Annexe n° 6 : Classement des TO par
notoriété
116
Annexe n° 7 : Classement des TO par chiffre
d'affaire
Voyagistes
|
Rang 2012 (e n CA)
|
CA 2012 (en M €)
|
RN 2012 (en M €)
|
Nomb re de client s 2012
|
Variati on CA 2012/20 11
(en %)
|
Rentab ilité 2012 (en %)
|
Effectif moyen
2012
|
Forfait moyen 2012 (en €)
|
Groupe Club
|
1
2
3
4
5
6
7
NC
NC
8
|
1515
1419
1072 521 502,9 455,5 285,7 252,8 239,4 212
|
2
-27
-39 -50 -9,7 -35,05 6,1 -0,1 -8,1 4,65
|
126800
0
750000
0
140000
0
NC
467475
447
566
92805 199021 249768 NC
|
3,7
-3
-5
-12
2
3,1
3 6 -1 18
|
0,13
-1,9
-3,64 -9,6 NC -7,7 2,14 -0,04 -3,38 2,19
|
12827
7465
1376 1283 321 3700 649 149 158 NC
|
NC
602
764 NC NC NC 3078 1788 1032 NC
|
Méditerranée
|
(1) Pierre &
|
Vacances
|
|
|
(1)
|
Thomas Cook
|
France(4)
|
Transat
|
France
|
Groupe Fram
|
(5)
Groupe
|
Voyageurs (6)
|
Vacances
|
Transat
|
Look
|
Voyages
|
Odalys
|
Vacances
|
|
117
Voyagistes
|
Rang 2012 (e n CA)
|
CA 2012 (en M €)
|
RN 2012 (en M €)
|
Nomb re de client s 2012
|
Variati on CA 2012/20 11
(en %)
|
Rentab ilité 2012 (en %)
|
Effectif moyen
2012
|
Forfait moyen 2012 (en €)
|
Kuoni France
|
9
|
185,5
|
-4,8
|
NC
|
-8
|
-2,59
|
355
|
NC
|
(7)
|
Belambra
|
10
|
145,4
|
NC
|
500000
|
1
|
ND
|
2500
|
NC
|
Clubs
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NG Travel (8)
|
11
|
140
|
2,5
|
134000
|
5
|
1,79
|
128
|
1045
|
CroisiEurope/
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Alsace
|
12
|
126
|
NC
|
197146
|
3
|
ND
|
1064
|
850
|
Croisières
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Lagrange
|
13
|
109,7
|
NC
|
658000
|
0
|
ND
|
NC
|
624
|
Vacances
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Groupe
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Verdié
|
14
|
104,4
|
2,15
|
149350
|
3
|
2,06
|
275
|
358
|
Voyages
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Travel Europe
|
15
|
101
|
NC
|
179465
|
-8
|
ND
|
171
|
NC
|
Exotismes
|
16
|
100,66
|
1,64
|
74921
|
9
|
1,63
|
48
|
1344
|
Salaün
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Evasion (9)
|
17
|
94,4
|
2,8
|
67648
|
-1
|
2,97
|
55
|
1476
|
Vacances
|
18
|
86,7
|
-0,72
|
191237
|
3
|
-0,83
|
900
|
572
|
Bleues
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Compagnie
|
20
|
85
|
NC
|
20000
|
6
|
ND
|
580
|
4000
|
du Ponant
|
|
118
Voyagistes
|
Rang 2012 (e n CA)
|
CA 2012 (en M €)
|
RN 2012 (en M €)
|
Nomb re de client s 2012
|
Variati on CA 2012/20 11
(en %)
|
Rentab ilité 2012 (en %)
|
Effectif moyen
2012
|
Forfait moyen 2012 (en €)
|
Donatello
|
21
|
81,9
|
-2,96
|
NC
|
ND
|
-3,61
|
166
|
NC
|
VVF Villages
|
22
|
81
|
-0,62
|
400000
|
2
|
-0,77
|
1000
|
750
|
Vacances
|
23
|
76,4
|
NC
|
86975
|
-19
|
ND
|
88
|
920
|
Héliades
|
Thalasso N°1
|
24
|
72
|
1
|
175000
|
29
|
1,39
|
46
|
NC
|
|
119
Annexe n° 8 Interview Julien BUOT, Directeur ATR
depuis mars 2014.
Que pensez-vous des retombées diverses du
tourisme responsable ces dernières années et tout
particulièrement depuis la création d'ATR ?
JB- Décevant. ATR a été
créé au départ sur un projet marketing. L'idée
était de se différencier de l'ATES, dont l'idée est de
faire du tourisme équitable et solidaire un outil pédagogique. On
peut considérer l'ATES comme des professionnels du tourisme travaillant
comme un laboratoire de recherche dont le but est d'aider le secteur associatif
du tourisme solidaire à promouvoir leurs activités ainsi que
d'aider la population locale sur divers pays.
En revanche, ATR est destiné aux professionnels du
tourisme et il a été créé dans le but de montrer
aux entreprises en quoi le tourisme responsable peut être un outil
rentable et également leur montrer comment il est possible de
communiquer sur ce thème grâce à des outils marketing
efficaces.
Néanmoins, je considère ce projet aujourd'hui
comme décevant d'un point de vue communicatif. ATR ne réussit pas
pour l'instant à communiquer efficacement sur la marque et n'a jamais
vraiment eu les moyens de la faire connaitre. Cela peut s'expliquer par
diverses raisons :
- Un personnel très limité: un seul
bénévole chargé du marketing qui n'est
aujourd'hui plus membre de l'Association
- Des moyens budgétaires limités
- Des informations contradictoires sur le coeur de métier
d'ATR: ATR s'est
« recroquevillé » sur son outil de
certification. Le règlement intérieur stipule que l'objet
principal de l'entreprise c'est bien la certification des entreprises. Or le
coeur de métier d'ATR c'est bien le tourisme responsable. C'est cette
raison qui a fait que l'on a vu ATR passer de 25 à 10 membres. Les
membres ont vu cette certification comme trop contraignante et de c'est cette
réputation dont dispose
ATR.
120
Que préconisez-vous pour améliorer vos
outils de communication auprès des professionnels du tourisme et donc
auprès des voyageurs ?
JB - Plusieurs choses: Je reviens sur ce thème de la
certification. Il est important de viser tout type de public et pas seulement
de s'adresser à une clientèle connaisseuse du tourisme
responsable. L'idée est de promouvoir le tourisme responsable pour tous.
Pour cela il faut d'abord revoir nos critères d'engagement auprès
des professionnels.
Nous pensons scinder notre entreprise en deux: garder la
marque ATR pour les professionnels souhaitant obtenir la certification ATR et
un club avec des membres non certifiés qui souhaitent tout de même
intégrer ATR. Une assemblée générale sera
prévue fin mai et fin juin pour valider ce projet.
Bien évidemment pour pouvoir viser un public large il
faut également revoir notre pédagogie. On ne s'adressera pas de
la même manière à un voyagiste d'aventure qu'à un
opérateur dit, de masse. Il ne faut pas penser en termes de
cliché du tourisme responsable. Un voyagiste qui propose des voyages de
groupe peut tout à fait entrer dans le cadre du tourisme responsable. On
peut très bien engager un guide local qui mobilisera le groupe aux
valeurs responsables en leur faisant rencontrer des habitants locaux par
exemple. Il suffit simplement de s'adapter et de trouver des moyens
différents selon le type de voyage. Je ne pense pas qu'il faille se
fermer à un seul type d'opérateur. Je le répète
encore une fois, l'objectif d'ATR est de mobiliser TOUS les acteurs du
tourisme.
En ce qui concerne les opérateurs
intéressés par la certification ATR, des discussions sont bien
avancées avec Club Med, Transat et Kuoni. D'autres grands voyagistes se
posent également la question mais ça n'est qu'à
l'état de réflexion.
Un autre élément pour donner plus de
visibilité à ATR est de modifier notre charte éthique. Il
faut savoir que la condition primordiale pour être certifié est de
diffuser la charte éthique. Elle est assez longue et assez fastidieuse.
En parallèle à cette modification, il faudrait également
trouver d'autres types d'outils pédagogiques qui permettraient non
seulement aux professionnels du tourisme de comprendre
121
mieux les enjeux du tourisme responsable mais de les
transmettre mieux à leurs clients.
Par ailleurs ATR a mis en place une Commission
Sécurité que vous pourrez consulter dans le dossier de presse
2014. En effet, je pense surtout qu'il faut rassurer le client. Les clients
sont souvent suspicieux quant au thème du tourisme responsable : 84% des
français disent vouloir effectuer un voyage responsable mais peu d'entre
eux savent réellement ce que c'est. Il faut donc trouver le moyen de les
rassurer en les informant par divers moyens :
Il y a un outil qui s'est déjà
avéré efficace : l'AFNOR certification « Avis en ligne
» qui garantit que les avis des consommateurs ne sont falsifiés en
aucune manière que ce soit. Cela passe par divers critères telles
que les règles de collecte, ainsi que le fait de n'effectuer aucune
sélection dans les consommateurs pouvant déposer un avis. Cette
certification garantie donc la validité des avis consommateurs et permet
de changer la vision cliché du tourisme responsable
(vétusté, désorganisation, etc.).
Un autre moyen de rassurer le client est de l'inviter à
participer à des évènements tels que la 8ème
journée mondiale du tourisme responsable mais aussi développer la
communication sur les réseaux sociaux : ATR est présent sur
Facebook.
Enfin, il est important de créer un outil de
communication qui permette de responsabiliser le consommateur. Il faut savoir
que quand un client se dirige vers une agence de voyage, il est passif et s'en
remet aux mains du voyagiste. Aussi, il faut que le tourisme responsable fasse
partie du produit pour sensibiliser la clientèle la plus passive. Par
exemple, Voyageurs du Monde pourrait proposer des excursions responsables
telles que la rencontre des femmes de la révolution en Tunisie. Le
client reste passif car le produit vient à lui et non l'inverse mais il
devient ainsi un acteur du tourisme responsable. On peut envisager ce type de
stratégie pour tous types de voyagistes en tenant compte bien
évidemment de leur plus ou moins grande sensibilisation au sujet. Cela
peut toucher des éléments qui peuvent paraitre minimes mais qui
contribuent à l'économie locale (que Club Med propose des fruits
et légumes uniquement du pays par exemple).
122
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