité par toutes
les catégories comme le problème majeur d'ISO 9000. »
Cette enquête souligne également que les petites
organisations ont plus tendance que les grandes à considérer que
les inconvénients sont plus importants que les avantages tant dans la
mise en oeuvre que dans le maintien de la norme.
Nous relevons donc les mêmes critiques à
l'égard des démarches de certification dans l'ensemble des
entreprises. De plus, nous remarquons, qu'il s'agisse d'entreprises publiques
comme les hôpitaux, les lieux de formation (écoles,
collèges, lycées, universités) ou de grandes entreprises
privées, que toutes ou presque s'organisent selon un modèle
bureaucratique. Ce modèle, nous le verrons plus tard, repose sur une
organisation cloisonnée très hiérarchisée et sur
l'utilisation d'une règlementation pléthorique. Nous pouvons
dès lors orienter notre question vers le style d'organisation, et en
particulier, vers les organisations bureaucratiques.
L'organisation bureaucratique a-t-elle une influence
sur l'application des normes de certification ?
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2013-2014
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1 PREMIERE PARTIE : Des théories aux
hypothèses de recherche
Pour aborder notre question de départ, nous nous
intéresserons d'abord aux concepts de normes et de régulation
tels que les décrit Jean-Daniel Reynaud, puis nous interrogerons Michel
Crozier sur le phénomène bureaucratique dans les organisations,
pour enfin mettre ces concepts en relation dans l'approche du « cercle
vicieux bureaucratique » dont parlent ces deux auteurs. Cette
démarche nous permettra ensuite de faire le lien avec l'implication
professionnelle des acteurs et de poser nos hypothèses de recherche.
1.1 Les normes et la
régulation
1.1.1 Quelques définitions
? Distinguons d'abord la norme et la règle.
Pour Jean-Daniel Reynaud, « Une règle
est un principe organisateur. Elle peut prendre la forme d'une
injonction, ou d'une interdiction visant à déterminer strictement
un comportement. Mais elle est plus souvent un guide d'action, un étalon
qui permet de porter un jugement, un modèle qui oriente l'action.
»3 Dans cette définition, nous remarquons d'abord
le double aspect de la règle. Elle peut être une aide pour agir ou
une contrainte. Pour le sens commun, c'est la dimension contraignante qui
apparaît la première. Ceci est particulièrement
prégnant dans le rapport à la loi. L'exemple du code de la
3 J-D REYNAUD, 1997, « Les règles du
jeu : L'action collective et la régulation sociale », Armand
Colin / Masson, Paris, p XVI, Préface de la 2ème
édition.
6
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route est à ce propos parlant. En effet, les articles
du code de la route apparaissent d'abord comme des contraintes empêchant
les automobilistes de conduire leur véhicule comme ils le
désirent. Cependant, ces mêmes articles, ces mêmes
règles, en fixant une façon d'agir identique pour tous et un
système de sanctions en cas de non-respect ou de transgression, aident
les conducteurs, les usagers de la route, à arriver à bon port en
évitant les conflits et les accidents.
« Les règles ont des auteurs et elles ont des
destinataires. Elles sont liées à un projet d'action commune.
»4 J-D Reynaud affine sa définition en
précisant les acteurs autour de la règle. Les auteurs d'une part
avec par exemple le législateur, la hiérarchie de l'entreprise ;
et les destinataires d'autre part l'ensemble de la population nationale pour
les lois, une part de cette population, les automobilistes pour reprendre
l'exemple du code de la route, les salariés d'une entreprise dans le cas
des règlements internes aux entreprises,...
Quant à la norme, les
psycho-sociologues la définissent comme un ensemble de comportements, de
valeurs, de coutumes, propres à un groupe, créés et admis
par le groupe, pour le fonctionnement du groupe.
« Une norme sociale
réfère à une règle de conduite dans une
société ou un groupe social, notamment des manières
d'agir. Les normes sociales définissent le domaine de l'action sociale
en précisant ce que l'individu peut ou ne peut pas faire. Elles
traduisent les valeurs et les idéaux dominants de la
société ou du groupe.
Il existe des normes formelles,
(écrites : lois, différents codes et règlements). Il
existe également des normes informelles qui constituent
en fait les moeurs, les habitudes, les coutumes, etc. (ex.: politesse,
rythme
4 J-D REYNAUD, 1997, « Les règles du
jeu : L'action collective et la régulation sociale », Armand
Colin / Masson, Paris, p XVII, Préface de la 2ème
édition.
7
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2013-2014
de repas). Le non-respect de ces normes entraîne
généralement des sanctions. »5 Ainsi, les
individus déviants seront sanctionnés par des peines de prison,
des amendes, ou dans le monde du travail par un licenciement ou un blâme
dans le cas de non-respect des normes formelles. En ce qui concerne les normes
informelles, leur non-respect ou leur transgression, sera sanctionné
principalement par des sanctions morales pouvant aller jusqu'à
l'exclusion du groupe d'appartenance. Ainsi le respect des normes contribue
à la cohésion sociale.
L'auteur insiste sur la fonction de cohésion des
normes. Prise au sens des normes informelles, elles sont la plupart du temps
érigées de manière inconsciente pour le groupe afin de
maintenir ou renforcer sa cohésion.
? La régulation
Nous pourrions définir la régulation comme le
fait pour une organisation ou un groupe d'élaborer les règles,
lois, règlements qui vont régir son fonctionnement. Appuyons-nous
sur la définition d'une organisation de Jean-Daniel Reynaud : «
Ce qui définit une organisation, c'est que c'est un ensemble
d'activités consciemment coordonnées. La régulation y a un
auteur. Mais quel auteur ? La direction, bien sûr, et tout l'encadrement,
hiérarchique ou fonctionnel, voire les conseillers extérieurs,
mais aussi les exécutants eux-mêmes : dans le fonctionnement
quotidien de l'organisation, ils inventent eux-aussi des règles... La
régulation dans une entreprise, bien que celle-ci possède une
direction officiellement désignée, est finalement complexe comme
pour tout acteur collectif. »6 Dans un premier temps, nous
dirons que la régulation correspond à l'activité d'une
organisation ou d'un groupe qui consiste à inventer ses règles.
Cette régulation fait appel non
5 Bibliographie (Wikipedia) Pierre Demeulenaere, Les normes
sociales, Paris, Presses universitaires de France, 2003.
6 J-D Reynaud, 1997, « Les règles du
jeu : L'action collective et la régulation sociale », Armand
Colin / Masson, Paris p 108
8
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2013-2014
seulement à la créativité des divers
acteurs, qu'il s'agisse des dirigeants, des cadres ou des exécutants,
mais elle fait également appel à un jeu de négociations
entre ces divers acteurs. Pour J-D Reynaud, ce jeu de négociations
s'exerce au moment de la création de la loi, par exemple dans les
étapes de consultation des partenaires sociaux par l'Etat au cours de la
préparation des lois sur le travail, ou sur le régime des
retraites,... Mais, il s'exerce encore pendant l'application même de la
loi. Telle loi sera renégociée à l'occasion d'un
changement de gouvernement, ou à cause de l'évolution de la
société, des habitudes.
« Les règles sociales ne sortent pas tout
armées d'une conscience collective. Elles sont le produit des
interactions sociales et, plus précisément, de l'engagement des
individus dans une action collective...
Les règles de différentes sources peuvent
concourir à une régulation commune, mais elles peuvent aussi
s'affronter. Le concours est parfois (est souvent) une concurrence. Il y a bien
une lutte des règles... »7 Dans cette lutte, les
divers acteurs, collectifs ou individuels, utilisent toutes les ressources
à leur disposition pour agir les uns sur les autres. Dans ces rapports
de force, ils feront appel à la pression directe et à la
séduction ou à l'influence, à la menace économique
comme à la pression morale et à l'appel aux règles de
droit. Pour préciser notre définition, la régulation est
donc cette lutte des règles et normes des divers groupes, acteurs
collectifs, dans la constitution des règlements. J-D Reynaud distingue
ensuite trois types de régulation :
? Une régulation endogène, c'est-à-dire
l'élaboration par le groupe de ses propres règles, en interne
pour ainsi dire.
? Une régulation exogène, imposée par une
autorité extérieure au groupe qu'il s'agisse de l'état, ou
de la direction de l'entreprise.
7 J-D Reynaud, 1997, « Les règles du
jeu : L'action collective et la régulation sociale », Armand Colin
/ Masson, Paris, p 139
9
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2013-2014
? Une régulation conjointe qui résulte de la
confrontation des deux régulations précédentes et de
processus de négociation qui s'engage entre elles.
1.1.2 La théorie de la régulation
Comme nous venons de le dire en donnant une définition
de la régulation.
J-D Reynaud emprunte largement aux concepts des
théories ayant précédées celle qu'il propose. Il
s'appuie largement sur la théorie des jeux et sur l'analyse
stratégique de M Crozier.
Lors de la création de règles, de normes ou
l'adoption de valeurs, dans un groupe, un jeu de négociation, tacite ou
explicite, se met en place entre les membres de ce groupe. C'est ce jeu de
négociation que J-D Reynaud nomme régulation.
Dans toute action sociale, poursuit-il, diverses
régulations vont entrer en contact, si ce n'est en concurrence, ou en
conflit. Dans la rédaction d'un contrat entre deux groupes, entre deux
entreprises par exemple, leurs régulations respectives vont se trouver
en présence. Cela entraîne inévitablement selon notre
auteur un nouveau jeu de négociation qui donnera naissance à une
nouvelle régulation qui sera le fruit de ces pourparlers. Chaque groupe
tendra à réduire les écarts pour aboutir à la paix
sociale. En poursuivant son étude, J-D Reynaud donne une finalité
à la régulation. Elle devient l'outil dont se sert la
communauté pour atteindre son objectif : la cohésion autour d'un
projet. « Nous avons défini la régulation comme
l'opération par laquelle se constitue une communauté autour d'un
projet. Ce qui définit le projet, ce sont, bien sûr, des
activités (une religion comporte un culte, ou un rituel, ou des
pratiques religieuses), mais c'est aussi un sens donné à la
situation. »8
8 J-D Reynaud, 1997, « Les règles du
jeu : L'action collective et la régulation sociale », Armand
Colin / Masson, Paris, p 316
10
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Cette recherche de sens à l'action sociale s'exprime
donc, selon notre auteur, dans la stratégie que mettent en place les
acteurs sociaux dans leurs négociations. S'il s'appuie sur la
théorie de l'analyse stratégique de Michel Crozier, et s'il prend
en compte la lutte pour le pouvoir qui est au coeur de cette analyse,
Jean-Daniel Reynaud s'en éloigne en intégrant la notion de projet
commun dans la régulation. Il semble écarter la
possibilité d'un certain immobilisme tel qu'il est décrit dans le
« dilemme du prisonnier ». La théorie de la régulation
apparaît comme résolument optimiste.
« Si l'on appelle « anomie »
l'affaiblissement des règles, l'anomie n'est donc pas une situation
anormale ou exceptionnelle. En fait, tout système social, s'il n'est
pas, par miracle, complètement immobile, est toujours en partie
anomique. Il est difficile même d'imaginer une situation sociale
où il n'y ait pas de règles ébranlées ou en voie de
disparition. Il est courant que d'autres règles se créent, il est
exceptionnel que le remplacement de l'ancien par le nouveau se fasse sans
discontinuité et même sans crise. Une anomie partielle
caractérise tout système social. Elle est synonyme de changement
ou d'apprentissage. »9 Ainsi, même lorsqu'un conflit
apparaît entre plusieurs systèmes de règles et que l'on
perçoit un affaiblissement, une crise dans l'acceptation ou dans
l'application des règles, il s'agit, en théorie de la
régulation, d'un phénomène normal, rendant compte du
dynamisme de la vie sociale et de la nécessaire confrontation des
règles en fonction de la fluctuation des lieux de pouvoir.
Ce qui caractérisera alors une organisation pour J-D
Reynaud, à la suite de M Crozier, sera l'alternance de phases de
stabilité autour des règles et de phases de crise où une
partie d'entre elles sont remises en cause. Nous verrons un peu plus loin le
cas particulier des organisations bureaucratiques.
9 J-D Reynaud, 1997, « Les règles du
jeu : L'action collective et la régulation sociale », Armand
Colin / Masson, Paris, p 264
11
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1.1.3 La théorie de l'analyse stratégique
du pouvoir
Pour répondre à la question des
résistances au changement, Michel Crozier élabore la
théorie de l'analyse stratégique du pouvoir. Il définit le
comportement stratégique comme la capacité d'utiliser les
ressources d'une situation pour atteindre des objectifs personnels. Dans cette
perspective, l'analyse stratégique correspond à une lutte pour le
pouvoir au sein de l'organisation.
Dans ses études auprès d'ouvriers, Michel
Crozier remarque l'ingéniosité et les efforts fournis par ceux-ci
pour disposer d'une certaine liberté d'action dans le cadre de la
règle. Ces initiatives leur permettent d'obtenir une monnaie
d'échange dans leurs rapports de force avec le contremaître et
l'inviter à négocier.
« En fin de compte les ouvriers, réduits par
l'organisation scientifique du travail à une tâche
complètement stéréotypée, cherchent par tous les
moyens à réintroduire assez d'imprévisibilité dans
leur comportement pour pouvoir regagner un peu de leur pouvoir de
négociation et leur lutte pour accumuler des pièces constitue un
des éléments importants de leur stratégie.
»10
Autrement dit, le pouvoir est un rapport de forces. Cette
lutte de pouvoir se joue entre des acteurs qui ont la possibilité, sinon
de refuser, du moins de négocier les exigences de l'autre, en essayant
d'obtenir quelque chose en échange. Dans cette théorie, cette
possibilité existe dans la mesure où les acteurs
réussissent à préserver une zone que l'autre ne
maîtrise et où son comportement est imprévisible pour
l'autre.
Nous pouvons déduire de l'exemple des ouvriers,
à la suite de M. Crozier, que l'enjeu des stratégies de pouvoir
concerne ces zones d'autonomie, ces marges de liberté, soit que les
acteurs essaient de les préserver, soit qu'ils essaient de
réduire celle des autres. Et en corollaire, le contrôle d'une
zone
10 M. Crozier, Le phénomène
bureaucratique, éditions du Seuil, 1963, p 201
12
d'incertitude, c'est-à-dire d'une dimension de
l'organisation qui échappe à la prévisibilité,
constitue un atout important, pour orienter la relation de pouvoir à son
avantage.
Cette théorie des stratégies de pouvoir sera
particulièrement éclairante pour expliquer ce que M. Crozier
appelle le cercle vicieux bureaucratique que nous aborderons après avoir
définit ce qu'est une organisation bureaucratique.
1.1.4 Le modèle de l'implication
professionnelle
L'implication, selon Claude Levy-Leboyer, psychologue, se
définit comme l'attachement au travail, comme l'identification du
salarié à son rôle professionnel. Elle concerne donc
l'importance que le salarié attache à son travail. La part de soi
que tient le rôle professionnel dans l'image de soi est la base de
l'implication dans le travail. C'est donc l'investissement de l'énergie
dans la sphère professionnelle. Claude Levy-Leboyer distingue trois
types de déterminants agissant sur l'implication : des
déterminants culturels, individuels et organisationnels.
L'étude de ces trois types de déterminants
serait éminemment intéressante pour notre question, mais par
manque de temps et de moyens pour la réaliser, nous ne
développerons pas ces aspects. Cependant, il est opportun de
préciser ici que la culture, en l'occurrence la culture
française, joue un rôle important non seulement dans l'implication
des individus au travail, mais également dans les formes d'organisation
du travail. M. Crozier le souligne d'ailleurs dans sa description des
organisations bureaucratiques en insistant sur la prégnance de la
culture française dans ce type d'organisation. Il en fait même
l'un des traits explicatifs du cercle vicieux bureaucratique.
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
13
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Quant aux déterminants individuels, ils sont au nombre
de deux selon notre auteur : le besoin d'accomplissement ou de réussite
dont Mc Clelland a démontré qu'il est corrélé avec
l'efficience dans l'emploi ; et le « locus of control » qui consiste
à se considérer comme à la source des
évènements que l'on vit (locus of control interne) ou au
contraire à en attribuer l'origine à l'extérieur (locus of
control externe).
Les déterminants organisationnels, enfin, concernent la
relation de l'homme à son travail dans le cadre d'une organisation qui
peut soit faciliter, soit bloquer l'implication. Ainsi les expériences
vécues dans le travail sont capables de stimuler ou de détourner
l'implication du salarié.
Le laboratoire R.E.P.E.R.E11 a
élaboré et développé le modèle de
l'implication professionnelle que Christine Mias a proposé dans un de
ses
ouvrages12 .
L'implication professionnelle se définit « comme
la manière d'être, de s'exprimer et d'agir dans le champ
professionnel ».
Ce modèle se structure autour de trois dimensions :
? le Sens,
? les Repères
? et le sentiment de Contrôle.
Ainsi l'implication et son expression varieraient en fonction
de ces trois dimensions.
Autrement dit, l'implication professionnelle ne sera pas de
même nature selon le sens donné aux actions, selon les
repères construits, selon le sentiment de contrôle de la situation
développé par le professionnel en fonction de sa place dans le
système organisationnel et institutionnel.
11 Equipe REPERE (Représentations et
Engagements Professionnels ; leurs Evolutions : Recherche, Expertise) sous la
direction de M. Bataille, CREFI, UFR Education, Formation, Insertion,
Université de Toulouse le Mirail
12 MIAS C., 1999, « L'implication
professionnelle dans le travail social », Série thèse
et travaux, L'Harmattan, Paris, 319 pages
14
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Ce modèle apporte quelques nuances à celui de C.
Levy-Leboyer qui nous semblent intéressantes pour notre objet.
Le sens se définit à la fois par :
? la signification que l'individu attribue à ses
actions
? et la direction du chemin parcouru qui permet de voir vers
quoi la personne tend et par où elle est passée.
Le sens renvoie donc aux déterminants individuels de
l'implication, construits au cours de l'histoire de l'individu et de ses
relations aux autres et à la société.
Ce sens se construit également autour de
repères.
Les repères renvoient aux notions d'identité
mais aussi de contexte relationnel et peuvent être apparentés au
système de représentations professionnelles à l'oeuvre
dans une organisation. Ils font référence à un patrimoine
collectif porteur de l'histoire et de la culture du groupe et de l'institution.
Nous pouvons les rapprocher des déterminants culturels.
Le sentiment de contrôle relève tout à la
fois de la liberté d'action et du contrôle effectif de
l'organisation. Selon C. Mias « ne pas se sentir responsable, ou a
minima responsabilisé, avoir le sentiment de n'être pour rien dans
une prise de décision, ne pas maîtriser le déroulement de
son existence peut engendrer, dans les cas les plus graves, une
décompensation importante sur le plan psychique, une crise
d'identité, et briser toute possibilité d'agir »13
Nous pouvons donc aisément imaginer que l'absence de
contrôle de l'environnement de travail, une marge de manoeuvre
limitée nuisent à l'implication professionnelle en provoquant un
comportement de retrait.
13 MIAS C., 1999, « L'implication
professionnelle dans le travail social », Série thèse
et travaux, L'Harmattan, Paris, 319 pages.
15
« L'implication professionnelle peut être
représentée comme une structure dynamique dont les trois
dimensions génériques sont :
- le sens (S) et la signification que construisent les
individus en interaction et en lien avec les contextes et avec les collectifs
dans lesquels ils sont immergés,
- les repères (R) historiques, identitaires et
représentationnels sur lesquels ils se fondent pour se guider,
- le sentiment de contrôler (C) leurs actions dans
la confrontation de leur place singulière dans des rapports socialement
situés. »14
A. Echène et C. Mias ajoutent « que
l'implication professionnelle s'exprime soit activement (au moins 1 des 3
composantes est présente), soit passivement (aucune composante ou
dimension n'est significativement activée).»15
Ainsi, lorsqu'aucune de ces composantes n'est activée, les
salariés montrent des attitudes « aquoibonnistes », des signes
de retrait ou des formes d'absentéisme moral.
Après analyse de son enquête pour tester ses
hypothèses, Christine Mias résume sa théorie de
l'implication professionnelle selon le schéma suivant.16
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14 A. Echène, C. Mias, «
Développement de l'implication professionnelle : Le cas des enseignants
accompagnant la scolarisation des élèves en situation de handicap
», Biennale internationale de l'éducation, de
la formation et des pratiques professionnelles, Paris, 2012. Communication
n° 116- Atelier 5 : Personnel encadrant des enfants handicapés. p
4
15 Id., p 5
16 MIAS C., 1999, « L'implication
professionnelle dans le travail social », Série thèse
et travaux, L'Harmattan, Paris, p 184
16
Implication active
Implication passive
Implication stratégique
et émotionnelle (volonté d'appropriation et
de plaisir ou volonté d'être acteur) S/R/C
Implication institutionnelle et
idéologique (volonté d'adaptation et
de rationalisation) S/R/C
Implication revendicative (demande de
reconnaissance et de dialogue) S/R/C
Aquoibonnisme ou Absentéisme
moral S/R/C
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2013-2014
1.2 Les organisations
bureaucratiques
Pour décrire les organisations bureaucratiques, nous
nous appuierons sur les travaux de M Crozier. Dans son ouvrage « le
phénomène bureaucratique », il décrit ce type
d'organisation au travers de l'étude qu'il réalise auprès
de deux entreprises.
« ...nous voudrions proposer en guise de conclusion
provisoire les quelques remarques suivantes :
1. La combinaison d'un système de règles
impersonnelles, d'une absence totale de possibilités de promotion et de
l'influence du règlement d'ancienneté, a rendu la chaîne de
commandement hiérarchique de plus en plus faible...
17
2.
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2013-2014
La transformation de chaque catégorie
professionnelle en une sorte de caste ou d'état a, pour
conséquence, la soumission de chaque individu à une pression de
groupe considérable de la part de ses pairs.
3. Les relations interpersonnelles et les relations entre
groupes prennent d'autant plus d'importance dans une organisation
bureaucratique comme le Monopole qu'aucune récompense et aucune sanction
ne peut être fondée sur des résultats vraiment mesurables
et adéquats.
4. Toute tentative de changement est rendue
extrêmement difficile dans une organisation où la seule forme
d'autorité reconnue est de type administratif et judiciaire...
5. Les nouvelles relations de pouvoir, qui vont se
développer dans cette lutte, vont avoir pour conséquence le
développement d'autres formes de dépendance et de frustrations,
ce qui va finalement renforcer la pression en faveur des règles
impersonnelles et de la centralisation, créant ainsi une sorte de cercle
vicieux dont il paraît impossible de sortir, du moins à ce niveau.
»17
Pour résumer, une organisation bureaucratique se
caractérise par :
? Une forte centralisation du pouvoir qui édicte
d'en-haut les règles pour l'organisation. Dans un souci
d'égalité de tous les acteurs d'un même niveau
hiérarchique, ces règles sont impersonnelles, et les
possibilités de carrière, d'avancement ou même de
récompenses sont basées sur l'ancienneté et non sur le
mérite ou la performance.
? Cette promotion par l'ancienneté entraîne une
impossibilité à mettre en place un système de
récompenses ou de sanctions efficace.
17 M. Crozier, Le phénomène
bureaucratique, éditions du Seuil, 1963, p 133-134
18
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? La centralisation associée à une forte
séparation des niveaux hiérarchiques et de leurs pouvoirs
respectifs entraîne à son tour la constitution de chaque
catégorie de salariés en une véritable caste. Ces groupes
se caractérisent alors par une forte cohésion interne et un
esprit de corps, animé d'une forte pression du groupe sur chaque
individu qui le constitue. Le groupe s'opposera aux groupes concurrents ou
à la direction dans le but de préserver sa zone d'autonomie.
? Du fait de la centralisation du pouvoir, et des
règles impersonnelles qui ont cours dans ce type d'organisation, nous
observons une inertie certaine face au changement. Ces résistances au
changement relèvent aussi de l'analyse stratégique que nous avons
abordée précédemment. Finalement, face aux changements que
l'environnement va imposer à l'organisation, la direction et les
employés, chacun pour leur part, dans un climat de méfiance, vont
opter pour un équilibre de Nash18, autrement dit une position
de retrait.
? Enfin, les stratégies mises en place de part et
d'autre vont créer un cercle vicieux que nous allons décrire dans
le prochain paragraphe.
« Une organisation bureaucratique est fondée
sur des règles : non pas celles qui viennent de la tradition ou de la
révélation qu'apporte un homme, mais celles qu'élabore
explicitement une procédure fondée en droit et ajustant des
moyens à ses fins. Elle correspond à une légitimité
légale-rationnelle. »19 L'organisation bureaucratique repose
sur une régulation exogène qui s'exprimera sur ses membres
à travers une régulation de contrôle.
18 L'équilibre de Nash fait
référence au dilemme du prisonnier dans la théorie des
jeux.
19 J-D Reynaud, 1997, « Les règles du
jeu : L'action collective et la régulation sociale », Armand
Colin / Masson, Paris, p 203
19
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2013-2014
1.3 Le cercle vicieux bureaucratique
J-D Reynaud reprend l'analyse de M. Crozier et la poursuit
dans le cadre de sa théorie de la régulation. « La
bureaucratisation est un mouvement de centralisation et de « normalisation
» : il consiste bien en effet à réduire la diversité
de la matière que l'on traite à quelques catégories
prédéfinies (que la matière soit un matériau de
base, des malades à soigner, des élèves à former),
à en réduire la variété et à rendre les
exceptions analysables. Elle consiste à réduire l'autonomie des
exécutants en réduisant la quantité d'information
pertinente dont ils disposent (ou qu'ils créent)... Le cercle vicieux
apparaît quand la constatation de l'écart par rapport aux
objectifs ne permet plus de corriger l'écart ; quand l'excès de
centralisation et de catégorisation bureaucratique pousse seulement
à plus de centralisation encore, avec les conséquences
destructrices que nous avons soulignées, non seulement pour les
objectifs, mais pour les règles mêmes de l'organisation :
l'inefficacité va de pair avec l'anomie. »20 Pour
Michel Crozier, ce cercle vicieux est particulièrement apparent dans
l'incapacité de l'organisation bureaucratique à se corriger de
ses propres erreurs. « Nous proposons d'appeler « système
bureaucratique d'organisation », tout système d'organisation dans
lequel le circuit, erreurs - informations - corrections fonctionne mal et
où il ne peut y avoir, de ce fait, correction et réadaptation
rapide des programmes d'action, en fonction des erreurs commises. En d'autres
termes, une organisation bureaucratique serait une organisation qui
n'arrive pas à se corriger en fonction de ses erreurs. Les
modèles d'action « bureaucratiques », auxquels elle
obéit, tels que l'impersonnalité des règles et la
centralisation des décisions se sont si bien stabilisés qu'ils
sont devenus partie intégrante de son équilibre interne et que
quand une règle ne permet pas d'effectuer les activités
prescrites de façon adéquate, la pression qui naîtra de
cette situation dysfonctionnelle n'aboutira pas à
20 J-D Reynaud, 1997, « Les règles du
jeu : L'action collective et la régulation sociale », Armand
Colin / Masson, Paris, p 230
20
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2013-2014
l'abandon de cette règle, mais au contraire
à son extension et à son renforcement. »21
Ainsi, ce qui caractérise le plus le modèle bureaucratique c'est
sa rigidité. Mais cette rigidité en provoquant un renforcement
des règles aboutit en fait à l'effet inverse de celui
recherché, à l'affaiblissement des règles, à
l'anomie pour reprendre les termes de Jean-Daniel Reynaud.
1.4 De la problématique aux hypothèses de
travail
Après avoir confronté les théories de J-D
Reynaud et de M. Crozier, nous nous sommes attardés sur l'étude
des organisations bureaucratiques et de leur cercle vicieux tel que le
décrit Crozier. Nous pouvons à présent poser les termes de
notre problématique.
Comme nous l'avons présenté en introduction, un
grand nombre d'entreprises sont organisées sur le modèle
bureaucratique. Toutes ont initiées des démarches de
certification, peu importe pour notre recherche qu'il s'agisse de normes de
certification AFNOR, COFRAC, ou autres.
D'après l'étude, également
présentée rapidement en introduction, et notre expérience
personnelle, une grande part de ces entreprises a été
confrontée à un défaut d'engagement du personnel dans la
mise en oeuvre de ces procédures. Notre étude va
s'attacher à déterminer si le modèle d'organisation
bureaucratique a une influence sur l'engagement du personnel dans la mise en
oeuvre de ces démarches de certification.
Notre lecture des concepts théoriques nous permet
d'avancer dans notre réflexion et de proposer un axe d'étude pour
notre question de départ : L'organisation bureaucratique a-t-elle une
influence sur l'application des normes de certification ?
21 M. Crozier, « Le phénomène
bureaucratique », éditions du Seuil, 1963, p 229
21
Hypothèse Générale : Le cercle
vicieux bureaucratique a une influence négative sur l'engagement du
personnel dans les démarches de certification.
Hypothèses opérationnelles :
Nous avons vu dans cette étude des concepts que le
modèle bureaucratique se définit par :
? Une forte centralisation des pouvoirs exprimée à
travers la
multiplication des règles et le contrôle
exercé sur les niveaux hiérarchiques inférieurs.
? Des relations impersonnelles entre les divers niveaux
hiérarchiques.
? Une politique de rétention d'information à
tous les niveaux de l'organisation.
Pour étudier l'implication des divers acteurs, nous
nous appuierons sur l'échelle d'Allen et Meyer qu'ils développent
depuis 1990 et qu'ils ont modifié en 1993. Nous avons modifié
cette échelle pour l'adapter à la théorie de l'implication
de l'équipe R.E.P.E.R.E.
Nous reviendrons sur ce point dans la prochaine partie qui
traitera de l'enquête.
22
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2013-2014
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2013-2014
Ainsi, pour résumer notre hypothèse
générale, nous vous proposons le schéma suivant
décrivant le cercle vicieux bureaucratique et son lien avec
l'implication des agents :
Diminution de l'implication des agents
Organisation
Bureaucratique Nombreuses règles et
contrôle Relations impersonnelles Information cloisonnée
Défiance vis-à-vis
de l'organisation
Attitude de retrait de la part de tous
les acteurs
Nouvelles règles
? H1 : Plus de centralisation du pouvoir entraîne moins
d'implication
Le cercle vicieux bureaucratique se caractérise par une
forte centralisation des pouvoirs exprimée notamment dans l'accumulation
des règles et par un fort contrôle de leur application et des
résultats. Cet aspect sera confronté au sentiment de
contrôle présenté dans la théorie de
l'implication.
23
Accumulation des règles Contrôle très
présent
|
|
Sentiment de contrôle très bas
|
|
Diminution de l'implication
|
o H1a : L'accumulation des règles nuit à
l'implication
o H1b : Plus de contrôle entraîne moins
d'implication
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2013-2014
? H2 : Plus les relations sont impersonnelles moins il y a
d'implication
Le cercle vicieux bureaucratique se caractérise
également par un faisceau de relations impersonnelles entre les divers
niveaux hiérarchiques, reposant sur un grand nombre de procédures
et un cloisonnement important de chaque niveau hiérarchique. Ce
cloisonnement des relations et ces interactions impersonnelles seront
rapprochés de la notion de repères dans la théorie de
l'implication.
Relations
impersonnelles
|
|
Manque de repères
|
|
Diminution de l'implication
|
? H3 : Moins l'information est partagée, moins il y a
d'implication
Le cercle vicieux bureaucratique se caractérise enfin
par la rétention des informations à tous les niveaux
hiérarchiques. Cette dimension renvoie à la question du sens dans
la théorie de l'implication.
Information cloisonnée
|
|
Difficultés à donner du sens à
son action
|
|
Diminution de l'implication
|
Après avoir énoncé nos hypothèses,
nous retiendrons comme variable expliquée le degré d'implication
des agents et comme variables explicatives : la centralisation des pouvoirs,
les relations impersonnelles et le cloisonnement des informations.
24
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2013-2014
2 DEUXIEME PARTIE : L'enquête
2.1 Choix de l'outil d'investigation
Selon la commande institutionnelle, la méthode de
recherche retenue pour ce mémoire est la méthode
hypothético-déductive.
Quant à l'outil d'investigation, notre choix s'est
porté sur le questionnaire. Avec la possibilité d'interroger un
échantillon plus large que l'entretien, cet outil permet de recueillir
davantage d'informations pour tester nos hypothèses.
De plus, le questionnaire se prête bien à la
méthodologie de recherche retenue dans la commande institutionnelle.
Nous avons donc construit un questionnaire comportant 41
questions dont une majorité de questions fermées et quelques
questions ouvertes.
Un pilote d'enquête a été
réalisé et testé auprès d'un faible
échantillon ne participant pas à l'enquête afin de
repérer et d'apporter les clarifications nécessaires pour la
bonne administration de notre questionnaire.
Les thèmes abordés dans le questionnaire sont :
? La centralisation des pouvoirs
? Les relations impersonnelles
? Le cloisonnement de l'information
? L'implication des acteurs
Les objectifs du questionnaire sont :
25
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
? L'estimation par la collecte et l'énumération
des données. Nous ne cherchons pas à comprendre les
données recueillies, mais simplement à les mettre à
plat.
? La description pour expliquer les phénomènes
observés.
? L'analyse pour tester nos hypothèses.
Notre analyse se déroulera donc en trois étapes.
Dans un premier temps, un tri à plat des données
collectées nous permettra de décrire les informations
recueillies.
Puis, nous chercherons à comprendre les réponses
des sujets en réalisant un croisement des données afin de les
comparer et d'établir des relations entre elles.
Enfin, le traitement des données nous servira à
tester nos hypothèses de recherche.
2.2 Présentation du terrain d'enquête
La population concernée est l'ensemble des personnels
non-médicaux d'un laboratoire hospitalier public engagé dans des
démarches d'accréditation selon la norme NF EN ISO 15189 et le
personnel d'encadrement d'un centre hospitalier, soumis à une
démarche de certification.
Le choix du laboratoire est aléatoire, du fait que tous
les laboratoires français, publics ou privés, sont
concernés par l'accréditation. Il en va de même pour le
centre hospitalier puisque tous les établissements de santé en
France doivent répondre à une obligation de certification.
La diffusion du questionnaire s'est faite par distribution du
formulaire papier auprès du personnel non-médical du laboratoire
choisi et par voie informatique auprès de l'encadrement du centre
hospitalier. 87 formulaires ont été distribués en version
papier au laboratoire d'un Centre Hospitalier de
26
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
la région PACA et 50 en version numérique
auprès des cadres de santé du même établissement.
Nous avons obtenu un retour de 81 questionnaires renseignés et
exploitables.
2.3 Méthodologie de l'enquête
2.3.1 Les limites de l'enquête
Les limites de cette enquête résident tout
d'abord dans le choix de l'échantillon. La petite taille de
l'échantillon ne nous permettra de généraliser nos
résultats à l'ensemble des laboratoires français qu'avec
une extrême prudence.
Les limites de l'enquête sont également
liées à nos propres limites de « chercheur débutant
». Elles se sont traduites, notamment, dans la difficulté à
rédiger les questions et à analyser les réponses
obtenues.
Une autre limite tient au taux de non-retour des
questionnaires distribués ainsi qu'au taux de non-réponse dans
les questionnaires recueillis.
Toutefois le pourcentage de non-retour pourra également
nous servir d'indicateur quand à l'implication des agents.
De la même façon, le taux de non-réponse
nous éclairera sur les indicateurs choisis pour déterminer le
niveau d'implication des personnes interrogées, notamment pour
déterminer quel sens donnent les individus à leur
activité.
2.3.2 L'élaboration du questionnaire
Notre recherche conceptuelle ainsi que l'élaboration
des objectifs et des hypothèses nous ont permis de dégager des
critères et des indicateurs pour la construction de notre
questionnaire.
27
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2013-2014
Cette démarche est présentée de façon
synthétique dans le tableau suivant22.
Objectifs
|
Hypothèses
|
Indicateurs
|
Questions
|
Connaître le profil des sujets interrogés
|
|
Grade
Ancienneté
|
Q1
Q2
|
Déterminer le niveau d'implication des
sujets
|
|
Le sens
Les repères
Le sentiment de
contrôle
|
Q29, Q31, Q33, Q35, Q36
Q26, Q27, Q28,
Q30, Q37, Q38 Q32, Q34, Q39, Q40, Q41
|
H1 : La centralisation des pouvoirs nuit à
l'implication
|
|
Déterminer s'il existe un lien entre
la centralisation des pouvoirs et l'implication
|
H1a : la multiplication des règles diminue
le sentiment de contrôle des agents
|
Fréquence Place de l'institution
Précision des procédures
|
Q8
Q9
Q12
|
|
H2a : un fort contrôle diminue le sentiment
de contrôle des agents
|
Fréquence Analyse
des dysfonctionnements Contrôle réalisation
|
Q17, Q18
Q3
Q7
|
|
H2 : Des relations impersonnelles nuisent à
l'implication
|
|
Analyser le lien éventuel
entre relations impersonnelles et implication
|
Des relations impersonnelles nuisent à
la création de repères
|
Droits individuels et
initiatives Relations (collaboration, entraide, développement humain
et professionnel
|
Q10, Q11, Q14
Q4, Q5,
Q16
|
Q13,
Q15,
|
22 L'intégralité du questionnaire se
trouve en annexe I
28
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2013-2014
H3 : Le cloisonnement des informations nuit à
l'implication
|
|
Le
|
|
|
Evaluer si le cloisonnement
|
cloisonnement des informations
|
Partage vertical de l'information
|
Q19, Q20, Q21, Q22
|
des informations
|
empêche les
|
Partage horizontal
|
Q23, Q24, Q25
|
agit sur l'implication
|
agents de donner du sens à leurs actes
|
de l'information
|
|
2.4 Analyse des données recueillies
2.4.1 Etude des retours et des non-réponses
Sur les 137 questionnaires distribués, nous avons
obtenu un retour de 81 questionnaires complétés et exploitables,
soit 60 % de retours répartis de la façon suivante :
· 44 questionnaires sur 87 exemplaires papiers
distribués auprès d'un laboratoire d'analyses médicales
dans un centre hospitalier public de la région PACA, soit environ 51% de
retours.
· 36 questionnaires sur 50 exemplaires numériques
distribués auprès de l'encadrement de proximité du
même établissement, soit 72% de retours.
Nous constatons un bon taux de retour des questionnaires,
lié d'une part à nos relances personnelles auprès des
agents du laboratoire et à la présentation en réunion
d'encadrement de l'enquête par l'un des cadres supérieurs de
l'établissement où les questionnaires ont été
distribués par voie électronique.
Ce taux de retour est déjà une indication sur
l'implication des agents sur cet établissement. Cette indication est
corroborée par l'analyse du score des questions 26 à 41 du
questionnaire mesurant le niveau d'implication des
29
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
agents. En effet, 59,3% des individus interrogés
présentent un niveau d'implication élevé.
En ce qui concerne les taux de non-réponse, nous
remarquons que la grande majorité des questions obtiennent un taux de
non-réponse inférieur ou égal à 2,5%. Seules les
questions sur l'ancienneté et sur la structure hiérarchique
obtiennent respectivement 8,6% et 4,9% de non-réponse. Il semble ici
difficile de déterminer les raisons de ces taux de non-réponse
plus élevés sur ces deux questions.
2.4.2 Analyse du tri à plat23
Après avoir analysé les taux de retour et de
non-réponse, nous proposons à présent un
résumé du tri à plat. Nous présenterons les
caractères les plus significatifs pour notre propos sous forme de
tableaux illustrés d'histogrammes.
· Les grades (question 1)
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Agent de service
|
|
3
|
|
3,7%
|
Secrétaire
|
|
4
|
|
4,9%
|
Technicien(ne)
|
|
|
|
49,4%
|
|
|
40
|
|
|
|
34
|
42,0%
|
|
|
|
81
|
|
|
100,0%
|
|
Nous remarquons une majorité de personnels techniques
et une forte proportion de l'encadrement. Cette répartition de la
population est essentiellement liée au mode de distribution des
questionnaires. Elle n'est donc pas représentative de la
répartition du personnel sur le centre hospitalier. Cependant, nous
verrons lors de nos comparaisons de
23 Cf Annexe II
30
pourcentages (test du Khi-deux) qu'en fonction de leur grade,
les individus statistiques expriment une opinion différente à
certaines questions.
· L'ancienneté (question 2)
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
|
|
8,6%
|
|
|
|
|
33
|
40,7%
|
|
|
|
|
|
|
17,3%
|
|
14
|
|
|
10
|
|
12,3%
|
|
|
|
5
|
|
6,2%
|
de >=20 à 25
|
|
3
|
|
3,7%
|
de >=25 à 40
|
|
|
|
11,1%
|
|
|
81
|
|
|
100,0%
|
|
Nous constatons, concernant l'ancienneté dans leur
service d'affectation, que plus de 55 % des individus ont moins de 10 ans
d'ancienneté dont 40,7% ayant moins de 5 ans d'ancienneté. Cela
nous donne une indication supplémentaire sur la population
étudiée mais les résultats des comparaisons de
pourcentages ne sont pas significatifs avec ce critère. Nous ne pourrons
donc pas tirer de conclusion sur le lien entre l'ancienneté et le niveau
d'implication des agents.
· Score des questions 3, 7, 8, 9, 12, 17 et 18 sur
le niveau de contrôle exercé dans l'organisation.
|
Effectifs
|
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
|
1,2%
|
Faible niveau de contrôle
|
|
|
23
|
|
28,4%
|
|
|
|
|
|
|
57
|
70,4%
|
|
|
|
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
31
Ces questions nous permettent de mesurer le niveau de
contrôle exercé par l'organisation sur le travail des agents. Il
apparaît à l'analyse que 70% des personnes interrogées
estiment que leur hiérarchie exerce un fort contrôle sur leur
activité professionnelle. Ce haut niveau de contrôle est une des
caractéristiques des organisations bureaucratiques comme nous l'avons vu
dans notre approche conceptuelle.
· Score des questions 4, 5, 10, 11, 13, 14, 15, 16
sur le type de relations présentes dans l'organisation.
|
Effectifs
|
|
|
Fréquence
|
Relations impersonnelles
|
|
31
|
|
38,3%
|
|
|
|
|
50
|
61,7%
|
|
|
|
81
|
|
|
100,0%
|
|
Plus de la moitié des personnes interrogées
décrivent les relations au sein de l'organisation comme moyennement
à assez personnalisées. L'analyse en détail des questions
constituant ce score montre l'importance accordée par les agents
à la collaboration et à l'entraide entre pairs (questions 4 et 5)
et des réponses plus partagées sur les autres dimensions
relationnelles que sont la possibilité de prendre des initiatives, la
reconnaissance des contributions personnelles, et l'attention portée par
l'organisation au développement humain et professionnel des agents.
Ici, nous retrouvons une deuxième
caractéristique des organisations bureaucratiques avec des relations
impersonnelles entre les divers niveaux hiérarchiques, à nuancer
pour l'encadrement de proximité à l'égard des agents
directement sous sa responsabilité, et un esprit de « corps »
à l'intérieur de chaque niveau hiérarchique
manifesté essentiellement dans la collaboration et l'entraide.
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
32
· Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Score des questions 19, 20, 21, 22, 23, et 24 sur le
niveau de partage (de cloisonnement) des informations.
|
Effectifs
|
|
|
Fréquence
|
Cloisonnement fort
|
|
30
|
|
37,0%
|
|
|
|
|
51
|
63,0%
|
|
|
|
81
|
|
|
100,0%
|
|
Ici, l'analyse du score des questions concernant le partage
des informations montre un niveau de partage plutôt élevé
ou, par conséquent, un cloisonnement relativement faible. Ce
résultat est à nuancer par l'analyse de chacune des questions
constituant ce score. En effet, plus de 51 % des répondants disent ne
jamais, ou rarement, être sollicités par leur hiérarchie
pour participer à la prise de décisions concernant leur service.
De la même façon, 63% des individus décrivent la structure
de l'organisation comme assez, voire très, hiérarchisée.
74% des agents disent également ne jamais, ou rarement, être
sollicités pour faire remonter vers la direction des informations venant
de la « base », alors que les informations descendantes sont plus
fréquentes.
Le partage des informations se réalise essentiellement
dans les relations d'entraide entre pairs.
Ce dernier point sur le partage des informations manifeste
aussi une des caractéristiques des organisations bureaucratiques,
à savoir le cloisonnement des informations entre les divers niveaux
hiérarchiques.
Ainsi, l'analyse de ces caractères nous permet de
conclure que l'établissement sur lequel nous avons enquêté
est une organisation de type bureaucratique.
33
· Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Score des questions 26 à 41 sur le niveau
d'implication des individus statistiques. (Implication S/R/C)
|
Effectifs
|
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
2
|
|
|
2,5%
|
Bas niveau d'implication
|
|
|
31
|
|
38,3%
|
|
|
|
|
|
|
48
|
59,3%
|
|
|
|
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
|
Près de 60% de la population interrogée montre une
implication élevée.
· Score des questions 29, 31, 33, 35, 36 sur le
sens que trouvent les individus statistiques dans le travail au sein de leur
organisation (Implication S).
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
5
|
|
6,2%
|
Peu ou pas de sens au
travail
|
|
|
|
48,1%
|
|
|
39
|
|
|
|
37
|
45,7%
|
|
|
|
81
|
|
|
100,0%
|
|
Les résultats sur la question du sens au travail sont
assez partagés. Nous remarquons un taux de non réponse de 6,2%
qui semble accentuer les 48,1% des répondants qui affirment ne pas
trouver ou très peu de sens dans leur travail. Cette question du sens se
manifeste essentiellement par un défaut d'attachement affectif au
service ou à l'établissement.
34
· Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Score des questions 26, 27, 28, 30, 37, 38 sur le
sentiment, dans la population statistique, de la présence de
repères (Implication R)
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
1,2%
|
Très peu de repères
|
|
|
|
45,7%
|
|
|
37
|
|
|
|
|
53,1%
|
|
|
43
|
|
81
|
|
|
100,0%
|
|
Plus de la moitié des individus interrogés
disent pouvoir s'appuyer sur des repères dans l'exercice de leur
fonction et au sein de leur service. Les individus trouvent ces repères
dans le partage des valeurs humaines et professionnelles dans
l'organisation.
Score des questions 32, 34, 39, 40 et 41 sur le
sentiment que les individus statistiques ont de contrôler leur travail
(Implication C).
|
Effectifs
|
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
|
1,2%
|
Faible sentiment de contrôle
|
|
|
22
|
|
27,2%
|
|
|
|
|
|
|
|
71,6%
|
|
|
|
58
|
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
|
Près de 75% des individus interrogés expriment
le sentiment de contrôler leur activité de travail,
particulièrement sur le plan de l'autonomie et sur celui de la
reconnaissance de leurs compétences par leur hiérarchie.
L'analyse du niveau d'implication et des trois
critères présentés dans la théorie de l'implication
professionnelle de Christine Mias semble démontrer la présence
d'une implication de type institutionnelle et idéologique
caractérisée par une volonté d'adaptation et de
rationalisation de la part de la
35
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
majorité des agents. La prédominance des
critères « repères » ( R ) et « sentiment de
contrôle » ( C) insiste sur la nécessité d'autonomie
des agents et leur volonté d'interagir avec leur environnement pour une
meilleure organisation du travail.
A ce stade de notre analyse, nous pouvons croiser les
données recueillies dans une comparaison de pourcentages (test du
Khi-deux) pour affiner notre étude.
2.4.3 Synthèse des comparaisons de
pourcentages. Test du Khi-deux24
Pour réaliser cette synthèse, nous ne nous
intéressons qu'aux tests significatifs, ceux qui ont obtenu une valeur
de p inférieure ou égale à 5%.
Nous étudierons d'abord le croisement des
données avec le grade des agents.
· Cette analyse nous permet de relever une
première différence notable entre l'encadrement et les autres
agents. En effet, du fait de leur fonction et de leur position
hiérarchique, les cadres expriment plus que leurs subordonnés une
participation active aux prises de décisions (55% d'entre eux disent
participer aux prises de décisions au moins une fois par mois contre
plus de 50% des autres grades qui affirment ne jamais participer aux prises de
décisions).Ils disent être plus sollicités pour faire
remonter des informations vers la direction de l'établissement,
même si, sur cette question, leurs avis restent assez partagés
(47% disent faire remonter des informations vers la direction assez souvent ou
très souvent alors que plus de 66% des autres grades affirment ne le
faire que rarement voire jamais).
24 Cf Annexe III
36
· D'autre part, nous remarquons que les techniciens de
laboratoire et les secrétaires soulignent plus que les autres grades peu
ou pas du tout de contrôle de leurs performances (100% des
secrétaires à nuancer par le petit nombre d'individus
interrogés et 75% des techniciens disent ne jamais être
contrôlés sur leurs performances) et de leurs résultats
(100% des secrétaires et 56,4% des techniciens affirment que leurs
résultats ne sont jamais contrôlés).
Ces réponses des techniciens sont inattendues dans la
mesure où leur validation de résultats d'analyses de biologie
font l'objet d'une contre-validation systématique par les biologistes,
et que la démarche qualité leur impose de contrôler
plusieurs fois par jour la fiabilité des résultats qu'ils
produisent. La même remarque s'impose aussi pour les secrétaires
dont le travail est soumis à une forte réglementation en
matière de qualité. Ce contrôle est tellement
intégré au coeur de métier de ces deux fonctions qu'il ne
semble pas leur apparaître comme une contrainte.
· Les réponses des techniciens montrent des
différences avec celles des autres grades également en ce qui
concerne la structure de l'organisation qu'ils sont les plus nombreux à
trouver peu ou pas hiérarchisée. Il en va de même pour les
repères. Les techniciens expriment le plus un manque de repères
dans leur travail ainsi qu'un fort cloisonnement des informations. Ils sont
rejoints sur ce dernier point par les agents de service.
Penchons-nous à présent sur le croisement des
données avec le niveau d'implication et de ses trois critères
dans la théorie de l'implication professionnelle.
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
37
Tout d'abord, concernant l'implication totale, qui
réunit les trois critères S, R et C, l'analyse montre que :
· L'implication est forte lorsque les individus trouvent
du sens à leur travail, peuvent s'appuyer sur des repères et ont
le sentiment de contrôler leur activité. Ce premier point confirme
que la théorie de l'implication professionnelle élaborée
par Chrisitine Mias auprès de travailleurs sociaux peut être
appliquée aux travailleurs du secteur public hospitalier.
· L'implication des agents est plus faible lorsque les
relations sont impersonnelles, lorsque l'organisation ne favorise pas ou
très peu la collaboration et l'entraide entre les agents, lorsqu'elle
laisse peu d'autonomie aux travailleurs, qu'elle reconnaît et valorise
peu leurs contributions et leurs compétences, et enfin lorsque la
communication des informations est cloisonnée.
Le Sens :
Comme nous l'avons souligné lors de notre analyse du
tri à plat, la question du sens apparaît comme le critère
le moins bien représenté dans l'ensemble de la population
statistique de notre enquête.
L'analyse croisée fait ressortir que moins la
hiérarchie transmet les informations venant de la direction, moins les
agents donnent de sens à leur activité. De même, lorsque
les agents estiment avoir peu de repères sur lesquels s'appuyer et
lorsqu'ils ont le sentiment de ne pas contrôler leur travail, ils ne lui
trouvent pas de sens.
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
38
Les Repères :
L'analyse montre qu'en absence d'entraide et de
collaboration, les agents manquent de repères. D'autre part, la
présence de contrôle de la part de l'organisation tant sur les
performances que sur les résultats, l'attention aux droits individuels
ainsi qu'au développement professionnel, favorisent la création
de repères. De plus, le cloisonnement des informations exerce une action
négative sur la création des repères.
Le sentiment de Contrôle :
Les données recueillies nous permettent de mettre en
évidence :
· Qu'il existe un lien direct entre l'autonomie des
agents et leur sentiment de contrôler leur activité. En effet,
lorsque l'organisation favorise et permet la prise d'initiatives, les agents
montrent un plus fort sentiment de contrôle.
· Que, lorsque les relations sont impersonnelles,
lorsque leurs contributions et leurs compétences ne sont pas reconnues
et valorisées, lorsque leur développement humain et professionnel
n'est pas au coeur des préoccupations de l'organisation, les agents
expriment le sentiment de moins contrôler leur activité.
· Qu'au plus les agents donnent du sens à leur
activité et y trouvent des repères, au plus ils ont le sentiment
de la contrôler.
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
39
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
3 TROISIEME PARTIE : Vérification des
hypothèses
3.1 Vérification des hypothèses
3.1.1 Hypothèse 1 : Plus de centralisation du
pouvoir entraîne moins d'implication
Le croisement des données sur les questions en rapport
avec le contrôle exercé par l'organisation sur le travail des
agents ne donne pas de résultats significatifs en ce qui concerne
l'implication totale.
Cependant, le croisement des données des questions 17
et 18, concernant la fréquence avec laquelle la hiérarchie
contrôle les performances et les résultats des agents, avec les
Repères montre une faible création de repères lorsque les
performances et les résultats ne sont jamais contrôlés, et,
a contrario, une forte création de repères dès lors que
les performances et les résultats sont contrôlés
régulièrement.
Nous rappelons, ici, les résultats inattendus obtenus
pour les sous-populations des techniciens de laboratoire et des
secrétaires qui affirment pour une grande part que leurs performances et
leurs résultats ne sont jamais contrôlés.
Or, comme nous l'avons dit précédemment, la
règlementation propre aux laboratoires d'analyses
médicales25 impose un contrôle strict en matière
d'identito-vigilance, de contrôle des automates et des résultats
à toutes les étapes du traitement d'un échantillon
biologique. De plus, la validation des résultats d'analyses par les
techniciens sont soumis à une contre-validation par les biologistes.
Nous pouvons avancer une hypothèse explicative sur
cette apparente contradiction entre les résultats obtenus et la pratique
en LABM.
25 Cf norme COFRAC NF EN ISO 15189, SH REF 02 version
04 de juillet 2012
40
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Ce contrôle est tellement inscrit au coeur du
métier de technicien de laboratoire et de secrétaire
médicale en LABM que les agents intéressés n'ont plus le
sentiment que leurs performances et leurs résultats sont
contrôlés.
A cette hypothèse explicative vient s'ajouter
l'environnement particulier du laboratoire en Centre Hospitalier. En effet, le
caractère d'urgence d'un certain nombre de prescriptions en fonction de
la pathologie du patient induit un souci permanent de performance chez les
techniciens, en terme de fiabilité des résultats et en terme de
délais d'exécution des analyses et de rendu de résultats.
Nous n'avons pas abordé cet aspect de la profession dans notre
étude, il pourrait faire l'objet d'une nouvelle enquête.
Nous pouvons conclure que les résultats de notre
enquête ne vérifient pas notre première hypothèse
opérationnelle.
3.1.2 Hypothèse 2 : Plus les relations sont
impersonnelles moins il y a d'implication
L'analyse que nous venons de réaliser manifeste que
plus les relations sont impersonnelles plus l'implication (tous critères
confondus) des agents est faible, et inversement plus les relations sont
personnalisées plus l'implication est élevée.
Revenons à présent sur chacun des
critères de la théorie de l'implication professionnelle.
Les questions traitant des relations dans
l'établissement n'apportent pas de données significatives sur la
production de sens par les agents dans le cadre de leur travail.
41
Concernant les repères, nous constatons une
difficulté à trouver des repères lorsque l'organisation ne
favorise pas la collaboration et l'entraide entre les agents, lorsque les
droits individuels et le développement humain des travailleurs ne sont
pas au coeur de ses préoccupations.
Ainsi, plus les relations sont impersonnelles plus les
individus éprouvent de difficultés à créer des
repères.
Concernant le sentiment de contrôle, notre analyse
montre que plus les relations sont impersonnelles moins les agents ont le
sentiment de contrôler leur activité.
Pour entrer dans le détail, lorsque l'organisation ne
favorise pas ou très peu la collaboration et l'entraide entre les divers
niveaux hiérarchiques ou à l'intérieur de chaque niveau
hiérarchique, les individus expriment le sentiment de ne pas
contrôler leur activité. Il en va de même lorsque les droits
individuels, le développement humain et professionnel ne sont pas au
coeur des préoccupations de l'établissement.
Ainsi, notre enquête vérifie notre
deuxième hypothèse opérationnelle : Plus les relations
sont impersonnelles moins il y a d'implication.
3.1.3 Hypothèse 3 : Moins l'information est
partagée moins il y a d'implication.
L'analyse que nous venons de réaliser manifeste que
plus les informations sont cloisonnées plus l'implication (tous
critères confondus) des agents est faible, et inversement plus les
informations sont partagées plus l'implication est
élevée.
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
42
Revenons à présent sur chacun des critères
de la théorie de l'implication professionnelle.
Le Sens
Test du khi2 : p=0,122 (Peu significatif)
|
de >=9 à 18
|
de >=18 à 31
|
Total
|
Information cloisonnée
|
65,4
|
34,6
|
100,0
|
Information partagée
|
44,0
|
56,0
|
100,0
|
Total
|
51,3
|
48,7
|
100,0
|
Même si le tableau ci-dessus montre une valeur de p
supérieure à 5% (p=12%), qu'il est donc peu significatif. Nous
remarquons toutefois que plus l'information est cloisonnée plus les
agents éprouvent de difficultés à donner du sens à
leur travail.
Les Repères
En croisant les données concernant la création
de repères et celles évaluant le niveau de cloisonnement des
informations, nous constatons que plus l'information est cloisonnée
moins les agents trouvent de repères dans leur activité.
Le sentiment de Contrôle
La même analyse appliquée au sentiment de
contrôle manifeste un plus grand sentiment de contrôle lorsque
l'information est partagée et par conséquent, un sentiment de
contrôle plus faible lorsque l'information est cloisonnée.
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
43
Nous pouvons donc conclure que notre troisième
hypothèse opérationnelle est vérifiée. Moins
l'information est partagée, moins il y a d'implication.
Au vu des résultats obtenus dans notre analyse,
nous pouvons affirmer que notre hypothèse générale est
partiellement vérifiée.
En effet, l'étude des concepts de régulation de
Jean-Daniel Reynaud et de l'analyse stratégique du pouvoir de Michel
Crozier, ainsi que leur application aux organisations bureaucratiques, nous ont
permis de déduire trois grandes caractéristiques de ce type
d'organisations : La centralisation des pouvoirs, la présence de
relations impersonnelles et le cloisonnement des informations.
L'analyse du tri à plat nous a permis de
déterminer que l'établissement hospitalier dans lequel nous avons
administré notre enquête répond à ces trois
caractéristiques. Il s'agit donc bien d'une organisation
bureaucratique.
Nous avions également abordé dans notre approche
conceptuelle le travers inhérent aux organisations bureaucratique : le
cercle vicieux bureaucratique. Notre enquête a également
révélé la multiplication des règles et
procédures ainsi que de leur contrôle. Cette profusion de
règlements accentue le caractère impersonnel des relations au
sein de la structure étudiée, même si elle est à
nuancer par l'attention de l'encadrement de proximité pour les agents
placés sous leur responsabilité.
Notre enquête souligne enfin le cloisonnement important
des informations qui s'accentue lui aussi avec le repli sur soi de chaque
niveau hiérarchique qui cherche ainsi à se préserver une
zone d'autonomie et à conserver une zone d'incertitude à
l'égard des autres niveaux hiérarchiques.
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
44
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
L'analyse des données collectées nous permet de
conclure que l'établissement où nous avons enquêté
est soumis à ce cercle vicieux bureaucratique.
Ceci étant posé, l'analyse des tris
croisés (test du Khi-deux) nous a permis de vérifier deux de nos
trois hypothèses opérationnelles.
En effet, l'exploitation des données recueillies nous a
confirmé que la présence de relations impersonnelles et le
cloisonnement des informations nuisent à l'implication des agents. En
revanche, notre analyse ne nous a pas permis de vérifier notre
première hypothèse opérationnelle, à savoir que la
centralisation du pouvoir nuit à l'implication. Au contraire, la
présence de règles et de contrôle semble être le lieu
de création de repères pour les agents, formant ainsi un cadre
certes contraignant mais aussi structurant pour les employés de
l'organisation.
3.1.4 Quelques apports supplémentaires de
l'enquête
L'analyse des tris croisés entre le grade et les
critères de l'implication professionnelle font apparaître quelques
indications supplémentaires qui nous semblent intéressantes pour
notre propos.
La valeur de p étant supérieure à 5% pour
l'ensemble de ces tris croisés, les résultats obtenus sont
à interpréter avec précaution.
Toutefois, nous remarquons que près de 75% des
secrétaires et des cadres obtiennent le score le plus
élevé d'implication totale, réunissant les trois
critères décrits par Christine Mias. Il semble donc que le type
d'implication dont font preuve ces deux catégories professionnelles soit
de l'ordre de l'implication stratégique et émotionnelle.
45
En effet, l'analyse des données recueillies nous permet
de repérer un désir d'appropriation de leur travail et un plaisir
ou une volonté d'être acteur dans l'organisation du service. Cette
conclusion est à nuancer pour la catégorie des secrétaires
en raison du petit nombre d'individus de ce grade interrogés.
D'autre part, plus de 60% des techniciens de laboratoire et
des agents de service disent ne pas, ou peu, trouver de sens à leur
travail.
Dans la théorie de l'implication professionnelle, ils
présentent une implication du type institutionnelle et
idéologique manifestant un besoin d'adaptation et de rationalisation des
règles et de l'organisation du travail pour y créer du sens.
Les résultats obtenus, avec les nuances
apportées précédemment concernant leur précision,
font également apparaître une implication de type revendicative
pour une majorité des techniciens qui expriment un manque de
repères. Nous pouvons y lire une demande de reconnaissance et de
dialogue de la part de ces agents.
Nous pouvons émettre l'hypothèse explicative que
ce résultat est du à l'histoire du service où nous avons
enquêté. En effet, ce service avait subi quelques mois auparavant
une grave crise ayant abouti à la démission d'un supérieur
hiérarchique et à son remplacement temporaire. Au moment
où nous avons administré ce questionnaire, la période de
remplacement touchait à sa fin, et le nom du prochain supérieur
hiérarchique n'était pas encore connu. Cette situation
particulière peut expliquer le manque de repères exprimé
par une part des techniciens de laboratoire.
Revenons à présent sur une analyse plus fine des
grades qui nous sera utile pour le dernier point que nous aborderons : les
perspectives professionnelles que nous pouvons déduire de ce travail de
recherche.
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
46
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Pour cela, nous étudions les profils des modalités
« techniciens » et « cadres ».
Modalité 3 "Technicien(ne)"
Question
|
N°
|
Modalité
|
Effectifs
|
Ecarts
|
Khi2
|
PEM
|
3R4. Classes sur Contrôle
|
1
|
de >=12 à 18
|
17
|
6
|
2,987
|
49
|
10. Possibilité de prise d'initiatives
|
1
|
pas du tout d'accord
|
12
|
6
|
5,059
|
85
|
11. Continuité ou profonds changements
|
2
|
faiblement d'accord
|
21
|
6
|
2,582
|
41
|
17. Fréquence contrôle performances
|
1
|
jamais
|
31
|
12
|
7,579
|
63
|
18. fréquence contrôle résultats
|
1
|
jamais
|
22
|
8
|
5,108
|
58
|
|
19. fréquence particpation aux décisions
|
1
|
jamais
|
23
|
9
|
5,089
|
55
|
19R3. Classes sur Cloisonnement information
|
1
|
de >=7 à 12
|
24
|
9
|
5,695
|
60
|
20. Structure organisation
|
2
|
peu structurée
|
21
|
8
|
5,187
|
62
|
21. Informations descendantes
|
2
|
rarement
|
20
|
7
|
4,233
|
55
|
22. Informations ascendantes
|
1
|
jamais
|
16
|
5
|
2,374
|
42
|
27R4. Classes sur Repères
|
1
|
de >=5 à 18
|
24
|
6
|
1,635
|
30
|
Concernant les techniciens de laboratoire sur
l'échantillon concerné, grâce à l'étude des
pourcentages à l'écart maximum26, nous remarquons que
la plupart d'entre eux estiment que l'organisation exerce un fort
contrôle, qu'il n'est pas possible de prendre des initiatives et de
participer aux décisions, que les informations sont partagées
avec pourtant de rares transmissions depuis la direction vers la base et jamais
de la base vers la direction. Ce paradoxe s'explique par l'esprit de «
corps » existant dans l'équipe, manifesté principalement
dans l'entraide que les techniciens vivent au quotidien.
Ils décrivent l'organisation comme peu
structurée hiérarchiquement. Ils ressentent également un
certain dynamisme, voire une certaine instabilité, en
26 Pour une case d'un tableau de tri croisé, le
Pourcentage de l'Ecart Maximum (PEM) permet d'estimer la force de l'attraction
entre deux modalités : plus la valeur du PEM est proche de 100%, plus
l'attraction entre modalités est forte.
Un PEM de 100% révèle une attraction maximum entre
deux modalités : l'effectif total d'une modalité n'est
représenté que sur une seule modalité de l'autre variable
(cas extrême). Le PEM est considéré comme significatif
au-delà de 10%.
47
percevant les évolutions du service comme se
réalisant au travers de profonds changements. Cette perception est
probablement due à l'histoire du service où nous avons
enquêté et à la crise qu'il a traversée comme nous
l'expliquions auparavant.
Paradoxalement, alors qu'ils estiment que l'organisation
exerce un fort contrôle, les techniciens disent majoritairement
n'être jamais contrôlés sur leurs performances ou leurs
résultats. Nous avons déjà proposé une
hypothèse explicative sur ce point.
D'autre part, malgré ce paradoxe, malgré le fort
cloisonnement des informations, ils déclarent pouvoir s'appuyer sur des
repères dans leur activité professionnelle.
Modalité 4 "Cadre /Cadre supérieur"
Question
|
N°
|
Modalité
|
Effectifs
|
Ecarts
|
Khi2
|
PEM
|
11. Continuité ou profonds changements
|
4
|
assez d'accord
|
12
|
6
|
5,167
|
66
|
18. fréquence contrôle résultats
|
3
|
une fois par trimestre
|
13
|
6
|
5,653
|
67
|
19. fréquence particpation aux décisions
|
5
|
plusieurs fois par mois
|
11
|
5
|
5,222
|
73
|
19R3. Classes sur Cloisonnement information
|
2
|
de >=12 à 20
|
31
|
10
|
4,298
|
76
|
20. Structure organisation
|
4
|
très structurée
|
12
|
5
|
4,157
|
57
|
21. Informations descendantes
|
4
|
très souvent
|
13
|
6
|
5,653
|
67
|
22. Informations ascendantes
|
3
|
assez souvent
|
13
|
6
|
6,386
|
76
|
27R4. Classes sur Repères
|
2
|
de >=18 à 31
|
23
|
5
|
1,561
|
34
|
L'encadrement, quant à lui, décrit
majoritairement, l'organisation comme très structurée
hiérarchiquement avec un fort cloisonnement des informations en relevant
une grande fréquence des transmissions de la direction vers la base et
une fréquence moindre mais tout de même significative des
transmissions de la base vers la direction. Nous repérons sur ce point
une
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divergence d'opinion entre les techniciens de laboratoire et
l'encadrement du centre hospitalier.
En relation directe avec la ligne hiérarchique, il est
logique que la plupart des cadres participent plusieurs fois par mois aux
prises de décision. Du fait, de leur position hiérarchique,
à l'interface de l'équipe et de la direction, ils sont
amenés à rendre compte de leur travail, et estiment donc que
leurs résultats sont régulièrement
contrôlés.
Les cadres disent également pouvoir s'appuyer sur des
repères dans leur pratique professionnelle.
3.2 Perspectives professionnelles
Après avoir étudié l'influence des
organisations bureaucratiques sur l'implication des agents dans ces divers
modes d'expression que sont la création de sens et de repères et
le sentiment de contrôle sur son activité de travail, nous
proposons quelques pistes de réflexion et quelques orientations
stratégiques pour adapter l'organisation du travail pour une meilleure
implication des agents hospitaliers.
En d'autres termes, quelle évolution de la
mission du cadre de santé permettrait une meilleure implication des
agents ?
Pour tenter de répondre à cette question, nous
rappellerons d'abord une des missions du cadre de santé, puis nous
proposerons des pistes pour que cette mission soit le lieu de création
de repères et de sens et pour qu'elle favorise l'autonomie des agents.
Enfin, nous décrirons le type de management qui, selon nous,
répond le mieux à ces critères.
49
3.2.1 Quelques incontournables de la mission du cadre
de santé
Avant de proposer quelques pistes de réflexions pour un
management de proximité à partir des résultats de notre
enquête, il convient de rappeler quelques aspects incontournables
communément admis de la mission de cadre de santé.
L'histoire récente du milieu de la santé et des
établissements publics de santé en particulier, dans un contexte
de crise économique, a mis l'accent sur la nécessité d'une
gestion des coûts plus efficiente. Les directions des hôpitaux ont
donc mis en place des politiques budgétaires visant à
réduire les coûts et à augmenter les recettes. Les
stratégies mises en oeuvre dans le cadre de ces politiques affectent
l'organisation du travail dans les services. C'est principalement dans ce
domaine que les cadres de proximité jouent un rôle primordial tant
dans la mise en oeuvre des directives institutionnelles que dans
l'accompagnement du changement auprès des équipes.
Les cadres de santé se trouvent donc en première
ligne pour organiser le service dont ils ont la charge de sorte à
réduire les coûts liés à l'activité, qu'il
s'agisse d'une activité de soins ou d'une activité
médico-technique, tout en préservant la qualité et la
sécurité des prestations proposées. L'une des
activités du cadre de santé est donc de « jongler »
avec les contraintes budgétaires qui sont imposées à
l'ensemble du service et la qualité et sécurité de ses
prestations.
L'organisation du travail suppose de prendre en compte les
réalités matérielles et humaines du service. En effet,
dans la recherche de l'efficience, la mission du cadre consiste à
accompagner les agents sous sa responsabilité dans les changements
inévitables que la réorganisation du travail induit. De plus, des
travaux de recherche auprès d'entreprise ont montré que
l'implication des acteurs favorise une meilleure productivité.
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2013-2014
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Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
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Donc, l'une des missions du cadre de santé est de
favoriser l'implication des agents.
Dans le cadre de notre travail de recherche, cette description
ne se veut pas exhaustive. Nous proposons maintenant quelques pistes de
réflexion pour un management de proximité favorisant
l'implication des agents.
3.2.2 Donner des repères précis
Nous avons vu dans notre enquête que la majorité
des techniciens de laboratoire soulignaient le manque de repères
lié au fait que l'organisation bureaucratique ne favorise pas la
collaboration et l'entraide. Certes, il existe un phénomène
d'entraide informelle au sein de chaque niveau hiérarchique. Cependant,
cette pratique relève plus, en théorie des stratégies de
pouvoir, de la nécessité pour chaque grade de tenter de conserver
une zone d'autonomie vis-à-vis du niveau hiérarchique
supérieur et de délimiter une zone d'incertitude pour ce
même niveau hiérarchique. Cette stratégie permet alors
à chaque grade de se ménager une zone de pouvoir, une zone
d'influence sur l'organisation du travail.
Notre étude semble démontrer qu'un type de
management qui favoriserait la participation des divers agents aux processus
décisionnels, qui développerait les moyens de promouvoir la
collaboration et l'entraide des agents en l'encadrant, permettrait la
création de repères.
D'autre part, le cloisonnement des informations, notamment le
manque de remontée des informations vers la direction est
également une des causes du manque de repères. En effet, si le
circuit descendant est performant dans les organisations bureaucratiques, les
défaillances du circuit ascendant marquent aux yeux des agents un
désintérêt de la direction pour leurs
préoccupations.
51
Cette situation peut alors provoquer un comportement de repli et
l'adoption d'attitudes « aquoibonnistes » ou de rejet des directives
institutionnelles. Le management participatif auquel nous faisions allusion
à l'instant pourrait apporter, nous semble-t-il, des
éléments de réponse au cloisonnement des informations.
3.2.3 Favoriser l'autonomie individuelle et collective
de l'équipe
Christine Mias inscrit au coeur de sa théorie de
l'implication professionnelle le sentiment de contrôle. Le fait pour les
agents de se sentir « maîtres » de leur activité de
travail, comme l'a montré notre étude, est un levier pour leur
implication.
Notre étude a souligné que ce sentiment de
maîtrise est lié à l'autonomie des agents. Cette autonomie
peut être favorisée en permettant davantage la prise d'initiatives
sur le plan individuel, et en développant un système de tutorat,
de formation par les pairs, sur le plan collectif. La participation des
équipes aux prises de décisions en créant des
repères permettrait aussi à celles-ci de se sentir plus
autonomes, ou, a minima, plus responsables de l'activité de travail et
donc plus engagées dans cette activité.
Au plan individuel, l'attention portée aux besoins et
aux attentes de chacun, de personnaliser les relations entre les divers niveaux
hiérarchiques permettra également, selon les résultats de
notre enquête, de développer chez les agents le sentiment de
contrôler leur activité et ainsi éviter un comportement
« aquoibonniste ».
Nous voyons bien ici le lien entre défaut
d'implication, comportement « aquoibonniste » et les positions de
repli, en théorie des stratégies de pouvoir, à l'origine
du cercle vicieux bureaucratique.
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
52
3.2.4 Permettre la création de sens
Comme nous l'avons relevé dans notre analyse, le manque
de repères et le sentiment de ne pas contrôler son activité
induit chez les agents une difficulté à donner du sens à
leur travail.
Dans notre approche conceptuelle, nous avons vu que la
question du sens permet de passer d'une implication institutionnelle et
idéologique à une implication stratégique et
émotionnelle, qui, selon notre auteur, est le plus haut degré
d'implication.
Ainsi que nous l'avons dit précédemment, la
création de repères grâce à un meilleur partage des
informations, à la participation aux prises de décisions, et le
sentiment de contrôler son activité par l'accession à une
plus grande autonomie permet aux agents de donner du sens à leur travail
sur le plan individuel, et, sur le plan collectif, à l'équipe de
donner plus de sens à l'activité du service et aux directives
institutionnelles.
Même si les soins apportés aux patients sont
intrinsèquement porteurs de sens, et que tous les acteurs en milieu
hospitalier, qu'il s'agisse du personnel administratif,
médico-technique, ou soignant, oeuvrent pour la qualité et la
sécurité des soins, une organisation du travail qui n'est pas
créatrice de repères et qui ne permet pas une certaine autonomie
fera obstacle à la création de sens.
Cette dimension du sens renvoie à la signification, au
sens intellectuel, que chacun donne à son travail, mais également
à l'attachement affectif de chaque agent à sa mission et à
son service. Pour donner du sens à son activité, il
apparaît nécessaire pour chaque agent de se sentir acteur dans
l'organisation du travail et du service.
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2013-2014
53
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
3.2.5 Perspectives pour le manager
Après avoir énoncé les quelques pistes
aux quelles nous a mené notre étude, interrogeons-nous à
présent sur le type de management qui correspondrait le mieux aux
objectifs dégagés dans les paragraphes
précédents.
Il va de soi que la mise en oeuvre d'un management de
proximité tel que nous allons le décrire ne peut être
réalisé sans une option stratégique de la direction en ce
sens et sans une politique managériale, à tous les niveaux
hiérarchiques, en adéquation avec cette stratégie. C'est
donc bien toute la ligne hiérarchique qui est concernée.
En nous appuyant sur les pistes de réflexions que nous
venons de parcourir, notre étude nous oriente vers un style de
management qui prenne en compte non seulement les impératifs liés
aux contraintes économiques et à la recherche d'efficience mais
également les leviers sur lesquels le cadre de proximité pourra
s'appuyer pour favoriser l'implication des agents.
Nous avons mis l'accent sur la nécessaire participation
des agents aux prises de décision et à la nécessité
de décloisonner la transmission des informations. Un management
participatif pourra aider intégrer les agents aux processus
décisionnels concernant l'organisation du service. Il ne s'agit pas de
transférer des compétences et des responsabilités, mais de
prendre en compte les propositions, les besoins et l'expertise des agents afin
d'avoir une vision plus globale de la situation et améliorer
l'organisation du travail. C'est au cadre de santé, avec l'accord de la
direction, d'opter pour la solution qui semblera la plus adaptée compte
tenu des éléments récoltés.
Pour favoriser l'autonomie à la fois individuelle et
collective, l'utilisation d'un management délégatif à
certains postes nous semble être une piste qui se dégage de notre
étude. Déléguer une part de la fonction d'encadrement
à tel ou tel agent qui détient les compétences requises
permettra, à notre avis,
54
non seulement de responsabiliser celui-ci mais
également de donner un levier de motivation supplémentaire
à l'équipe. Par exemple, une part de la mission de gestion des
formations peut être déléguée à des agents
tuteurs des nouveaux arrivants,...
Pour résumer, le type de management qui semble le plus
favoriser l'implication professionnelle des agents serait un savant
mélange de management participatif et de management
délégatif. La limite de ce type d'encadrement est qu'il
nécessite une certaine maturité de l'équipe, et que la
participation et les délégations qui sont mises en place soient
réelles et non des semblants de participation et de
délégation. Cela demande donc à tous les niveaux
hiérarchiques de « jouer le jeu ». Un tel management induit
également que tous puissent faire un travail sur les relations de
pouvoir au sein de l'établissement.
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2013-2014
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Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
CONCLUSION
En définitive, la plupart des grandes entreprises et
des administrations sont des organisations bureaucratiques. L'hôpital
public, lui aussi, est soumis à une forte bureaucratie. Notre
enquête nous a permis de décrire les caractéristiques d'un
tel modèle d'organisation à l'image de celui que décrit
Michel Crozier. La culture française et l'histoire des
établissements publics de santé ainsi que leur modèle
d'organisation et les jeux de pouvoir à l'oeuvre ont conduit les
hôpitaux dans ce que notre auteur appelle le « cercle vicieux
bureaucratique ». Notre étude a également confirmé
cette théorie en repérant sur notre terrain d'enquête les
caractéristiques de ce cercle vicieux bureaucratique, à savoir un
renforcement de la bureaucratie face aux difficultés de mise en oeuvre
des diverses directives, et des démarches qualité en
particulier.
Au cours de notre analyse, nous avons vérifié,
au moins partiellement, notre hypothèse que le cercle vicieux
bureaucratique avait un impact négatif sur l'implication professionnelle
des agents. Cette étude nous a conduit à proposer des pistes de
réflexion pour un management de proximité favorisant
l'implication des agents dans ce contexte institutionnel.
Le manque de temps et de moyens, ne nous a pas permis de
développer les modèles conceptuels du management. Cependant, en
nous appuyant sur les acquis de notre formation et sur notre expérience
professionnelle, les modèles participatif et délégatif
nous semblent les plus adaptés pour répondre au questionnement
qui a vu le jour au fil de notre enquête. Quel management de
proximité favorise le mieux l'implication des agents et atténue
les effets pervers du cercle vicieux bureaucratique ?
56
Avec les plans de retour à l'équilibre aux quels
sont soumis les hôpitaux, les contraintes économiques et
budgétaires se font de plus en plus lourdes.
L'annonce par le nouveau gouvernement en avril 2014 de la
nécessité de réduire encore davantage les dépenses
de santé et en particulier les dépenses des hôpitaux ajoute
à la pression financière qui pèse sur nos
établissements de soins. Dans ce contexte, le cadre de santé se
trouve en première ligne dans la confrontation entre deux logiques : une
logique économique de réduction des coûts d'une part, et
une logique de maintien, voire d'amélioration de la qualité et de
la sécurité des soins. Une conclusion rapide et erronée
serait d'opposer d'un côté la direction de l'hôpital qui
soutiendrait la logique économique et de l'autre le personnel soignant
qui soutiendrait la logique de qualité et de sécurité des
soins. Il serait intéressant dans une prochaine étude,
compte-tenu du type d'organisation impliqué, de la forte
règlementation en matière de santé, des divers organes
étatiques qui interviennent auprès des hôpitaux, des
modèles théoriques de management, de chercher comment trouver un
consensus entre ces deux logiques qui semblent s'opposer.
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
57
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages :
· REYNAUD J.-D., 1997, « Les
règles du jeu : L'action collective et la régulation sociale
», Armand Colin / Masson, Paris, 348 pages.
· CROZIER M., 1963, « Le
phénomène bureaucratique », éditions du Seuil, Paris,
382 pages.
· MIAS C., 1999, « L'implication
professionnelle dans le travail social », Série thèse et
travaux, L'Harmattan, Paris, 319 pages
Articles :
· Wouter van den Berghe,
Directeur du service de management de la qualité, Deloitte
& Touche, Belgique, Application des normes ISO 9000 dans l'enseignement
et la formation, Revue Européenne, Formation Professionnelle
n°15, CEDEFOP, Thessalonique 1998.
· François Eymard-Duvernay.
« Reynaud Jean-Daniel, Les règles du jeu. L'action collective
et la régulation sociale », Revue française de
sociologie, 1990, vol. 31, n° 4, pp. 650-654.
· « Introduction », in
Gilbert de Terssac , « La théorie de la
régulation sociale de Jean-Daniel Reynaud », La
Découverte « Recherches », 2003 p. 251-256.
58
? André Echène, Christine Mias,
« Développement de l'implication professionnelle : Le cas des
enseignants accompagnant la scolarisation des élèves en situation
de handicap », Biennale internationale de
l'éducation, de la formation et des pratiques professionnelles, Paris,
2012.
Communication n° 116- Atelier 5 : Personnel encadrant des
enfants handicapés
? Isis Gutiérrez-Martínez,
« L'implication organisationnelle des professionnels de TI »,
Revue française de gestion, 2006/9-10 n° 168169, p.
143-156.
DOI : 10.3166/rfg.168-169.143-156
Références électroniques
:
? Gilbert de Terssac, « La
théorie de la régulation sociale : repères
introductifs», Revue Interventions économiques [En ligne],
45 | 2012, mis en ligne le 01 mai 2012, consulté le 01 novembre 2013.
URL :
http://interventionseconomiques.revues.org/1476
? Fédération Française des
Franchises, Base documentaire, « enquête franchise et
culture managériale », mis en ligne le 11 avril 2012,
consulté le 09 décembre 2013.
URL :
http://www.franchise-fff.com/adherents/outils/base-documentaire/
view.download/937.html
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2013-2014
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ANNEXES
Annexe I Enquête I
Annexe II Tri à plat VI
Annexe III Tris croisés XXII
Annexe IV Autorisation d'administrer le
questionnaire XXXVII
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2013-2014
Annexe I Enquête
I
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Enquête Mémoire
Madame, Monsieur,
Dans le cadre de la formation à l'école des
cadres de santé et pour la réalisation du mémoire de
recherche, validant la formation, nous aimerions vous proposer ce questionnaire
qui ne vous prendra que quelques minutes.
Ce questionnaire a été réalisé par
Didier DELABRE, étudiant à l'IFCS et en Master « Gestion des
Ressources Humaines » avec l'aval du Directeur de Mémoire et du
Responsable de Méthodologie. Votre anonymat est garanti.
1. Quel est votre grade ?
D Agent de service D Secrétaire D Technicien(ne) D
Cadre D Cadre supérieur
2. Depuis combien de temps travaillez-vous dans ce
service ? (en années)
II
Depuis que vous travaillez dans ce service, vous avez pu observer
l'organisation du travail. Pour les propositions suivantes, veuillez indiquer
votre degré d'accord (une seule réponse par proposition).
Propositions
|
pas du tout d'accord
|
faiblement d'accord
|
Plutôt
d'accord
|
assez
d'accord
|
tout à fait d'accord
|
3. Ma hiérarchie me demande de consacrer beaucoup de
temps à l'analyse d'évènements indésirables,
dysfonctionnements, non-conformités
|
|
|
|
|
|
4. Ma hiérarchie favorise la collaboration entre les
agents
|
|
|
|
|
|
5. Ma hiérarchie favorise l'entraide entre les agents
|
|
|
|
|
|
6. Ma hiérarchie favorise les initiatives personnelles
des membres du service
|
|
|
|
|
|
7. Ma hiérarchie contrôle attentivement la
réalisation effective des tâches
|
|
|
|
|
|
8. Ma hiérarchie fixe souvent des règles et des
procédures internes
|
|
|
|
|
|
9. Ma hiérarchie me demande de suivre scrupuleusement
des règles et des procédures
|
|
|
|
|
|
10. Ma hiérarchie laisse à chacun la
possibilité de prendre des initiatives
|
|
|
|
|
|
11. Ma hiérarchie favorise une évolution du
service dans la continuité, plutôt que par profonds changements
|
|
|
|
|
|
12. Les protocoles et procédures insistent sur chaque
détail dans le travail
|
|
|
|
|
|
13. Ma hiérarchie reconnaît les contributions
personnelles de chaque membre du service
|
|
|
|
|
|
14. Les droits individuels de chaque membre du service sont au
coeur des préoccupations de ma hiérarchie
|
|
|
|
|
|
15. Ma hiérarchie accorde de l'importance au
développement humain de chaque membre du service.
|
|
|
|
|
|
16. Ma hiérarchie accorde de l'importance au
dévelopement professionnel de chaque membre du service
|
|
|
|
|
|
|
17. A quelle fréquence votre hiérarchie
contrôle-t-elle vos performances dans l'exercice de vos
fonctions?
D rarement D une fois par trimestre D une fois par mois D
plusieurs fois par mois D une fois par semaine
18. A quelle fréquence votre hiérarchie
contrôle-t-elle les résultats de votre travail?
D rarement D une fois par trimestre D une fois par mois D
plusieurs fois par mois D une fois par semaine
19. A quelle fréquence votre hiérarchie
vous demande-t-elle de participer aux décisions concernant
l'organisation du service?
D rarement D une fois par trimestre D une fois par mois D
plusieurs fois par mois D une fois par semaine
20. Selon vous, parmi les propositions suivantes,
comment qualifieriez-vous l'organisation hiérarchique de votre
service?
D pas du tout structurée D peu structurée D assez
structurée D très structurée
III
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
21. A quelle fréquence votre hiérarchie
vous transmet-elle des informations venant de la direction de
l'établissement?
D jamais D rarement D assez souvent D
très souvent
22. A quelle fréquence votre hiérarchie
vous demande-t-elle des informations à faire remonter vers la direction
de l'établissement?
D jamais D rarement D assez souvent D
très souvent
23. A quelle fréquence vous entraidez-vous dans
le service?
D jamais D rarement D assez souvent D
très souvent
24. Existe-t-il un système de tutorat pour les
nouveaux agents dans votre service?
Doui Dnon
25. Comment vous transmettez-vous les informations dans
le service?
Depuis que vous travaillez dans ce service, vous avez sans doute
connu des satisfactions et quelques déceptions. Nous vous demandons de
vous prononcer sur les situations suivantes en nous disant si vous êtes
d'accord avec elles.
IV
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Veuillez utiliser toutes les nuances possibles sur une
échelle de 1 à 6. 1 signifiant « pas du tout d'accord »
; et 6 « tout à fait d'accord » (une seule réponse par
situation).
Propositions
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
26. Je passerai bien volontiers le reste de ma carrière
dans ce service.
|
|
|
|
|
|
|
27. Je partage les valeurs professionnelles promues par le
service.
|
|
|
|
|
|
|
28. Je partage les valeurs humaines promues par le service
|
|
|
|
|
|
|
29. Je ressens vraiment les problèmes de ce service
comme s'ils étaient les miens
|
|
|
|
|
|
|
30. Depuis que j'ai rejoint ce service, mes valeurs
personnelles et les siennes sont devenues plus similaires
|
|
|
|
|
|
|
31. Je me considère comme un "membre de l'équipe"
dans ce service
|
|
|
|
|
|
|
32. J'ai le sentiment d'être autonome dans mon
travail.
|
|
|
|
|
|
|
33. J'éprouverais de la culpabilité si je
quittais mon service maintenant.
|
|
|
|
|
|
|
34. J'ai le sentiment d'avoir le contrôle sur ce que je
fais dans ce service
|
|
|
|
|
|
|
35. Je me sens affectivement attaché à ce
service.
|
|
|
|
|
|
|
36. Je ne quitterai pas ce service pour le moment car
j'éprouve un sentiment d'obligation envers les gens qui en font
partie.
|
|
|
|
|
|
|
37. Je dois beaucoup à mon service.
|
|
|
|
|
|
|
38. Ce que ce service représente est important pour
moi.
|
|
|
|
|
|
|
39. Je m'organise comme je le désire dans mon travail
|
|
|
|
|
|
|
40. J'ai le sentiment que mes compétences sont
reconnues
|
|
|
|
|
|
|
41. J'ai le sentiment que l'on me fait confiance dans mon
travail
|
|
|
|
|
|
|
|
Nous vous remercions du temps que vous avez bien voulu
accordé à ce
V
questionnaire
Annexe II Tri à plat
VI
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Réponses au questionnaire - tri à
plat
1. Quel est votre grade ?
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Agent de service
|
|
3
|
|
3,7%
|
Secrétaire
|
|
4
|
|
4,9%
|
Technicien(ne)
|
|
|
|
49,4%
|
|
|
40
|
Cadre
|
|
|
|
40,7%
|
|
|
33
|
Cadre supérieur
|
|
1
|
|
1,2%
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
1R1. Grade (Recodage)
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Agent de service
|
|
3
|
|
3,7%
|
Secrétaire
|
|
4
|
|
4,9%
|
Technicien(ne)
|
|
|
|
49,4%
|
|
|
40
|
Cadre /Cadre supérieur
|
|
|
|
42,0%
|
|
|
34
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
Depuis combien d'années travaillez-vous dans ce
service ? 2R3. Classes sur Ancienneté
VII
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
|
|
8,6%
|
7
|
de >=0 à 5
|
|
|
33
|
40,7%
|
|
|
de >=5 à 10
|
|
|
|
17,3%
|
|
14
|
de >=10 à 15
|
|
10
|
|
12,3%
|
|
de >=15 à 20
|
|
5
|
|
6,2%
|
de >=20 à 25
|
|
3
|
|
3,7%
|
de >=25 à 40
|
|
|
|
11,1%
|
9
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
3. Ma hiérarchie me demande de consacrer beaucoup
de temps à l'analyse d'évènements indésirables,
dysfonctionnements, non-conformités.
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
pas du tout d'accord
|
|
|
|
7,4%
|
6
|
faiblement d'accord
|
|
|
24
|
29,6%
|
|
|
plutôt d'accord
|
|
|
21
|
25,9%
|
|
|
assez d'accord
|
|
|
20
|
24,7%
|
|
|
tout à fait d'accord
|
|
10
|
|
12,3%
|
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
Score des questions 3, 7, 8, 9, 12, 17 et 18 sur le
niveau de contrôle exercé dans l'organisation.
3R4. Classes sur Contrôle
|
Effectifs
|
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
|
1,2%
|
Faible niveau de contrôle
|
|
|
23
|
|
28,4%
|
|
|
Haut niveau de contrôle
|
|
|
|
|
70,4%
|
|
|
|
57
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
4. Ma hiérarchie favorise la collaboration entre
les agents
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
1,2%
|
pas du tout d'accord
|
|
5
|
|
6,2%
|
faiblement d'accord
|
|
|
21
|
25,9%
|
|
|
plutôt d'accord
|
|
|
25
|
30,9%
|
|
|
assez d'accord
|
|
|
19
|
23,5%
|
|
|
tout à fait d'accord
|
|
10
|
|
12,3%
|
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
4R3. Classes sur Relations
Score des questions 4, 5, 10, 11, 13, 14, 15, 16 sur le
type de relations présentes dans l'organisation.
VIII
|
Effectifs
|
|
|
Fréquence
|
Relations impersonnelles
|
|
|
|
38,3%
|
31
|
Relations personnalisées
|
|
|
50
|
61,7%
|
|
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
5. Ma hiérarchie favorise l'entraide entre les
agents
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
2
|
|
2,5%
|
pas du tout d'accord
|
|
5
|
|
6,2%
|
faiblement d'accord
|
|
|
23
|
28,4%
|
|
|
plutôt d'accord
|
|
|
24
|
29,6%
|
|
|
assez d'accord
|
|
|
21
|
25,9%
|
|
|
tout à fait d'accord
|
|
|
|
7,4%
|
6
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
6. Ma hiérarchie favorise les initiatives
personnelles des membres du service
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
|
1,2%
|
pas du tout d'accord
|
|
|
14
|
|
17,3%
|
|
|
faiblement d'accord
|
|
|
|
29
|
35,8%
|
|
|
|
plutôt d'accord
|
|
|
17
|
|
21,0%
|
|
|
assez d'accord
|
|
|
17
|
|
21,0%
|
|
|
tout à fait d'accord
|
|
3
|
|
|
3,7%
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
7. Ma hiérarchie contrôle attentivement la
réalisation effective des tâches
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
pas du tout d'accord
|
|
4
|
|
|
4,9%
|
faiblement d'accord
|
|
|
|
|
38,3%
|
|
|
|
31
|
plutôt d'accord
|
|
|
|
24
|
29,6%
|
|
|
|
assez d'accord
|
|
|
16
|
|
19,8%
|
|
|
tout à fait d'accord
|
|
|
|
|
7,4%
|
6
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
8. Ma hiérarchie fixe souvent des règles et
des procédures internes
IX
|
Effectifs
|
Fréquence
|
pas du tout d'accord
|
|
1
|
|
1,2%
|
faiblement d'accord
|
|
|
18
|
22,2%
|
|
|
plutôt d'accord
|
|
|
|
27,2%
|
|
|
22
|
assez d'accord
|
|
|
|
32,1%
|
|
|
26
|
tout à fait d'accord
|
|
|
14
|
17,3%
|
|
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
9. Ma hiérarchie me demande de suivre
scrupuleusement des règles et des procédures
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
pas du tout d'accord
|
|
2
|
|
2,5%
|
faiblement d'accord
|
|
|
|
11,1%
|
9
|
plutôt d'accord
|
|
|
25
|
30,9%
|
|
|
assez d'accord
|
|
|
25
|
30,9%
|
|
|
tout à fait d'accord
|
|
|
20
|
24,7%
|
|
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
10. Ma hiérarchie laisse à chacun la
possibilité de prendre des initiatives
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
|
1,2%
|
pas du tout d'accord
|
|
|
13
|
|
16,0%
|
|
|
faiblement d'accord
|
|
|
|
31
|
38,3%
|
|
|
|
plutôt d'accord
|
|
|
17
|
|
21,0%
|
|
|
assez d'accord
|
|
|
15
|
|
18,5%
|
|
|
tout à fait d'accord
|
|
4
|
|
|
4,9%
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
11. Ma hiérarchie favorise une évolution du
service dans la continuité, plutôt que par profonds
changements.
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
pas du tout d'accord
|
|
|
|
|
11,1%
|
9
|
faiblement d'accord
|
|
|
|
30
|
37,0%
|
|
|
|
|
|
|
|
plutôt d'accord
|
25,9%
|
|
|
21
|
assez d'accord
|
|
|
15
|
|
18,5%
|
|
|
tout à fait d'accord
|
|
|
|
|
7,4%
|
6
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
12. Les protocoles et procédures insistent sur
chaque détail dans le travail.
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
1,2%
|
pas du tout d'accord
|
|
4
|
|
4,9%
|
faiblement d'accord
|
|
|
|
27,2%
|
|
|
22
|
plutôt d'accord
|
|
|
|
29,6%
|
|
|
24
|
assez d'accord
|
|
|
17
|
21,0%
|
|
|
tout à fait d'accord
|
|
|
13
|
16,0%
|
|
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
X
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
13. Ma hiérarchie reconnaît les
contributions personnelles de chaque membre du service.
|
Effectifs
|
Fréquence
|
pas du tout d'accord
|
|
|
14,8%
|
|
12
|
faiblement d'accord
|
|
|
30,9%
|
|
25
|
plutôt d'accord
|
|
|
24,7%
|
|
20
|
assez d'accord
|
|
|
21,0%
|
|
17
|
tout à fait d'accord
|
|
|
8,6%
|
7
|
Total
|
81
|
|
100,0%
|
14. Les droits individuels de chaque membre du service
sont au coeur des préoccupations de ma hiérarchie.
|
Effectifs
|
Fréquence
|
pas du tout d'accord
|
|
|
16
|
19,8%
|
|
|
faiblement d'accord
|
|
|
|
29,6%
|
|
|
24
|
plutôt d'accord
|
|
|
20
|
24,7%
|
|
|
assez d'accord
|
|
|
17
|
21,0%
|
|
|
tout à fait d'accord
|
|
4
|
|
4,9%
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
15. Ma hiérarchie accorde de l'importance au
développement humain de chaque membre du service.
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
pas du tout d'accord
|
|
|
14
|
|
17,3%
|
|
|
faiblement d'accord
|
|
|
|
25
|
30,9%
|
|
|
|
plutôt d'accord
|
|
|
|
28
|
34,6%
|
|
|
|
assez d'accord
|
|
|
|
|
11,1%
|
9
|
tout à fait d'accord
|
|
5
|
|
|
6,2%
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
16. Ma hiérarchie accorde de l'importance au
développement professionnel de chaque membre du service.
XI
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
1,2%
|
pas du tout d'accord
|
|
|
|
11,1%
|
9
|
faiblement d'accord
|
|
|
|
23,5%
|
|
19
|
plutôt d'accord
|
|
|
31
|
38,3%
|
|
|
assez d'accord
|
|
|
|
16,0%
|
|
13
|
tout à fait d'accord
|
|
|
|
9,9%
|
8
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
17. A quelle fréquence votre hiérarchie
contrôle-t-elle vos performances dans l'exercice de vos
fonctions?
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
|
1,2%
|
jamais
|
|
|
|
|
46,9%
|
|
|
|
38
|
rarement
|
|
|
13
|
|
16,0%
|
|
|
une fois par trimestre
|
|
|
16
|
|
19,8%
|
|
|
une fois par mois
|
|
|
|
|
9,9%
|
8
|
plusieurs fois par mois
|
|
4
|
|
|
4,9%
|
une fois par semaine
|
|
1
|
|
|
1,2%
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
18. A quelle fréquence votre hiérarchie
contrôle-t-elle les résultats de votre travail?
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
|
1,2%
|
jamais
|
|
|
|
28
|
34,6%
|
|
|
|
rarement
|
|
|
16
|
|
19,8%
|
|
|
une fois par trimestre
|
|
|
16
|
|
19,8%
|
|
|
une fois par mois
|
|
|
|
|
8,6%
|
7
|
plusieurs fois par mois
|
|
|
|
|
14,8%
|
|
12
|
une fois par semaine
|
|
1
|
|
|
1,2%
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
19. A quelle fréquence votre hiérarchie
vous demande-t-elle de participer aux décisions concernant
l'organisation du service?
XII
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
2
|
|
2,5%
|
jamais
|
|
|
30
|
37,0%
|
|
|
rarement
|
|
|
|
14,8%
|
|
12
|
une fois par trimestre
|
|
|
|
14,8%
|
|
12
|
une fois par mois
|
|
|
|
9,9%
|
8
|
plusieurs fois par mois
|
|
|
|
16,0%
|
|
13
|
une fois par semaine
|
|
4
|
|
4,9%
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Score des questions 19, 20, 21, 22, 23, et 24 sur le
niveau de partage (de cloisonnement) des informations.
19R3. Classes sur Cloisonnement information
|
Effectifs
|
|
|
Fréquence
|
Cloisonnement fort
|
|
|
|
37,0%
|
30
|
Cloisonnement faible
|
|
|
51
|
63,0%
|
|
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
20. Selon vous, parmi les propositions suivantes,
comment qualifieriez-vous l'organisation hiérarchique de votre
service?
|
Effectifs
|
|
|
Fréquence
|
pas du tout structurée
|
|
4
|
|
|
|
4,9%
|
peu structurée
|
|
|
|
26
|
|
32,1%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
35
|
43,2%
|
|
|
|
|
|
|
|
16
|
|
|
19,8%
|
|
|
|
81
|
|
|
|
|
100,0%
|
|
21. A quelle fréquence votre hiérarchie
vous transmet-elle des informations venant de la direction de
l'établissement?
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
|
1,2%
|
jamais
|
|
|
|
|
7,4%
|
|
|
|
|
|
26
|
32,1%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
39,5%
|
|
|
|
32
|
|
|
|
16
|
|
19,8%
|
|
|
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
|
22. A quelle fréquence votre hiérarchie
vous demande-t-elle des informations à faire remonter vers la direction
de l'établissement?
XIII
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
3
|
|
|
3,7%
|
jamais
|
|
|
|
|
28,4%
|
|
|
23
|
rarement
|
|
|
|
37
|
45,7%
|
|
|
|
assez souvent
|
|
|
15
|
|
18,5%
|
|
|
très souvent
|
|
3
|
|
|
3,7%
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
23. A quelle fréquence vous entraidez-vous dans le
service?
|
Effectifs
|
|
|
Fréquence
|
jamais
|
|
2
|
|
|
2,5%
|
rarement
|
|
|
|
|
14,8%
|
|
12
|
assez souvent
|
|
|
|
43
|
53,1%
|
|
|
|
très souvent
|
|
|
24
|
|
29,6%
|
|
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
24. Existe-t-il un système de tutorat pour les
nouveaux agents dans votre service?
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
|
|
|
45,7%
|
oui
37
|
|
|
|
|
54,3%
|
non
|
44
|
Total
|
81
|
|
100,0%
|
26. Je passerai bien volontiers le reste de ma
carrière dans ce service.
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
1,2%
|
|
|
10
|
12,3%
|
1
|
|
|
10
|
12,3%
|
2
|
|
|
|
24,7%
|
|
3
20
|
|
|
|
14,8%
|
|
4
12
|
|
|
11
|
13,6%
|
5
|
|
|
|
21,0%
|
|
6
17
|
Total
|
81
|
|
100,0%
|
27. Je partage les valeurs professionnelles promues par
le service.
XIV
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
1,2%
|
1
|
|
4
|
|
4,9%
|
|
|
|
|
8,6%
|
2
7
|
|
|
|
21
|
25,9%
|
3
|
|
|
|
|
18
|
22,2%
|
4
|
|
|
|
|
19
|
23,5%
|
5
|
|
|
|
|
|
13,6%
|
6
|
11
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
27R4. Classes sur Repères
Score des questions 26, 27, 28, 30, 37, 38 sur le
sentiment, dans la population statistique, de la présence de
repères (Implication R)
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
1,2%
|
Très peu de repères
|
|
|
|
45,7%
|
|
|
37
|
Présence significative de
repères
|
|
|
|
53,1%
|
|
|
43
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
27R5. Classes sur Implication totale
Score des questions 26 à 41 sur le niveau
d'implication des individus statistiques. (Implication S/R/C)
|
Effectifs
|
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
2
|
|
|
2,5%
|
de >=25 à 54
|
|
|
31
|
|
38,3%
|
|
|
de >=54 à 89
|
|
|
|
48
|
59,3%
|
|
|
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
27R6. Classes sur Repères
Score des questions 26, 27, 28, 30, 37, 38 sur le
sentiment, dans la population statistique, de la présence de
repères (Implication R)
XV
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
1,2%
|
de >=5 à 9,3
|
|
|
|
7,4%
|
6
|
de >=9,3 à 13,7
|
|
|
|
19,8%
|
|
16
|
de >=13,7 à 18
|
|
|
|
18,5%
|
|
15
|
de >=18 à 22,3
|
|
|
30
|
37,0%
|
|
|
de >=22,3 à 26,7
|
|
10
|
|
12,3%
|
|
de >=26,7 à 31
|
|
3
|
|
3,7%
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
28. Je partage les valeurs humaines promues par le
service.
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
2
|
|
2,5%
|
1
|
|
3
|
|
3,7%
|
|
|
|
|
13,6%
|
2
|
11
|
|
|
|
|
18,5%
|
3
|
15
|
|
|
|
24
|
29,6%
|
4
|
|
|
|
|
|
16,0%
|
5
|
13
|
|
|
|
|
16,0%
|
6
|
13
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
29. Je ressens vraiment les problèmes de ce
service comme s'ils étaient les miens.
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Non réponse
|
1
|
1,2%
|
|
|
18,5%
|
1
15
|
|
|
17,3%
|
2
14
|
|
|
24,7%
|
3
20
|
|
|
13,6%
|
4
11
|
|
|
11,1%
|
5
9
|
|
|
13,6%
|
6
11
|
Total
|
81
|
100,0%
|
29R3. Classes sur Sens
Score des questions 29, 31, 33, 35, 36 sur le sens que
trouvent les individus statistiques dans le travail au sein de leur
organisation.
XVI
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
5
|
|
6,2%
|
de >=9 à 18
|
|
|
|
48,1%
|
|
|
39
|
de >=18 à 31
|
|
|
|
45,7%
|
|
|
37
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
30. Depuis que j'ai rejoint ce service, mes valeurs
personnelles et les siennes sont devenues plus similaires.
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
3
|
|
3,7%
|
|
|
|
17
|
21,0%
|
1
|
|
|
|
|
|
27,2%
|
2
|
|
22
|
|
|
|
15
|
18,5%
|
3
|
|
|
|
|
15
|
18,5%
|
4
|
|
|
|
|
|
7,4%
|
5
6
|
6
|
|
3
|
|
3,7%
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
31. Je me considère comme un "membre de
l'équipe" dans ce service
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
|
1,2%
|
1
|
|
3
|
|
|
3,7%
|
2
|
|
4
|
|
|
4,9%
|
|
|
|
|
|
9,9%
|
3
8
|
|
|
|
16
|
|
19,8%
|
4
|
|
|
|
|
15
|
|
18,5%
|
5
|
|
|
|
|
|
34
|
42,0%
|
6
|
|
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
32. J'ai le sentiment d'être autonome dans mon
travail.
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
1,2%
|
1
|
|
2
|
|
2,5%
|
|
|
|
|
13,6%
|
2
|
11
|
3
|
|
3
|
|
3,7%
|
|
|
|
|
13,6%
|
4
|
11
|
|
|
|
28
|
34,6%
|
5
|
|
|
|
|
25
|
30,9%
|
6
|
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
XVII
32R3. Classes sur Sentiment de contrôle
Score des questions 32, 34, 39, 40 et 41 sur le sentiment
que les individus statistiques ont de contrôler leur travail.
|
Effectifs
|
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
|
1,2%
|
Faible sentiment de
contrôle
|
|
|
22
|
|
27,2%
|
|
|
Fort sentiment de
contrôle
|
|
|
|
|
71,6%
|
|
|
|
58
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
33. J'éprouverais de la culpabilité si je
quittais mon service maintenant.
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
1,2%
|
|
|
|
29
|
35,8%
|
1
|
|
|
|
|
|
16,0%
|
2
|
13
|
|
|
|
|
8,6%
|
3
7
|
|
|
|
|
13,6%
|
4
|
11
|
|
|
|
|
9,9%
|
5
8
|
|
|
|
|
14,8%
|
6
|
12
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
34. J'ai le sentiment d'avoir le contrôle sur ce
que je fais dans ce service
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Non réponse
|
2
|
2,5%
|
|
|
12,3%
|
1
10
|
|
|
11,1%
|
2
9
|
|
|
16,0%
|
3
13
|
|
|
25,9%
|
4
21
|
|
|
19,8%
|
5
16
|
|
|
12,3%
|
6
10
|
Total
|
81
|
100,0%
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
XVIII
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
35. Je me sens affectivement attaché à ce
service.
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
2
|
|
2,5%
|
|
|
|
|
11,1%
|
1
9
|
|
|
|
2
|
13,6%
|
|
11
|
|
|
|
|
9,9%
|
3
8
|
|
|
|
|
16,0%
|
4
|
13
|
|
|
|
26
|
32,1%
|
5
|
|
|
|
|
|
14,8%
|
6
|
12
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
36. Je ne quitterai pas ce service pour le moment car
j'éprouve un sentiment d'obligation envers les gens qui en font
partie.
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
|
1,2%
|
|
|
|
|
25
|
30,9%
|
1
|
|
|
|
|
|
|
24
|
29,6%
|
2
|
|
|
|
|
|
13
|
|
16,0%
|
3
|
|
|
|
|
|
|
8,6%
|
4
7
|
5
|
|
4
|
|
|
4,9%
|
|
|
|
|
|
8,6%
|
6
7
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
37. Je dois beaucoup à mon service.
XIX
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
2
|
|
2,5%
|
|
|
|
13
|
16,0%
|
1
|
|
|
|
|
14
|
17,3%
|
2
|
|
|
|
|
18
|
22,2%
|
3
|
|
|
|
|
|
25,9%
|
4
|
|
21
|
|
|
|
|
9,9%
|
5
8
|
6
|
|
5
|
|
6,2%
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
38. Ce que ce service représente est important
pour moi.
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
2
|
|
2,5%
|
1
|
|
5
|
|
6,2%
|
|
|
10
|
|
12,3%
|
2
|
|
|
|
3
|
17,3%
|
|
14
|
|
|
|
28
|
34,6%
|
|
4
|
|
|
|
5
|
18,5%
|
|
15
|
|
|
|
|
8,6%
|
6
7
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
39. Je m'organise comme je le désire dans mon
travail.
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
1
|
|
1,2%
|
1
|
|
4
|
|
4,9%
|
|
|
|
|
8,6%
|
2
7
|
|
|
|
17
|
21,0%
|
3
|
|
|
|
|
|
16,0%
|
4
|
13
|
|
|
|
|
25,9%
|
5
|
|
21
|
|
|
|
18
|
22,2%
|
6
|
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
40. J'ai le sentiment que mes compétences sont
reconnues
XX
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
2
|
|
2,5%
|
|
|
|
|
11,1%
|
1
9
|
2
|
|
4
|
|
4,9%
|
|
|
|
|
11,1%
|
3
9
|
|
|
|
19
|
23,5%
|
4
|
|
|
|
|
|
30,9%
|
5
|
|
25
|
|
|
|
|
16,0%
|
6
|
13
|
Total
|
81
|
|
|
100,0%
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
41. J'ai le sentiment que l'on me fait confiance dans mon
travail
XXI
|
Effectifs
|
|
Fréquence
|
Non réponse
|
|
2
|
|
|
2,5%
|
1
|
|
5
|
|
|
6,2%
|
2
|
|
|
|
|
7,4%
|
6
|
|
|
|
|
|
9,9%
|
3
8
|
|
|
|
|
|
16,0%
|
4
|
13
|
|
|
|
|
26
|
32,1%
|
5
|
|
|
|
|
|
|
21
|
25,9%
|
6
|
|
|
Total
|
81
|
|
|
|
100,0%
|
Annexe III Tris croisés
XXII
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Test du Khi2 Modalité « Grade »
croisée avec les autres modalités du questionnaire
3R4. Classes sur Contrôle / 1R1. Grade (Recodage)
Test du khi2 : p=0,048 Tableau : % Colonnes
|
Agent de service
|
Secrétaire
|
Technicien(n
e)
|
Cadre /Cadre supérieur
|
Total
|
de >=12 à 18
|
|
25,0
|
43,6
|
14,7
|
28,8
|
de >=18 à 33
|
100,0
|
75,0
|
56,4
|
85,3
|
71,3
|
Total
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
17. Fréquence contrôle performances / 1R1. Grade
(Recodage)
Tableau : % Colonnes
|
Agent de service
|
Secrétaire
|
Technicien(n
e)
|
Cadre /Cadre supérieur
|
Total
|
jamais
|
|
100,0
|
77,5
|
9,1
|
47,5
|
rarement
|
|
|
7,5
|
30,3
|
16,3
|
une fois par trimestre
|
33,3
|
|
10,0
|
33,3
|
20,0
|
une fois par mois
|
66,7
|
|
2,5
|
15,2
|
10,0
|
plusieurs fois par mois
|
|
|
2,5
|
9,1
|
5,0
|
une fois par semaine
|
|
|
|
3,0
|
1,3
|
Total
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
|
18. fréquence contrôle résultats / 1R1.
Grade (Recodage)
Test du khi2 : p=0,015 Tableau : % Colonnes
|
Agent de service
|
Secrétaire
|
Technicien(n
e)
|
Cadre /Cadre supérieur
|
Total
|
jamais
|
33,3
|
100,0
|
56,4
|
2,9
|
35,0
|
rarement
|
|
|
15,4
|
29,4
|
20,0
|
une fois par trimestre
|
|
|
7,7
|
38,2
|
20,0
|
une fois par mois
|
33,3
|
|
5,1
|
11,8
|
8,8
|
plusieurs fois par mois
|
33,3
|
|
15,4
|
14,7
|
15,0
|
une fois par semaine
|
|
|
|
2,9
|
1,3
|
Total
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
XXIII
19. fréquence particpation aux décisions / 1R1.
Grade (Recodage)
Test du khi2 : p=0,038 Tableau : % Colonnes
|
Agent de service
|
Secrétaire
|
Technicien(n
e)
|
Cadre /Cadre supérieur
|
Total
|
jamais
|
66,7
|
50,0
|
60,5
|
8,8
|
38,0
|
rarement
|
|
|
15,8
|
17,6
|
15,2
|
une fois par trimestre
|
|
25,0
|
13,2
|
17,6
|
15,2
|
une fois par mois
|
|
25,0
|
7,9
|
11,8
|
10,1
|
plusieurs fois par mois
|
33,3
|
|
2,6
|
32,4
|
16,5
|
une fois par semaine
|
|
|
|
11,8
|
5,1
|
Total
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
|
19R3. Classes sur Cloisonnement information / 1R1. Grade
(Recodage)
Test du khi2 : p=0,001 Tableau : % Colonnes
|
Agent de service
|
Secrétaire
|
Technicien(n
e)
|
Cadre /Cadre supérieur
|
Total
|
de >=7 à 12
|
66,7
|
25,0
|
60,0
|
8,8
|
37,0
|
de >=12 à 20
|
33,3
|
75,0
|
40,0
|
91,2
|
63,0
|
Total
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
|
20. Structure organisation / 1R1. Grade (Recodage)
Test du khi2 : p=0,022 Tableau : % Colonnes
|
Agent de service
|
Secrétaire
|
Technicien(n
e)
|
Cadre /Cadre supérieur
|
Total
|
pas du tout structurée
|
|
|
5,0
|
5,9
|
4,9
|
peu structurée
|
|
|
52,5
|
14,7
|
32,1
|
assez structurée
|
100,0
|
100,0
|
32,5
|
44,1
|
43,2
|
très structurée
|
|
|
10,0
|
35,3
|
19,8
|
Total
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
|
21. Informations descendantes / 1R1. Grade (Recodage)
Test du khi2 : p=0,001 Tableau : % Colonnes
|
Agent de service
|
Secrétaire
|
Technicien(n
e)
|
Cadre /Cadre supérieur
|
Total
|
jamais
|
|
|
15,4
|
|
7,5
|
rarement
|
33,3
|
50,0
|
51,3
|
8,8
|
32,5
|
assez souvent
|
66,7
|
25,0
|
28,2
|
52,9
|
40,0
|
très souvent
|
|
25,0
|
5,1
|
38,2
|
20,0
|
Total
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
XXIV
22. Informations ascendantes / 1R1. Grade (Recodage)
Test du khi2 : p=0,016 Tableau : % Colonnes
|
Agent de service
|
Secrétaire
|
Technicien(n
e)
|
Cadre /Cadre supérieur
|
Total
|
jamais
|
33,3
|
50,0
|
43,2
|
11,8
|
29,5
|
rarement
|
33,3
|
50,0
|
54,1
|
41,2
|
47,4
|
assez souvent
|
33,3
|
|
2,7
|
38,2
|
19,2
|
très souvent
|
|
|
|
8,8
|
3,8
|
Total
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
27R4. Classes sur Repères / 1R1. Grade (Recodage)
Test du khi2 : p=0,091 Tableau : % Colonnes
|
Agent de service
|
Secrétaire
|
Technicien(n
e)
|
Cadre /Cadre supérieur
|
Total
|
de >=5 à 18
|
33,3
|
50,0
|
60,0
|
30,3
|
46,3
|
de >=18 à 31
|
66,7
|
50,0
|
40,0
|
69,7
|
53,8
|
Total
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
XXV
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Test du Khi2 Modalité « Implication totale
» croisée avec les autres modalités du
questionnaire
4. Collaboration / 27R5. Classes sur Implication totale Tableau
: % Lignes
|
de >=25 à
54
|
de >=54 à
89
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
80,0
|
20,0
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
70,0
|
30,0
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
32,0
|
68,0
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
27,8
|
72,2
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
|
100,0
|
100,0
|
|
Total
|
39,7
|
60,3
|
100,0
|
|
|
Test du khi2 : p=0,002 (Très significatif)
4R3. Classes sur Relations / 27R5. Classes sur Implication
totale
Tableau : % Lignes
|
de >=25 à
54
|
de >=54 à
89
|
Total
|
|
de >=8 à 21
|
63,3
|
36,7
|
100,0
|
|
de >=21 à 38
|
24,5
|
75,5
|
100,0
|
|
Total
|
39,2
|
60,8
|
100,0
|
|
|
Test du khi2 : p=0,017
5. Entraide / 27R5. Classes sur Implication totale Tableau : %
Lignes
|
de >=25 à
54
|
de >=54 à
89
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
80,0
|
20,0
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
63,6
|
36,4
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
33,3
|
66,7
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
25,0
|
75,0
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
|
100,0
|
100,0
|
|
Total
|
40,3
|
59,7
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,051
10. Possibilité de prise d'initiatives / 27R5. Classes sur
Implication totale
Tableau : % Lignes
|
de >=25 à
54
|
de >=54 à
89
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
69,2
|
30,8
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
43,3
|
56,7
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
31,3
|
68,8
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
20,0
|
80,0
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
|
100,0
|
100,0
|
|
Total
|
38,5
|
61,5
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,002
XXVI
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
11. Continuité ou profonds changements / 27R5. Classes sur
Implication totale
Tableau : % Lignes
|
de >=25 à
54
|
de >=54 à
89
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
88,9
|
11,1
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
51,7
|
48,3
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
23,8
|
76,2
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
7,1
|
92,9
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
33,3
|
66,7
|
100,0
|
|
Total
|
39,2
|
60,8
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,033
13. Reconnaissance / 27R5. Classes sur Implication totale
Tableau : % Lignes
|
de >=25 à
54
|
de >=54 à
89
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
63,6
|
36,4
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
52,0
|
48,0
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
10,5
|
89,5
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
35,3
|
64,7
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
42,9
|
57,1
|
100,0
|
|
Total
|
39,2
|
60,8
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,013
15. Développement humain / 27R5. Classes sur Implication
totale Tableau : % Lignes
|
de >=25 à
54
|
de >=54 à
89
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
61,5
|
38,5
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
56,0
|
44,0
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
14,8
|
85,2
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
44,4
|
55,6
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
20,0
|
80,0
|
100,0
|
|
Total
|
39,2
|
60,8
|
100,0
|
|
|
Test du khi2 : p=0,002
16. Développement professionnel / 27R5. Classes sur
Implication totale Tableau : % Lignes
|
de >=25 à
54
|
de >=54 à
89
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
77,8
|
22,2
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
66,7
|
33,3
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
19,4
|
80,6
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
33,3
|
66,7
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
12,5
|
87,5
|
100,0
|
|
Total
|
38,5
|
61,5
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,047 (Significatif)
XXVII
19R3. Classes sur Cloisonnement information / 27R5. Classes sur
Implication totale
Tableau : % Lignes
|
de >=25 à
54
|
de >=54 à
89
|
Total
|
|
de >=7 à 12
|
55,2
|
44,8
|
100,0
|
|
de >=12 à 20
|
30,0
|
70,0
|
100,0
|
|
Total
|
39,2
|
60,8
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,001
27R4. Classes sur Repères / 27R5. Classes sur Implication
totale
Tableau : % Lignes
|
de >=25 à
54
|
de >=54 à
89
|
Total
|
|
de >=5 à 18
|
69,4
|
30,6
|
100,0
|
|
de >=18 à 31
|
14,0
|
86,0
|
100,0
|
|
Total
|
39,2
|
60,8
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,001
29R3. Classes sur Sens / 27R5. Classes sur Implication totale
Tableau : % Lignes
|
de >=25 à
54
|
de >=54 à
89
|
Total
|
|
de >=9 à 18
|
66,7
|
33,3
|
100,0
|
|
de >=18 à 31
|
5,4
|
94,6
|
100,0
|
|
Total
|
36,8
|
63,2
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,003
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
XXVIII
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
32R3. Classes sur Sentiment de contrôle / 27R5. Classes sur
Implication totale
Tableau : % Lignes
|
de >=25 à
54
|
de >=54 à
89
|
Total
|
|
de >=5 à 18
|
90,5
|
9,5
|
100,0
|
|
de >=18 à 31
|
20,7
|
79,3
|
100,0
|
|
Total
|
39,2
|
60,8
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,001 (Très significatif)
Test du Khi2 Modalité « Classes sur Sens
» croisée avec les autres modalités du
questionnaire
15. Développement humain / 29R3. Classes sur Sens
Tableau : % Lignes
|
de >=9 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
54,5
|
45,5
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
66,7
|
33,3
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
25,9
|
74,1
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
77,8
|
22,2
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
60,0
|
40,0
|
100,0
|
|
Total
|
51,3
|
48,7
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,048
21. Informations descendantes / 29R3. Classes sur Sens
Tableau : % Lignes
|
de >=9 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
jamais
|
60,0
|
40,0
|
100,0
|
|
rarement
|
73,9
|
26,1
|
100,0
|
|
assez souvent
|
37,5
|
62,5
|
100,0
|
|
très souvent
|
40,0
|
60,0
|
100,0
|
|
Total
|
50,7
|
49,3
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,041
27R4. Classes sur Repères / 29R3. Classes sur Sens
Tableau : % Lignes
|
de >=9 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
de >=5 à 18
|
78,8
|
21,2
|
100,0
|
|
de >=18 à 31
|
30,2
|
69,8
|
100,0
|
|
Total
|
51,3
|
48,7
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,001 (Très significatif)
XXIX
32R3. Classes sur Sentiment de contrôle / 29R3. Classes sur
Sens
Tableau : % Lignes
|
de >=9 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
de >=5 à 18
|
77,8
|
22,2
|
100,0
|
|
de >=18 à 31
|
43,1
|
56,9
|
100,0
|
|
Total
|
51,3
|
48,7
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,02 (Significatif)
Test du Khi2 Modalité « Classes sur
Repères » croisée avec les autres modalités du
questionnaire
3R4. Classes sur Contrôle / 27R4. Classes sur
Repères
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
de >=12 à 18
|
69,6
|
30,4
|
100,0
|
|
de >=18 à 33
|
37,5
|
62,5
|
100,0
|
|
Total
|
46,8
|
53,2
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,004
4. Collaboration / 27R4. Classes sur Repères
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
100,0
|
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
61,9
|
38,1
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
52,0
|
48,0
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
22,2
|
77,8
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
10,0
|
90,0
|
100,0
|
|
Total
|
45,6
|
54,4
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,005 (Très significatif)
4R3. Classes sur Relations / 27R4. Classes sur Repères
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
de >=8 à 21
|
67,7
|
32,3
|
100,0
|
|
de >=21 à 38
|
32,7
|
67,3
|
100,0
|
|
Total
|
46,3
|
53,8
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,018
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
XXX
5. Entraide / 27R4. Classes sur Repères
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
100,0
|
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
65,2
|
34,8
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
45,8
|
54,2
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
25,0
|
75,0
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
16,7
|
83,3
|
100,0
|
|
Total
|
47,4
|
52,6
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,03
11. Continuité ou profonds changements / 27R4. Classes sur
Repères
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
77,8
|
22,2
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
56,7
|
43,3
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
47,6
|
52,4
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
14,3
|
85,7
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
16,7
|
83,3
|
100,0
|
|
Total
|
46,3
|
53,8
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,036
14. Droits individuels / 27R4. Classes sur Repères
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
62,5
|
37,5
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
54,2
|
45,8
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
21,1
|
78,9
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
58,8
|
41,2
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
|
100,0
|
100,0
|
|
Total
|
46,3
|
53,8
|
100,0
|
|
|
Test du khi2 : p=0,03
15. Développement humain / 27R4. Classes sur
Repères
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
50,0
|
50,0
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
68,0
|
32,0
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
29,6
|
70,4
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
55,6
|
44,4
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
|
100,0
|
100,0
|
|
Total
|
46,3
|
53,8
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,051
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
XXXI
17. Fréquence contrôle performances / 27R4. Classes
sur Repères
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
jamais
|
63,2
|
36,8
|
100,0
|
|
rarement
|
30,8
|
69,2
|
100,0
|
|
une fois par trimestre
|
37,5
|
62,5
|
100,0
|
|
une fois par mois
|
|
100,0
|
100,0
|
|
plusieurs fois par mois
|
75,0
|
25,0
|
100,0
|
|
une fois par semaine
|
|
100,0
|
100,0
|
|
Total
|
46,8
|
53,2
|
100,0
|
|
|
Test du khi2 : p=0,031
18. fréquence contrôle résultats / 27R4.
Classes sur Repères
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
jamais
|
67,9
|
32,1
|
100,0
|
|
rarement
|
25,0
|
75,0
|
100,0
|
|
une fois par trimestre
|
33,3
|
66,7
|
100,0
|
|
une fois par mois
|
71,4
|
28,6
|
100,0
|
|
plusieurs fois par mois
|
25,0
|
75,0
|
100,0
|
|
une fois par semaine
|
|
100,0
|
100,0
|
|
Total
|
45,6
|
54,4
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,002 (Très significatif)
19R3. Classes sur Cloisonnement information / 27R4. Classes sur
Repères
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
de >=7 à 12
|
70,0
|
30,0
|
100,0
|
|
de >=12 à 20
|
32,0
|
68,0
|
100,0
|
|
Total
|
46,3
|
53,8
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,001
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
XXXII
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Test du Khi2 Modalité « Classes sur Sentiment
de Contrôle » croisée avec les autres modalités du
questionnaire
4. Collaboration / 32R4. Classes sur Sentiment de contrôle
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
60,0
|
40,0
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
61,9
|
38,1
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
16,0
|
84,0
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
11,1
|
88,9
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
|
100,0
|
100,0
|
|
Total
|
27,8
|
72,2
|
100,0
|
|
|
Test du khi2 : p=0,001 (Très significatif)
4R3. Classes sur Relations / 32R4. Classes sur Sentiment de
contrôle
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
de >=8 à 21
|
54,8
|
45,2
|
100,0
|
|
de >=21 à 38
|
10,2
|
89,8
|
100,0
|
|
Total
|
27,5
|
72,5
|
100,0
|
|
|
Test du khi2 : p=0,012
5. Entraide / 32R4. Classes sur Sentiment de contrôle
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
60,0
|
40,0
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
52,2
|
47,8
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
20,8
|
79,2
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
10,0
|
90,0
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
|
100,0
|
100,0
|
|
Total
|
28,2
|
71,8
|
100,0
|
|
|
Test du khi2 : p=0,04
6. Initiatives personnelles / 32R4. Classes sur Sentiment de
contrôle Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
64,3
|
35,7
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
27,6
|
72,4
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
18,8
|
81,3
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
11,8
|
88,2
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
|
100,0
|
100,0
|
|
Total
|
27,8
|
72,2
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,005
XXXIII
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
10. Possibilité de prise d'initiatives / 32R4.
Classes sur Sentiment de contrôle
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
69,2
|
30,8
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
29,0
|
71,0
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
25,0
|
75,0
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
|
100,0
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
|
100,0
|
100,0
|
|
Total
|
27,8
|
72,2
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,001
13. Reconnaissance / 32R4. Classes sur Sentiment de
contrôle Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
75,0
|
25,0
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
36,0
|
64,0
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
5,3
|
94,7
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
11,8
|
88,2
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
14,3
|
85,7
|
100,0
|
|
Total
|
27,5
|
72,5
|
100,0
|
|
|
Test du khi2 : p=0,014
14. Droits individuels / 32R4. Classes sur Sentiment de
contrôle Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
62,5
|
37,5
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
29,2
|
70,8
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
10,5
|
89,5
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
11,8
|
88,2
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
25,0
|
75,0
|
100,0
|
|
Total
|
27,5
|
72,5
|
100,0
|
|
|
Test du khi2 : p=0,001
15. Développement humain / 32R4. Classes sur Sentiment de
contrôle Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
57,1
|
42,9
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
44,0
|
56,0
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
|
100,0
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
22,2
|
77,8
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
20,0
|
80,0
|
100,0
|
|
Total
|
27,5
|
72,5
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,005
XXXIV
16. Développement professionnel / 32R4. Classes sur
Sentiment de contrôle
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
pas du tout d'accord
|
55,6
|
44,4
|
100,0
|
|
faiblement d'accord
|
52,6
|
47,4
|
100,0
|
|
plutôt d'accord
|
16,1
|
83,9
|
100,0
|
|
assez d'accord
|
8,3
|
91,7
|
100,0
|
|
tout à fait d'accord
|
|
100,0
|
100,0
|
|
Total
|
26,6
|
73,4
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,007 (Très significatif)
19R3. Classes sur Cloisonnement information / 32R4. Classes sur
Sentiment de contrôle
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
de >=7 à 12
|
46,7
|
53,3
|
100,0
|
|
de >=12 à 20
|
16,0
|
84,0
|
100,0
|
|
Total
|
27,5
|
72,5
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,001
24. Tutorat / 32R4. Classes sur Sentiment de contrôle
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
oui
|
8,3
|
91,7
|
100,0
|
|
non
|
43,2
|
56,8
|
100,0
|
|
Total
|
27,5
|
72,5
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,003
27R4. Classes sur Repères / 32R4. Classes sur Sentiment de
contrôle
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
de >=5 à 18
|
40,5
|
59,5
|
100,0
|
|
de >=18 à 31
|
16,3
|
83,7
|
100,0
|
|
Total
|
27,5
|
72,5
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,001 (Très significatif)
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
XXXV
27R6. Classes sur Repères / 32R4. Classes sur Sentiment de
contrôle
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
de >=5 à 9,3
|
83,3
|
16,7
|
100,0
|
|
de >=9,3 à 13,7
|
50,0
|
50,0
|
100,0
|
|
de >=13,7 à 18
|
13,3
|
86,7
|
100,0
|
|
de >=18 à 22,3
|
16,7
|
83,3
|
100,0
|
|
de >=22,3 à 26,7
|
10,0
|
90,0
|
100,0
|
|
de >=26,7 à 31
|
33,3
|
66,7
|
100,0
|
|
Total
|
27,5
|
72,5
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,015
29R3. Classes sur Sens / 32R4. Classes sur Sentiment de
contrôle
Tableau : % Lignes
|
de >=5 à 18
|
de >=18 à
31
|
Total
|
|
de >=9 à 18
|
35,9
|
64,1
|
100,0
|
|
de >=18 à 31
|
10,8
|
89,2
|
100,0
|
|
Total
|
23,7
|
76,3
|
100,0
|
|
Test du khi2 : p=0,002
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
XXXV'
Annexe IV Autorisation d'administrer le
questionnaire
XXXVII
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
Didier DELABRE AP-HM / IFCS Promotion
2013-2014
XXXVIII
|
|