ABSTRACT
The present work is on "the harmful effects of the non
compliance with the hygiene of latrines in households in the Kahembe
district.
The main objective of this study is to identify the
adverse effects of the non compliance with the hygiene of latrines in
households in the Kahembe district. This study is transversal and descriptive;
it samples 348 households in the Kahembe district.
Harvest data made using a questionnaire that was
administered to officials of households for quantitative data and the interview
guide to informer which are the senior nurse of RHC Kahembe and the Secretary
of the community relays for qualitative data. Counting and processing of the
data are made electronically using the SPSS software and MS Word software for
inputting data and comments.
The results of our study have shown that concerning the
relationship between the non-respect for hygiene of latrines and the spread of
diarrhoeal disease, 90% of our respondents are cleaning their latrines and 10%
do not, among our respondents who do the cleaning, it has only 48.9% do it
every day. 70% of respondents clean their latrines only with brooms and 81.2%
of our respondents do clean their latrines without protection
equipment.
This same study shows that 75% of the population surveyed
have no cover on their latrines, 50.9% of those surveyed have said that their
latrines give off offensive odors, 22.1% said that they do not wash their hands
after having been to the toilet while 77.9%; 72% of those who wash their hands
do it with SAOP, 26.9% use only water and ash for 1.1% of respondents.
For the assessment of the effects of the non respect of
hygiene of latrines on the proliferation of vectors of diseases in the Kahembe
district, this study found that 48% of surveyed have said that there is
presence of flies in their latrines, 41% say that these flies come in to
contact with their kitchen utensils, 36.4% do dishes with SOAP to fight
germs.
The disease vectors are visible in the latrine of the
Kahembe district with a rate of 33.9% for rats, 31.9% for flies, 23% for
mosquitoes and 11.2% for the presence of cockroaches; 81.9% of respondents
claimed that this proliferation is the consequence of the non-observance of the
hygiene of latrines and gave at 23.2% the bad construction of latrine as cause,
14.7% say that this is due to the dirty state of the latrines and for 29% of
respondents the closest latrines are less than a meter away from their
houses.
SOMMAIRE
Cette étude cherche à d'identifier les
effets néfastes du non respect de l'hygiène des latrines dans les
ménages du quartier Kahembe.
La question générale est :
« Quels sont les effets néfastes du non respect
d'hygiène des latrines dans les ménages du quartier KAHEMBE
? »
Les questions spécifiques suivantes ont
été mises en compte :
· Le non respect de l'hygiène des latrines
est-il à la base de la propagation des maladies diarrhéiques au
sein du quartier Kahembe ?
· Le non respect de l'hygiène des latrines
favorise-t-il la prolifération des vecteurs des maladies dans les
ménages du quartier Kahembe ?
Pour répondre aux questions de notre travail, les
hypothèses suivantes ont été émises :
· Le non respect de l'hygiène des latrines
serait à la base de la propagation des maladies diarrhéiques au
sein du quartier Kahembe telles que la diarrhée aiguë
hydrique, la gastro-entérite aiguë, la dysenterie et
l'amibiase.
· Le non respect de l'hygiène des latrines
dans les ménages du quartier Kahembe favoriserait la
prolifération des vecteurs des maladies tels que : les mouches, les
moustiques, les rats et les cafards.
Cette étude poursuit les objectifs
spécifiques suivant :
· Etablir une relation entre le non respect de
l'hygiène des latrines et la propagation des maladies
diarrhéiques telles que la diarrhée aiguë hydrique, la
gastro-entérite aiguë, la dysenterie et l'amibiase au sein du
quartier Kahembe ;
· Evaluer les effets du non respect de
l'hygiène des latrines sur la prolifération des vecteurs des
maladies tels que les mouches, les moustiques, les rats et les cafards dans
les ménages du quartier Kahembe.
Nous avons fait usage de la technique d'enquête par
questionnaire auprès de 348 responsables des ménages du quartier
Kahembe aux quels un questionnaire d'enquête a été
administré. Le traitement et l'analyse des données se sont faits
à l'aide du logiciel SPSS et le logiciel MS Word pour la saisie de
celles-ci.
Les résultats issus de cette étude sont les
suivants :
La majorité de nos enquêtés soit 90%
nettoient leurs latrines contre 10% qui ne le font pas, parmi nos
enquêtés qui font le nettoyage, il n'y a que 48,9% qui le font
chaque jours, 35,5% le font deux fois par semaine ; 12,5% font leur
nettoyage une fois par semaine tandis que 3,1% le font une fois par
mois ; quand aux matériels de nettoyage 70% des
enquêtés nettoient leurs latrines uniquement avec le balaie, 12,5%
utilisent le sceau uniquement ; 9,9% nettoient avec la raclette et
7,6% qui le font avec le torchon. Les équipements de protection pendant
le nettoyage des latrines ne sont pas utilisés par 81,2% des
enquêtés, tandis que 13,4% mettent des gants ; 5,4% enfilent
des tabliers et aucun d'eux ne porte des bottes.
Cette même étude montre que seulement 25%
des enquêtés ont des latrines couverte contre 75% de la population
enquêtés qui n'ont pas de couvercle sur leurs latrines, 50,9% des
enquêtés ont affirmé que leurs latrines dégagent des
odeurs repoussantes pendant que 49,1% le nient, 22,1% ont dit qu'ils ne se
lavaient pas les mains après avoir été aux toilettes
pendant que 77,9% affirment qu'ils le font en utilisant le savon pour 72%,
l'eau pour 26,9% et la cendre pour 1,1% des enquêtés.
Pour l'évaluation des effets du non respect
d'hygiène des latrines sur la prolifération des vecteurs des
maladies dans le quartier Kahembe, cette étude a trouvé que 52%
des enquêtés ont nié la présence des mouches dans
leurs latrines alors que 48% des enquêté l'ont affirmés,
41% disent qu'il ya contact de ces mouches avec leurs ustensiles de cuisine,
36,4% font la vaisselle au savon pour lutter contre les germes, 32,1% font le
nettoyages de leurs latrines ; 7% couvrent le trou de leurs
latrines ; 4,9% des enquêtés font la vaisselle à l'eau
simple ; 2,1% appliquent l'aspersion de la cendre et 2,8% aspergent du
pétrole dans leurs latrines pendant que 14,7% ne prennent aucune
précaution face à cela.
Les latrines les plus proches sont à moins d'un
mètre de leurs maisons pour 29% des enquêtés, 2 à 3
mètres est la distance qui sépare 31% des ménages de nos
enquêtés de leurs latrines, 30% des enquêtés
sont séparés de leurs latrines de 4 à 5mètres, 12%
ont un intervalle de 6 à7 mètres et 5% des ménages
enquêtés sont séparés de leurs latrines à
plus de 8 mètre
Les vecteurs des maladies sont visibles dans les latrines
du quartier Kahembe avec un taux de 33,9% pour les rats, 31,9% pour les
mouches, 23% pour les moustiques et 11,2% pour la présence des
cafards ; 81,9% des enquêtés ont affirmé que cette
prolifération est bel et bien la conséquence du non respect de
l'hygiène des latrines et ont donné à 23,2% la mauvaise
construction des latrine comme cause, 14,7% disent que cela vient de
l'état sale des latrines, 20,7% disent que cela est due à la
profondeur de la fosse qui serait basse, 19% attribuent la cause au manque de
couvercle ; 15,8% affirment que c'est parce que la latrine est à
ciel ouvert ; 2,4% sont d'avis que cela viens de la
promiscuité ; 1,4% attribuent la fautes aux voisins et pour finir
1,1% disent que c'est due au manque d'eau et 1,1% disent que cela est due au
manque des désinfectants.
Suite aux résultats atteints, les suggestions
suivantes ont été formulées :
Ø Aux autorités
politico-administratives
- D'appuyer le service d'hygiène pour lutter contre
les maladies des mains sales ;
- De veiller au respect des normes urbanistiques dans le
quartier pour éviter la promiscuité.
Ø Aux ONG et institutions impliquée
dans le domaine de santé publique
- De sensibiliser la population sur les systèmes de
gestion des latrines afin de lutter contre les vecteurs des maladies
hydriques.
- D'aider la population à lutter contre les
maladies liées au péril fécal pour amoindrir le taux
de prévalence des maladies diarrhéiques au sein du
quartier
Ø A la communauté
- D'appliquer les mesures d'hygiène pour
prévenir et lutter contre les maladies de mains sales ;
- De veiller sur la propreté des latrines pour
éviter la prolifération des vecteurs des maladies comme les
mouches, moustiques, les rats, et les cafards dans ceux-ci ;
- De mettre en pratique les règles d'hygiène
des latrines afin de se mettre à l'abri des risques liées au
péril fécal.
Ø Aux futurs chercheurs
- De continuer avec ce type de recherche dans d'autres
quartiers de notre ville de Goma et de ses périphéries.
- D'identifier les stratégies de lutte contre les
effets néfastes du non respect de l'hygiène des latrines dans les
différents ménages de la ville de Goma.
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