1.1.2.10.1. TYPE DE CONCEPTION
1°). La conception descendante
BDR
BD1
BD2
BD3
Ici on commence par définir un schéma conceptuel
global de la base de données repartie puis on le distribue ensuite sur
les différents sites en des schémas conceptuels locaux. La
répartition se fait donc en deux étapes, en première
étape la fragmentation, et en deuxième étape l'allocation
de ces fragments aux sites. Cette approche très intéressant quand
on part du néant. Il est à relever que partant des bases de
données hétérogènes, cette démarche est
inapplicable. On part de zéro (nouvelle base), On Recherche de
performance (pas forcément de répartition géographique),
Assez peu fréquent.
Figure N°8:Conception Descendante
2°) La conception ascendante
BDR
BD1
BD2
BD3
Aussi appelée conception de bas en haut, cette
conception permet l'intégration de bases des données locales
existantes dans une base distribuée. Elle consiste à
intégrer des schémas locaux existants enfin de constituer un ou
plusieurs schémas globaux. Cette démarche est la plus difficile
puisqu'en plus des problèmes techniques identiques à ceux
inhérent à une conception descendante, il faudra résoudre
des problèmes d'hétérogénéité de
système ou même de la sémantique de l'information.
Figure N°9:Conception Ascendante
1.1.2.10.2. LA FRAGMENTATION
Les applications ne travaillent que sur des sous-ensembles des
relations. Il est donc préférable de mieux distribuer ces
sous-ensembles. Distribuer les relations complètes
générerait soit beaucoup de trafic, soit une réplication
des données avec tous les problèmes que cela occasionne comme le
problème de mise à jour, problème de stockage.
L'utilisation de petits fragments permet de faire plus de
processus simultanément, ce qui entraine une meilleure utilisation des
possibilités du réseau d'ordinateurs.
1°)Règles à suivre pour
déterminer un fragment
ü La complétude : toutes les
données de la relation globale doivent être reprises dans les
fragments.
ü La reconstruction : pour toute
relation globale R décomposée en un ensemble des fragments Ri, il
existe une opération de reconstruction. Cette opération de
reconstruction est à définir en fonction de la fragmentation. A
savoir pour la fragmentation horizontale, l'opération de reconstruction
est l'union tandis que les fragmentations verticales, c'est la jointure.
ü La disjonction : une
donnée n'est présente que dans un seul fragment, sauf dans le cas
de la fragmentation horizontale pour la clé primaire qui doit être
présente dans l'ensemble des fragments issus d'une relation
2°) Schéma de
fragmentation
A partir d'une relation globale, la fragmentation consiste
à isolé les sous relations placée sur un même site.
Elle peut d'une part s'effectuer par sélection de lignes, fragmentation
horizontale, et par projection sur des colonnes ce qui représente la
fragmentation verticale. Les Operations de sélection sont à la
base des fragmentations horizontales, les Operations de projection sont
à la base des fragmentations verticales. Chaque fragment final ainsi
obtenu peut être concerné par aucune, une seule ou plusieurs de
ces requêtes prédéfinies. Afin d'éviter
d'émietter les bases des données, on peut restreindre le nombre
des requêtes. Dès ce fait, on s'intéresse alors qu'aux
requêtes les plus importantes ou courantes c'est-à-dire
régulièrement exécuté ou les plus sensibles, celles
pour lesquelles le temps de réponses maximum est borné.
1. Fragmentation horizontale
La fragmentation horizontale consiste à partitionner
les t-uples d'une globale en de sous-ensembles (sous schéma). C'est
important en base des données repartie ou chaque sous ensemble peut
contenir les données ayant les mêmes propriétés.
Chaque fragment est défini comme une opération de
sélection sur une relation globale. La relation initiale sera
retrouvée par union des fragments.
Exemple : TABLEAU N°1:Vue
CLIENT
Numeroclient
|
Nom
|
Postnom
|
Adresse
|
001
|
Muamba
|
Ntumba
|
Kinshasa
|
002
|
Mukendi
|
Mutombo
|
Kananga
|
003
|
Kasonga
|
Ngandu
|
Tshikapa
|
004
|
Badibanga
|
Katambayi
|
Luebo
|
005
|
Akulayi
|
Badibanga
|
Lubumbashi
|
TABLEAU N°3:FRAGMENT 2
TABLEAU °2:FRAGMENT 1
Numcli
|
Nom
|
Postnom
|
Adresse
|
001
|
Muamba
|
Ntumba
|
Kinshasa
|
002
|
Mukendi
|
Mutombo
|
Kananga
|
003
|
Kasonga
|
Ngandu
|
Tshikapa
|
Numcli.
|
Nom
|
Postnom
|
Adresse
|
004
|
Badibanga
|
Katambayi
|
Luebo
|
005
|
Akulayi
|
Badibanga
|
Lubumbashi
|
Source: De nous mêmes
2. Fragmentation verticale
Cette fragmentation est la subdivision de certains attributs
et groupes. Les fragments sont obtenus par projection de la relation globale
sur chaque groupe. C'est important en base de données repartie car
chaque groupe d'attributs peut contenir les données ayant les
propriétés communes. L'opération de recomposition est la
jointure.
Exemple : TABLEAU
N°4:Vue FONDS
Code Argent
|
Montant
|
Typeargent
|
codemvt
|
Matroperateur
|
01
|
20000
|
CDF
|
001
|
00203
|
02
|
50000
|
CDF
|
002
|
00203
|
03
|
5000
|
USD
|
001
|
00204
|
04
|
300
|
USD
|
002
|
00204
|
CodeArgent
|
codemvt
|
Matroperateur
|
01
|
001
|
00203
|
02
|
002
|
00203
|
03
|
001
|
00204
|
04
|
002
|
00204
|
TABLEAU N°6:FRAGMENT 2 fonds
TABLEAU N°5:FRAGMENT 1 fonds
CodeArgent
|
Montant
|
typeargent
|
01
|
20000
|
CDF
|
02
|
50000
|
CDF
|
03
|
5000
|
USD
|
04
|
300
|
USD
|
Source: De nous mêmes
3°) FRAGMENTATION MIXTE
Cette fragmentation résulte de l'application successive
de la fragmentation horizontale et de la fragmentation verticale sur une
relation globale. La recomposition de la relation se fait par une succession
inverse d'unions (fragments horizontaux) et des jointures (fragments
verticaux).
a. Remarque sur la fragmentation
On note ici que la fragmentation est le processus de
décomposition d'une base des données logique en un ensemble de
sous base des données. Cette décomposition doit évidemment
être sans perte d'information pour être acceptable.
On dit qu'une fragmentation est sans perte d'information si la
base des données peut être entièrement recomposée
à partir de ses fragments. Cette recomposition est exprimée en
utilisant le langage de manipulation de données associées au
modèle de données utilisées (en SQL pour le modèle
relationnel). Les différents fragments doivent de
préférence être exclusif c'est-à-dire leur
intersection vide.
|