CONCLUSION GENERALE
Au terme de cette étude qui a portée sur les
effets néfastes du non respect de l'hygiène des latrines dans les
ménages du quartier Kahembe, nous nous sommes assignés comme
objectif global d'identifier les effets néfastes du non respect de
d'hygiène des latrines dans les ménages du quartier
Kahembe.
Pour y arriver nous nous sommes posés comme
question générale est : Quels sont les effets
néfastes du non respect d'hygiène des latrines dans les
ménages du quartier Kahembe ?
Les questions spécifiques suivantes ont
été mises en compte :
· Le non respect de l'hygiène des latrines
est-il à la base de la propagation des maladies diarrhéiques au
sein du quartier Kahembe ?
· Le non respect de l'hygiène des latrines
favorise-t-il la prolifération des vecteurs des maladies dans les
ménages du quartier Kahembe ?
Pour répondre aux questions de notre travail, les
hypothèses suivantes ont été émises :
· Le non respect de l'hygiène des latrines
serait à la base de la propagation des maladies diarrhéiques au
sein du quartier Kahembe telles que la diarrhée aiguë
hydrique, la gastro-entérite aiguë, la dysenterie et
l'amibiase.
· Le non respect de l'hygiène des latrines
dans les ménages du quartier Kahembe favoriserait la
prolifération des vecteurs des maladies tels que : les mouches, les
moustiques, les rats et les cafards.
Cette étude a poursuivis les objectifs
spécifiques suivant :
· Etablir une relation entre le non respect de
l'hygiène des latrines et la propagation des maladies
diarrhéiques telles la diarrhée aiguë hydrique, la
gastro-entérite aiguë, la dysenterie et l'amibiase au sein du
quartier Kahembe ;
· Evaluer l'effet du non respect de l'hygiène
des latrines sur la prolifération des vecteurs des maladies tels que
les mouches, les moustiques, les rats et les cafards dans les ménages
du quartier Kahembe.
Nous avons fait usage de la technique d'enquête
ménage auprès de 348 responsables des ménages du quartier
Kahembe aux quels un questionnaire d'enquête a été
administrés.
Le traitement et l'analyse des données se sont
faits à l'aide du logiciel SPSS et le logiciel MS Word pour la saisie
de celles-ci.
Les résultats issus de cette étude sont les
suivants :
La majorité de nos enquêtés nettoient
leurs latrines, parmi nos enquêtés qui font le nettoyage, il n'y a
que à peut près la moitié qui le fait chaque jours, plus
d'un quart le font deux fois par semaine ; le 1/8 font le nettoyage une
fois par semaine tandis que moins de 1/10 le font une fois par mois ;
quand aux matériels de nettoyage, la majorité des
enquêtés nettoient leurs latrines uniquement avec le balai. Les
équipements de protection pendant le nettoyage des latrines ne sont pas
utilisés par la majorité des enquêtés, tandis que
pour la minorité qui les utilisent aucun d'eux ne porte des
bottes.
Cette même étude a montré que
seulement le quart des enquêtés ont des latrines couverte contre
¾ de la population enquêtés qui n'ont pas de couvercle sur
leurs latrines, plus de la moitié des enquêtés ont
affirmés que leurs latrines dégagent des odeurs repoussantes,
plus de ¾ des enquêtés ont affirmés qu'ils se lavent
les mains en utilisant le savon pour la majorité des
enquêtés, l'eau pour plus du quart et la cendre pour moins d'1/10
des enquêtés.
Pour l'évaluation des effets du non respect
d'hygiène des latrines sur la prolifération des vecteurs des
maladies dans le quartier Kahembe, cette étude a trouvée que plus
de la moitié des enquêtés a nié la présence
des mouches dans leurs latrines, près de la moitié disent qu'il
ya contact de ces mouches avec leurs ustensiles de cuisine, et pour lutter
contre les germes plus du quart des enquêtés font la vaisselle au
savon, plus de 3/10 font le nettoyages de leurs latrines et moins d'1/10
couvrent le trou de leurs latrines pendant que près de 2/10 ne
prennent aucune précaution face à cela. Les latrines les plus
proches sont à moins d'un mètre de leurs maisons pour moins de
3/10 des enquêtés.
Les vecteurs des maladies sont visibles dans les latrines
du quartier Kahembe avec un proportion de plus de 3/10 pour les rats, pas loin
de 3/10 pour les mouches, moins du quart pour les moustiques et plus de 1/10
pour la présence des cafards ; la majorité des
enquêtés a affirmé que cette prolifération est bel
et bien la conséquence du non respect de l'hygiène des latrines
et a donné pour près du quart la mauvaise construction des
latrine comme cause, et le reste se départagent entre l'état sale
des latrines, la profondeur de la fosse qui serait basse, le manque de
couvercle ; la construction à ciel ouvert ; la
promiscuité ; le manque d'eau et le manque des désinfectants
et pour finir moins 1/10 attribuent la fautes aux voisins.
Suite aux résultats atteints, les suggestions
suivantes ont été formulées :
Ø Aux autorités
politico-administratives
- D'appuyer le service d'hygiène pour lutter contre
les maladies des mains sales ;
- De veiller au respect des normes urbanistiques dans le
quartier pour éviter la promiscuité.
Ø Aux ONG et institutions impliquée
dans le domaine de santé publique
- De sensibiliser la population sur les systèmes de
gestion des latrines afin de lutter contre les vecteurs des maladies
hydriques.
- D'aider la population à lutter contre les
maladies liées au péril fécal pour amoindrir le taux
de prévalence des maladies diarrhéiques au sein du
quartier
Ø A la communauté
- D'appliquer les mesures d'hygiène pour
prévenir et lutter contre les maladies de mains sales ;
- De veiller sur la propreté des latrines pour
éviter la prolifération des vecteurs des maladies comme les
mouches, moustiques, les rats, et les cafards dans ceux-ci ;
- De mettre en pratique les règles d'hygiène
des latrines afin de se mettre à l'abri des risques liées au
péril fécal.
Ø Aux futurs chercheurs
- De continuer avec ce type de recherche dans d'autres
quartiers de notre ville de Goma et de ses périphéries.
- D'identifier les stratégies de lutte contre les
effets néfastes du non respect de l'hygiène des latrines dans les
différents ménages de la ville de Goma.
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