EPIGRAPHIE
« La formation continue est un carburant de toute
activité dans l'entreprise »
DEDICACE
A notre très chère mère
BAKASANKISHAMUAMBA, pour tant des sacrifices, de peines et de privations
qu'elle a manifestés.
A notre grand frère TSHIBUEBUEMUAMBA, pour son soutien
combien louable.
A nos frères et soeurs biologiques : MUAMBADaddy,
MUAMBALUNGENYI Mireille, MUAMBAMUCIPAYI Mamie, MUAMBA Franck, MUAMBA
Harmonie.
A vous nos neveux et nièces, cousins et cousines.
REMERCIEMENTS
Nous rendons grâce à l'Eternel, le Dieu d'amour,
des victoires et des circonstances qui a permis par son grand et infini amour,
la réalisation de ce mémoire qui met un terme à notre
cycle de licence.
Nous remercions les autorités de la faculté, et
celles du département de GAISF, pour leur formation qui a élargi
notre champ des connaissances.
Nous exprimons particulièrementnotre gratitude au
Professeur Félix FUKU SALA, Directeur de ce mémoire, pour sa
disponibilité malgré ses multiples charges professionnelles, ses
conseils avisés et son soutien, dans la concrétisation de ce
mémoire.
Nos remerciements s'adressent également au Chef de
Travaux Faustin. MALENGILA MUTOMBO, pour l'encadrement de ce travail.
Nous remercions naturellement, nos frères, soeurs et
oncles, entre autres : Robert MUAMBA, NDOMBA MUAMBA, Mireille MUAMBA
LUNGENYI, Daddy MUAMBA, Franck MUAMBA, Mamie MUAMBA MUCIPAYI, Harmonie MUAMBA,
Christophe KAPINGA, Léonie ODIA, François LUNGENYI.
Notre reconnaissance la plus manifeste s'adresse
à : Papa Héritier LUBIENGA, Pasteur Anicet MULENGA, Papa
KAIS KITOKO, Bonheur BOMPAKA, Arsène MBUYI, Mardochée KAPESA,
Fabrice AMBADA, Cédric CIMONA et John BIANGANDU pour leur soutien
spirituel et moral.
Nos sentiments le plus amicaux sont destinés à
nos camarades de lutte : Soeur BAHATI, Christian MUPAPA, Benjamin KAMANI,
Yves KIMBANGI, Choose MABANZA, Chico BATIEBA, Vhially MALONGO, sans oublier les
autres pour leur coup de pousse.
Que toutes les personnes qui ont contribué, de
près ou de loin, à la finalisation de ce travail scientifique
trouve ici notre gratitude naturelle.
Flory KAYEMBE MUAMBA
LISTE DES SIGLES ET
ABREVIATIONS
FPI : Fonds de Promotion de l'Industrie
APAM : Association Progrès du Management
FTU : Fondation Travail-Université
CSMCD : Comité Sectoriel de Main-d'oeuvre du
Commerce de Détail
A : Agent
A.B : Agent de Bureau
A.R : Agent de Recouvrement
Anst.p : Analyste de Projet
C.B : Chef de Bureau
C.B.A : Chef de Bureau Adjoint
C.B.P : Chef de Bureau Principal
C. Sect : Chef de Section
C. Serv : Chef de Service
C. Serv. A : Chef de Service Adjoint
C.P : Chef du Personnel
INTRODUCTION
1. Problématique de
l'étude
L'innovation technologique impose aujourd'hui la mise en place
d'un processus de formation continue pour permettre au personnel de pouvoir
s'adapter à ses exigences. Elle entraine des changements, des mutations
et des avancées du développement de l'entreprise tel est le cas
du fonds de promotion de l'industrie qui n'échappe pas à cette
règle du travail. L'entreprise est appelée à mettre sur
pied un programme de formation permettant à ces agents de se remettre
régulièrement à niveau afin de réaliser une
meilleure productivité.
La problématique de notre travail porte
essentiellement sur les enjeux de la formation continue des agents du FPIface
aux exigences de l'innovation technologique.
Dans le contexte de cette entreprise la formation continue
conditionne l'accès à l'emploi et détermine pour chacun de
ces agents la possibilité de se maintenir dans celui-ci. La formation
continue des agents s'affirme comme l'instrument majeur de la
sécurisation des parcours professionnels dans un contexte
d'accélération des mutations technologiques.
Toutefois le FPI semble prendre en compte l'aspect innovation
technologique et la mise à niveau de travailleur pour éviter les
méthodes traditionnelles. L'affectation des moyens financiers à
la formation continue devrait être considérer comme une
dépense d'investissement.La formation continue est un levier de
compétitivité hors coûts, elle constitue un facteur
essentiel d'innovation et de la croissance. Elle est un moteur vital pour
permettre l'émergence des nouveaux secteurs d'activité.
Pour ce faire, cette entreprise face à l'innovation
technologique, doit procéder à une mise en place effective d'une
politique de la formation.
La problématique de notre étude tourne autour
des préoccupations suivantes :
- Peut-on parler de la formation continue des agents au
FPI ? Et dans quels sens ?
- Quels sont les problèmes et difficultés
rencontrées par le FPI en matière de la formation
continue ?
- Quelles sont les stratégies adoptées par le
FPI pour surmonter les problèmes liés à la formation
continue de ses agents face à l'innovation technologique ?
2. Hypothèses du
travail.
Nous référant aux questions posées
à la problématique, nous formulons les hypothèses
suivantes :
- Le processus de formation continue existerait au FPI comme
priorité dans le cadre de ladite institution.
- Le Fonds de Promotion de l'Industrieserait confronté
aux problèmes d'ordre financier, logistique, institutionnel et humain en
matière de la formation continue de ses agents.
- Le Fonds de Promotion de l'Industriemettrait en oeuvre les
voies et moyens nécessaires pour surmonter aux problèmes et
difficultés liées à la formation du personnel.
3. Méthodologie du
travail
Pour la présente étude, nous avonsmis à
profit la méthode d'enquête, appuyée par les techniques de
récolte des données (la technique documentaire, l'entretien pour
la pré-enquête, le questionnaire pour l'enquête proprement
dite) et celles de traitement des données (l'analyse de contenue, la
technique statistique).
4. Choix et
intérêt du sujet
L'innovation technologique, à l'heure actuelle, impose
un autre type de travailleur. La vision que nous avons aujourd'hui de
l'innovation technologique nécessite que l'entreprise se transforme
aussi pour éviter d'être en marge. C'est à ce titre que
nous optons pour la présente étude intitulée :
« Enjeux de la formation continue des agents du Fonds de Promotion de
l'Industrie face à l'innovation technologique »
Les rapports entre l'innovation technologique et la formation
attendue suscitent,pour nous trois types d'intérêt :
- Sur le plan scientifique : la présente contient
une littérature qui touche la formation continue et l'innovation
technologique
- Sur le plan personnel : cette étude nous
permettra de comprendre la quintessence de la formation continue face à
l'innovation technologique.
- Sur le plan institutionnel : ce travail pourra aider
l'entreprise concernée d'améliorer ou de mettre un accent
favorable sur la formation continue pour faire face à l'innovation
technologique.
5. Objectifs du
travail
- Cerner la notion de la formation continue dans le contexte
du développement du Fonds de la Promotion de l'Industrie.
- Analyser les enjeux de ladite formation des agents du FPI
face à l'innovation technologique
- Réfléchir sur les voies et moyens misent en
place par le Fonds de promotion de l'Industrie dans le cadre de sa politique de
formation afin de répondre aux problèmes ou difficultés y
relatifs et y référents.
6. Délimitation du
travail
Notre étude a été circonscrite dans
l'espace et dans le temps :
- Sur le plan spatial : elle s'adresse aux agents et
cadres et le service de la formation de Fonds de Promotion de l'Industrie
- Sur le plan temporel : elle couvre la période
2015-2016.
7. Division du
travail
Outre l'introduction et la conclusion, l'ossature de ce
travail est composée de quatre chapitres ci-après :
- Le chapitre premier traite le cadre conceptuel de
l'étude ;
- Le deuxième chapitre parle de la formation continue
à l'innovation technologique : Revue littérature
- Le troisième chapitre décrit l'approche
méthodologique ;
- Le quatrième chapitre se penche sur la
présentation, l'analyse et l'interprétation des
résultats.
CHAPITRE PREMIER
CADRE CONCEPTUEL ET
THEORIE
Ce chapitre concerne le cadre conceptuel et théorique
de cette étude.
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
I.1.1. Enjeu
Un enjeu selon Wikipédia encyclopédie, est
quelque chose que l'on risque dans une compétition, une activité
économique ou une situation vis-à-vis d'un aléa. C'est
donc ce que l'on peut gagner ou perdre en faisant quelque chose (ou en ne le
faisant pas) :
- La mise dans un jeu
- La gloire ou la récompense de la bataille dans une
compétition ;
- Le profit, la réussite, le développement, etc.
dans un projet, une entreprise ou une activité économique.
C'est toute cause qui présente des conséquences
dont la nature peut être positive (gain, victoire, réussite,
succès, etc.) ou négative (perte, défaite, échec,
etc.) (Wikipedia.Org/WIKI/Enjeu/2016)
C'est ce que l'on risque de gagner ou de perdre dans une
compétition, une entreprise (B.Gadrat, 2011. pp.1-3) :
1. L'entreprise : qu'est-ce qui est en train de se passer
ou va se passer ?
2. L'enjeu : qu'est-ce qui va être perdu ou
gagné ?
3. Vérification : est-ce que ce qui va se passer
(l'entreprise) va effectivement faire perdre ou gagner cette chose
(l'enjeu).
Que ce soit une personne physique ou morale, un individu ou un
groupe, l'enjeu se rapporte à des gens. Il dépend de leurs points
de vue. Lorsqu'on change de point de vue (de gens). L'enjeu peut cesser
immédiatement d'exister. Ce qui est un enjeu pour quelqu'un peut
être un enjeu de valeur différente ou ne pas être un enjeu
pour un autre.
Les enjeux non respectés se transforment en
problèmes exprimés sous forme de conflits sociaux ou de
dégradations. La connaissance des enjeux permet uniquement de
vérifier l'effet du projet sur les enjeux. Si les effets du projet sont
testés sur les variations du risque de perte des enjeux avant que cela
ne se produise dans la réalité. On peut éviter beaucoup de
pertes et même produire des gains (B.Gadrat 2011, p.3).
Quant à nous, nous pouvons dire que l'enjeu c'est ce
que l'entreprise risque, maisqui peut produire un résultat positif
(gain) ou négatif (perte). Ces résultats découlent d'une
action menée ou d'une activité réalisée par
l'entreprise au profit de ces agents.
I.1.2. La formation
La formation vient du verbe « former »,
former quelqu'un signifie, selon le dictionnaire du français
contemporain, cité par BOLINGI IKUNUWA (2010, p.7), donner à
quelqu'un un enseignement particulier qui lui permet d'acquérir certains
réflexes, développer en lui certaines aptitudes. La formation est
le fait de donner des connaissances et gérer les conditions de ces
connaissances dans les actes (G.Berger, 1976, p.46).
La formation est considérée comme un ensemble
d'actions, de moyens, de méthodes, et de supports planifiés
à l'aide desquels les salariés sont incités à
améliorer leurs connaissances, leurs attitudes, leurs compétences
nécessaires à la fois pour atteindre les objectifs de
l'organisation et ceux qu'ils leur sont personnels, pour s'adapter à
leur environnement et accomplir leurs taches actuelles et futures. (J.M PERETTI
1998)
Pour P.PAQUET (1983, pp.87-104), la
formation est une intervention profonde et globale entrainant chez le sujet un
développement dans le domaine intellectuel, physique, ou moral ainsi
qu'un changement dans les structures correspondant à ce domaine.
La formation est un sujet d'actualité : les
gouvernements soulignent son rôle essentiel dans la valorisation et le
développement de la main-d'oeuvre de leur nation, les chefs d'entreprise
insistent sur son importance pour assurer l'efficacité de leurs
opérations et le maintien de leur compétitivité et les
syndicats la soutiennent pour accroître les compétences et assurer
l'employabilité de leurs membres (Rivard, 2002, p.1).
Selon F. FUKU SALA (2012, p.92), la formation est un des
moyens les plus surs d'accroitre son efficacité, et constitue une
importante responsabilité sociale du gestionnaire. Elle ne doit pas
être appliquée seulement aux apprentis ou aux nouvellement
engagés ; le bénéfice de la formation doit être
étendu aux autres membres de l'entreprise, dirigeants y compris.
Pour nous la formation c'est tout action menée visant
à rendre l'individu efficace afin d'exercer une activité avec
quiétude sans crainte. C'est aussi un moyen de stimuler l'individu
à mettre en exergue son intelligence et ses capacités de
compréhension des choses. Elle est un facteur qui facilite aussi
l'adaptation des individus et des groupes à leur environnement
socioprofessionnel et en même temps, la réalisation des projets
d'efficacité de l'organisation
I.1.2.1.But de la formation
La formation est la clé de voûte pour le
développement de toute entreprise. Elle peut, dans la mesure du
possible, avoir pour but de donner des informations et connaissances
générales et celles-ci constituent sur le plan de l'organisation
et la gestion des entreprises, la connaissance technique ou professionnelle en
relation avec les fonctions et les connaissances dans le domaine des relations
humaines. (B.I.T 1998)
C'est aussi d'élever et de maintenir au plus haut
niveau les connaissances et techniques professionnelles (c'est-à-dire
les possibilités) de chaque membre de l'entreprise, est une oeuvre
permanente (F. FUKU 2012, p.92).
I.1.2.2. Objectifs de la
formation dans une entreprise (P. LOUART 1991)
La formation a plusieurs objectifs qui se résument en
deux axes :
a) Du point de vue de l'organisation :
- Accroître la compétitivité de
l'organisation, par le renforcement du potentiel technique et par l'ajustement
des savoirs ou du savoir-faire des salariés, ce premier objectif permet
l'actualisation des rôles professionnels dans les postes de travail.
- Développer les compétences à l'occasion
d'une embauche, puis d'une mutation interne ou d'une promotion.
- Prévoir des circuits progressifs de montée en
connaissance pour adapter globalement les qualifications aux besoins de
l'organisation.
- Mettre l'accent sur les catégories du personnel
moins qualifiées, sur l'insertion des jeunes, sur les contraintes de
reconversion et sur les problèmes liés à certaines phases
de la carrière individuelle « crise de
maturité »
- Associer la formation à la communication pour
construire un climat de grande concertation.
- Montrer l'organisation dans sa globalité, en
expliquant ses diverses articulations, apprendre à maîtriser
certains outils d'analyse et d'action pour favoriser l'action collective.
- Faire progresser l'encadrement dans ses compétences
intellectuelles, sa culture, ses aptitudes à manager.
- Préparer le long terme pour faire face à
toute perturbation qui peut affecter le fonctionnement de l'organisation.
b) Du point de vue des individus :
Certains objectifs de la formation sont liés aux
souhaits des salariés sans qu'il y ait toujours opportunité pour
l'organisation. Ces objectifs se résument comme suit :
- Avoir une meilleure maîtrise de son métier
- Se préparer à des changements professionnels
et des mutations internes.
- Mieux comprendre l'organisation où l'on travaille.
- Développer un savoir-faire dans le domaine des
relations, la gestion et du management.
- Se Permettre de se retrouver avec des collègues et
des amis dans un fonctionnement convivial et faire connaissances avec des
personnes nouvelles dans des espaces extérieurs au vécu
professionnel.
- Se former dans les semaines où l'individu veut avoir
des connaissances qui peuvent même être sans rapport direct avec le
travail.
I.1.2.3. Les phases d'un
processus de formation (Guide du CSMCD 2002, p.2)
Le terme « formation » fait référence
non seulement à des cours ou à des séminaires
donnés à l'extérieur de l'entreprise, mais
également à des activités internes de développement
des compétences telles que le coaching, les réunions
d'entraide et d'échange, le parrainage, etc.
Normalement, un processus de formation comprend les sept
grandes phases décrites dans le tableau ci-dessous.
Tableau 1 : Processus de formation
PROCESSUS DE FORMATION
|
1. Cerner les projets et les
défis de l'entreprise
|
2. Identifier les besoins de
formation.
|
3. Établir les
priorités de formation.
|
4. Élaborer un plan
de formation.
|
5. Organiser et donner la
formation.
|
6. Évaluer la formation.
|
7. Favoriser l'intégration
des apprentissages.
|
I.1.2.4. Les différents
types de besoins deformation (Maud Emmanuel, 2008, pp. 6-7)
Le besoin se définit comme l'écart entre la
situation existante et la situation désirée. En d'autres mots, il
s'agit de ce qui est indispensable ou, du moins, utile à l'organisation
ou aux individus pour atteindre un objectif valorisé et justifiable.Les
besoins de formation peuvent être individuels ou collectifs.
Le besoin collectif est déterminé à
partir de l'ensemble des besoins individuels dont on dégage le plus
petit dénominateur commun. C'est à partir de celui-ci que se
développera l'activité de formation. Plus le groupe est
homogène, plus il sera facile de déterminer les besoins
collectifs.
Un besoin de formation, c'est l'écart entre les
compétences actuelles des employés et celles qui sont requises
pour réaliser une tâche ou atteindre un résultat
souhaité. L'identification des besoins de formation consiste à
mesurer cet écart, c'est-à-dire à cerner les
compétences à acquérir ou à améliorer chez
les employés (Guide du CSMCD 2002, p.1).
Il existe plusieurs types de besoins de formation : les
besoins normatifs, institutionnels, comparatifs, démontrés et
ressentis (Maud Emmanuel, 2008, pp, 6-7).
a) Les besoins normatifs
Les besoins normatifs sont définis par des experts
appartenant à des associations professionnelles reconnues ou à
des milieux de recherche. Ils procèdent du développement
perpétuel de la science et de la technologie et reposent donc sur la
nécessité de mettre à jour les compétences selon
les avancées réalisées dans le domaine de la recherche.
Exemple : Un avis émis par le
ministère de la Santé et des Services sociaux préconise
l'observation de nouveaux règlements quant à l'isolation de
patients présentant certains symptômes spécifiques. Le
personnel hospitalier doit être instruit des nouvelles pratiques à
appliquer.
b) Les besoins institutionnels
Les besoins institutionnels de formation sont
intrinsèquement liés à la vocation de l'organisation ou de
l'établissement responsable de l'activité éducative. Il
s'agit des compétences que l'organisation juge essentielles de retrouver
chez ses divers groupes de professionnels en vue de remplir la mission qu'elle
s'est donnée.
Exemple : Un organisme prend sa
responsabilité environnementale à coeur et décide
d'intégrer cet engagement dans sa mission. Désormais, les
professionnels doivent donc adopter des comportements responsables d'un point
de vue écologique dans leur travail quotidien. De plus, ils doivent en
faire la promotion auprès de leurs clients. En somme, tous les
professionnels de cet organisme ont un besoin institutionnel de formation quant
aux pratiques écologiques.
c) Les besoins comparatifs
Les besoins comparatifs représentent les écarts
observés entre un groupe ou des individus que l'on compare entre eux.
d) Les besoins démontrés
Les besoins démontrés émanent de
l'écart mesuré entre les compétences d'un professionnel et
celles qui sont recommandées par les spécialistes. Ces besoins
peuvent être révélés par la compilation des
réponses à des questionnaires d'autoévaluation, par
l'appréciation des pairs, par les rapports de conseils
d'établissement ou de comités travaillant à
l'amélioration de la qualité globale.
Exemple : La façon de dépister
le cancer du col utérin a évolué au cours des
dernières années. Une analyse des profils d'actes médicaux
montre que plusieurs médecins n'ont pas intégré les
nouvelles approches dans leur pratique. Les besoins démontrés
résident dans l'écart entre les compétences du personnel
et les compétences recommandées.
e) Les besoins ressentis en formation
Les besoins ressentis constituent l'écart entre les
compétences qu'un professionnel se reconnaît et celles qu'il
souhaite détenir. La suite d'unedémarche d'autocritique,
l'individu détermine lui-même ses besoins selon son
expérience de l'exercice de son travail. Les besoins ressentis sont donc
issus du cadre de référence de l'individu, lui-même
formé par les connaissances, les expériences et la
compréhension descirconstances qu'a l'individu. La limite de ce niveau
d'analyse est le fait que les professionnels ne peuvent pas ressentir un besoin
pour quelque chose dont ils ignorent l'existence ou la
nécessité.
Exemple : Un politologue chargé
d'évaluer les politiques de santé publique réalise qu'il
effectuerait mieux son travail s'il possédait la connaissance de notions
de base en épidémiologie. Il a un besoin ressenti de formation
vis-à-vis de la connaissance de l'épidémiologie.
I.1.2.5. A propos del'analyse
de besoins de formation(Maud Emmanuel, 2008, p.8)
Une analyse de besoins de formation vise à combler
l'écart entre la situation actuelle et la situation
désirée en déterminant les écarts dans les
résultats, les place en ordre de priorité et sélectionne
les plus importants pour les réduire ou les éliminer.
Elle consiste donc à cueillir, à analyser et
à comparer des données concrètes (mesurables)
représentant d'une part, le « rendement » actuel d'un
système (objectifs extrants ou variables d'action) et, d'autre part, son
« rendement» désirable, tel que souhaité à
l'interne ou à l'externe et, tout cela, dans le but de cerner avec le
maximum de précision les besoins spécifiques des
clientèles touchés par les activités d'un système
d'enseignement ou de formation. » (Lapointe 1992, pp.99).
L'analyse de besoins de formation doit précéder
l'organisation d'activités de formation parce qu'elle en garantit le
succès. En effet, elle permet d'assurer une synergie entre les besoins
de formation individuels, l'impératif d'améliorer l'efficience et
la qualité.
En définitive, le résultat de l'analyse de
besoins de formation ne s'exprime pas sous la forme d'une politique ou d'un
programme de formation, mais plutôt sous la forme d'une banque
d'information précisant les besoins de formation mesurés de la ou
despopulations examinées. C'est à partir de cette banque
d'information que sera élaboré le devis de la
formation.
I.1.2.6. Les circonstances qui
imposent une analyse des besoins de formation(Maud Emmanuel, 2008, pp.8-11)
a) Les changements à l'intérieur du
système ou dans le travail
Lorsqu'une description de taches est
modifiée, lorsque les modes d'opération sont revus et
corrigés ou lorsqu'il y a simplement de nouvelles attentes, une
formation est souvent requise. L'analyse de besoins de formation permet alors
de cerner les besoins de formation du personnel pour que ce dernier puisse
s'adapter correctement aux changements introduits.
b) L'utilisation d'une nouvelle technologie
Lorsqu'un milieu de travail adopte une
nouvelle technologie, celle-ci s'accompagnegénéralement d'un mode
d'emploi devant faire l'objet d'une formation. De surcroît, cette
formation doit prévoir comment l'utilisation de cette technologie
s'adaptera au contexte organisationnel particulier dans lequel elle
s'insère. Ainsi, l'apprentissage du fonctionnement d'une nouvelle
technologie requiert l'acquisition d'habiletés ou de connaissances
additionnelles.
Or, celles-ci pourront également varier selon les
différents groupes du personnel susceptibles d'en faire des usages
différents. Il estdonc indiqué de réaliser une analyse de
besoins de formation en vue de préciser les besoins de formation de
chacun de ces groupes quant à l'utilisation de la nouvelle
technologie.
c) L'instauration de nouvelles normes gouvernementales
Des normes gouvernementales nouvelles ou
réviséesnécessitentgénéralement une
formation pour les professionnels dont la pratique est touchée par ces
changements. Il s'agit de la meilleure façon de s'assurer que les
nouvelles normes seront respectées. L'analyse de besoins de formation
permettra alors de préciser quelles compétences devront
être développées pour que ces nouvelles normes soient
correctement appliquées.
I.1.2.7.Suivi et
évaluation de la formation
C'est deux notions distinctes mais qui permettent ensemble
d'atteindre les résultats escomptés. L'évaluation
détermine les effets et les impacts des formations en se centrant sur
l'analyse des progrès vers l'accomplissement de ses objectifs. Ce qui
démontre que des critères pertinents d'évaluation sont
déterminés au moment du montage du plan de formation, et cela de
façon consensuelle avec les cibles afin de garantir les résultats
escomptés.
Dans le cas des formations professionnelles continue, il est
usuel de procéder à une évaluation de la formation par
rapport aux objectifs fixés. Une des évaluations usuelles reste
celle pédagogique qui permet de connaître si les transferts de
connaissances ont été effectifs suite à la formation
reçue. Cependant il faut reconnaître que la meilleure
évaluation reste celle de compétences qui permet de savoir si le
formé est capable dans une situation donnée de remplir ses
taches.
La grande remarque est celle du manque de critère
prédéfini permettant de constater les écarts et
d'effectuer un examen continuel et un suivi adéquat.
I.1.2.8.Types de formation
Il y en a plusieurs, point n'est besoin, nous allons seulement
citer quelques-unes d'entre elles :
a) La formation initiale
Est l'ensemble des connaissances acquises, en principe avant
l'entrée dans la vie active, en tant qu'élève,
étudiant ou apprenti. C'est celle qu'on reçoit à
l'école et dans les cours spécialisés. Elle constitue ce
qu'on appelle l'enseignement général, celui-ci comprend bien
sûr l'enseignement primaire mais également secondaire
dispensé dans les écoles d'application et l'enseignement
supérieur au moins dans sa partie qui ne propose pas strictement
à des activités professionnelles.
La formation initiale assure les bases d'un processus
éducatif continu tout au long de la vie professionnelle.
b) Formation Professionnelle
La formation professionnelle désigne une
activité d'apprentissage d'un métierpar compagnonnage ou dans des
organismes d'instruction professionnelle.
Pour une entreprise, la formation contribue à la
constitution et à latransformation de la compétence de son
personnel. Elle peut être à la fois unprocessus adaptatif
permettant à l'entreprise d'ajuster la compétence de sonpersonnel
aux évolutions technologiques, être un instrument volontariste
depréparation et de gestion du changement à long terme. En cela
elle cessed'être conjoncturelle tout en se hissant au niveau
stratégique et structurel.La formation professionnelle permet aux
entreprises d'intégrer et d'appliquerune nouvelle organisation du
travail tout en favorisant la gestionprévisionnelle des emplois.
La formation professionnelle est le processus d'apprentissage
qui permet à un individu d'acquérir le savoir et les savoir-faire
(habilités et compétences) nécessaires à l'exercice
d'un métier ou d'une activité professionnelle. Elle
comprend :
- la formation continue des actifs des secteurs productifs de
l'économie nationale;
- la préparation aux métiers de demain en vue
d'anticiper sur les changements économiques et sociaux.
S'adressant à des adolescents et à des adultes,
développant des savoir-faire et des connaissances spécifiques,
mobilisant des ressources en constante évolution, la formation
professionnelle fait partie de l'éducation des adultes et occupe un
champ de recherche et de développement à part entière dans
les sciences de l'éducation (pédagogie pour formation
professionnelle). On distingue deux phases dans le processus de la formation
professionnelle qui correspondent à deux sous-systèmes du
système de la formation professionnelle :
1. Formation professionnelle de base qui peut
comprendre :
- La formation professionnelle initiale
- La formation professionnelle supérieure (brevets et
diplômes).
2. Formation professionnelle ou perfectionnement
professionnel :
Formation technique et professionnelle des adultes (P.
Carré et P. Caspard 1999, pp.25-26).
Elle est embryonnaire et accessible à une
minorité, mais elle accompagne significativement les transformations du
siècle.
c) La formation
accélérée
Elle s'intéresse essentiellement aux agents en
activité dans l'entreprise détenteur d'une certaine
expérience pratique, mais n'ayant pas de connaissances théoriques
nécessaires pour l'épanouissement du personnel et pour un
meilleur fonctionnement de l'entreprise.
I.1.2. La formation
continue
La formation continue apparait comme un moyen de
développement économique, social, culturel de lutte contre la
sous qualification le chômage, l'inadaptation de l'individu au travail,
etc. Elle augmente le moral et la motivation des employés. (Programme
national de formation, pp. 47-57)
Selon l'ordonnance n°91-231 du 15 août 1991,
portant règlement d'administration relatif au corps des inspecteurs de
l'enseignement ; la formation continue est celle qui complète les
connaissances et les compétences acquises lors de la formation initiale
et qui conduit à la maitrise des attitudes et de techniques
pédagogiques en vue de s'adapter à l'évolution du
métier.
I.1.3. Agent
Le terme agent désigne une entité (une personne
ou un phénomène) qui a une action déterminante.
Un agent, dans la fonction publique, est une personne
chargée de gérer, d'administrer les affaires d'une administration
publique, de l'Etat, d'une collectivité territoriale, ou d'un centre
titulaire. Dans ce sens, un agent peut :
- Disposer d'un statut de fonctionnaire, comme
titulaire ;
- Etre embauché avec un contrat de travail,
généralement à durée déterminée, il
est alors contractuel.
C'est une personne qui travaille en qualité
d'intermédiaire ou de mandataire pour le compte d'une personne, d'une
société ou d'une administration. Personne qui agit pour le compte
d'autrui.
Pour Ferber (1989), cité par BEKRARMarwa (2014, p.66):
« Un agent est une entité autonome, réelle ou abstraite
(physique ou virtuelle), qui est capable d'agir sur elle-même et sur son
environnement, qui, dans un univers multi-agent, peut communiquer avec d'autres
agents, et dont le comportement est la conséquence de ses observations,
de ses connaissances et des interactions avec les autres agents ».
I.1.3.1.
Caractéristiques des agents (Jennings, 1998, Chaib-Draa, 2001),
cité par BEKRAR Marwa (2014, p.66)
Le paradigme agent possède des caractéristiques
qui le distinguent des autres paradigmes logiciels tels que les systèmes
orientés objets. Un agent peut posséder les
caractéristiques citées ci-dessous :
§ l'autonomie : l'agent est
capable de prendre des décisions et d'agir sans l'intervention d'un
tiers (humain ou agent), comme il peut contrôler ses propres actions
ainsi que son propre état interne ;
§ la capacité représentationnelle ou la
perception: l'agent peut avoir une vision très locale ou plus large
de son environnement et des agents qui l'entourent ;
§ la réactivité : quand l'agent
reçoit des informations de son environnement, il doit être capable
de réagir en conséquence et de répondre à temps.
§ l'intentionnalité ou pro-activité
:l'agent n'est pas seulement capable de réagir aux changements de
son environnement mais il peut même exhiber un comportement proactif
orienté vers ses objectifs et prendre des initiatives au moment
approprié.
§ la communication: l'agent peut communiquer
avec les autres agents.
§ l'anticipation : l'agent possède plus
ou moins les capacités d'anticiper les événements futurs ;
§ la rationalité : les agents rationnels
peuvent évaluer leurs actions selon des critères et choisir les
meilleures actions pour atteindre l'objectif.
§ l'adaptabilité: l'agent peut apprendre
de ses expériences passées et sait résoudre les nouveaux
problèmes à partir de ces dernières.
§ la sociabilité: un agent interagit avec
les autres agents (logiciels et humains) quand la situation l'exige afin
d'accomplir ses tâches ou d'aider les autres agents dans leurs
activités et atteindre leurs buts.
I.2.Innovation
Le mot innovation vient du latin innovatus, qui
signifie « changer ou rénover » (Online Etymologie Dictionnary
2003) cité par (G. CORTES ROBLES 2006, p.8). Cette définition
permet deux interprétations différentes :
· Rénover : action
de modifier ce qui existe déjà.
·Changer : création
et introduction de quelque chose de nouveau, soit un produit, un concept, un
service, etc.
Dans les conditions particulières d'une entreprise, la
première notion, est liée aux différents types de
réactions et d'adaptation aux fluctuations d'un marché, à
l'influence d'une nouvelle technologie, à la mise en place d'un
système d'amélioration continue, etc.
La deuxième notion est la plus connue, cette approche
de l'innovation contient de façon inhérente le processus de
création. Cependant l'innovation ne se limite pas à la
création de produits, d'objets techniques ou de services. Elle peut
aborder également l'introduction d'un nouveau procédé de
fabrication, un outil ou un mode opératoire nouveau, la
découverte d'un nouveau marché, un changement dans l'organisation
ou la conquête de sources inédites de matières
premières (LATOUR.B, 2003) cité par (CORTES ROBLES 2006, p.8).
Une innovation est la mise en oeuvre d'un produit (bien ou
service) ou d'un procédé nouveau ou sensiblement
amélioré, d'une nouvelle méthode de commercialisation ou
d'une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques de
l'entreprise, l'organisation du lieu de travail ou les relations
extérieures (Manuel d'Oslo, 2005, p.184).
L'innovation peut être définie comme la
réalisation de la nouveauté. Alors que l'invention se limite
à l'idée nouvelle sans réelle confrontation au besoin
qu'elle entend satisfaire, l'innovation franchit ce pas considérable qui
va de l'idée à sa réalisation concrète et à
la satisfaction du besoin. L'innovation, c'est le changement
réalisé, qu'il soit limité ou radicale, qu'il porte sur le
concept de produit, sur le procédé de fabrication ou sur
l'organisation (T. Durant, 1999, p.2)
On confond souvent la recherche et l'innovation. La recherche
est, en fait, un maillon de la chaîne pouvant mener à
l'innovation. Ainsi, elle contribue au développement économique
lorsque le savoir-faire est transmis aux utilisateurs et que ceux-ci
l'intègrent dans leurs façons de faire. En s'appropriant les
pratiques innovantes et en conservant de nouveaux produits, les entreprises
peuvent améliorer leur compétitivité et être plus en
mesure d'offrir des biens qui satisferont aux exigences du marché
(Caroline Dubé, 2012, p.1).
I.2.1. Type d'innovation
Précisons que, pour qu'il s'agisse d'une innovation,
les changements apportés doivent être significatifs pour
l'entreprise. Ainsi, une activité peut être innovatrice pour une
entreprise, mais pas pour une autre.
L'innovation peut être analysée selon deux axes
: sa nature ; son degré de nouveauté.
a) Selon sa nature
Dans sa 3ème et dernière édition,
datée de 2005, le Manuel d'Oslo cité par (D. SCHAEFER, 2014, p.
9) définit quatre catégories d'innovations :
· Une innovation de produit : correspond à
l'introduction d'un bien ou d'un service nouveau ou sensiblement
amélioré sur le plan de ses caractéristiques ou de l'usage
auquel il est destiné. Cette définition inclut les
améliorations sensibles des spécifications techniques, des
composants et des matières, du logiciel intégré, de la
convivialité ou autres caractéristiques fonctionnelles.
Exemples de nouveaux produits : les premiers
micro-processeurs, les appareils photo numériques, le premier baladeur
numérique MP3.
· Une innovation de procédé : est la
mise en oeuvre d'une méthode de production ou de distribution nouvelle
ou sensiblement améliorée. Cette notion implique des changements
significatifs dans les techniques, le matériel et/ou le logiciel.
· Une innovation de commercialisation (marketing
innovation) : est la mise en oeuvre (implémentation) d'une nouvelle
méthode de commercialisation ou de rupture impliquant des changements
significatifs de la conception ou du conditionnement, du placement, de la
promotion ou de la tarification d'un produit.
· Une innovation d'organisation : est la mise en
oeuvre d'une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques,
l'organisation du lieu de travail ou les relations extérieures de la
firme».
b) Selon son degré de nouveauté
Selon (M. Rahmouni et Murat. Y, 2011, p.5-6)
Deux dimensions permettent de définir les
modèles d'innovation: le degré de nouveauté pour le
marché et le degré de nouveauté pour l'entreprise. La
classification des innovations selon le type du changement qui en
résulte et le degré de leur impact sur le marché ou sur la
technologie est aussi importante. Cette distinction englobe principalement deux
types d'innovation : l'innovation radicale et l'innovation
incrémentale.
La première cherche à développer des
sources de valeur que les firmes elles-mêmes ne connaissent pas
complètement. Par opposition, l'innovation incrémentale s'adresse
aux besoins manifestes des procédés de productions actuelles ou
des clients. Ces deux types d'innovation impliquent aussi un équilibre
différent entre les activités d'exploration et d'exploitation
dans la firme.
· Innovation radicale :
L'innovation radicale ne se manifeste pas fréquemment.
Elle correspond à l'introduction d'une technologie
générique qui affecte l'organisation du travail et la
productivité dans un grand nombre d'activités, aussi bien du
point de vue de l'entreprise qui l'a introduit que du point de vue du
marché qui l'a reçu. Ce type d'innovation constitue une richesse
stratégique quant à la croissance à long terme, mais son
développement est plus coûteux et risqué. Elle ne s'adresse
pas nécessairement à une demande bien identifiée, mais
elle crée une demande précédemment non exprimée par
le marché. Cette demande implique souvent une nouvelle structure du
marché et même, l'émergence de nouvelles industries et de
nouveaux concurrents. Elle est perçue, par Schumpeter (1942), comme une
source de destruction créatrice (un changement qualitatif) qui
incessamment révolutionne la donne à l'intérieur de la
structure économique, en détruisant continuellement ses
éléments vieillis et en créant d'autres
éléments neufs.
Elle est aussi à l'origine de l'orientation de
l'industrie au sein d'une nouvelle trajectoire technologique, dans le sens
où elle déplace réellement la frontière des
connaissances techniques s'il s'agit d'innovation de procédé, et
elle élargit radicalement la gamme des produits et services dans le cas
d'innovation de produit. Elle nécessite que l'organisation accorde un
poids plus important aux activités d'exploration, même si elles
sont plus risquées.
· Innovation incrémentale :
L'innovation incrémentale (ou mineure) constitue un
changement progressif découlant d'une innovation radicale qui permet
d'améliorer une technologie afin de l'adapter aux
spécificités des secteurs et des marchés qui vont
l'adopter.
Elle concerne l'introduction par l'entreprise
d'améliorations de produits existants par ailleurs sur le marché
ou bien l'introduction dans l'entreprise d'équipements et de composants
novateurs qu'elle n'aurait pas mis au point elle-même. Ces innovations
sont souvent réalisées par des entreprises qui font relativement
peu de recherche en interne et qui recourent peu aux brevets et aux licences
externes. Elles jouent néanmoins un rôle important dans
l'augmentation du stock de connaissances d'une entreprise et de ses
capacités à développer de nouveaux produits ou
procédés (Cohen et Levinthal 1989) cité par (M. Rahmouni
et Murat. Y, 2011).
Au de-là d'une typologie par définition
très contrastée, la question du degré de changement
révèle que l'innovation se situe en fait sur un continuum dont
l'innovation incrémentale et radicale en seraient les deux
extrêmes (Amara et Landry 2005) cité par (M. Rahmouni et Murat. Y,
2011). Nous pouvons ainsi affiner cette typologie en distinguant trois
critères permettant de qualifier le degré de nouveauté
:
· Perception relative à l'adopteur :
l'innovation peut concerner toutes les pratiques ou produits perçus
comme nouveaux par l'individu ou toute entité qui l'adopte (Zaltman et
al. 1973, Rogers 1983) cité par (M. Rahmouni et Murat. Y, 2011).
· Le degré de nouveauté :
l'innovation peut être définie comme le premier usage d'un
produit, processus ou technique dans un secteur donné ou un contexte
particulier.
· Le changement induit : l'innovation peut
être définie à partir de la nature et l'ampleur du
changement induit. On qualifie un changement comme innovateur à partir
du moment où il a pour effet de répondre aux exigences du
marché ou de transformer la structure ou le processus de production.
Observation : Une innovation peut correspondre à
une nouveauté à différents niveaux, allant d'un
déplacement de la frontière technologique mondiale à une
nouveauté au niveau d'une industrie particulière, voire d'une
firme individuelle.
CHAPITRE DEUXIEME
DE LA FORMATION CONTINUE A
L'INNOVATION TECHNOLOGIQUE (REVUE DE LITTERATURE)
II.1.De la formation
continue
La formation continue correspond aux activités de
formation dont l'objectif premier est l'acquisition de nouvelles
compétences ou le développement et l'amélioration de
compétences existantes. Ces activités doivent être
planifiées et organisées à l'avance dans le but
spécifique d'apprendre. Il peut s'agir de cours et de stages ou bien
d'autres formes de formation dispensées à des personnes ayant
terminé leurs études initiales. La formation sur le tas et la
formation initiale sont explicitement exclues (I.GOBEIL 1998, pp. 9-11).
C'est l'ensemble des processus organisés
d'éducation, quels qu'en soient le contenu, le niveau et la
méthode, qu'ils soient formels ou non formels, qu'ils prolongent ou
remplacent l'éducation initiale dispensée dans les
établissements scolaires et universitaires et sous forme d'apprentissage
professionnel, grâce auxquels des personnes considérées
comme adultes par la société dont elles font partie,
développent leurs aptitudes, enrichissent leurs connaissances,
améliorent leurs qualifications techniques ou professionnelles ou leur
donnent une nouvelle orientation, et font évoluer leurs attitudes ou
leur comportement dans la double perspective d'un épanouissement
intégral de l'homme et d'une participation à un
développement socio-économique et culturel
équilibré et indépendant (I. GOBEIL 1998).
La formation continue des adultes permet à toutes les
populations actives, d'acquérir les compétences dont ils ont
besoin pour travailler et pour vivre dans une démocratie. Elle est
indispensable pour rehausser les niveaux de vie et pour promouvoir le droit au
travail dans les économies en transition. Elle a en outre l'avantage de
pouvoir réagir rapidement aux besoins des communautés locales et
régionales et de leur être accessible (CONFINTEA, 1997, p.273).
On observe une grande diversité dans la façon
dont les auteurs des ouvrages consultés qualifient et classent les
activités de formation continue des personnes en emploi. Dans la
documentation, on retient généralement deux types de formation
continue (I. GOBEIL 1998):
- L'adaptation à la tâche (ou
entraînement à la tâche ou formation adaptative ou formation
« sur le tas ») :
Ellevise l'acquisition, en milieu de travail, de
connaissances, d'habiletés et d'attitudes reliées à
l'exercice des tâches dans un emploi donné. On a recours à
ce type de formation souvent dans les situations suivantes : connaissance
insuffisante d'un procédé de travail; intégration à
l'emploi de nouveaux employés et employées; rotation du
personnel; et changement dans les responsabilités à exercer dans
une fonction de travail. Il s'agit d'une formation ponctuelle, souvent de
courte durée et assurée durant les heures de travail, au poste de
travail. Reliée à la tâche immédiate, elle est
supervisée de façon plus ou moins formelle par d'autres
employés ou employées. Si les exigences sont très
précises, il n'y a cependant pas de programme préétabli ni
de document attestant la formation reçue ou les compétences
acquises. Il s'agit enfin d'une formation généralement peu
coûteuse, selon sa durée, considérée comme une
dépense courante d'exploitation.
- La formation structurée (ou formation formelle
formation organisée) :
Quant à celle-ci est mieux à même de
soutenir des projets de changements dans l'entreprise, relatifs à la
technologie, à l'organisation du travail ou à l'évolution
dans les fonctions de travail. Ainsi, parfois axée sur le recyclage ou
le perfectionnement du personnel, elle peut aussi viser l'élargissement
des compétences et la polyvalence. Bien qu'elle puisse s'inscrire dans
un programme déjà existant, la formation structurée est
généralement associée à la formation sur mesure,
ajustée alors aux besoins dans un contexte de travail donné. De
durée variable, elle est donnée pendant les heures de travail ou
en dehors de celles-ci, en milieu de travail ou non. La formation
structurée est assurée par des prestataires externes ou par du
personnel de l'organisation formé à cette fin.
II.1.1. Les enjeux de la formation continue (Louise Marchand
et Nancy Lauzon, 2005, pp.33-34)
Les missions de la formation sont ainsi devenues ambitieuses
et paradoxales. Il lui faut : répondre en même temps à des
besoins d'apprentissage de plus en plus individualisés, reflétant
la diversité croissante des activités professionnelles et des
compétences à mobiliser; répondre aux injonctions
d'autonomisation et de responsabilisation de la gestion des ressources
humaines; enfin, intégrer de nouvelles formes de socialisation,
notamment de coopération et de collaboration, nécessitées
par la mise en réseaux des acteurs... le tout dans des configurations
organisationnelles de plus en plus fluctuantes!
La formation continue doit ainsi faire face à de
nouvelles situations de travail en créant de nouveaux types de
dispositifs qui correspondent à la fois aux répercussions de
changements environnementaux sur les organisations (et leur manière
d'organiser le travail, au niveau collectif) et à la fois sur les
individus (et leur manière de recomposer leurs trajectoires
professionnelles, au niveau individuel). La formation continue doit aussi aider
les salariés à développer de nouvelles compétences
transversales, comme celles d'apprendre à apprendre, d'apprendre
à se former soi-même et à évoluer dans des
environnements mouvants, avec une exigence croissante d'initiative et
d'adaptabilité. Par ailleurs, elle doit offrir des réponses
pertinentes à l'implantation des TIC dans les organisations, exigeant
une plus grande fluidité de l'information, la mutualisation et
l'accès partagé des savoirs, l'adaptation à de nouvelles
formes de travail « en réseau » et « par des
réseaux », en vue d'un apprentissage collectif qui devienne naturel
et constant.
Cette situation paradoxale s'impose en premier lieu aux
formateurs, qui se retrouvent au croisement de ces changements contextuels,
managériaux et technologiques, tout en relayant les éventuelles
tensions entre injonctions organisationnelles et besoins de formation
individuels. Le rôle des formateurs, dans ce contexte, est donc
décisif, pour assister en particulier les apprenants dans leur
progression, le choix de ressources, de contenus et de procédés,
de stratégies adéquates d'apprentissage et
d'auto-évaluation. Plus que des dispensateurs de contenus, ils doivent
aussi et surtout aider ces apprenants à développer leur autonomie
dans un processus d'autoformation permanente.
Les mutations techniques, l'internationalisation des
marchés, les évolutions socioculturelles conduisent les
entreprises à se modifier en permanence. Les changements
décidés dans l'entreprise comportent de nombreuses composantes :
économiques, techniques, organisationnelles humaines. Aussi est-il
nécessaire de les aborder avec une approche globale (J. SOYER, 2003,
p.22).
De plus, la dimension humaine des changements ne peut plus
être ignorée. En effet, tout projet d'évolution de
l'entreprise (introduction d'une nouvelle technique, réorientation
commerciale, modification des valeurs...) pose le problème de
l'adaptabilité des hommes qui la composent, donc implique une
réflexion sur la faisabilité du projet et, s'il est maintenu,
impose bien souvent le recours à la formation (J. SOYER, p.23).
Lorsque l'entreprise définit sa stratégie, elle
prévoit des modifications de plusieurs de ses systèmes internes,
elle doit envisager en parallèle les évolutions de ses ressources
humaines et intégrer, dans ses plans stratégiques, la formation
comme moyen d'adaptation de sa main-d'oeuvre. Tout projet important
nécessite, pour sa conception et sa réalisation, l'intervention
d'une équipe pluridisciplinaire dans laquelle le responsable formation
trouve sa place, car il est celui qui fera prendre en compte, par ses
collègues, les aspects socio-organisationnels des mutations de
l'entreprise (J. SOYER, p.23).
II.1.2. Enjeux de la formation
continue pour le personnel et pour l'organisation(Philippe Perrenoud, 1994,
pp.3-4)
En quoi la formation continue est-elle un enjeu pour les
acteurs ? Et pour l'organisation qui les emploie ? Elle peut avoir
des sens très divers, que nous présentons dans le tableau
synoptique ci-dessous, pour mettre en évidence certaines correspondances
entre ce qui fait sens pour les personnes et les organisations.
Tableau 2 : Enjeux de la formation continue pour les
personnes et l'organisation
N°
|
Pour le personnel
|
Pour l'organisation
|
1.
|
Accroître ses propres compétences et
qualifications, donc sa maîtrise professionnelle, son plaisir, sa
confiance en soi.
|
Accroître les compétences et les qualifications
des collaborateurs, donc l'efficacité et l'efficience de
l'organisation.
|
2.
|
Apprendre les règles en vigueur pour mieux
s'intégrer (fonction de socialisation).
|
Assurer la conformité de chacun aux règles en
vigueur (fonction de socialisation).
|
3.
|
Contribuer à sa propre professionnalisation, devenir
plus responsable et autonome.
|
Contribuer à la professionnalisation, à la
responsabilisation des collaborateurs.
|
4.
|
Participer à la construction d'une identité
collective, d'une culture partagée.
|
Développer une identité collective, une culture
partagée.
|
5.
|
Contester la légitimité du pouvoir en place,
savoir négocier.
|
Asseoir la légitimité du pouvoir en place sans
pour autant réduire chacun au conformisme.
|
6.
|
Devenir expert, personne-ressource dans l'atteinte ressource
dans l'atteinte d'objectifs nouveaux ou ambitieux.
|
Mobiliser les collaborateurs sur des objectifs nouveaux ou
ambitieux.
|
II.1.3. Les fonctions de la
formation continue(F.M. GERARD, E.LAVENDHOMME et X. ROEGIERS 1997, pp.2-6).
Lorsqu'on cherche à cerner les objectifs poursuivis par
un processus de formation continue, on peut articuler la réflexion
autour de deux dimensions, l'une ayant trait à la conception
dutravailleurque l'on cherche à développer, l'autre à la
position duprocessus de formation par rapport au lieu de travail.
Selon la première dimension, un processus de formation
continue peut chercher à rendre le travailleur :
· Soit un bon professionnel,
c'est-à-dire un travailleur qui maîtrise toutes les
capacités et compétences techniques nécessaires à
l'exercice de son métier : c'est unenjeu deproduction ;
· Soit un acteur de changement,
c'est-à-dire un individu capable de faire évoluer son
métier, son organisation, sa place dans la société : c'est
un enjeu de création.
Selon la deuxième dimension, un processus de formation
continue peut être tourné vers:
· La mobilité entre différents lieux de
travail, ce qui signifie que la formation continue peut permettre à
l'individu de changer de poste de travail, d'organisation, même de
métier. On peut associer cette fonction à un changement de type 2
qui, selon l'école de Palo Alto (WATZLAVICK, WEAKLAND et FISCH, 1975)
cité par (F.M. GERARD, E. LAVENDHOMME et X. ROEGIERS 1997, pp.2-6).
contribue à modifier le système;
· L'ancrage dans le lieu de travail actuel, ce
qui implique que la formation continue vise à permettre à
l'individu de mieux maîtriser son poste de travail, au sein même de
son organisation. Cette fonction peut être associée à un
changement de type 1 qui, selon l'école de Palo Alto, contribue à
la restauration d'un équilibreau sein du système.
À partir de ces deux dimensions, quatre fonctions
principales qui concernent l'individu au sein d'une entreprise peuvent
être attribuées à la formation continue.
a) Fonction de professionnalisation
Par cette fonction, la formation continue vise essentiellement
le développement des capacités professionnelles orientées
vers la productivité et l'entraînement de compétences
existantes et requises par la profession (LE BOTERF, 1991,1992) cité par
(F.M. GERARD, E. LAVENDHOMME et X. ROEGIERS 1997, p.2-6), quel que soit le lieu
de travail. La formation continue répond ainsi au problème de
l'érosion des connaissances et des compétences.
Cette fonction peut se comprendre comme une fonction
d'entretien ou de réactualisation des capacités
nécessaires à un métier. Dans cette optique, la formation
continue a essentiellement pour objet de maintenir et d'entretenir une
compétence technique, liée à la profession.
Cette fonction de professionnalisation s'exercera à
travers des formations généralement ponctuelles limitées
dans le temps et communes à plusieurs organisations. Elle s'inscrit
directement dans le prolongement de la formation initiale.
Poursuivent cette fonction toutes les activités de
formation qui visent à :
· améliorer des compétences de base dans
l'exercice d'une profession ;
· actualiser les compétences et à se
recycler professionnellement ;
· mettre à jour les connaissances ;
· corriger des pénuries de qualification ; ...
Selon cette fonction, on pourrait définir la formation
continue comme un processus qui permet d'entretenir ou de réactualiser
des capacités et compétences nécessaires à
l'exercice d'une profession déterminée.
b) Fonction d'adaptation professionnelle
Par cette fonction, la formation continue vise essentiellement
à former un bon professionnel bien intégré dans son lieu
de travail. Dans ce cas, la formation continue veille à adapter
un niveau de compétences actuelles à un autre niveau de
compétences requis par l'exercice de la profession dans un milieu de
travail précis.
L'écart entre les compétences actuelles et les
compétences requises peut avoir plusieurs origines :
· contraintes d'évolution (ex : de la profession,
du cadre législatif...) ;
· apparition d'un problème courant ou ponctuel
dans l'organisation (ex : modification des procédures de travail,
acquisition d'un nouvel appareil, faiblesse du management, insatisfaction des
clients...) ;
· projet de changement dans l'organisation (ex : nouvelle
chaîne de production, nouveau service offert à la
clientèle, introduction de l'utilisation rationnelle de
l'énergie...).
L'ensemble de ces projets exigeront de nouvelles
compétences.
Par cette fonction, la formation continue vise à
acquérir une maîtrise qui peut prendre deux directions
complémentaires :
· spécialisation : d'aspect convergent,
ces formations visent l'acquisition de compétences spécifiques et
pointues en rapport étroit avec la profession. Par ces formations, la
personne accède au statut d'«expert», ce qui semble surtout
être le cas en période de crise (DE BRIER et MEULEMAN, 1996)
cité par (F.M. GERARD, E. LAVENDHOMME et X. ROEGIERS 1997, p.2-6);
· élargissement : d'aspect divergent, ces
formations visent l'acquisition de compétences complémentaires
à celles requises par la profession. Par ces formations, la personne
élargit son spectre de compétences pour accéder à
la «polyvalence».
L'analyse des besoins propre à cette fonction entre
surtout dans une logique de productivité des organisations. Les
formations qui poursuivent cette fonction peuvent être de courte ou de
longue durée, selon le degré d'écart plus ou moins
important entre les niveaux de compétences. Elles sont d'habitude
très ancrées dans le projet professionnel développé
soit par la personne, soit par l'organisation. C'est le cas des
activités de formation qui visent à :
· maintenir un niveau professionnel répondant aux
exigences de la fonction ;
· permettre l'adaptation au changement des techniques et
des conditions de travail ;
· diversifier les compétences ;
· spécialiser le personnel ;
· permettre une meilleure compréhension du travail
à effectuer dans chaque fonction et donc, à mieux le
réaliser ; ...
Selon cette fonction, on pourrait définir la formation
continue comme un processus qui permet à un professionnel d'adapter ses
compétences aux exigences spécifiques d'un métier dans une
organisation donnée, afin de se spécialiser dans un domaine ou au
contraire d'élargir son champ d'intervention.
c) Fonction d'engagement professionnel
Cette fonction a pour objet principal l'adéquation
entre le travailleur et son milieu de travail avec une visée
transformatrice et anticipative.
Par ce type de fonction, la formation continue doit permettre
de gérer le changement et la transformation de trajectoires
personnelles, professionnelles ou sociales dans l'organisation. Ces changements
peuvent s'exprimer en des termes aussi différents que :
· envisager une promotion ;
· se réorienter selon les besoins de
l'entité ;
· devenir un agent de changement à
l'intérieur de son organisation ou dans la société ;
· gérer l'apparition de nouvelles technologies
dans l'entité ;
· répondre à l'évolution de la
recherche, ...
Ce type de formation se caractérise par un
démantèlement des savoirs anciens, le développement et
l'appropriation progressive de nouveaux savoirs et de nouveaux outils. La
dimension collective d'un groupe en formation est une autre
caractéristique de ce type de formation. On y vise, au sein d'une
organisation à :
· développer l'autonomie, la prise d'initiatives
;
· responsabiliser, rechercher, anticiper,... ;
· préparer l'accession des travailleurs à
de nouvelles fonctions ;
· se réorganiser pour anticiper les besoins du
marché ; ...
Selon cette fonction, on pourrait définir la formation
continue comme un processus par lequel un travailleur peut se changer ou se
transformer de manière dynamique pour devenir acteur du projet de son
milieu de travail.
d) Fonction de régulation socio-professionnelle
C'est la fonction qui permet de faire face au changement,
à la nouveauté, comme par exemple la réorientation du
projet professionnel, que celle-ci soit subie ou choisie. Elle pose des
questions comme «Quel est mon projet professionnel ?», «Quel est
mon projet de vie ?», «Comment articuler les deux ?». Elle
envisage le travailleur comme un acteur de changement avec la
possibilité d'une mobilité par rapport au lieu de travail.
Elle permet donc au travailleur une prise de recul par rapport
à son projet professionnel, à ses activités
professionnelles,... Ces activités de formation visent
à :
· permettre le développement personnel ;
· favoriser la promotion sociale par l'accès aux
différents niveaux de la culture et de la qualification professionnelle
; ...
Selon cette fonction, on pourrait définir la formation
continue comme un processus qui permet à un travailleur de prendre du
recul par rapport à sa pratique et de repenser ou repositionner son
projet professionnel.
Ces quatre fonctionss'articulent non seulement autour des deux
dimensions conception du travailleur et position par rapport au
lieu de travail, mais aussi selon deux axes:
· le premier axe, lié au
«métier», s'étale du maintien, voire de la survie, de
l'existence d'un métier au développement de celui-ci ;
· le deuxième axe concerne le lien entre
l'individu et son métier, ou encore l'individu et son organisation, et
s'étend depuis le renforcement de ce lien jusqu'à son
relâchement.
Cette réflexion sur les fonctions poursuivies par un
processus de formation continue n'est pas seulement théorique. Non
seulement elle peut permettre de clarifier les finalités poursuivies par
un tel processus, mais de plus elle a des implications concrètes en ce
qui concerne l'organisation même des activités de formation
continue.
Ainsi, en ce qui concerne la dimension conception du
travailleur, la modalité «acteur de changement» conduira
à des activités de formation plutôt longues, avec des
dimensions collectives et personnelles importantes. La modalité
«bon professionnel» orientera les formations vers des
activités courtes et ponctuelles.
Pour la dimension position par rapport au lieu de travail,
les activités de formation dépendant de la modalité
«vers la mobilité entre différents lieux de travail»
seront davantage inter-organisations (entre différentes
organisations) et celles qui dépendent de la modalité «vers
l'ancrage dans le lieu de travail actuel» seront davantage
intra-organisation (à l'intérieur de l'organisation actuelle), ou
encore inter-organisations mais fortement centrée sur un contenu
spécifique lié à une spécialisation
professionnelle.
II.1.4. La formation continue
et l'usage de TIC(Louise Marchand et Nancy Lauzon, 2005, pp.64-65)
La formation par les TIC viendra compléter,
améliorer et répondre aux nouveaux besoins de l'entreprise. Par
le développement des compétences, les employés
d'expérience vivront des mises à jour souvent dues à la
complexité croissante des changements en milieu de travail. Les moyens
pédagogiques utilisés, tels que les acétates et les
vidéos, seront mis en ligne sur le réseau interne et de plus en
plus complétés par des productions multimédias qui
utilisent l'approche numérique. Les approches par simulation, les
banques de données de ressources informatisées pour
résoudre des problèmes sur le terrain ou encore des tests
pratiques pour évaluer les compétences des employés sont
déjà utilisés. Les TIC occupent une place grandissante
dans nos espaces professionnels.
Les TIC permettent de réduire les distances entre les
gens, distances qui dépassent le cadre géographique. Les TIC
réduisent néanmoins les distances temporelles en rapprochant le
dispositif de formation de la personne à former. En milieu de travail,
le temps constitue une contrainte forte qu'il faut apprendre à
domestiquer tant pour les gestionnaires de formation que pour les apprenants.
En alternant des formations asynchrones où l'employé apprend de
manière autonome avec des formations synchrones, où
l'employé est en lien direct avec une ressource en ligne ou une
ressource face-à-face, la formation TIC en milieu de travail permet de
concilier les exigences de formation et de production.
Les TIC permettent de réduire les distances
socioculturelles. Le milieu de travail a souvent une vision élitiste de
l'accès à des formations classiques; soit de mauvais souvenirs de
l'apprentissage à l'école, souvent liés à des
échecs. Devenus adultes, ces employés, soumis à de
nouvelles méthodes utilisant les TIC, peuvent ainsi rompre avec l'image
où l'apprentissage égale échec. Les TIC contribuent ainsi
à une approche plus dynamique de leur formation. C'est aussi un
défi majeur de la formation des adultes que de maîtriser ces
nouveaux dispositifs pour accroître les opportunités de formation
en milieu de travail. Ces nouvelles approches n'ont pas encore
révolutionné nos modes d'apprentissage. Elles sont cependant
devenues incontournables pour répondre à un certain nombre de
besoins actuels en formation.
II.2.De l'innovation
technologique
L'innovation technologique est devenue un impératif
pour les entreprises qui veulent assurer leur pérennité et
relever le défi de la compétitivité. Elle relève du
progrès scientifique et technique. Ce type d'innovation consiste
à adopter une nouvelle technologie qui intervient directement dans
l'amélioration des caractéristiques du produit final ou du
service offert ou même des méthodes de travail. Elle se distingue
des autres types d'innovation qui ne relèvent pas du progrès
scientifique telle que l'innovation commerciale ou l'innovation
organisationnelle.
Nous pouvons encore distinguer ces deux types d'innovation
selon l'intensité du changement introduit par l'innovation
technologique. Nous distinguons alors les innovations de rupture ou radicales,
qui ont un impact considérable sur le marché par opposition aux
innovations progressives ou incrémentales.
Selon Schumpeter cité par Corbel (2009, p.17),
l'innovation technologique peut prendre cinq formes soit « la mise sur le
marché d'un bien nouveau ou la modification de la qualitéd'un
bien existant, ou l'introduction d'une nouvelle méthode de production ou
l'ouvertured'un débouché nouveau pour l'industrie d'un pays ou
encore la conquête d'une nouvellesource de matières
premières ou de produits semi-ouvrés et la réalisation
d'une nouvelleorganisation du marché ».
L'innovation technologiquedésigne un processus qui
inclut non seulement la technologie elle-même, mais aussi tout son cycle
de vie : conception, diffusion, marché, perfectionnement, déclin.
L'innovation technologique est un processus économique, qui fait
intervenir des variables telles que la rentabilité, la
compétitivité, l'investissement, etc. (FTU, 2001, p.18).
L'innovation technologique est aussi un processus social, qui
fait intervenir des acteurs, des intérêts convergents ou
divergents, des représentations individuelles et collectives.
L'innovation est encore un processus institutionnel, qui se déroule dans
des programmes et au sein d'organisations, publiques ou privées, et qui
fait l'objet de négociations et de procédures de décision
(FTU, 2001, p.19).
L'innovation technologique est une source de
différenciation ... Et bien plus encore. C'est aussi la meilleure
manière d'assurer la pérennité de son activité.
Aller de l'avant pour ne pas se laisser dépasser, n'est-ce pas là
l'essence de l'entreprise ? (APAM, 2010, p.5)
Pour nous, en parlant de l'innovation technologique, on ne
voit pas seulement la technologie, mais il y a aussi un aspect qu'on doit
prendre en compte c'est le perfectionnement des agents c'est-à-dire la
formation continue de ces dernières qui doivent se conformer à
cette nouvelle technologie enfin de rester toujours dans la logique de la
compétitivité et de la croissance du rendement dans
l'entreprise.
Nous devons retenir que grâce l'innovation technologique
que nous avons un nouveau outil qui est le TIC.
II.2.1. L'innovation ne se
décrète pas.(UNESCO, 2005, p.59)
Dans une économie globale de la connaissance où
la capacité d'innovation sera la pierre de touche de la
compétitivité, encourager une culture de l'innovation revient
à favoriser la diffusion rapide des inventions et idées nouvelles
à l'ensemble d'une société donnée.
Toutefois, l'innovation ne se décrète pas. C'est
précisément parce que l'innovation est devenue largement
imprévisible qu'il importe de mettre l'accent sur les conditions qui
favorisent l'émergence d'un processus innovant : c'est là la
seule dimension sur laquelle il soit en notre pouvoir d'intervenir. Il faut
également veiller au coût humain de ces mutations, en gardant
à l'esprit, comme le rappelait Schumpeter, que l'innovation est bien un
processus de « destruction créatrice » : les mécanismes
destructeurs que l'innovation porte en elles doivent faire l'objet d'une
attention particulière pour en atténuer les conséquences
sociales et culturelles.
Comme toute révolution technologique, celle qui
sous-tend l'essor des sociétés du savoir comporte des risques
élevés de précarisation sociale. Reconnaître cela
revient-il nécessairement à accepter l'idée que des
générations ou des individus puissent se trouver,
sacrifiés sur l'autel du changement ?
Face à cette violence inhérente à nombre
de moments fondateurs, ne peut-on envisager au contraire que la remise en
question des acquis et des connaissances passera par le développement
des capacités individuelles et collectives ? C'est là tout
l'enjeu de sociétés qui devront être des
sociétés à la fois du savoir et de l'innovation, et donc
des sociétés apprenantes. Les emplois de demain consisteront de
plus en plus à produire, échanger et transformer des
connaissances.
Nos sociétés seront tout entières
engagées dans l'assimilation d'un flux continu de savoirs nouveaux. La
demande de connaissance sera plus importante que jamais, mais ses
modalités changeront. Il ne s'agira plus d'être formé
à un type d'activité spécifique, que le progrès
scientifique et technologique risque de rendre rapidement obsolète. Dans
des sociétés de l'innovation, la demande de savoir sera à
la hauteur de besoins de requalification toujours renouvelés. Les
formations professionnelles seront elles-mêmes contraintes
d'évoluer. Aujourd'hui, un diplôme est avant tout une
qualification sociale. La culture de l'innovation imposera que les
diplômes eux-mêmes comportent une date de péremption, afin
de lutter contre l'inertie des compétences cognitives et de
répondre à une demande continue de compétences nouvelles.
»
II.2.3. Le frein à
l'innovation technologique
En matière de l'innovation, il y a toujours une
personne qui est à la tête c'est-à-dire il y a
nécessairement quelqu'un qui donne l'impulsion et cette personne
s'appelle innovateur (une personne qui amène une idée nouvelles),
elle met cette idée nouvelle à la disposition des autres, la
plupart c'est l'innovation technologique.
L'innovateur est généralement naïf. Il a eu
une bonne, une excellente idée. Son premier réflexe est surtout
de ne pas l'ébruiter de crainte que d'autres s'en emparent. Une fois
qu'il a pris soin de limiter ce risque, il la présente à qui de
droit. Il s'attend alors à voir l'admiration se peindre sur les traits
de ses interlocuteurs, le tapis rouge se dérouler devant ses pieds et
les trompettes de la renommée résonner à ses oreilles.
Beau tableau de genre. L'innovateur est toujours déçu. En
réponse à son génie, il n'obtient que des
« ça ne marchera jamais » ; ou des
« ça ne sert à rien » ; ou des
« personne n'en voudra » ; ou des « c'est
compliqué », « c'est
infaisable », « c'est trop cher »,
« ça ne rapportera jamais d'argent ». Bien heureux
s'il ne doit pas se contenter d'un définitif « c'est
complètement idiot ! »
L'innovateur a commis une grave erreur de jugement. Il pense
que, comme lui, chacun est ardemment en attente de la nouveauté. Il a
oublié que nouveauté signifie changement, que tout changement
dérange et que l'innovation est génératrice d'un maximum
de changement. Elle remet en cause les habitudes, les pratiques, les
compétences, les savoirs, les savoir-faire. Autant de
caractéristiques qui en font toujours une menace pour l'ordre
établi (sans parler des susceptibilités froissées, des
jalousies, des protections de prés-carrés, des
prérogatives hiérarchiques et autres agréments de la vie
quotidienne en entreprise).
Plus l'innovation est forte, plus la menace est grande. Au
point qu'on pourrait presque juger de l'importance d'une innovation à
l'année de l'intensité de son rejet ou, inversement, constater
que plus l'idée nouvelle suscite d'adhésion, plus elle est
insignifiante.
Le fossé entre le discours et la pratique n'est pas
nécessairement le symptôme d'un désintérêt
pour l'innovation. Mais il est difficile à combler pour une très
simple raison. La logique actuelle du management de l'entreprise s'est
construite progressivement, depuis une centaine d'années, dans le but de
résoudre un problème très spécifique : comment
faire des objets avec une répétabilité parfaite, à
une échelle toujours croissante et avec une efficacité qui
s'améliore constamment. Les résultats ont dépassé
les espérances. Mais ce problème est l'exact opposé de
celui que pose l'innovation. (Franck BARNU, 2010, pp.109-110)
Lorsque nous avons desserré les deux freins que
constituent l'implication de la direction et le rejet des idées
nouvelles- le second étant en bonne partie la conséquence du
premier - l'ambiance commence à se détendre. La machine
innovation peut s'ébranler. Il lui reste certes un long chemin à
parcourir avant de produire un flux ininterrompu de nouveaux produits ou
services à succès : il faut définir une politique
d'innovation, l'insérer dans la stratégie de l'entreprise,
trouver les moyens financiers, mettre en place l'organisation adéquate,
convaincre les troupes et créer la fameuse « culture
d'innovation » qui fait tant rêver. Les casse-tête ne
manquent pas. Mais le voyage débute sous de bonnes auspices (Franck
BARNU, 2010, p.113).
II.2.4. Innovation et
renouvellement permanent : les enjeux d'une nouvelle culture(UNESCO, 2005,
p.60)
La grande nouveauté de notre monde contemporain est la
valorisation sans précédent de l'inédit, du changement, du
nouveau. La transformation l'emportesymboliquement sur la permanence, la
rupture sur la continuité, serait-ce au prix parfois de
l'instabilité et d'un sentiment d'insécurité. Aujourd'hui,
le règne de l'éphémère et la valorisation de
l'esthétisme vont de pair. De plus en plus d'activités humaines,
et cela jusque dans la sphère économique, sont pensées sur
le mode de l'esthétique et de la créativité plutôt
que sur celui de la reproduction et de la continuation.
De même qu'au XIXe siècle on est passé
d'une économie de la demande, fondée sur le besoin, à une
économie de l'offre, reposant sur la loi des débouchés,
aujourd'hui le nouveau, le surprenant et le « magique » sont devenus
des marchandises réelles, qui produisent la valeur ajoutée.
Telle qu'elle s'exprime actuellement, cette valorisation
sociale de l'innovation pour elle-même est souvent déstabilisante,
et le spectre d'une frivolité un peu vaine finit par hanter nos
sociétés nourries de spectaculaire. Pourtant, la culture de
l'innovation n'est pas un simple phénomène de mode. Pour bien
comprendre ce qu'elle recouvre, le modèle de la créativité
artistique est particulièrement éclairant.
On constate en effet que, sous l'effet conjugué de la
mise en réseaux, de la globalisation et de l'essor des nouvelles
technologies, la créativité elle-même connaît des
bouleversements sans précédent. Avec l'inflation du
préfixe « post » dans le discours contemporain (qui
caractérise par exemple la prééminence d'une conception de
l'art « postmoderne »), c'est la conception essentialiste de
l'être humain qui tire sa révérence. Désormais, la
créativité annexe des champs nouveaux que l'on pourrait qualifier
« d'anthropo-poïétiques » : l'homme tend à se
créer lui-même, avec tous les risques que cela comporte, bien
résumés par la crainte, exprimée par certains experts, de
l'avènement d'une « post-humanité ».
Que le propre de l'homme soit désormais lisible dans
son génome souligne le caractère éminemment politique des
choix auxquels il setrouve confronté. L'innovation et l'invention
sortent ainsi du culte médiatique de la vitesse et de l'inouï pour
devenir la condition d'une maîtrise du futur de nos
sociétés, mais aussi de notre espèce.
II.2.5. Le statut de
l'innovation technologique dans les théories dudéveloppement
durable(FTU, 2001, pp.13-14).
Le rôle dévolu à l'innovation
technologique dans les différentes théories du
développement durable est une question épistémologique,
qui dépend essentiellement de la représentation que construit
chaque théorie de la croissance, du développement, de
l'environnement et des rapports entre l'homme, la nature et la
société (Valenduc G., Vendramin P, 1997) cité par (FTU,
2001, p.13).
Dans cette optique, le progrès technologique est
censé générer en permanence des solutions techniques
concrètes aux défis environnementaux posés par
l'accroissement de la production de biens et de services. Les mécanismes
du marché finissent par rendre rentables le développement et la
diffusion de «technologies de la dernière chance» (back-stop
technologies), même si celles-ci sont restées longtemps sous le
seuil de rentabilité, comme c'est le cas de l'énergie solaire
(Faucheux S., Nicolaï I, 1998).
Selon le principe de soutenabilité forte
(strongsustainability), par contre, le capital naturel et le capital
construit ne peuvent pas être substitués l'un à l'autre de
manière parfaite. Il existe un seuil de «capital naturel
critique» au-delà duquel le capital naturel doit être
préservé. Le capital naturel permet en effet de fournir à
l'homme et à la société des biens et des services qui ne
sont pas remplaçables par le capital construit. Hernan Daly et Nicholas
Georgescu-Roegen sont parmi les fondateurs de ce courant d'analyse.
Le processus de substitution entre capital naturel et capital
construit rencontre certaines limites, que l'on peut énoncer de la
manière suivante (Van Hauwermeiren S, 1998) cité par (FTU, 2001,
p.14):
1. les ressources naturelles ne peuvent pas être
utilisées ou dégradées à un rythme tel que leur
disponibilité vienne à se raréfier de manière
significative pour les générations futures ;
2. les déchets de l'activité humaine ne peuvent
pas s'accumuler dans des quantités qui pourraient compromettre le bon
usage futur de la biosphère ;
3. la diversité biologique ne peut pas se
réduire d'une manière qui puisse menacer la variété
de la vie non humaine, ni restreindre les usages futurs de la biosphère
par les êtres humains ;
4. les modèles existants de croissance et de
développement ne peuvent pas continuer à produire des biens et
des services qui n'ont pas d'utilité sur le plan social et humain, ni
à entretenir des situations inéquitables entre les pays
développés et les autres, pas plus qu'à l'intérieur
des nations.
Dans l'optique de la soutenabilité forte, les limites
imposées à l'utilisation du capital naturel entraînent une
forte demande pour des technologies de réduction des inputs
matériels et énergétiques. Cette solution est souvent
qualifiée de «dématérialisation» de
l'économie (Von Weizsäcker E.U., Lovins A.B., Lovins L.H, 1997).
Elle repose sur le principe suivant : afin de limiter la dégradation
qualitative et quantitative du capital naturel, il faut faire porter l'effort
d'innovation sur la maîtrise des inputs, c'est-à-dire limiter les
quantités de matière et d'énergie extraites de la
biosphère, puis utilisées et transformées au cours de la
production et finalement déposées et émises dans la
nature. On utilise aussi le terme «éco-efficience». La
contribution du changement technologique est fondamentale dans cette
perspective.
II.2.6. Le processus
d'innovation technologique
www.innovatech.be
Généralement, le processus d'innovation
intègre des mécanismes découpés en étape de
sélections, lesquelles permettent les prises de décision : stop
ou encore ?
L'innovation apparaît comme une nécessité,
mais les projets d'innovation technologique semblent des investissements bien
aléatoires. L'innovation technologique nécessite souvent des
compétences qui ne sont pas présentes dans l'entreprise. Celle-ci
va utiliser des techniques qu'elle ne connaît pas encore ou qu'elle devra
mettre au point elle-même. Dès lors, comment maîtriser les
risques de l'innovation technologique ?
L'innovation technologique est une activité à
part entière, qui doit s'organiser et se structurer. InnovaTech ASBL
propose, plus particulièrement aux PME, de les aider à manager un
projet d'innovation technologique.
· Les étapes du processus de l'innovation
technologique
La nécessité de structurer la démarche
s'explique par 4 facteurs :
- L'innovation mobilise un grand nombre de fonctions et de
métiers de l'entreprise et parfois sur plusieurs projets en
parallèle.
- En devenant un axe stratégique de croissance,
l'innovation est devenue régulière.
- Etant une activité risquée, l'innovation peut
s'avérer gourmande en ressources.
- L'introduction de l'innovation dans l'entreprise,
nécessite l'apport d'une cohérence et d'un pilotage unique,
à un ensemble d'acteurs de diverse nature et origine qui tous,
contribuent à une même finalité.
II.2.7. Cycle de vie d'une
innovation technologique
« Temps entre l'introduction sur le marché et le
retrait dumarché ou le remplacement par un autre produit »
Schilling et Thérin (2006) cité par (D. Lussier, M. Caouette et
M. Eve Dupont, 2007, p.3)
- Pour les logiciels, le cycle de vie est actuellement
évalué à 4 mois
- Pour les ordinateurs et électronique grand public, le
cycle de vie est actuellement évalué entre 12 et 24 mois
Imaginons le meilleur scénario soit le cycle de vie
d'un produit technologique de 24 mois.
Déclin
Maturité
2mois 5mois 14mois 3mois
Croissance
Introduction
Au total : 24mois
· Défis du milieu
d'intervention
Faire en sorte que la technologie soit implantée
auprès des usagers dans la phase de maturité.
- Rendre disponibles les technologies, formation,
accompagnement et soutien du personnel dans les applications pilotes dès
le cycle de croissance.
- Assurer une application étendue dans la phase de
maturité du produit technologique et miser sur le transfert de
connaissances et de compétences.
- Dans la phase de déclin, définir une
stratégie pour limiter les impacts chez les intervenants et les usagers.
II.2.8. Des innovations
technologiques qui accélèrent les changements(Louise Marchand et
Nancy Lauzon, 2005, pp.32-33)
Au plan technologique, ces changements d'orientations
managériales et ces paradoxes se retrouvent dans l'évolution des
outils informatiques. Dans les organisations des années 70, la
centralisation des gros ordinateurs correspondait aux structures pyramidales,
au contrôle hiérarchique et à une faible autonomie des
acteurs; dans les années 80, l'apparition de la micro-informatique et
les interactions croissantes entre utilisateurs ont progressivement
déplacé l'exercice du contrôle et de l'autonomie au niveau
individuel; depuis les années 90, la mise en réseau des
utilisateurs a permis d'accompagner les transformations structurelles plus
globales.
Mais l'implantation des Technologies de l'Information et de la
Communication (TIC) a suivi un rythme sans cesse plus rapide; ce progrès
exponentiel de l'informatique impose dès lors aux acteurs de la
formation une course effrénée vers la réingénierie
constante des dispositifs. Avec l'arrivée des TIC dans le monde du
travail, la circulation des informations est devenue soudainement quasi
instantanée. Dans de nombreuses organisations, c'est le quotidien
même du travail qui s'est complexifié.
Pour les individus, il se traduit là encore par une
exigence d'adaptabilité, de responsabilités et de renouvellement
des compétences toujours accrue.
Dans l'absolu, les outils techniques déployés en
milieu de travail devraient permettre de mieux répondre à ces
nouveaux défis. Devant la croissance du nombre d'informations à
traiter et face à l'avantage concurrentiel que représente
désormais le savoir, ces outils doivent prendre en compte et collecter
les connaissances de chacun et rendre en même temps ce savoir accessible
à tous pour donner à l'organisation les moyens de devenir
réellement apprenante. Toutautant causes que conséquences, les
technologies elles-mêmes imposent donc aux organisations comme aux
individus une réactivité toujours plus grande vis-à-vis de
l'environnement et une adaptabilité individuelle et collective à
des évolutions toujours plus rapides.
Sous cet aspect, les outils de
knowledgemanagement,comme les politiques qu'ils relayent, changent le
rapport à la formation et imposent de nouvelles formes de travail
collectif en vue d'un apprentissage organisationnel devenu stratégique.
Par ailleurs, l'accès à l'information et le rapport au savoir se
trouvent considérablement modifiés, comme le montre l'apparition
du e-learning et de la formation ouverte et/ou à distance
(FOAD), qui offrent des possibilités nouvelles pour l'ingénierie
des dispositifs (mixtes et montés à la demande, en autoformation
isolée, standardisés ou individualisés, pour une seule
personne ou pour toute l'organisation) mais, là encore, de
manière toujours plus complexe et diversifiée.
II.3. Problèmes
posés par la formation continue au regard de l'innovation
technologique
Selon Schilling et Thérin(2006) cité par (D.
Lussier, Desrochers, M. Caouette et M. Dupont, 2007, p.2), ce qui
caractérise l'innovation technologique c'est en fait sa durée de
vie qui est de moins de 5 ans. Par contre, elle peut être plus courte
pour certaines technologies. Par exemple, les appareils électroniques
ont actuellement une durée de vie de moins de 2 ans tandis que celle des
logiciels est estimée à 6 mois. Cette situation influence alors
toutes les personnes qui seront impliquées de près ou de loin
dans l'utilisation de ces dernières redéfinissant ainsi les modes
de fonctionnement et de gestion dans les institutions. De plus, la formation du
personnel constitue un défi de taille pour les entreprises qui veulent
aller de l'avant dans un monde qui subit chaque jour des changements. En effet,
ce dernier doit estimer les réelles retombées d'une formation
menant à l'acquisition de compétences temporaires et
déterminer les moyens qui seront mis en place pour assurer une formation
continue du personnel afin que leur niveau de compétences suive
l'évolution rapide du domaine.
Pour que la formation des agents au sein de l'entreprise soit
effective ça nécessite plusieurs moyens, est appelée
à mettre en place une politique qui assurera que la formation se fasse
en bon escient dans l'entreprise, afin que le personnel maîtrise à
chaque formation l'outil de la nouvelle technologie.
Alors que les compétences de base permettent aux
individus d'entrer sur le marché du travail, l'apprentissage tout au
long de la vie en facilite la progression continue.
La vocation traditionnelle de la formation continue
était de permettre aux salariés que ça soit leur genre ou
leur position, de suivre l'évolution technologique par le biais d'un
processus de mise à jour de leurs connaissances et de leurs
compétences, ou encore de s'adapter à un monde qui subit des plus
en plus des mutations.
La formation continue doit suivre toujours l'innovation
technologique ou elle doit marcher pas à pas avec cette dernière.
Sur ce il y a plusieurs problèmes posés par la formation continue
au regard de l'innovation technologique entre autres :
ü La difficulté de l'affectation des moyens
financiers continus à la formation qui permet aux employés
d'être à jour face à l'innovation technologique. Dans ce
sens les politiques et les stratégies développées à
l'intérieur des entreprises (ses choix organisationnels) influencent
directement l'action de la formation dans l'entreprise.
ü L'insuffisance de corps enseignant
qualifié : l'entreprise peut avoir le souci d'innover sur tout le
plan, or si l'entreprise veut innover il faut que les agents soient
formés pour s'adapter à cette innovation, pour y arriver, il faut
qu'en interne ou à l'externe (centre de formation) qu'il ait des
formateurs qui ont des connaissances en la matière c'est-à-dire
la nouvelle technologie.
ü L'absence du matériel adéquat à la
nouvelle technologie : on peut former les employés, mais ils seront
buttés à un problème d'applicabilité dans
l'entreprise. La formation est accompagnée par de matériels
appropriés afin que les agents maitrisent ce qu'ils vont faire dans
l'entreprise.
ü L'absence d'une politique cohérente et efficace
de la formation continue au sein de l'entreprise : l'homme qui est le
pilier des activités dans l'entreprise doit être à jour
face à un monde des mutations où l'innovation technologique court
à une vitesse d'éclaire. Le chef de l'entreprise tout en
étant un manager avéré doit mettre en place une politique
de la formation continue qui favorisera l'adaptation continue à la
nouvelle technologie ou chaque fois qu'il y a innovation technologique. Nous
vivons dans un monde des changements c'est-à-dire chaque jour il y a
des choses qui changent dans le monde de travail, les chefs des entreprises
doivent être à l'écoute pour ne pas se retrouver à
la queue, cependant que les autres avancent.
ü L'absence d'une loi organique obligeant les chefs des
entreprises à organiser la formation continue des agents et cadres de
leurs entreprises respectives : eu égard de la technologie qui se
développe du jour au jour, la formation doit suivre le rythme de cette
dernière. Et pour que cela soit effective une loi organique doit
êtreélaboré par l'Assemblé Nationale obligeant la
continuité de la dite formation au regard de l'innovation technologique.
La formation doit suivre l'élan de l'expansion technologique (le
vidéo projecteur, le tableau électronique).
ü L'insuffisance intellectuelle d'adaptation à la
nouvelle technologie aux chefs des travailleurs ou employés :
l'insuffisance intellectuelle, prendra beaucoup de temps à la formation
et trop de temps nécessitera aussi beaucoup des moyens à
l'entreprise.
ü L'actualisation de formation continue : à
chaque fois l'entreprise doit actualiser la formation de ces agents que
ça soit la formation en interne ou à l'extérieur de
l'entreprise, et cela au regard de l'innovation technologique.
ü La disponibilité de matériels dans
l'entreprise après la formation : l'entreprise doit disposer des
machines sophistiquées ou moderne pour les agents formés afin
qu'ils appliquent les acquis de la formation. La formation sur la nouvelle
technologie ou des nouveaux modes de fonctionnement, demande aussi de nouveau
matériel.
ü L'adaptation à la nouvelle technologie : il
est difficile de s'adapter, même après la formation, compte tenu
de l'âge. Surtout pour les personnes âgées ; au
contraire les jeunes s'adaptent facilement, et ilsauraient une plus grande
ouverture face à l'utilisation de la nouvelle technologie dans leur
pratique.
ü La formation non offerte en lien avec l'innovation
technologique : l'innovation technologique doit toujours pousser le
responsable de la formation dans l'entreprise à élaborer un plan
de formation qui cadre avec cette dernière, au cas contraire les agents
vont taper à côté, et les résultats vont
empêcher l'accroissement de rendement dans l'entreprise.
Le manque d'une bonne formation continue des agents peut
entrainer une résistance à l'innovation technologie voulue par la
Direction de l'entreprise, donc former ses agents est une impérative
pour l'innovation technologique dans l'entreprise.
Dans sa nature l'homme résiste toujours aux
changements, maintenant il faut aider ce dernier à se sentir à
l'aise et permettre la productivité dans l'entreprise par l'innovation
technologique, car nous sommes dans un monde qui subit des mutations et
l'innovation technologique est un facteur qui favorise la
compétitivité.
Donc l'entreprise doit mettre en place une bonne politique de
la formation continue qui permettra aux agents d'être à jour et
d'empêcher la résistance aux changements dans le chef des agents
au sein de l'entreprise.
L'innovation technologique a amené dans le monde de
travail plusieurs outils de travail, entre autres :
· Assistant à la communication ;
· Téléphone intelligent ;
· Internet ;
· Logiciels, etc. La liste est largement exhaustive.
Malgré le fait que ces outils semblent utilisés
dans les entreprises, on affirme que l'utilisation réelle de ces outils
est limitée, ils sont installés dans l'entreprise, mais ne sont
pas utilisés. Pour que ces derniers soient utilisés de
manière réelle, le passage obligé c'est la formation
continue. La formation continue est le carburant de toute activité dans
l'entreprise, parce que sans la formation continue les agents seraient
incapables de s'adapter à l'innovation technologique ou aux nouvelles
technologies.
CHAPITRE TROISIEME
CADRE METHODOLOGIQUE
Dans ce chapitre « approche
méthodologique » de notre enquête, nous passerons en
revue la présentation du champ d'investigation, ensuite nous allons
décrire successivement la population d'étude,
l'échantillon de recherche, les techniques et méthodes de
collecte et traitement des données ; et à la fin nous
présenterons les difficultés rencontrées.
III.1. Présentation du
milieu de l'étude : Fonds de Promotion de l'Industrie
Le Fonds de Promotion De l'Industrie est une entreprise au
service de l'industrialisation de la R.D.C., c'est uneInstitution
d'utilité publique.
III.1.1. Historique du fonds de
promotion de l'industrie
Vers les années 70, la République
Démocratique du Congo a connu une crise économique
provoquée par la baisse des matières premières sur le
marché international d'une part, et le renchérissement des prix
des équipements, matériels et fournitures en provenance de
l'occident, d'autres parts. Cette situation a entrainé non seulement la
baisse de la production intérieure, mais aussi celle des recettes
d'exportation de notre pays. Les opérateurs économiques tant du
secteur agricole qu'industriel se sont retrouvés dans l'impasse
d'assurer un approvisionnement régulier et suffisant en matières
premières, pièces et autres fournitures.
Pour atténuer cette situation de crise et favoriser
l'accès des unités de productions au crédit, le
gouvernement a mis en place des structures d'encadrement et d'appui financier
aux industries locales. Dans ce contexte, les structures telles que le Fonds de
Relance Economique (FRE) et le Fonds de Convention de Développement
(FCD) ont vu le jour. Tenant compte de l'expérience
dégagée du fonctionnement de ces deux premières
institutions et pour matérialiser le schéma Directeur de
l'Industrialisation de la RDC, l'organisation des Nations Unies pour le
Développement Industriel (ONUDI) a recommandé la création
d'un fonds spécial, le Fonds de Promotion de l'Industrie en 1989.
Ainsi, l'Etant congolais a créé par l'Ordonnance
n°89-171 du 07 août 1989, le Fonds de Promotion de l'Industrie, FPI
en sigle, entreprise publique à caractère économique et
financier, dotée d'une personnalité juridique.
Deux ans après la création du FPI, l'industrie
congolaise a été paralysée par les pillages de septembre
1991 et de janvier 1993. Ces événements malheureux seront
relayés par la guerre de libération et l'agression
Rwando-Burundaise, avec comme conséquence, la dégradation du
tissu économique congolais et le disfonctionnement du circuit bancaire.
Le Fonds de Promotion de l'Industrie par sa vocation de promouvoir l'essor de
l'industrie congolaise est une institution financière non bancaire
susceptible de recapitaliser la parafiscalité afin de créer des
richesses et contribuer à l'éradication de la pauvreté par
le soutien financier des initiatives privées.
Créer en 1989, le tout premier financement des projets
industriels est intervenu en 1991. L'enveloppe annuelle consacrée au
financement de projet était d'une hauteur de 1.201.874 dollars. De cette
année-là à ce jour, le FPI a déboursé une
enveloppe globale de plus de 350.000.000,00 dollars américains.
Année après année, le financement des projets a connu un
accroissement qui s'est accentué dès 2008 jusqu'à
atteindre environ 50.000.000 dollars américains en 2013.
III.1.2. Champ et cadre
d'intervention du Fonds de Promotion de l'Industrie
En effet, les interventions du FPI couvrent notamment les
projets de production de matières premières et autres
approvisionnements destinés aux unités industrielles, les projets
industriels de production des biens concurrents aux produits importés et
les projets industriels de production des produits semi-finis et finis
destinés aussi bien au marché local qu'à l'exportation.
Les interventions du Fonds de Promotion de l'Industrie visent
le secteur industriel. A ce titre et conformément à sa mission,
le FPI, concourt au financement de :
- Projets de production des matières premières
et autres approvisionnements destinés aux unités
industrielles ;
- Projets industriels de transformation des ressources et
productions locales ;
- Projets industriels de production des biens concurrents aux
produits importés ;
- Projets industriels de production des produits semi-finis et
finis destinés aussi bien au marché local qu'à
l'exportation ;
- Projets de recherche appliquée, à la condition
que le projet à financer aboutisse effectivement à
l'amélioration d'une technologie ou à la promotion d'une
production nouvelle ;
- Le FPI, intervient aussi bien dans le cadre des projets
individuels soumis à son financement par des personnes physiques ou
morales que dans le cadre de contrats-programmes.
III.1.3. Les Directions
provinciales du FPI
Dans sa politique de proximité, le Fonds de Promotion
de l'Industrie dispose en son sein des représentations
disséminées sur l'étendue de la République. Ce sont
au total, quatre directions provinciales, neuf agences, onze antennes et sept
points de perception. Outre la ville province de Kinshasa où se trouve
la Direction Générale, le FPI se trouve dans les provinces
ci-après :
- Katanga ;
- Nord et Sud Kivu ;
- Province Orientale ;
- Kasaï Occidentale ;
- Kasaï Orientale ;
- Bas-Congo ;
- Maniema ;
- Bandundu ;
- Equateur.
Toutes ces représentations font du Fonds de Promotion
de l'Industrie une Institution confortablement assise à travers
l'ensemble du territoire national pour l'essor d'une industrie congolaise qui
se veut forte et prospère pour le développement de la
République Démocratique du Congo.
III.1.4. La description de cinq
composantes structurelles du FPI et leur évolution dans le temps
a. Sommet Stratégique
Il est chargé de la mission et des stratégies de
l'organisation. Il comprend les organes suivants :
- Le conseil d'administration,
- Le comité de gestion ou comité directeur.
Le sommet stratégique du FPI se présente de la
manière suivante :
· A la naissance : le FPI disposait seulement d'un
Administrateur Directeur Général et d'un Administrateur Directeur
Financier. 2 ans après sa création on a ajouté un
Administrateur Directeur Général Adjoint et un Administrateur
Directeur Technique.
· Aujourd'hui : le FPI dispose de tout un conseil
d'Administration qui se présente comme suit :
- Président du conseil d'Administration,
- Administrateur Directeur Général,
- Administrateur Directeur Général Adjoint,
- Administrateur Directeur Technique et Directeur des
projets,
- Administrateur Directeur Financier.
b. Ligne Hiérarchique
Celle-ci est constituée de l'ensemble des cadres
intermédiaires qui lient le sommet stratégique au centre
opération.
Le FPI nous présente les cadres intermédiaires
suivants :
- Directeur coordination provinciale : cette direction de
la coordination provinciale (DCP), est l'organe du Fonds de Promotion de
l'Industrie qui joue le rôle de courroie de transmission entre la
Direction Générale et les Entités Provinciales et
vice-versa. Elle est l'interface pour les autres Directions et services du
siège dans leurs relations avec les Entités Provinciales. Ceci
en vue de coordonner et unifier les actions qui les intéressent
mutuellement.
- Directeur du Patrimoine et Logistique (DPL) : sa
direction a un rôle important à jouer, celui de faciliter un
fonctionnement harmonieux des Directions et Services autonomes en leur offrant
l'ensemble des moyens logistiques prévus par le budget afin de permettre
à l'entreprise de réaliser les objectifs lui assignés par
l'Etat.
- Directeur de Supervision : de son côté
avec sa direction est chargé d'assurer un suivi régulier des
interventions du FPI sous forme de financement par prêt et de prise de
participation en vue d'en apprécier les réalisations
financières et physiques conformément aux programmes
agréés, de proposer si nécessaire, la modification du
programme d'investissement et la réorientation de l'activité du
projet.
- Directeur du Gestion de Porte Feuille : celui-ci a la
charge de gérer la situation des engagements des promoteurs,
bénéficiaires des prêts FPI.
- Directeur de Mobilisation de la Taxe : la taxe de
promotion de l'Industrie (TPI), constitue l'une des sources de revenu la plus
importante pour le FPI, le Directeur et sa suite sont chargés de
mobiliser, recouvrer et contrôler cette taxe.
- Directeur service Informatique : a dans ces
attributions la charge de la mise en oeuvre du système globale
d'information, de la politique informatique en accord avec la stratégie
générale du FPI.
- Directeur d'Audit Interne : il lui revient avec sa
direction de protéger et de sauvegarder les patrimoines de l'entreprise,
d'assurer la fiabilité et le bon enregistrement des informations
liées à la gestion et à une présentation
sincère et régulière des états financiers.
- Présidente de la délégation
Syndicale
- Directeur des études
- Directeur juridique et Ressources Humaines.
c. Technostructure
Selon MINTZBERG cité par KIDINDA S. (2015), la
technostructure est composée des analystes qui servent l'organisation en
agissant sur le travail des autres. Ces analystes sont dissociés du flux
de travail, ils peuvent le concevoir, le planifier, le changer ou assurer la
formation des opérations, mais ils ne font pas le travail de production
eux-mêmes.
Au sein de FPI, la technostructure est composée de
service suivant :
- Service d'informatique ;
- Service d'Audit interne ;
- Service de comptabilité ;
- Service de budget ;
- La direction des études ;
d. Fonctionnels de Support Logistique (service
d'appui)
Ils comprennent l'ensemble de services ou d'unités
spécialisées qui sont en dehors du flux de travail. Dans la
même logique le FPI, comprend les services suivants :
- Le service de Protocole et relations publiques ;
- Le service de trésorerie ;
- Le service de Gestion du Patrimoine qui comprend deux
sections : gestion immobilière et gestion
mobilière ;
- Le service de Gestion de la Logistique avec ses deux
sections : gestion de la Logistique et la gestion du Charroi
automobile ;
- Le service Juridique ;
- Le service de Paie ;
- Le service Social ;
- Le service de la Formation ;
- Le service de Gestion de Ressources Humaines.
e. Centre Opérationnel
Il comprend tous les agents qui sont chargés des
tâches directes de production de biens ou des services pour lesquels
l'organisation existe. Le Centre Opérationnel du FPI comprend :
- Le service des approvisionnements qui a deux sections :
la section des achats et la section des stocks ;
- Le service de recouvrement TPI/locale avec les
sections : identification, taxation et perception ;
- Le service de recouvrement TPI/ import avec en son sein les
sections : perception et vérification ;
- Le service de contrôle TPI/locale ;
- Le service de contrôle TPI/import ;
- Le service de portefeuille travaille avec les
sections : élaboration des échéanciers et appel des
échéances ;
- Le service de recouvrement prêt intervient à
travers les sections prêt en force et prêt à
maturité ;
- Service de gestion des impayés focalise ses actions
à travers deux sections : celle de prêt en force et de
prêt à maturité ;
- Les entités provinciales.
Iii.1.5. La description de
la vision, du mandat, de la mission et des objectifs du Fonds de Promotion de
l'Industrie
a) La Vision du FPI
Cette Institution Publique à caractère
économique et financier a pour vision de promouvoir l'essor de
l'industrie congolaise. Dès sa création l'Etat congolais avait
déjà cette vision, jusqu'aujourd'hui l'entreprise marche toujours
avec la même vision.
b) Le Mandat du FPI
Par l'Ordonnance n°89-171 du 07 août 1989, l'Etat
congolais a créé le Fonds de Promotion de l'Industrie, FPI en
sigle, dotée d'une personnalité juridique. Le Fonds de Promotion
de l'Industrie est le fruit de la volonté politique des autorités
congolaises pour assurer un développement intégral de
l'économie nationale.
En 2009, l'entreprise a été transformée
par le Décret n°09/64 du 03 décembre 2009 en
établissement publique à caractère administrative et
financier, doté de la personnalité juridique.
c) La Mission du FPI
La mission étant donc une description
générale de ce que l'organisation est appelée à
faire pour réaliser sa vision, elle exprime la raison d'être d'une
organisation. En ce qui concerne le FPI, cette entreprise a pour
mission :
- Le soutien aux industries existantes ;
- La promotion des industries nouvelles ;
- La promotion des petites et moyennes entreprises ;
- La promotion de l'intégration industrielle en
général et en particulier entre les petites et les grandes
unités, et les secteurs industriel et agricole ;
- La promotion des activités de la recherche
appliquée permettant le développement et l'amélioration du
secteur industriel.
d) Les Objectifs du FPI
Les objectifs reflètent la façon dont
l'institution souhaite mener à bien sa mission. Un objectif est une
expression plus précise des résultats attendus. A c'est effet,
les objectifs du FPI sont les suivants :
- Mettre en place un tissu industriel concourant à la
valorisation des ressources, locales et permettant de satisfaire les besoins
locaux ;
- Réduire la dépendance de l'économie
vis-à-vis de l'extérieur par la production des matières
premières destinées aux industries locales et les produits finis
concurrents aux biens importés ;
- Promouvoir l'exportation des produits industriels,
particulièrement des produits manufacturés.
III.2. Déroulement de
l'enquête
III.2.1. Population
d'étude
Notre étude, concerne360agents et cadres du FPI
Kinshasa, dans la période 2015-2016.
III.2.2. Echantillon de
l'étude
Echantillonner consiste à tirer d'une population
globale infinie, indéterminée, un groupe déterminé
fini de cette population appelé échantillon.
Dans la présente recherche, nous avons recouru à
l'échantillon occasionnel de 120 sujets du Fonds de Promotion de
l'Industrie FPI en sigle, étant donné que nous avons de bonnes
raisons de croire que cette fraction de la population est représentative
de celle-ci.
III.2.3.
Caractéristiques de l'échantillon
Pour discriminer les sujets faisant partie de notre
échantillon, nous avons retenu six variables notamment le sexe, le
niveau d'études, l'ancienneté, la fonction occupée, la
direction et le service d'attache.
a) Sexe
Tableau 3 : Répartition des sujets selon leur
sexe
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Masculin
|
78
|
65
|
Féminin
|
42
|
35
|
Total
|
120
|
100
|
Ce tableau montre que la majorité des
enquêtés soit 65% sont du sexe masculin et 35% sont du sexe
féminin.
b) Niveau d'études
Tableau 4 : Répartition des sujets selon leur
niveau d'études
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Licencié
|
68
|
56,6
|
Gradué
|
45
|
37,5
|
Autre
|
7
|
5,8
|
Diplômé d'Etat
|
0
|
0
|
Total
|
120
|
100
|
Les enquêtés qui constituent l'échantillon
de notre recherche sont 37,5% du niveau graduat 56,6% du niveau licence et 5,8%
d'autres niveaux non identifiés
En somme, la majorité des sujets de notre
échantillon sont des licenciés.
c) Ancienneté dans la profession
Tableau 5 : Répartition des sujets selon leur
ancienneté
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
4 à 6 ans
|
40
|
33,3
|
1 à 3 ans
|
37
|
30,7
|
10 à 12 ans
|
16
|
13,3
|
7 à 9 ans
|
9
|
7,5
|
13 à 15 ans
|
6
|
5
|
16 à 18 ans
|
4
|
3,3
|
19 à 21 ans
|
4
|
3,3
|
31 à 33 ans
|
2
|
1,6
|
28 à 30 ans
|
1
|
0,8
|
34 ans et plus
|
1
|
0,8
|
22 à 24 ans
|
0
|
0
|
25 à 27 ans
|
0
|
0
|
Total
|
120
|
100
|
Ce tableau indique que l'ancienneté des
enquêtés se présente comme suit : 1 à 3 ans
30,7%, 4 ans à 6 ans 33,3%, 7 ans à 9 ans 7,5%, 10 à 12
ans 13,3%, 13 à 15 ans 5%, 16 à 18 ans 3,3%, 19 à 21 ans
3,3%, 28 à 30 ans 0,8%, 31 à 33 ans 1,6%, et des sujets ayant 34
ans et plus 0,8%.
d) Fonction occupée
Tableau 6 : Répartition des sujets selon leur
fonction occupée
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Analyste des projets
|
31
|
25,8
|
Contrôleur
|
22
|
18,3
|
Agent
|
19
|
15,8
|
Comptable
|
18
|
15
|
Chef de section
|
8
|
6,6
|
Chef de service
|
5
|
4,2
|
Agent de recouvrement
|
4
|
3,3
|
Chef de bureau
|
3
|
2,5
|
Gestionnaire stock (Magasiner)
|
3
|
2,5
|
Agent de Bureau
|
2
|
1,6
|
Chef de service adjoint
|
2
|
1,6
|
Chef de bureau adjoint
|
1
|
0,8
|
Chef de bureau principal
|
1
|
0,8
|
Chef du personnel
|
1
|
0,8
|
Total
|
120
|
100
|
Les résultats de ce tableau qui concernent les
fonctions des agents enquêtés, présentent ce qui
suit : 15,8% d'agent, 1,6% agent de bureau, 3,3% d'agent de recouvrement,
25,8% analyste des projets, 2,5% chef de bureau, 0,8% chef de bureau adjoint,
0,8% chef de bureau principal, 6,6% chef de section, 4,2% chef de service,
1,6% chef de service adjoint, 0,8% chef du personnel, 15% comptable, 18,3%
contrôleur, et 2,5% gestionnaire stock (Magasiner).
e) Direction
Tableau 7 : Répartition des sujets selon leur
direction d'attache
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Mobilisation Taxe/Import et Local (DMT)
|
37
|
30,8
|
Projets (DPR)
|
29
|
24,2
|
Financière (DFI)
|
26
|
21,6
|
Ressources Humaines (DRH)
|
16
|
13,3
|
Patrimoine et Logistique (DPL)
|
7
|
5,8
|
Coordination Provinciale (DCP)
|
4
|
3,3
|
Gestion du Portefeuille (DGP)
|
1
|
0,8
|
Total
|
120
|
100
|
La lecture de ce tableau témoigne que les sujets
enquêtés font partie de la direction ci-après : 3,3%
coordination provinciale (DCP), 21,6% Direction Financière (DFI), 0,8%
Gestion du portefeuille (DGP), 30,8% Mobilisation Taxe/Import et Local (DMT),
5,8% Patrimoine et Logistique (DPL), 24,2% Projets (DPR), et soit 13,3%
Ressources Humaines (DRH).
En gros, la plus grande proportion de notre échantillon
est composée par les analystes des projets.
f) Service
Tableau 8 : Répartition des sujets selon leur
service d'attache
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Contrôle TPI/Local et Import
|
28
|
23,3
|
Comptabilité
|
24
|
20
|
Evaluation
|
16
|
13,3
|
Crédit
|
11
|
9,2
|
Formation
|
8
|
6,6
|
Recouvrement TPI/Local et Import
|
8
|
6,7
|
Gestion de la logistique
|
4
|
3,3
|
Sans opinion
|
4
|
3,3
|
Approvisionnements
|
3
|
2,5
|
Social
|
3
|
2,5
|
Gestion du Personnel
|
2
|
1,7
|
Mobilisation des Ressources
|
2
|
1,7
|
Protocol et Relations Publiques
|
2
|
1,7
|
Service Autonome
|
2
|
1,7
|
Budget
|
1
|
0,8
|
Gestion du patrimoine
|
1
|
0,8
|
Portefeuille
|
1
|
0,8
|
Trésorerie
|
1
|
0,8
|
Total
|
120
|
100
|
Ce tableau montre que les services des enquêtés
sont respectivement : 2,5% approvisionnements, 0,8% Budget, 20%
comptabilité, 23,3% contrôle TPI/Local et Import, 9,2% service de
crédit, 13,3% évaluation, 6,6% formation, 3,3% gestion de la
logistique, 0,8% gestion du patrimoine, 1,7% gestion du personnel, 1,7%
mobilisation des ressources, 0,8% portefeuille, 1,7% Protocol et relations
publiques, 6,7% Recouvrement TPI/Local et Import, 1,7% service autonome, 2,5%
social, 0,8% Trésorerie, et 3,3% sans opinion.
En somme, la majorité des sujets interrogés sont
des agents de service de contrôle TPI/Local et Import.
III.2.4. Méthode et
technique utilisée
III.2.4.1. Méthodes du
travail
Dans notre étude nous avons choisi de travailler avec
les méthodes d'enquête. Et Cette méthode nous a permis de
recueillir les informations auprès des sujets.
III.2.4.1. Techniques de la
recherche
Dans notre travail, nous avons utilisé les techniques
(documentaire, le questionnaire, l'analyse de contenu, la technique
statistique, le pré-enquête)
a. La technique documentaire
Cette technique documentaire nous a aidés dans la
mesure où elle nous a fournie des données pour construire notre
cadre théorique où nous avons pu définir les
différents concepts se rapportant à notre travail, les
études empiriques ainsi que les informations, afférentes à
notre cadre d'étude.
b. Le questionnaire
Nous nous sommes servis de ce questionnaire pour recueillir
les informations auprès de 120 agents et cadres du Fond pour la
Promotion de l'Industrie (FPI).
c. Analyse de contenu
Dans cette recherche, outre le thème exploité,
nous avons utilisé trois différentes unités, à
savoir : l'unité de contexte, l'unité d'enregistrement et
l'unité d'énumération. La première est l'ensemble
des proposition ou réponses contextuelles fournies par les sujets
à chaque question. La deuxième est la phrase de base à
partir de laquelle des mots pivots (clés) se sont dégagés.
La troisième est la référence ou la lumière de
compter la phrase de base porteuse du message qui nécessite à
quantifier les données.
d. Les techniques statistiques
Il existe plusieurs techniques statistiques qui servent au
traitement des données d'enquête. Quant à nous, outre le
calcule de pourcentage le choix a porté sur le chi-deux standard de KARL
PEARSON aussi formulé :
X2 2
Où
III.2.5. Elaboration du
questionnaire
Pour arriver à élaborer notre questionnaire,
nous nous sommes référés à notre
problématique et à l'hypothèse de travail, les questions
ont été construites en fonction des informations obtenues
auprès des sujets interrogés après la
pré-enquête.
Ce dernier est composé de 11 questions fermées,
1 question ouverte et 5 questions mixtes avec de sous-questions qui se
rapportent chacune aux différents thèmes exploités dans
notre étude.
III.2.6. Administration du
questionnaire
La technique de récolte des données est un
ensemble de moyens et des procédés qui permettent à un
chercheur de rassembler les informations originales. Après avoir
confectionné notre questionnaire, nous sommes descendus sur terrain
afin de palper les réalités du terrain en mettant en contact
direct les sujets face au questionnaire.
Au moment de la distribution nous intervenions pour apporter
des éclaircissements aux questions qui n'étaient pas bien
comprises par les sujets interrogés.
III.2.7. Dépouillement
et traitement
Cette phase consiste à résumer,
synthétiser et classer les données recueillis en tenant compte
des différents aspects étudiés.
Pour dépouiller nous avons recouru à la
technique de pointage des fréquences question par question. Nous
dressons les tableaux des fréquences et nous avons calculé les
pourcentages par la formule statistique suivante :
Ensuite :
1. Nous avons listé toutes les propositions des
réponses des sujets ;
2. Nous avons regroupé toutes les propositions
similaires ou qui, disent la même chose ;
3. Nous sommes en suite passés au pointage des
fréquences, pour enfin les transformer en pourcentage.
Iii.3. Difficultés
rencontrées
Pour tout travail scientifique il ne manque pas de
difficultés. La première difficulté que nous avons
rencontrée est celle d'atteindre nos sujets, la deuxième est
d'ordre essentiellement financier, parce qu'il nous a fallu débourser
une somme assez importante pour réaliser le présent travail.
Le refus de certaines personnes de nous recevoir et de
répondre à nos questions a constitué la troisième
difficulté. Cela nous a amené, après plusieurs tentatives,
à nous concentrer uniquement sur ceux qui nous étaient
accessibles.
Voilà globalement présentées les
principales difficultés rencontrées dans la conduite de cette
étude ? Cependant, le reflexe et l'imagination du chercheur nous
ont permis d'en venir à bout.
CHAPITRE QUATRIEME
PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
Ce chapitre présente, analyse et interprète les
résultats.
Iv.1. Présentation
et analyse des donnéesdes résultats de l'enquête
Etant donné que notre travail repose sur les enjeux de
la formation continue des agents du FPI face à l'innovation
technologique, le travail s'est déroulé en deux volets : le
premier volet se rapporte à la présentation et analyse des
données de notre enquête et le deuxième volet à
l'analyse et l'interprétation des résultats.
QUESTION DE FOND
Thème 1 : De l'existence et du contexte
Question n°1 : Qu'entendez-vous par :
a) Formation Continue
Tableau 9 : Répartition des sujets sur le sens
accordé à la formation continue
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
C'est la mise à niveau des travailleurs
|
84
|
70
|
C'est la formation en cours d'emploi
|
28
|
23,3
|
C'est la formation professionnelle
|
6
|
5
|
C'est la formation qui précède la formation
initiale
|
2
|
1,6
|
Total
|
120
|
100
|
Ce tableau atteste que sur 120 enquêtés, 28 soit
23,3% des enquêtés définissent la formation continue comme
étant la formation en cours d'emploi, tandis que 2 soit 1,6 disent que
c'est la formation qui précède la formation initiale, 6 soit 5%
définissent à leur tour la formation continue comme étant
la formation professionnelle et 84 soit 70% disent que c'est la mise à
niveau des travailleurs.
En somme, la majorité des sujets enquêtés
définissent la formation continue comme une mise à niveau des
connaissances des travailleurs. Cela est tout à fait logique, car la
formation continue donne la possibilité à l'agent d'être
à la pointe de connaissances et s'être plus compétitif.
Question n°1 : Qu'entendez-vous par
b) Innovation Technologique
Tableau 10 : Répartition des sujets sur le sens
accordé à l'innovation technologique
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Toutes les techniques que l'avancement de la science offre dans
le monde de travail
|
78
|
65
|
Le développement de la technologie du travail
|
24
|
20
|
Le changement technologique au travail
|
17
|
14,2
|
Sans opinion
|
1
|
0,8
|
Total
|
120
|
100
|
Il ressort de ce tableau en rapport avec la
compréhension de l'innovation technologique que 17
enquêtés soit 14,2% disent que c'est le changement technologique
au travail, 78 soit 65% affirment que c'est toutes les techniques que
l'avancement de la science offre dans le monde de travail, 24 sujets soit 20%
disent que c'est le changement technologique au travail, et 1
enquêté est sans opinion.
En gros, pour plus d'un agent, l'innovation technologique est
la somme des techniques que l'avancement de la science offre dans le monde du
travail. Cette façon de concevoir le concept est quasiment parfaite et
est en rapport avec l'entendement de nombreuses personnes ayant
enquêté sur le thème.
Question n°2 : Peut-on parler réellement de
la formation continue des agents du FPI?
a) Oui ou Non ?
Tableau 11 :Opinions des sujets sur l'existence de la
formation continue au FPI
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
120
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
120
|
100
|
La lecture de ce tableau montre que 120 enquêtés
soit 100% affirment l'existence de la formation continue des agents du FPI.
Cette réaction est un réconfort, car le FPI est
une grande entreprise qui est appelée à suivre de très
près l'évolution du monde.
b) Si oui, dans quel sens ?
Tableau 12 : Opinions des sujets sur l'orientation de la
Formation Continue au FPI
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Du développement de l'entreprise
|
86
|
71,7
|
De l'avancement et du changement de l'entreprise
|
21
|
17,5
|
Sans opinion
|
13
|
10,8
|
Total
|
120
|
100
|
Les résultats de ce tableau montrent ce qui suit :
17,5% sujets interrogés, témoignent que c'est dans le sens de
l'avancement et du changement de l'entreprise tandis que 71,7% des sujets
enquêtés disent que c'est dans le sens du développement de
l'entreprise et 10,8% sans opinion.
En somme, la formation continue au FPI est orientée
vers l'innovation technologique afin de s'adapter aux exigences technologiques
du moment.
Question n°3 : Quelle est la place accordée
à la formation continue par le FPI ?
Tableau 13 : Opinions des sujets sur la place
accordée à la formation continue par le FPI
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
La formation continue prend une place prépondérante
au FPI
|
74
|
61,7
|
La formation continue est au centre des préoccupations au
FPI
|
40
|
33,3
|
Sans opinion
|
4
|
3,3
|
La formation continue est reléguée au second
plan
|
2
|
1,7
|
Total
|
120
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 33,3% des personnes
enquêtés affirment que la formation continue est au centre des
préoccupations au FPI, tandis que 61,7% disent que la formation continue
prend une place prépondérante au FPI, 1,7% estiment que la
formation continue est reléguée au second plan et 3,3% sans
opinion.
Notons que pour la majorité des sujets
interrogés, la formation continue prend une place
prépondérante au FPI. Cela est tout à fait logique afin de
permettre aux employés d'être à la pointe de l'innovation
technologique et d'être aussi plus performant.
Question n°4 : Quels sont les objectifs principaux de
la formation continue au FPI ?
Tableau 14 : Opinions des sujets sur les objectifs
principaux de la formation continue au FPI
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Accroitre la compétitivité de l'entreprise ou de
l'organisation et Rendre l'agent plus compétitif
|
68
|
56,7
|
Toutes les réponses sont bonnes
|
26
|
21,7
|
Avoir une meilleure maitrise de son métier et
Développer les connaissances des employés
|
21
|
17,5
|
Sans opinion
|
5
|
4,2
|
Total
|
120
|
100
|
A la lumière de ce tableau nous constatons que les
objectifs principaux de la formation continue au FPI sont respectivement :
accroitre la compétitivité de l'entreprise ou de l'organisation
et rendre l'agent plus compétitif 56,7% des enquêtés, avoir
une meilleure maitrise de son métier et développer les
connaissances des employés 17,5% des sujets interrogés, toutes
les réponses sont bonnes 21,7% des enquêtés et 4,2 sans
opinion.
Question n°5 : Le FPI dispose-t-il des moyens
conséquents pour la formation continue de ses employés ?
a) Oui ou Non
Tableau 15 : Opinions des sujets sur l'existence des moyens
pour la formation des employés
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
120
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
120
|
100
|
La lecture de ce tableau témoigne que 120
enquêtés soit 100% affirment que l'entreprise dispose des moyens
conséquents pour allouer à la formation continue de ses
employés.
b) Si oui, quels sont ces moyens ?
Tableau 16 : Opinions des sujets sur l'identification de
ces moyens
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Sans opinion
|
34
|
28,3
|
Financiers
|
33
|
27,5
|
Financiers et Matériels
|
30
|
25
|
Autres
|
11
|
9,2
|
Financiers et Humains
|
6
|
5
|
Financiers, Matériels et Humains
|
6
|
5
|
Total
|
120
|
100
|
Ce tableau indique que 27,5% des sujets enquêtés
identifient les moyens financiers, 25% témoignent que ce sont les moyens
financiers et matériels, 5% des enquêtés disent que ce sont
les moyens financiers et humains, 5% citent les moyens financiers,
matériels et humains, 9,2% des enquêtés affirment que c'est
d'autres moyens et 28,3% sans opinion.
Ici les avis divergent sur les moyens et nous constatons que
la majorité des sujets se sont abstenus. Qu'à cela ne tiennent,
il y a une importante proportion des sujets qui ont cité les moyens
financiers.
Question n°6 : Quelle est l'importance de la formation
continue des agents du FPI ?
Tableau 17 : Opinions des sujets sur l'importance de la
formation continue des agents du FPI
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Elever et maintenir au plus haut niveau les connaissances et
techniques professionnelles
|
62
|
21,7
|
Faciliter l'épanouissement de l'entreprise
|
32
|
26,7
|
Rendre l'entreprise compétitive
|
26
|
51,7
|
Total
|
120
|
100
|
Sur 120 enquêtés soit 100%, 26 soit 51,7%
affirment que l'importance de la formation continue des agents du FPI c'est
pour rendre l'entreprise compétitive, 32 sujets soit 26,7% disent c'est
pour faciliter l'épanouissement de l'entreprise et 62
enquêtés soit 21,7% disent c'est pour élever et maintenir
au plus haut niveau les connaissances et professionnelles et ceux-ci
représentent la majorité des sujets de l'échantillon.
Question 7 : Le FPI a une politique de formation continue de
ses employés ?
a) Oui ou Non ?
Tableau 18 : Opinions des sujets sur la mise en place d'une
politique globale de formation des employés
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
105
|
87,5
|
Sans opinion
|
15
|
12,5
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
120
|
100
|
Ce tableau montre que 87,5% des sujets témoignent que
le FPI a une politique globale de la formation continue de ses employés
et 12,5% des personnes interrogées étaient sans opinion.
En gros, la politique globale de la formation continue des
agents du FPI est au rendez-vous, ce qui est une initiative à saluer par
tous.
b) Si oui, laquelle ?
Les réponses des sujets enquêtés, nous
révèlent que la politique de la formation continue des
employés du FPI est tout simplement l'investissement à longue
durée dans la formation continue visant à développer les
connaissances nécessaires et l'acquisition des compétences pour
permettre au personnel d'atteindre les standards internationaux en la
matière et permettre aussi l'épanouissement de l'entreprise et
son expansion future. Une autre politique du FPI en matière de formation
continue c'est l'approvisionnement continu de la bibliothèque, la
formation périodique des agents et cadres, la participation aux
différents stages, forum et festival économique et industriel. Il
y a aussi une politique qui prime le contact avec l'extérieur pour la
participation aux différentes formations. Nous avons fait la
synthèse des réponses de 13,3% des enquêtés et 86,6%
n'ont pas donné leur opinion.
Question n°8 : Le FPI a-t-il un plan de formation
continue pour chaque année ?
Tableau 19 : Opinions des sujets sur l'existence d'un
plan de formation continue par année
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
111
|
92,5
|
Sans opinion
|
9
|
7,5
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
120
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 92,5% des personnes
interrogées acceptent que le FPI ait un plan de formation continue pour
chaque année et 7,5% des sujets enquêtés sans opinion.
Question n°9 : Avez-vous déjà
bénéficié d'une action de formation continue ?
a) Oui ou Non ?
Tableau 20 : Opinions des sujets sur la participation
à la formation continue
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
92
|
76,7
|
Non
|
16
|
13,3
|
Sans opinion
|
12
|
10
|
Total
|
120
|
100
|
Ce tableau montre que 76,7% d'enquêtés affirment
qu'ils ont bénéficié d'une action de formation continue,
13,3% disent le contraire et 10% d'enquêtés sans opinion.
b) Si oui, laquelle ?
Après notre enquête sur les formations
reçues par les agents et cadres du FPI, nous avons trouvé que sur
120 sujets enquêtés seulement 53 soit 44,2% qui ont suivi la
formation en : informatique, logistique, comptabilité, gestion du
personnel (calcul de salaire), évaluation des projets et financement des
entreprises, ingénierie financière, gestion du personnel cas de
congé de maternité, formation sur le taxe, en financement des
entreprises, système comptable OHADA.
c) Si non, pourquoi ?
Nous avons réalisé que 16 sujets soit 13,3% sur
120 qui n'ont pas bénéficiés d'une action de formation
pour la simple raison que : 12 sujets soit 10% sur 16 sont nouvellement
engagés ou en période probatoire ou encore aucune action de
formation se présente, 2 sujets soit 1,6% sur 16 ont donnés la
raison qu'ils ne sont pas encore classé pour une action de formation, et
1 sujet soit 0,8 sur 16 ne bénéficie pas d'une action de
formation continue parce que son expérience professionnelle fait qu'il
n'en a plus besoin, pour terminer il y a eu 51 sujets soit 42,5% sur 120 sujets
qui n'ont pas donnés leur opinion.
Question n°10 : Selon vous, les sessions de
formation continue des employés du FPI sont-elle
régulières ?
a) Oui ou Non ?
Tableau 21 : Opinions des sujets sur la
régularité des sessions de formation continue
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
114
|
95
|
Non
|
3
|
2,5
|
Sans opinion
|
3
|
2,5
|
Total
|
120
|
100
|
La lecture de ce tableau témoigne que 95% des sujets
enquêtés admettent que les sessions de formation continue des
employés du FPI sont régulières, 2,5% disent le contraire
et 2,5% d'enquêtés sans opinion.
b) Si oui, elles concernent quelle catégorie
d'agents
Tableau 22 : Opinions des sujets sur la catégorie
d'agents ayant déjà été formés
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Cadres et agents d'exécution
|
58
|
48,3
|
Cadres
|
44
|
36,7
|
Cadres, agents d'exécution et ouvriers
|
9
|
7,5
|
Sans opinion
|
6
|
5
|
Agents d'exécution
|
3
|
2,5
|
Total
|
120
|
100
|
Il ressort de ce tableau en rapport avec la catégorie
d'agents ayant suivi des sessions de formation continue, que 36,7% disent que
cela a concerné les cadres, 2,5% d'enquêtés affirment que
les sessions de formation continue ont concerné les agents
d'exécution, 48,3% des sujets enquêtés disent qu'elles ont
concerné les cadres et les agents d'exécution, 7,5%
d'enquêtés témoignent qu'elles ont concerné les
cadres, les agents et les ouvriers, et 5% d'enquêtés sans
opinion.
En somme, la catégorie d'agents ayant le plus
bénéficié des sessions de formation continue est
constituée des cadres et agents d'exécution. De ce qui
précède, la formation continue concerne donc toutes les
catégories d'agents du FPI.
c) Si non, pourquoi ?
Nous avons constaté après notre enquête
que 2,5% des sujets enquêtés sur 100 ont dit que les sessions de
formation continue des employés du FPI ne sont pas
régulièressans pour autant donné leur raison.
Question n°11 : Si oui, combien en avez-vous eu au
courant de l'année 2014-2015 ?
Tableau 23 : Opinions des sujets sur le nombre de session
de formation continue bénéficiée par an
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Plus de cinq
|
37
|
30,8
|
Deux
|
32
|
26,7
|
Sans opinion
|
28
|
23,3
|
Une
|
15
|
12,5
|
Trois
|
4
|
3,3
|
Cinq
|
4
|
3,3
|
Total
|
120
|
100
|
Ce tableau montre que 12,5% des personnes interrogées
ont eu au courant de l'année 2014-2015 une seule session de formation
continue, 26,7% ont eu deux sessions de formation continue, 3,3% des sujets
enquêtés ont participé à trois sessions de
formation, 3,3% d'enquêtés cinq, 30,8% d'enquêtés ont
eu plus de cinq session de formation continue au courant de l'année
2014-2015, et 23,3% sujets enquêtés sans opinion.
En définitive, la majorité des sujets
enquêtés ont bénéficié de plus de cinq
sessions de formation continue.
Question n°12 : Comment s'effectuent le suivi et
l'évaluation des acquis de la formation continue des agents
bénéficiaires ?
Tableau 24 : Opinions des sujets sur le suivi et
évaluation des acquis de formation des agents
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Sur base du rendement de l'agent au regard des acquis de la
formation continue
|
60
|
50
|
Par l'exécution des tâches sur terrain
|
25
|
20,8
|
Sans opinion
|
16
|
13,3
|
Par supervision directe
|
13
|
10,8
|
Par la délégation de l'autorité
|
6
|
5
|
Total
|
120
|
100
|
Sur 120 sujets enquêtés, 13 soit 10,8% affirment
que le suivi et l'évaluation des acquis de la formation continue des
agents bénéficiaires se font par supervision directe, 25 sujets
soit 20,8% disent c'est par l'exécution des tâches sur terrain, 60
sujets soit 50% affirment que c'est sur base du rendement de l'agent au regard
des acquis de la formation continue, 6 sujets soit 5% par la
délégation de l'autorité et 16 sujets
enquêtés soit 13,3% sans opinion.
En gros, pour la majorité des sujets
enquêtés, le suivi et l'évaluation des acquis de la
formation continue des agents bénéficiaires se font sur base du
rendement de l'agent au regard des acquis de la formation continue.
Question n°13 : Quels sont, selon vous les enjeux de
la formation continue pour le FPI ?
Tableau 25 : Opinions des sujets sur les enjeux de la
formation continue pour le FPI
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Permettre la mise à niveau permanente des connaissances et
contribuer à la professionnalisation des agents
|
46
|
38,2
|
Permettre la mise à niveau permanente des connaissances et
Accroitre les compétences et les qualifications des agents
|
33
|
27,5
|
Accroitre les compétences et les qualifications des agents
et contribuer à la professionnalisation des agents
|
19
|
15,7
|
Toutes les réponses sont bonnes
|
19
|
15,7
|
Sans opinion
|
3
|
2,5
|
Total
|
120
|
100
|
Ce tableau montre en ce qui concerne les enjeux de la
formation continue pour le FPI que, 27,5% d'enquêtés disent c'est
pour permettre la mise à niveau permanente des connaissances et
accroitre les compétences et les qualifications des agents, 38,2% sujets
enquêtés affirment que c'est pour permettre la mise à
niveau permanente des connaissances et contribuer à la
professionnalisation des agents, 15,7% des personnes enquêtés
disent c'est pour accroitre les compétences et les qualifications des
agents et pour contribuer à la professionnalisation des agents, 15,7%
des personnes interrogéesaffirment que toutes les réponses
précédentes sont bonnes et 2,5% d'enquêtés sans
opinion.
En soi, pour la majorité des sujets
enquêtés les enjeux de la formation continue pour le FPI est de
permettre la mise à niveau permanente des connaissances et contribuer
à la professionnalisation des agents.
Question n°14 : Comment la formation continue
est-elle assurée dans le contexte de l'innovation technologique au sein
du FPI ?
Tableau 26 : Opinions des sujets sur la mise en pratique
de la formation continue dans le contexte de l'innovation technologique
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
En examinant le besoin en formation continue sur le plan
technologique
|
90
|
75
|
En se référant au niveau qu'ont atteint les autres
entreprises de même secteur
|
22
|
18,3
|
Sans opinion
|
4
|
3,3
|
Toutes les réponses sont bonnes
|
3
|
2,5
|
Autres (à préciser)
|
1
|
0,8
|
Total
|
120
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 90 sujets soit 75% disent c'est
en examinant le besoin en formation continue sur le plan technologique, 22
sujets soit 18,3% affirment que c'est en se référant au niveau
qu'ont atteint les autres entreprises de même secteur, 1
enquêté dit en adaptant l'innovation technologique au mode de
travail des agents, 4 sujets disent que toutes les réponses sont bonnes
et 3 sujets sans opinion.
En gros pour la majorité, la formation continue est
assurée dans le contexte de l'innovation technologique en examinant le
besoin en formation continue sur le plan technologique.
Thème 2 : Problèmes Soulevés
Question n°15 : Quels sont les problèmes et
difficultés rencontrés par le FPI en matière de la
formation continue ?
Tableau 27 : Opinions des sujets sur les problèmes
rencontrés par le FPI dans la formation continue
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Coût exorbitant de formation et Problème de
volonté de dirigeants
|
51
|
42,5
|
Coût exorbitant de formation et Problèmes
liés à la volonté de l'agent
|
46
|
38,3
|
Coût exorbitant de formation et problème d'ordre
logistique
|
14
|
11,6
|
Problèmes de volonté de dirigeant et
Problèmes liés à la volonté de l'agent
|
5
|
4,2
|
Sans opinion
|
3
|
2,5
|
Autre (à préciser)
|
1
|
0,8
|
Total
|
120
|
100
|
Ce tableau indique que 42,5% des personnes interrogées
disent que les problèmes ou difficultés rencontrés par le
FPI en matière de la formation continue c'est le coût exorbitant
de formation et problèmes de volonté de dirigeants, 38,3% des
sujets enquêtés affirment que c'est le coût exorbitant de
formation et les problèmes liés à la volonté de
l'agent, 4,2%d'enquêtés identifient des problèmes de
volonté de dirigeants et problèmes liés à la
volonté de l'agent, 11,6% des sujets enquêtés affirment que
c'est le coût exorbitant de formation et problèmes d'ordre
logistique, 0,8% d'enquêtés disent que c'est les problèmes
d'ordre gouvernemental et 2,5% des sujets enquêtés sans
opinion.
En définitive, la majorité des sujets
enquêtés ont identifiés comme problèmes
rencontrés par le FPI en matière de formation continue le
coût exorbitant de formation et le manque de volonté des
dirigeants.
Thème 3 : Stratégies du FPI dans le
contexte de la formation continue face à l'innovation technologique
Question n°16 : Quelles sont les stratégies
adoptées par le FPI pour surmonter les problèmes liés
à la formation continue de ces agents face à l'innovation
technologique ?
Tableau 28 : Opinions des sujets sur les
stratégies adoptées pour surmonterces problèmes
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Mettre le financement au service de la formation continue et
inciter les dirigeants à mettre un accent favorable sur la formation
continue
|
61
|
50,7
|
Mettre le financement au service de la formation continue et
motiver les agents en ce qui concerne la formation continue
|
48
|
40
|
Inciter les dirigeants à mettre un accent favorable sur la
formation continue et Motiver les agents en ce qui concerne la formation
continue
|
5
|
4,2
|
Sans opinion
|
4
|
3,3
|
Toutes les réponses sont bonnes
|
2
|
1,6
|
Total
|
120
|
100
|
Les résultats de ce tableau montrent que 50,7% sujets
enquêtés ont trouvé comme stratégies à
adopter par le FPI pour surmonter les problèmes liés à la
formation, celles de mettre le financement au service de la formation continue
et inciter les dirigeants à mettre un accent favorable sur la formation
continue des agents, 40% des personnes enquêtées disent qu'il faut
mettre le financement au service de la formation continue et motiver les
agents en ce qui concerne la formation continue, 4,2% d'enquêtés
affirment qu'il faut inciter les dirigeants à mettre un accent favorable
sur la formation continue et motiver les agents en ce qui concerne la formation
continue, 1,6% des sujets enquêtés disent que toutes les
réponses précédentes sont bonnes et 3,3%
d'enquêtés sans opinion.
En définitive, la majorité des sujets
interrogés sont d'accord sur une seule stratégie pour surmonter
les difficultés liées à la formation continue, celle de
mettre le financement au service de la formation continue et inciter les
dirigeants à mettre un accent favorable à cette action.
Question n°17 : Quelles sont, selon vous, les
perspectives d'avenir du FPI en matière de la formation
continue ?
En ce qui concerne les perspectives d'avenir du FPI en
matière de la formation continue sur 120 sujets il n'y a que 50 sujets
soit 41,6% qui ont donné leurs opinions en ces termes :
- 24 sujets, soit 20%, ont dit que l'entreprise à
l'occurrence le FPI doit organiser beaucoup d'actions de formation des agents
et cadres en vue de devenir une entreprise compétitive sur le plan
international, que la fonction formation soit au centre de tout besoin du
rendement de l'entreprise,
- 16 sujets, soit 13,3%, ont réagi en disant qu'il faut
que l'entreprise dispose des fonds nécessaires pour la formation des
agents et mettre un accent particulier sur la formation continue et que le FPI
mobilise et maximise les moyens pour que les agents et cadres de chaque
direction ou service bénéficient du recyclage et autres
formations par rapport à leurs attributions au sein de l'entreprise afin
de fournir les meilleurs résultats pour atteindre les objectifs
assignés par l'entreprise,
- 10 sujets, soit 8,3%, disent que la mise à niveau de
tous les agents et cadres soit de manière continue pour permettre
à l'entreprise d'accroitre le rendement, les compétences, les
connaissances de ses employés en vue d'atteindre les standards
internationaux en matière de compétence professionnelle. Et dans
l'avenir proche, le FPI doit viser et augmenter son niveau qualificatif,
clarifier ses choix professionnels, définir des projets réalistes
et réalisables, élaborer le plan d'actions.
Tandis que 70 sujets soit 58,3% n'ont pas donné leurs
opinions sur cette question qui concerne les perspectives d'avenir du FPI en
matière de la formation continue.
Iv.2. Analyse
différentielle
En ce qui concerne ce point, nous procéderons au
traitement statistique des résultats obtenus à l'aide de Chi-deux
corrigé par YATES étant donné que les fréquences
observées sont inférieures à 5. Cette analyse ne concerne
que trois questions clés, à savoir : n° 2, 15 et 16,
qui cadre avec nos hypothèses, afin de vérifier si les opinions
des enquêtés ont été influencées ou non par
les variables retenus notamment la variable niveau d'études,
ancienneté, et fonction exercée.
Question n° 2 : Peut-on parler de la formation
continue des agents du FPI dans le sens de la mondialisation et l'innovation
technologique ?
Tableau 29 : Opinions des sujets sur l'existence de la
formation continue dans le sens de la mondialisation et de l'innovation
technologique selon la variable niveau d'études
Niveau d'études
Opinions
|
Gradué
|
Licencié
|
Autre
|
Total
|
Oui
|
(45)
45
|
(68)
68
|
(7)
07
|
120
|
Non
|
00
|
00
|
00
|
00
|
Total
|
45
|
68
|
07
|
120
|
X² calculé = 0.750 = X² tabulaire 5.991 au seuil
de 5% avec degré de liberté égal à 2.
Au regard des résultats du tableau supra. Il se
dégage que Chi-deux calculé 0.75 est inférieure à
la valeur tabulaire 5.991 au seuil de 5% avec un degré de liberté
équivalent à 2.
Nous optons de confirmer l'hypothèse nulle. Ceci veut dire
que les avis des sujets enquêtés ne sont pas fonction de leur
niveau d'études.
Tableau 30 : Opinions des sujets sur l'existence de la
formation continue dans le sens de la mondialisation et de l'innovation
technologique selon la variable ancienneté
Ancienneté
Opinions
|
1-3
|
4-6
|
7-9
|
10-12
|
13-15
|
16-18
|
19-21
|
22-24
|
25-27
|
28-30
|
31-33
|
34 et plus
|
Total
|
Oui
|
(38)
38
|
(39)
39
|
(9)
9
|
(16)
16
|
(6)
06
|
(4)
04
|
(4)
04
|
00
|
00
|
(1)
01
|
(2)
02
|
(1)
01
|
120
|
Non
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
Total
|
38
|
39
|
09
|
16
|
06
|
04
|
04
|
00
|
00
|
01
|
02
|
01
|
120
|
X² calculé = 2.250 = X² tabulaire 19.675 au
seuil de 5% avec le degré de liberté égal 11
La lecture du présent tableau nous montre que la valeur
de Chi-deux calculé est de 2.250, inférieure à la valeur
de Chi-deux de la table 19.675, au seuil de 5% avec un degré de
liberté à 11.
Nous résolvons d'accepter l'hypothèse
alternative. Cela signifie que les opinions des sujets enquêtés ne
sont pas influencées par leur ancienneté.
En gros il y a donc indépendance entre les variables
manipulés.
Tableau 31 : Opinions des sujets sur l'existence de la
formation continue dans le sens de la mondialisation et de l'innovation
technologique selon la variable fonction exercée
Fonction
Opinions
|
A
|
A.B
|
A.R
|
Anst .P
|
C.B
|
C.B.A
|
C.B.P.
|
C. sect
|
C. serv
|
C. serv A.
|
C. P
|
comptable
|
Contrôleur
|
Gestionnaire de stock
|
Total
|
Oui
|
(19)
19
|
(2)
02
|
(4)
04
|
(31)
31
|
(3)
03
|
(1)
01
|
(1)
01
|
(8)
08
|
(5)
05
|
(2)
02
|
(1)
01
|
(18)
18
|
(22)
22
|
(3)
03
|
120
|
Non
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
Total
|
19
|
02
|
04
|
31
|
03
|
01
|
01
|
08
|
05
|
02
|
01
|
18
|
22
|
03
|
120
|
X² calculé = 3.500 = X² tabulaire 22.618 au
seuil de 5% avec degré de liberté égal 13
Ce présent tableau, veut tout simplement dire que la
valeur de Chi-deux calculé 3.500 est inférieure à celle de
la table 22.618, au seuil de 5% avec un degré de liberté
égal à 13.
Ceci nous amène d'approuver l'hypothèse nulle et
de rejeter celle qui est alternative, dans la mesure où les opinions des
sujets interrogés sont divergentes.
En somme, il y a autonomie entre les variables
comparées.
Question n° 15 : Quels sont les problèmes ou
difficultés rencontrés par le FPI en matière de la
formation continue ?
Tableau 32 : Opinions des sujets sur les problèmes
ou difficultés rencontrées par le FPI en matière de
formation continue selon la variable niveau d'études.
Niveau d'études
Opinions
|
Gradué
|
Licencié
|
Autre
|
Total
|
Coût exorbitant de formation et problèmes de
volonté de dirigeants
|
(19,9)
22
|
(30)
27
|
(3,1)
04
|
53
|
Coût exorbitant de formation et problèmes
liés à la volonté de l'agent
|
(16,5)
14
|
(24,9)
27
|
(2,6)
03
|
44
|
Problèmes de volonté de dirigeants et
problèmes liés à la volonté de l'agent
|
(1,9)
03
|
(2,8)
02
|
(0,3)
00
|
05
|
Coût exorbitant de formation et problèmes d'ordre
logistique
|
(5,2)
05
|
(7,9)
09
|
(0,8)
00
|
14
|
Autres à préciser
|
(0,4)
00
|
(0,6)
01
|
(0,05)
00
|
01
|
Sans opinion
|
(,)
01
|
(1,7)
02
|
(0,2)
00
|
03
|
Total
|
45
|
68
|
07
|
120
|
X² calculé = 13.704 = X² tabulaire 18.307 au
seuil de 5% avec degré de liberté égal 10
Au vu des résultats du tableau ci-haut, la valeur
calculée est de 13.704 et est en dessous de la valeur tabulaire 18.307,
au seuil de 5% avec un degré de liberté équivalent
à 10.
Nous déduisons que l'hypothèse nulle est
acceptée, et l'hypothèse alternative est rejetée. Ceci
veut dire que les opinions des sujets enquêtés ne sont pas
fonction de leur niveau d'études.
Tableau 33 : Opinions des sujets sur les problèmes
ou difficultés rencontrées par le FPI en matière de
formation continue selon la variable ancienneté.
Ancienneté
Opinions
|
1-3
|
4-6
|
7-9
|
10-12
|
13-15
|
16-18
|
19-21
|
22-24
|
25-27
|
28-30
|
31-33
|
34 et plus
|
Total
|
Coût exorbitant de formation et problèmes de
volonté de dirigeants
|
(16,8)
19
|
(17,2)
16
|
(4)
05
|
(7,1)
09
|
(2,7)
00
|
(1,8)
03
|
(1,8)
00
|
00
|
00
|
(0,4)
00
|
(0,9)
01
|
(0,4)
00
|
53
|
Coût exorbitant de formation et problèmes
liés à la volonté de l'agent
|
(13,9)
16
|
(14,3)
14
|
(3,3)
01
|
(5,9)
04
|
(2,2)
06
|
(1,5)
00
|
(1,5)
01
|
00
|
00
|
(0,4)
01
|
(0,7)
01
|
(0,4)
00
|
44
|
Problèmes de volonté de dirigeants et
problèmes liés à la volonté de l'agent
|
(1,6)
00
|
(1,6)
01
|
(0,4)
02
|
(0,6)
02
|
(0,2)
00
|
(0,2)
00
|
(0,2)
00
|
00
|
00
|
(0,04)
00
|
(0,08)
00
|
(0,04)
00
|
05
|
Coût exorbitant de formation et problèmes d'ordre
logistique
|
(4,4)
02
|
(4,6)
05
|
(1)
01
|
(1,9)
01
|
(0,7)
00
|
(0,4)
01
|
(0,4)
03
|
00
|
00
|
(0,1)
00
|
(0,2)
00
|
(0,1)
01
|
14
|
Autres à préciser
|
(0,3)
00
|
(0,3)
01
|
(0,08)
00
|
(0,1)
00
|
(0,1)
00
|
(0,03)
00
|
(0,03)
00
|
00
|
00
|
(0,01)
00
|
(0,01)
00
|
(0,01)
00
|
01
|
Sans opinion
|
(1)
01
|
(1)
02
|
(0,22)
00
|
(0,4)
00
|
(0,1)
00
|
(0,1)
00
|
(0,1)
00
|
00
|
00
|
(0,03)
00
|
(0,1)
00
|
(0,03)
00
|
03
|
Total
|
38
|
39
|
09
|
16
|
06
|
04
|
04
|
00
|
00
|
01
|
02
|
01
|
120
|
X² calculé = 215.196 =X² tabulaire 49.779 au
seuil de 5% avec degré de liberté égal 55
A la lumière des résultats du tableau ci-haut,
il se dégage que le Chi-deux calculé est de 215.196, et est
supérieur à celui de la table, au seuil de 5% avec 55 comme
degré de liberté.
Par conséquent, l'hypothèse nulle n'est pas
approuvée et celle qui est alternative est acceptée. Cela
signifie que les opinions des sujets interrogés ont été
influencées par la variable ancienneté .
Tableau 34 : Opinions des sujets sur les problèmes
ou difficultés rencontrées par le FPI en matière de
formation continue selon la variable fonction exercée
Fonction
Opinions
|
A
|
A.B
|
A.R
|
Anst .P
|
C.B
|
C.B.A
|
C.B.P.
|
C. sect
|
C. serv
|
C. serv A.
|
C. P
|
comptable
|
Contrôleur
|
Gestionnaire de stock
|
Total
|
Coût exorbitant de formation et problèmes de
volonté de dirigeants
|
(8,4)
11
|
(0,9)
01
|
(1,8)
02
|
(13,7)
16
|
(1,3)
01
|
(0,4)
01
|
(0,4)
01
|
(3,5)
02
|
(2,2)
01
|
(0,9)
01
|
(0,4)
01
|
(8)
05
|
(9,7)
09
|
(1,3)
01
|
53
|
Coût exorbitant de formation et problèmes
liés à la volonté de l'agent
|
(7)
06
|
(0,7)
01
|
(1,5)
00
|
(11,4)
05
|
(1,1)
02
|
(0,4)
00
|
(0,4)
00
|
(3)
04
|
(1,8)
04
|
(0,7)
01
|
(0,4)
00
|
(6,6)
10
|
(8,1)
10
|
(1,1)
01
|
44
|
Problèmes de volonté de dirigeants et
problèmes liés à la volonté de l'agent
|
(0,8)
00
|
(0,1)
00
|
(0,2)
00
|
(1,3)
04
|
(0,1)
00
|
(0,04)
00
|
(0,04)
00
|
(0,3)
00
|
(0,2)
00
|
(0,08)
00
|
(0,04)
00
|
(0,7)
00
|
(0,9)
01
|
(0,1)
00
|
05
|
Coût exorbitant de formation et problèmes d'ordre
logistique
|
(2,2)
02
|
(0,2)
00
|
(0,5)
02
|
(3,6)
04
|
(0,4)
00
|
(0,1)
00
|
(0,1)
00
|
(0,9)
02
|
(0,6)
00
|
(0,2)
00
|
(0,1)
00
|
(2,1)
02
|
(2,6)
01
|
(0,4)
01
|
14
|
Autres à préciser
|
(0,1)
00
|
(0,02)
00
|
(0,03)
00
|
(0,2)
01
|
(0,02)
00
|
(0,01)
00
|
(0,01)
00
|
(0,1)
00
|
(0,04)
00
|
(0,02)
00
|
(0,01)
00
|
(0,2)
00
|
(0,2)
00
|
(0,03)
00
|
01
|
Sans opinion
|
(0,5)
00
|
(0,05)
00
|
(0,1)
00
|
(0,8)
01
|
(0,08)
00
|
(0,03)
00
|
(0,03)
00
|
(0,2)
00
|
(0,1)
00
|
(0,05)
00
|
(0,03)
00
|
(0,4)
01
|
(0,5)
01
|
(0,07)
00
|
03
|
Total
|
19
|
02
|
04
|
31
|
03
|
01
|
01
|
08
|
05
|
02
|
01
|
18
|
22
|
03
|
120
|
X² calculé = 145.594 = X² tabulaire 49.779 au
seuil de 5% avec degré de liberté égal 65
Ces résultats nous informent que la valeur de Chi-deux
calculé est de 145.594, mais celle-ci est au-dessus de la valeur de la
table 49.779 au seuil de 5% avec un degré de liberté égal
à 65.
Nous décidons de réfuter l'hypothèse
nulle et d'accepter l'hypothèse alternative. Autrement dit, les opinions
des enquêtés sont liées à leur fonction
exercée.
Question n° 16 : Quels sont les stratégies
adoptées par le FPI pour surmonter les problèmes liés
à la formation continue de ses agents face à l'innovation
technologique ?
Tableau 35 : Opinions des sujets sur les
stratégies adoptées par le FPI pour surmonter les
problèmes liés à la formation continue de ses agents face
à l'innovation technologique selon la variable niveau d'études
Niveau d'études
Opinions
|
Gradué
|
Licencié
|
Autre
|
Total
|
Mettre le financement au service de la formation continue et
inciter les dirigeants à mettre un accent favorable sur la formation
continue
|
(22,8)
25
|
(34,6)
32
|
(3,6)
04
|
61
|
Mettre le financement au service de la formation continue et
motiver les agents en ce qui concerne la formation continue
|
(18)
15
|
(27,2)
30
|
(2,8)
03
|
48
|
Inciter les dirigeants à mettre un accent favorable sur
la formation continue et motiver les agents en ce qui concerne la formation
continue
|
(1,9)
03
|
(2,8)
02
|
(0,3)
00
|
05
|
Toutes les réponses sont bonnes
|
(0,8)
00
|
(1,1)
01
|
(0,1)
00
|
02
|
Sans opinion
|
(1,5)
02
|
(2,3)
02
|
(0,2)
00
|
04
|
Total
|
45
|
68
|
07
|
120
|
X² calculé = 11.575 = X² tabulaire 15.507 au
seuil de 5% avec degré de liberté égal 8
Au regard de ce tableau la valeur de Chi-deux calculé est
de 11.575, et est inférieur à celle de la table 15.507 au seuil
de 5% avec un degré de liberté égal à 8.
Nous optons à approuver l'hypothèse nulle et de
rejeter celle qui est alternative. Autrement dit, les opinions des sujets
interrogés ne sont pas liées à leur niveau
d'études.
Tableau 36 : Opinions des sujets sur les
stratégies adoptées par le FPI pour surmonter les
problèmes liés à la formation continue de ses agents face
à l'innovation technologique selon la variable ancienneté
Ancienneté
Opinions
|
1-3
|
4-6
|
7-9
|
10-12
|
13-15
|
16-18
|
19-21
|
22-24
|
25-27
|
28-30
|
31-33
|
34 et plus
|
Total
|
Mettre le financement au service de la formation continue et
inciter les dirigeants à mettre un accent favorable sur la formation
continue
|
(19,3)
21
|
19,8)
19
|
(4,6)
05
|
(8,2)
10
|
(3,1)
00
|
(2)
03
|
(2)
01
|
00
|
00
|
(0,5)
00
|
(1)
01
|
(0,5)
01
|
61
|
Mettre le financement au service de la formation continue et
motiver les agents en ce qui concerne la formation continue
|
(15,2)
16
|
(15,6)
16
|
(3,6)
02
|
(6,4)
04
|
(2,4)
06
|
(1,6)
01
|
(1,6)
01
|
00
|
00
|
(0,4)
01
|
(0,8)
01
|
(0,4)
00
|
48
|
Inciter les dirigeants à mettre un accent favorable sur
la formation continue et motiver les agents en ce qui concerne la formation
continue
|
(1,6)
00
|
(1,6)
01
|
(0,4)
02
|
(0,6)
02
|
(0,2)
00
|
(0,2)
00
|
(0,2)
00
|
00
|
00
|
(0,04)
00
|
(0,08)
00
|
(0,04)
00
|
05
|
Toutes les réponses sont bonnes
|
(0,6)
00
|
(0,6)
01
|
(0,1)
00
|
(0,3)
00
|
(0,1)
00
|
(0,1)
00
|
(0,1)
01
|
00
|
00
|
(0,02)
00
|
(0,03)
00
|
(0,02)
00
|
02
|
Sans opinion
|
(1,3)
01
|
(1,3)
02
|
(0,3)
00
|
(0,5)
00
|
(0,2)
00
|
(0,1)
00
|
(0,1)
01
|
00
|
00
|
(0,03)
00
|
(0,07)
00
|
(0,03)
00
|
04
|
Total
|
38
|
39
|
09
|
16
|
06
|
04
|
04
|
00
|
00
|
01
|
02
|
01
|
120
|
X² calculé = 217.055 = X² tabulaire 49.779 au
seuil de 5% avec degré de liberté égal 44
Ce tableau indique que la valeur de Chi-deux calculée est
de 217.055 et est au-dessus de la valeur de Chi-deux tabulaire 49.779 au seuil
de 5%, avec un degré de liberté équivalent à 44.
Nous déduisons que l'hypothèse nulle est
rejetée, et celle qui est alternative est acceptée. Ceci veut
dire que les opinions des enquêtés sont influencées par la
variable ancienneté.
Tableau 37 : Opinions des sujets sur les
stratégies adoptées par le FPI pour surmonter les
problèmes liés à la formation continue de ses agents face
à l'innovation technologique selon la variable fonction
exercée
Fonction
Opinions
|
A
|
A.B
|
A.R
|
Anst .P
|
C.B
|
C.B.A
|
C.B.P.
|
C. sect
|
C. serv
|
C. serv A.
|
C. P
|
comptable
|
Contrôleur
|
Gestionnaire de stock
|
Total
|
Mettre le financement au service de la formation continue et
inciter les dirigeants à mettre un accent favorable sur la formation
continue
|
(9,7)
10
|
(1)
01
|
(2)
04
|
(15,8)
18
|
(1,5)
00
|
(0,5)
01
|
(0,5)
01
|
(4,1)
03
|
(2,5)
01
|
(1)
01
|
(0,5)
01
|
(9,1)
07
|
(11,2)
11
|
(1,5)
02
|
61
|
Mettre le financement au service de la formation continue et
motiver les agents en ce qui concerne la formation continue
|
(7,6)
09
|
(0,8)
01
|
(1,6)
00
|
(12,4)
06
|
(1,2)
03
|
(0,4)
00
|
(0,4)
00
|
(3,2)
04
|
(2)
04
|
(0,8)
01
|
(0,4)
00
|
(7,2)
10
|
(8,8)
09
|
(1,2)
01
|
48
|
Inciter les dirigeants à mettre un accent favorable sur
la formation continue et motiver les agents en ce qui concerne la formation
continue
|
(0,8)
00
|
(0,1)
00
|
(0,2)
00
|
(1,3)
04
|
(0,1)
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Toutes les réponses
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Sans opinion
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X² calculé = 109.15 = X² tabulaire 49.779 au
seuil de 5% avec degré de liberté égal 52.
A la lumière de ce tableau, nous pouvons comprendre que la
valeur de Chi-deux calculée est de 109.15, et celle-ci est au-dessus de
la valeur tabulaire 49.779 au seuil de 5% avec un degré de
liberté équivalent à 52.
Par conséquent, l'hypothèse nulle est
réfutée et celle qui alternative est acceptée. Cela
signifie que les opinions des sujets enquêtés ont
influencées la variable fonction exercée.
Iv.3. Discussion des
résultats
Les résultats obtenus dans la présente
étude montrent que la formation continue existe dans le FPI comme une
priorité de développement de l'entreprise : cette
dernière est confrontée en matière de la formation aux
problèmes d'ordre financier et institutionnel. Les agents
enquêtés sont d'accord que la voie pour s'en sortir est d'inciter
les dirigeants à mettre un accent favorable sur la formation continue et
comme moyen de mettre le financement au service de la formation continue des
agents.
Ces résultats cadrent avec la littérature de
notre étude, dans la mesure où la littérature montre que
la formation continue est classée parmi l'ordre de priorité dans
l'entreprise car c'est elle qui fait que les employés développent
leurs aptitudes, enrichissent leurs connaissances, améliorent leurs
qualifications techniques ou professionnelle, leur donnent une nouvelle
orientation, et font évoluer leurs attitudes ou leur comportement.
De ce qui précède nous sommes de même avis
avec les auteurs suivants :
MARQUARDT ET ENGEL (1993), disent que la survie des
organisations dépend particulièrement de celles qui sont les plus
aptes à apprendre, c'est-à-dire les entreprises qui ont le souci
de former leurs agents en vue qu'ils soient plus performant.
Pour Rivard (2002, p.1) la formation est un sujet
d'actualité : les gouvernements soulignent son rôle essentiel dans
la valorisation et le développement de la main-d'oeuvre de leur nation,
les chefs d'entreprise insistent sur son importance pour assurer
l'efficacité de leurs opérations et le maintien de leur
compétitivité et les syndicats la soutiennent pour
accroître les compétences et assurer l'employabilité de
leurs membres.
Pour J. SOYER (2003, p.23), lorsque l'entreprise
définit sa stratégie, elle prévoit des modifications de
plusieurs de ses systèmes internes, elle doit envisager en
parallèle les évolutions de ses ressources humaines et
intégrer, dans ses plans stratégiques, la formation comme moyen
d'adaptation de sa main-d'oeuvre. Tout projet important nécessite, pour
sa conception et sa réalisation, l'intervention d'une équipe
pluridisciplinaire dans laquelle le responsable formation trouve sa place, car
il est celui qui fera prendre en compte, par ses collègues, les aspects
socio-organisationnels des mutations de l'entreprise.
Toutefois, l'affectation des moyens financiers continus pour
la formation continue permet aux employés d'être à jour.
La formation nécessite beaucoup des moyens et
l'entreprise est appelée à faciliter les actions de formation au
sein de l'entreprise et à l'extérieur de l'entreprise (centre de
formation) tout en mettant les moyens nécessaires, surtout le moyen
financier qui pose toujours problème au solde de la formation continue
des agents.
IV.4. Vérification des
hypothèses
Il est bon de rappeler ici nos hypothèses initiales
pour la présente étude :
- Le processus de formation continue existerait au Fonds de
Promotion de l'Industrie comme priorité dans le cadre de ladite
institution ;
- Le Fonds de Promotion de l'Industrie serait confronter aux
problèmes d'ordre financier, logistique, institutionnel et humain en
matière de la formation continue de ses agents ;
- Le Fonds de Promotion de l'Industrie mettrait en oeuvre les
voies et moyens nécessaires pour surmonter aux problèmes et
difficultés liées à la formation continue de ses
agents.
Pour vérifier nos hypothèses, nous allons nous
servir de trois questions n° 2, 15 et 16 se rapportant directement
à ces dernières et examiner leurs résultats.
A la question n° 2 : 71% soit la majorité des
sujets enquêtés affirment que le processus de formation continue
des au Fonds de Promotion de l'Industrie existe comme une priorité afin
de s'adapter aux exigences du moment (voir tableau 11 et 12)
A la question n° 15 : 42,5% soit la majorité
des personnes interrogées avouent que le Fonds de Promotion de
l'Industrie est confronté en matière de la formation de ses
agents aux problèmes d'ordre financiers et institutionnels (voir tableau
27)
A la question n° 16 : 50,7% soit la majorité
des enquêtés sont d'accord que la voie est d'inciter les
dirigeants à mettre un accent favorable à la formation continue
et comme moyen de mettre le financement au service de la formation continue des
agents.
Nous ajoutons que les opinions des enquêtés
étaient influencées par les variables ancienneté et
fonction occupée.
Au regard de ce qui précède, nous tenons
à souligner que nos hypothèses sont confirmées.
IV.5. Apport
La formation c'est un moyen qui permet l'application des
pratiques innovantes dans l'entreprise. A tout moment qu'il y a innovation
technologique, l'entreprise est appelée à organiser un programme
de formation pouvant permettre aux employés de s'approprier les
pratiques innovantes qui permettra à l'entreprise d'être
compétitive et pouvoir accroitre le rendement et d'éviter
d'être en marge dans un monde de mutations.
C'est dans optique que nous avons entrepris cette
étude, qui apportera une pierre dans l'organisation du FPI, et toute
entreprise qui veut rendre son ressource humaine efficace dans le souci d'une
bonne et meilleure productivité par la formation continue des agents,
car ce dit travail contient une littérature sur la formation continue,
innovation technologique et les résultats d'une enquête
palpable.
CONCLUSION
Cette étude intitulée « les
enjeux de la formation continue des agents du Fonds de Promotion de l'Industrie
face à l'innovation technologique » est arrivé à
son terme.
En abordant cette étude nous avons voulu
répondre aux questions ci-après :
- Peut-on parler de la formation continue des agents au Fonds
de Promotion de l'Industrie ? Et dans quels sens ?
- Quels sont les problèmes et difficultés
rencontrées par le Fonds de Promotion de l'Industrie en matière
de la formation continue des agents ?
- Quelles sont les stratégies adoptées par le
Fonds de Promotion de l'Industrie pour surmonter les problèmes
liés à la formation continue de ses agents face à
l'innovation technologique ?
C'est sur base de ces questions que nous avons formulé
les hypothèses suivantes :
- Le processus de formation continue existerait au Fonds de
Promotion de l'Industrie comme priorité dans le cadre de ladite
institution ;
- Le Fonds de Promotion de l'Industrie serait confronté
aux problèmes d'ordre financier, logistique, institutionnel et humain en
matière de la formation continue de ses agents ;
- Le Fonds de Promotion de l'Industrie mettrait en oeuvre les
voies et moyens nécessaires pour surmonter aux problèmes et
difficultés liées à la formation continue de ses
agents.
De ce qui précède, cette étude a
poursuivi les objectifs suivants :
- Cerner la notion de la formation continue dans le contexte
du développement du Fonds de Promotion de l'Industrie ;
- Analyser les enjeux de ladite formation des agents du Fonds
de Promotion de l'Industrie face à l'innovation technologique ;
- Réfléchir sur les voies et moyens misent en
place par le Fonds de Promotion de l'Industrie dans le cadre de sa politique de
formation afin de répondre aux problèmes et difficultés y
relatif et y référentes.
Grace à la méthode d'enquête et la
technique documentaire, l'entretien (pour le pré-enquêté),
le questionnaire (pour l'enquête proprement dit) administré
auprès de 120 sujets, l'analyse de contenue et la technique
statistique.Nous avons abouti aux résultats ci-après :
- Concernant l'existence et du contexte : 100% soit la
totalité des sujets enquêtés acceptent de l'existence de la
formation continue des agents. 71,7%, soit la majorité, des sujets
enquêtés affirment que c'est dans le sens du développement
de l'entreprise c'est-à-dire comme une priorité.
- Concernant les problèmes soulevés : 42,5%
soit la majorité avouent que le Fonds de Promotion de l'Industrie est
confronté en matière de formation continue de ses agents aux
problèmes d'ordre financiers et institutionnels.
- Concernant les stratégies à adopter par le
Fonds de Promotion de l'Industrie dans le contexte de la formation continue
face à l'innovation technologique : 50,7% soit la majorité
des enquêtés sont d'accord que la voie est d'inciter les
dirigeants à mettre un accent favorables sur la formation continue des
agents et comme moyen de mettre le financement au service de la formation
continue des agents.
Nous pouvons ajouter ceci que, le personnel dans une
entreprise constitue particulièrement la force du travail, l'entreprise
doit nécessairement disposée des ressources humaines en
quantité et qualité de façon permanente d'où la
nécessité de la gestion prévisionnelle et de la formation
des travailleurs.
Il n'en demeure pas moins que la formation continue se
présente comme une grande opportunité permettant l'adaptation du
personnel aux changements des techniques et des conditions de travail.
Elle favorise leur promotion sociale par l'accès aux
différents niveaux de la culture, particulièrement la culture
« technologique ».
Après l'analyse et interprétation des
résultats à l'aide de test de Chi-deux standard de KARL PEARSON
corrigés par YATES, nous sommes parvenus à confirmer nos
hypothèses. Nous précisons que les opinions des
enquêtés étaient influencées par la variable
ancienneté et fonction.
Cette présente étude n'a pas eu la
prétention d'avoir épuisé tous les problèmes
relatifs à la formation continue des agents du Fonds de Promotion de
l'Industrie, elle mériterait d'être approfondie
ultérieurement.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES ET ARTICLES
1. Maud Emmanuel (2008), Cadre de référence
sur l'analyse des besoins de formation. Volet formation continue,
Québec, Institut National de Santé publique.
2. Perrenoud Philippe (1994), La formation continue comme
vecteur de professionnalisation du métier d'enseignement,
Genève-Suisse, Université de Genève.
3. Corbel Pascal (2009), Technologie, innovation,
stratégie. De l'innovation technologique à l'innovation
stratégique, Paris : Gualino, Lextenso édition.
4. Fondation Travail Université (2001),
L'innovation technologique au service du développement durable,
Arsenal, Centre de recherche travail et technologie.
5. Rahmoni. M et Murat. Y (2011), Motivation et
déterminants de l'innovation technologique : Un survol des
théories modernes, Marseille, GREQAM, Université
d'Aix-Marseille II et III.
6. Lussier. D, Caouette. MetDupont Eve. M(2007), Gestion
de l'innovation technologique : Défis et modalités
d'accompagnement, Québec, UQTR.
7. Barnu Franck (2010), La vraie nature de
l'innovation, Paris, TEC & DOC.
8. CONFINTEA (1997), Formation continue des adultes dans
un monde en mutation, Allemagne, Hambourg, P.273.
9. SOYER Jacques (2003), Fonction formation, Paris,
éditiond'Organisation.
10. Dubé Caroline (2012), L'innovation
définit et concepts, Québec, Direction de l'appui à
la recherche et à l'évaluation.
11. Durant Thomas (1999), Le management de la technologie
et de l'innovation, France, édition Dalloz.
12. LaourtPierre(1991), Gestion des ressources
humaines, Paris, éditionEyrolles.
13. GobeilIsabelle(1998), La formation continue du
personnel des entreprises : un défi pour le réseau public
d'éducation, Québec, Bibliothèque Nationale du
Québec.
14. Marchand Louise et Lauzon Nancy (2005), Formation avec
TIC en milieu de travail, Montréal - Québec, édition
REFAD.
15. F.M. Gerard, LAVENDHOMME Eric et Roegiers Xavier (1997),
La formation continue : Pourquoi ? Comment ? Avec
qui ? Louvain - Neuve, édition Bief.
16. BERGER. G (1976), Pratique de la formation des
adultes, Paris, édition d'organisation.
17. PAQUET. P (1983), La politique de la formation dans
une entreprise, Québec, in revue internationale d'action
communautaire, N°49.
18. Rivard. P (2002), la gestion de la formation en
entreprise : pour préserver et accroitre la capital
compétence de votre organisation, Québec, PUQ.
19. PERETTI. J.M. (1998), Ressources humaines et gestion
du personnel, 2ème édition, Paris, Vuibert.
20. FREDERIC FRERY (2010), Aux sources de l'innovation
(rupture, diversité des savoirs, libre exploitation), Paris, APAM
Revue de réflexion.
21. Carré. P et Caspar. P (1999), Traité des
sciences et des techniques de la formation, Paris, éditionDunod.
22. Guide du CSMCD (2002), Comment identifier les besoin
de formation dans les commerces de détail, Québec,
Détail Québec.
23. B.I.T (1998), Le problème de travail en
Afrique, Bruxelles, PUF, P.191.
II. DICTIONNAIRE
1. Dictionnaire Robert de la langue française, Martyrs
Pack, Paris, 2005.
III. DOCUMENTS OFFICIELS
1. Ordonnance-loi, n° 91-231/1991
2. Programme national de 2011 formation psychologique,
pédagogie, EDIDEPS.
3. UNESCO (2005), Rapport mondial de l'UNESCO, vers les
sociétés du savoir, Paris, UNESCO.
4. Daniel SCHAEFER (2014), Débrider l'innovation :
enjeux pour les entreprise et l'emploi, défi pour les politiques
publiques, Rapport au nom de la commission Economique Régional, CCI,
Paris Ile de France.
IV. DOCUMENTS INEDITS ET AUTRES TRAVAUX
1. FUKU SALA Félix (2011-2012), Gestion des ressources
humaines, G2 GAS, UPN, Kinshasa.
2. KIDINDA S. (2014-2015), Note du cours de Q.S de management,
L1 GAISF, UPN, Kinshasa.
3. BEKRAR MARWA (2013-2014), Protection de la vie
privée à base d'agents dans un système d'e - Learning,
Mémoire de fin d'études, ESI, Algérie.
4. Cortes Robles. G (2005-2006), Management de l'innovation
technologique et des connaissances : synergie entre la théorie TRIZ
et le Raisonnement à partir de cas, Thèse de Doctorat, INP de
Toulouse, France.
5. BOLINGA IKUNUWA KOKO (2009-2010), La formation des agents
de HEWA BORA AIRWAYS, Mémoire Licence, GAS/UPN, Kinshasa.
V. WEBOGRAPHIE
1. htt://
www.wikipedia.org/wiki/Enjeu,
Consulté le 04/03/016 à 13:30
2. http://
www.innovatech.be,
Consulté le 08/01/016 à 9 :00
3.
http://www.Bruno-Gadrat.org, consulté le 15/04/016 à
11 :15
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHIE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
iv
INTRODUCTION
1
1. PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE
1
2. HYPOTHESES DU TRAVAIL.
2
3. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
2
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
3
6. DELIMITATION DU TRAVAIL
3
7. DIVISION DU TRAVAIL
3
Chapitre Premier :
CADRE CONCEPTUEL ET THEORIE
3
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
4
I.1.1. Enjeu
4
I.1.2. La formation
5
I.1.2.1. But de la formation
6
I.1.2.2. Objectifs de la formation dans une
entreprise (P. LOUART 1991)
6
I.1.2.3. Les phases d'un processus de formation
(Guide du CSMCD 2002, p.2)
7
I.1.2.4. Les différents types de besoins
deformation (Maud Emmanuel, 2008, p. 6-7)
8
I.1.2.5. A propos de l'analyse de besoins de
formation(Maud Emmanuel, 2008, p.8)
10
I.1.2.6. Les circonstances qui imposent une analyse
des besoins de formation (Maud Emmanuel, 2008, p.8-11)
10
I.1.2.7. Suivi et Evaluation de la formation
11
I.1.2.8. Types de formation
12
a) La formation initiale
12
b) Formation Professionnelle
12
c) La formation
accélérée
13
I.1.2. La formation continue
13
I.1.3. Agent
14
I.1.3.1. Caractéristiques des agents
(Jennings, 1998, Chaib-Draa, 2001), cité par BEKRAR Marwa (2014,
p.66)
14
I.2. Innovation
15
I.2.1. Type d'innovation
16
Chapitre Deuxième :
DE LA FORMATION CONTINUE A L'INNOVATION
TECHNOLOGIQUE (REVUE DE LITTERATURE)
3
II.1. De la formation continue
19
II.1.2. Enjeux de la formation continue pour le
personnel et pour l'organisation (Philippe Perrenoud, 1994, p.3-4)
22
II.1.3. Les fonctions de la formation continue
(F.M. GERARD, E.LAVENDHOMME et X. ROEGIERS 1997, p.2-6).
23
II.1.4. La formation continue et l'usage de TIC
(Louise Marchand et Nancy Lauzon, 2005, p.64-65)
27
II.2. De l'innovation technologique
28
II.2.1. L'innovation ne se décrète
pas. (UNESCO, 2005, p.59)
29
II.2.3. Le frein de l'innovation technologique
30
II.2.4. Innovation et renouvellement permanent :
les enjeux d'une nouvelle culture (UNESCO, 2005, p.60)
32
II.2.5. Le statut de l'innovation technologique
dans les théories du développement durable (FTU, 2001,
p.13-14).
33
II.2.6. Le processus d'innovation technologique
www.innovatech.be
34
II.2.7. Cycle de vie d'une innovation
technologique
35
II.2.8. Des innovations technologiques qui
accélèrent les changements (Louise Marchand et Nancy Lauzon,
2005, p.32-33)
35
II.3. Problèmes posés par la
formation continue au regard de l'innovation technologique
36
Chapitre troisième:
CADRE METHODOLOGIQUE
3
III.1. PRESENTATION DU MILIEU DE L'ETUDE :
FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE
40
III.1.1. Historique du fonds de promotion de
l'industrie
40
III.1.2. Champ et cadre d'intervention du Fonds de
Promotion de l'Industrie
41
III.1.3. Les Directions provinciales du FPI
42
III.1.4. La description de cinq composantes
structurelles du FPI et leur évolution dans le temps
42
III.1.5. LA DESCRIPTION DE LA VISION, DU MANDAT, DE
LA MISSION ET DES OBJECTIFS DU FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE
45
III.2. DEROULEMENT DE L'ENQUETE
46
III.2.1. Population d'étude
46
III.2.2. Echantillon de l'étude
46
III.2.3. Caractéristiques de
l'échantillon
47
III.2.4. METHODE ET TECHNIQUE UTILISEE
51
III.2.4.1. Méthodes du travail
51
III.2.4.1. Techniques de la recherche
51
III.2.5. Elaboration du questionnaire
52
III.2.6. Administration du questionnaire
52
III.2.7. Dépouillement et traitement
52
III.3. DIFFICULTES RENCONTREES
53
Chapitre Quatrième :
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
3
IV.1. PRESENTATION ET ANNALYSE DES DONNEESDES
RESULTATS DE L'ENQUETE
54
IV.2. ANALYSE DIFFERENTIELLE
67
IV.3. DISCUSSION DES RESULTATS
79
IV.4. VERIFICATION DES HYPOTHESES
80
CONCLUSION
81
BIBLIOGRAPHIE
83
TABLE DES MATIERES
86
ANNEXES
GRILLE D'ENTRETIEN
Pour la réussite totale de l'élaboration de
notre mémoire qui sanctionne la fin du cycle de licence en GAISF, nous
vous prions de nous aider avec les informations qui se rapportent aux questions
ci-dessous, car elles s'avèrent nécessaires pour nous. Nous vous
rassurons d'emblée que ça ne dérangera pas la bonne marche
de votre entreprise à l'occurrence le FPI. Nous vous remercions pour
votre compréhension.
1. Quelle est la place de la formation dans FPI ?
2. Quelles sont les actions menées en matière de
la formation dans FPI ?
3. Les problèmes que rencontre le FPI en matière
de la formation
4. Les difficultés rencontrées en matière
de la formation
5. Est-ce que la formation aide le FPI d'être à
la pointe ?
6. Quel est le plan de la formation c'est-à-dire le
plan pour l'exécution de la formation continue dans FPI ?
7. Le rapport d'activité du FPI qui montre ou
témoigne que pendant 5ans combien des agents ont été
formés. C'est-à-dire le rapport d'activité depuis 5ans
(2011 à 2015) de la formation continue.
8. Evolution du plan de formation continue de chaque
année
9. Comment se fait la suivie et évaluation des
formations ? l'évolution de ceux qui sont formés.
10. La formation dans le contexte de la nouvelle technologie
concerne quel type d'agents ?
11. Quelles sont les perspectives du FPI en matière de
la formation ?
12. Quels sont les enjeux de la formation continue selon le
FPI ?
13. Comment la formation est-elle appliquée dans le
contexte de l'innovation technologique ?
14. Quelle est la valeur de la formation dans FPI ?
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Madame, mademoiselle, monsieur,
Nous menons une étude sur « les enjeux de la
formation continue des agents du FPI dans le contexte de l'innovation
technologique » afin de réaliser notre mémoire de
licence. Votre apport est d'une importance capitale pour l'aboutissement
heureux de ce travail. Nous vous rassurons que cela ne va pas déranger
la bonne marche de votre entreprise, car l'anonymat vous est garanti. Nos
remerciements anticipés.
I. Questions d'identification
a) Sexe : Masculin Féminin
b) Niveau d'études : Diplômé d'Etat
Gradué Licencié Autre
c) Ancienneté dans la
profession :...................ans
d) Fonction Occupée
:............................................................
e)
Direction :............................................................................
f)
Service :...............................................................................
II. Questions de Fond
2.1. De l'existence et contexte
1. Qu'entendez-vous par :
a) La formation continue ?
ü C'est la formation en cours d'emploi
ü C'est la formation qui précède la
formation initiale
ü C'est la formation professionnelle
ü C'est la mise à niveau des travailleurs
b) Innovation technologique
ü C'est le changement technologique au travail
ü C'est toutes les techniques que l'avancement de la
science offre dans le monde de travail
ü C'est le développement de la technologie du
travail
2. Peut-on parler de la formation continue des agents au
FPI ?
Oui Non
Si oui, dans quel sens ?
ü Dans le sens du développement de l'entreprise
ü Dans le sens de l'avancement et du changement de
l'entreprise
ü Autres (à
préciser).......................................................
3. Quelle est la place accordée à la formation
par le FPI ?
ü La formation continue est au centre des
préoccupations au FPI
ü La formation continue prend une place
prépondérante au FPI
ü La formation continue est reléguée au
second plan
ü La formation continue au FPI n'existe que de nom
4. Quels sont les objectifs principaux de la formation
continue au FPI ?
ü Accroître la compétitivité de
l'entreprise ou de l'organisation
ü Avoir une meilleure maîtrise de son métier
ü Développer les connaissances des
employés
ü Rendre l'agent plus compétitif
ü Autre (à
préciser)...........................................................................
5. Le FPI dispose-t-il des moyens conséquents pour la
formation continue de ses employés ?
Oui Non
Si oui, quels sont ces moyens ?
..............................................................................................................................................................................................................................
Si non, pourquoi ?
..............................................................................................................................................................................................................................Quelle
est l'importance de la formation continue des agents du FPI ?
ü Rendre l'entreprise compétitive
ü Faciliter l'épanouissement de l'entreprise
ü Elever et maintenir au plus haut niveau les
connaissances et techniques professionnelles
6. Le FPI a une politique globale de la formation continue de
ses employés ?
Oui Non
Si oui, laquelle ?
..............................................................................................................................................................................................................................
Si non, pourquoi ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
7. Le FPIa-t-il un plan de formation continue pour chaque
année ?
Oui Non
Si non, pourquoi ?
..............................................................................................................................................................................................................................Avez-vous
déjà bénéficié d'une action de formation
continue ?
Oui Non
Si oui, laquelle ?
................................................................................................................
Si non, pourquoi ?
...............................................................................................................Selon
vous, les sessions de formation continue des employés du FPI sont-elles
régulières ? Oui Non
Si oui, elles concernent quelle catégorie
d'agents ?
ü Cadre
ü Agent d'exécution
ü Ouvrier
Si non,
pourquoi ?.........................................................................
8. Si oui, combien en avez-vous eu au courant de
l'année 2014-2015?
Une Deux Trois Quatre Cinq
Plus de cinq
9. Comment se font le suivi et l'évaluation des acquis
de la formation des agents bénéficiaires ?
ü Par supervision directe
ü Par l'exécution des tâches sur terrain
ü Sur base du rendement de l'agent au regard des acquis
de la formation continue
ü Par la délégation de l'autorité
ü Autre (à
préciser)...........................................................................
10. Quels sont, selon vous les enjeux de la formation continue
pour le FPI ?
ü Permettre la mise à niveau permanente des
connaissances
ü Accroitre les compétences et les qualifications
des agents
ü Contribuer à la professionnalisation des agents
ü Autre (à
préciser)...........................................................................
11. Comment la formation continue est-elle assurée dans
le contexte de l'innovation technologique au sein du FPI ?
ü En examinant le besoin en formation sur le plan
technologique
ü En se référant au niveau qu'ont atteint
les autres entreprises de même secteur
ü Autre (à
préciser)........................................................................
2.2. Problèmes Soulevés
12. Quels sont les problèmes et difficultés
rencontrés par le FPI en matière de la formation
continue ?
ü Coût exorbitant de formation
ü Problèmes d'ordre logistique
ü Problèmes de volonté de dirigeant
ü Problèmes liés à la volonté
de l'agent
ü Autre (à
préciser)...........................................................................
2.3. Stratégies du FPI dans le contexte de la
formation continue face à l'innovation technologique.
13. Quelles sont les stratégies adoptées par le
FPI pour surmonter les problèmes liés à la formation
continue de ces agents face à l'innovation technologique ?
ü Mettre le financement au service de la formation
continue
ü Inciter les dirigeants à mettre un accent
favorable sur la formation continue
ü Motiver les agents en ce qui concerne la formation
continue
14. Quelles sont, selon vous, les perspectives d'avenir du FPI
en matière de la formation continue ?
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