2. MODELE LOGIQUE DE DONNEES (MLD)
L'objectif du niveau logique est la définition des
moyens informatiques à disposition des postes de travail
(utilisateurs) afin d'effectuer les opérations organisées. Cette
définition passe par la description de : l'aspect externe de ces moyens
informatiques sous forme de masques d'écran et de leur succession. les
actions de ces moyens informatiques sur la structure logique des données
et, pour cela, la structure logique des données (MLD)
indépendamment de tout choix de matériel ou de logiciel de
développement informatique. Le niveau logique représente le
dernier niveau validé par l'utilisateur final (sauf si celui-ci
réalise la programmation). Il comprend une vue de utilisateur
de l'informatique (vue externe de l'informatique) et une vue plus
spécifique (vue interne).
Le modèle logique de données (MLD)
décrit les structures de données indépendamment de la
gestion physique des bases de données. Il est une étape
intermédiaire, intellectuellement très satisfaisante, vers le
modèle physique de données. Si celui-ci peut être
construit, le MLD peut être sauté.
2.1. REGLES DE GESTION
1. Aucun moyen n'existe au labo pour corriger un
échantillon mal prélevé.
2. Les résultats doivent être
édités par le technicien (qui est le responsable) pour s'assurer
de la bonne qualité et de l'interpretabilité des résultats
donnés par le laboratoire.
3. Tout doit être consigné dans un cahier de
labo afin qu'une personne étrangère à l'analyse puisse
tout retrouver et recalculer les centrations en pouvant tenir compte de tous
les phénomènes externes à l'analyse.
4. Un examen appartient à une catégorie, dans
une catégorie on y retrouve les examens.
5. A chaque échantillon caractérise un
technicien ; le technicien analyse du prélèvement à la
remise des résultats.
6. un bon peut être facturé au moins une
fois.
2.2. REGLES DE TRANSFORMATION DU MCD EN MLD
Une fois le MCD élaboré, le travail du
concepteur de bases de données consiste à faire le choix du type
de la base de données cible et à traduire ce modèle en un
modèle plus proche du SGBD à utiliser : le MLD (modèle
logique de données). Dans le MLD relationnel, l'unique type d'objet
existant est la table.
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Les règles de transformation sont les suivantes :
a) Toutes les entités du MCD deviennent des tables en
MLDR et leurs propriétés deviennent des champs de la table, cette
dernière admettra comme clé primaire, l'identifiant de
l'entité.
b) Pour une relation hiérarchique, l'identifiant de
l'entité mère sera placé dans la table issue de
l'entité fille comme clé étrangère.
c) Pour une relation non hiérarchique, cette relation
devient une table et admettra comme champs, les propriétés de la
relation s'il y en a et comme clé primaire, la clé
composée des identifiants des entités qu'elle lie.
Ces règles ne sont pas toujours toutes
appliquées lors de la transformation d'un MCD en MLDR. La
deuxième et la troisième règle seront appliquées
seulement si le MCD contient une relation hiérarchique ou non
hiérarchique.
2.3. CONSTRUCTION DU MLD
Après normalisation de l?abstraction, nous obtenons
comme MLD :
Caissier (MatC, NomC, PostnomC, PrenomC)
Facture (NumFac, DateFac, Motif, MontantPaye, MatC#,
NumBon#)
Bon Examen (NumBon, DateBon, NomPatient, AnneeNais,
NomMedecin, NomEts)
Echantillon (CodeEch, DateEch, NumBon#, CodeLab#)
Laborantin (CodeLab, NomLab, PostnomLab, PrenomLab)
Examen (CodeEx, NomEx, PrixEx, CatEx#)
Catégorie (CodeCat, NomCat)
Résultat (CodeEx#, NumBon#, ResultatEx)
Concerner4 (CodeEch#, CodeEx#)
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