I. La situation des champs des
habitants du village
Tableau n°1. Distance et rayon dans lequel se situent les
champs des habitants du village.
Distance
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Effectif
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Pourcentage
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500m à 2km
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7
|
70
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2 à 5km
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2
|
20
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5km et plus
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1
|
10
|
Total
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10
|
100
|
Source : nos investigations sur le terrain.
Commentaires : La plus part des champs
Batwa Babuluko sont situés dans un rayon de 500m à deux
kilomètres. Nous avions constaté pour ceux dont les champs sont
à plus de 2km, ces sites sont souvent localisés le long de la
route principale. Le système de culture du climat équatoriale
oblige la pratique de jachère. Ce qui oblige l'abandon momentané
des champs pour les cultiver ultérieurement. Cette condition fait
qu'après dix ans dans un milieu, il se pose un problème de
distance par rapport aux champs à cultiver, et même la
rareté de ceux-ci.
Tableau N°2. Temps à mettre pour arriver au champ
le plus proche et le plus éloigné
Temps
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Effectif
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Pourcentage
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à 30munites
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8
|
80
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30munites à 1h
|
1
|
10
|
1h et plus
|
1
|
10
|
Total
|
10
|
100
|
Source : nos investigations sur le terrain
Commentaires : le temps à mettre
pour atteindre les champs est la conséquence directe de la distance
entre le village et les champs en question. D'où les champs des sites
forestiers sont souvent aux alentours des villages. C'est pourquoi 80% de nos
enquêtés ont avoué le déplacement qui varie de 15
à 30munites pour atteindre les champs.
II. Qui accorde les terres à cultiver ?
Tableau n°3. Celui qui accorde les terres à
cultiver.
Qui accorde les terres à cultiver
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Effectifs
|
Pourcentage
|
Chef de clan
|
10
|
100
|
Autorité politique
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0
|
0
|
Total
|
10
|
100
|
Source : nos investigations sur le terrain
Commentaire : Il nous a
été signifié que chaque clan est doté de ses
collines pour pratiquer l'agriculture, les Batwa Babuluko en ont les leurs.
Mais en dehors de son clan, on peut solliciter la terre chez le chef de clan
adverse moyennant une redevance coutumière de deux à quatre
chèvres. Une pratique que les Batwa Babuluko ne respectaient pas chez
les chefs des autres clans puisque la coutume s'y opposait. Ils devaient
cultiver les champs à volonté sans une quelconque redevance.
Parce que, ces chefs les reconnaissaient comme les plus anciens
propriétaires terriens. Aujourd'hui, ils sont obligés de se
conformer au rythme du moment parce que cette coutume est de plus en plus
violée par les chefs coutumiers et la terre arable est en train de se
raréfier d'avantage.
III. Comment accédez-vous au droit à la
terre.
Tous les sites visités ont reconnu à 100% avoir
reçu leurs champs gratuitement de la part du chef de clan qui en a la
charge de les distribuer aux membres, d'autre par l'héritage ou la
succession. Par contre, 30% des enquêtés ont soulevé la
possibilité d'acheter pour celui qui le veut. L'achat concerne souvent
les champs déjà mis en valeur, ou bien si on veut
déménager et aller s'installer en dehors de son clan, à ce
moment-là, vous serez obligés de payer la redevance
coutumière au clan d'accueil.
IV. Tous les habitants du village ont-ils le droit d'y
cultiver ?
Tableau n°4. Les habitants du village s'ils ont tous
droit de cultiver sur cette terre.
Réponse
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Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
10
|
100
|
Non
|
0
|
10
|
Total
|
10
|
100
|
Source : Nos investigations sur le terrain
Commentaires : Comme
énoncé ci haut, tous les habitants du village ont le droit de
cultiver sur cette terre à condition qu'il soit membre du clan. Les amis
aussi jouissent de ces mêmes avantages.
I. Comment devient-on propriétaire pour cette
catégorie de terre ?
Pour nos enquêtés,l'on devient
propriétaire de cette catégorie de terre d'abord par celui qui
met ce champ en valeur le premier, en plus par héritage et par achat.
Celui qui abat les arbres de la forêt primaire est d'office
propriétaire du champ. Cela donne droit à sa descendance de lui
succéder sur ce champ après sa mort.
II. Avez-vous un cours d'eau dans le groupement ?
Tableau n°5. L'existence d'un cours d'eau dans le
groupement.
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
10
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
10
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Le territoire de walikale
étant caractérisé par le climat équatorial, tous
les villages sont approvisionnés par des cours d'eau. Dont la plus part
sont poissonneux. Les cours d'eau figurent parmi les conditions d'implantations
d'un village pour faciliter aux femmes la tache dans leurs travaux de puisage,
de lessive et de baignade.
VII.Activités développés dans ces cours
d'eau :
Les mêmes sources ont renseigné que ces cours
d'eau environnant les sites Batwa Babuluko sont exploités pour la
pêche, la baignade, le puisage, et le lavage des vaisselles.
VIII. Qui les font ?
Ces activités sont réalisées par toute la
communauté, sexe et âge confondu. La pêche est
catégorisée en deux, soit la pêche des crabes et d'autres
poissons faite par les femmes et celle faite par les hommes. Les femmes
pêchent par éclaboussage d'eau, elles tendent les nasses ;
par contre les hommes et les jeunes garçons ont plusieurs modes de
pêche : par ligne de pêche, pêche au filet, pêche
par nasse, etc.
IX. Que vous procurent les forêts de votre
groupement ?
Les produits procurés par les forêts des
groupements habités par les Batwa Babuluko sont :
Gibiers, médicaments, champignons, chenilles, fruits,
lianes pour la construction des maisons et pour les métiers artistiques,
miel naturel, minerais, bois de chauffe, paille pour couvrir les cases, Stick
d'arbres pour la construction des maisons, résines, etc.
X. Avez-vous d'autres activités non liées
à l'agriculture dans vos forêts ?
Tableau n°6. Autres activités non liées
à l'agriculture dans le groupement.
Réponse
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Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
10
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
10
|
100
|
Source : Nos investigations sur le terrain
Commentaires : Ces activités
sont : la chasse, le piégeage, la pêche, les rites
d'initiation par la circoncision indigène, l'évocation des
ancêtres, tissage (de paniers, gibecières, nasses, nattes, tissus
à raphia, vans,...), initiations culturelles, apprentissage de
métiers, ramassage des bois, fabrication des manches des outils
(couteau, machette, lance, hache, pioche, houe), fabrication des mortiers, des
malaxeurs, des spatules, et tout autre objet d'usage domestique.
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