INTRODUCTION
A quels rythmes, la demande mondiale d'énergie
électrique peut-elle croître au cours de prochaines
décennies ? Cette question n'est pas nouvelle. Depuis le XIX
siècle, les industries de l'énergie et les administrations qui
règlementent leurs activités, la soulèvent
périodiquement. L'énergie électrique comme les autres
forment d'énergie revêtent d'une grande acuité depuis deux
décennies. Les perspectives mondiales de la consommation de
l'énergie électrique seront probablement multipliées par
douze comme de 1950 - 1990 avec cette industrialisation en plein essor.
Pour la RDC, notre pays cette demande sera multipliée
par 15 à 20 fois à l'intérieur du pays comme à
l'extérieur. A l'intérieur avec l'effet « mining » qui
donne place à la pyrométallurgie et à
l'hydrométallurgie, à l'extérieur : au nord comme au sud
du continent voire même en Europe, plusieurs projets de connexion
à notre réseau électrique se dessinent. En outre des pays
déjà connectés (bien sûr qui veulent accroître
leur demande en puissance).
Et pourtant nous en sommes qu'à 16% du potentiel
hydroélectrique soit 77.400 GWh. sur 100.000 MW, soit 37% de ressources
hydroélectrique de l'Afrique.
Malgré le projet en cours « grand Inga » qui
prévoit l'aménagement hydroélectrique de 52 groupes de 750
MW chacun, les récentes études effectuées montrent que
d'ici 2016 un déficit de 1000 Mw, le potentiel garanti ne fera pas face
à cette demande grandissante. Il sera donc nécessaire et
important de renforcer la puissance électrique de notre réseau
électrique pour la stabilité intérieure et
extérieure, et pour des fins aussi bien économiques que
stratégiques.
Surtout pour la province du Katanga ou la production et la
charge est presqu'en adéquation, les centrales qui y sont
installées tourne en plein régime pour de simple variations de
courant les principaux groupes de centrales déclenchent et peuvent
être généralisé sur l'ensemble du réseau
d'interconnexion provoquant ce qu'on appelle « BLACK OUT »
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reconstruction qui couterait plus chère que si nous
construisons une nouvelle centrale de puissance équivalente.
Eu égard à ce qui précède, nous
avons eu ce privilège, pour notre travail de fin d'études, de
porter notre choix sur : « la réalisation d'une
centrale hydroélectrique sur le site de Busanga de 224 Mégawatts
(choix des équipements électromécaniques & son
évaluation économique, sociale et environnementale en tant que
projet) ». Une façon de redynamiser l'énergie
électrique dans notre pays ayant des conditions
géo-physico-climatiques qui offrent diverses possibilités
hydroélectriques tout en respectant la protection et la
préservation de l'environnement.
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail aura deux
parties :
- La 1ère partie : considérée comme
technique liés à la production de l'énergie
électrique, principalement au choix des équipements vitaux :
électromécaniques et hydromécaniques
- La 2ème partie, elle est un apport de ce travail en
tant que projet et qui comprendra une évaluation économique,
sociale et environnementale du projet.
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